Redoublement / Saut de classe

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Au cours de votre scolarité, de l'entrée en maternelle jusqu'au baccalauréat, avez vous

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Message par Invité Ven 7 Déc 2012 - 9:26

A mon actif, 1 saut de classe, malgré les énormes réticences de mes parents ; un 2ème a été fortement demandé par le corps enseignant en primaire, mais refus obstiné de mes parents (ce que je ne regrette pas je pense).

Puis, au lycée, découverte de la procrastination, et pas mal d'autres choses, donc 1 redoublement. La suite post-bac est un peu plus "compliquée" LOL

Invité
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Message par gurp Sam 8 Déc 2012 - 1:27

Je pense etre un zebre, mais jamais fait le test:
Pfff... parcours de merde:
4-5ans, je sais lire.
Primaire: tout mes bulletin en tant que non detecte: "a quoi reve t'il ?"
Le cauchemard du college jusqu'au BTS.
Rien fait car en rupture au college, j'ai mon brevet: resultat, je repique et un intero ou j'avais eu 20 la premiere 3eme, j'ai eu 4 en repiquant...
college: je lis 1 lecon, je tombe dessus au brevet: 13 en histoire
BEP Electrotech....bon en logique, reste je m'en fout. Glande rien
Bac Sti je fous rien. J'ai mon bac, pas d'ecole... oblige de repique pour me refaire un dossier. Je me retrouver de 8 à 16 de moy en math sans bosser vraiment.
BTS Info: jamais touche un ordi avant d'y arriver. J'ai le BTS avec 12 de moyenne et avec 8 en math car la prof était bien nulle (l'art de rendre compliquer les choses, plus appris en 15jour tout seul, qu'en 2ans avec elle).

Bref

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Message par C12H23O2Na Sam 8 Déc 2012 - 2:42

Bon, j'ai été testé non-Z, mais je participe tout de même parce que moi aussi j'ai un dentier contre l'EN (et plus qu'un d'ailleurs, mais pour d'autres raisons).
Mais ma problématique est un peu différente : mes problèmes ont surtout été dû à mon SDNV - gestion du temps, stress, problèmes de perception/compréhension de l'implicite et d'attention.

Enfin bref.

Maternelle - Primaire : ça se passe pas trop mal, je mets un peu plus de temps que les autres à comprendre, mais une fois que j'ai compris je m'en sors généralement mieux. Une fois que j'ai su lire, j'ai très vite eu un vocabulaire plus étendu et élaboré que mes camarades. Avoir une discussion avec des adultes ne me posait pas de problèmes et je n'ai jamais parlé "petit bébé".
Les problèmes de comportement (dans la lune, rêverie permanente) me feront me retrouver par deux fois chez une psy scolaire... qui à chaque fois ne trouvera rien de "grave".

Collège : tant bien que mal, élève moyen, résultats très irréguliers (de 1 à 20 dans presque toutes les matières, sauf l'anglais ou je cartonne à 18 de moyenne). "Peut mieux faire, doit se concentrer" étalé en long en large sur les bulletins. Je ne me souviens pas m'être particulièrement ennuyé parce que c'était "trop facile", mais plutôt parce que mes rêveries étaient plus intéressantes. Je ne comprenais pas trop, par contre, pourquoi les profs répétaient 12 fois la même chose : une fois qu'on a compris, pourquoi le répéter ?

Lycée : 2nde "bof" mais ça passe, je me retrouve dans la meilleure classe de 1èreS et là je n'arrive plus à suivre - les problèmes de gestion du temps sont trop handicapants (je n'arrive pas à finir les DS, il me faut des heures de travail à la maison pour faire de simples DM). Trop juste en math, on me fait redoubler (avec mon consentement, par ailleurs : j'étais plutôt content de pouvoir ENFIN prendre mon temps) qui s'avéra salutaire. Je passe tranquillement en TS, année qui me paru "facile" après avoir redoublé. BAC S, je rate la mention à cause de l'épreuve de Physique que j'ai pris en spécialité (coef. 8 je crois) - un peu dégoûté pour le coup... mais voilà, au moins ça c'est fait.
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Message par Scorone Mar 25 Déc 2012 - 2:11

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Dernière édition par Scorone le Mer 26 Déc 2012 - 22:09, édité 1 fois

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Message par Lophophora Mar 25 Déc 2012 - 3:31

Pour moi, 1 saut de classe en début de scolarité (lecture précoce). Toujours dans le trio de tête jusqu'en 5ème, puis déraillement en 4ème...

1 redoublement en 2nde.

1 autre redoublement en 1ère année d'école de commerce.

Des revirements de carrière à 180° par la suite, et une situation actuelle vécue comme un échec malgré l'apparente réussite (chef d'entreprise).

Mon fils de 8 ans vient d'être zébrotesté positif (d'où ma propre découverte, au passage), et sa psy (notre psy, du coup) recommande le saut de classe.

J'ai un autre fils de 5 ans qui n'a rien d'un zèbre, et une petite fille de 2,5 ans qui m'a l'air d'être encore plus zébrée que nous, du coup je suis assez inquiet pour son intégration à l'école. Je me pose plein de questions...
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Message par Lilas Dim 10 Fév 2013 - 19:26

Et bien moi j'ai un parcours plutôt atypique : sans heurt aucun.

Primaire : première de la classe jusqu'à la moitié du CM2, quand deux filles de CM1 ont débarqué à la faveur d'un saut de classe, et que l'une des deux m'a piqué ma place sur le podium (la seconde a eu la bonne idée de se placer en 3ème position, et nous sommes devenues amies)

Collège-Lycée : c'est drôle à dire mais ça ne m'a pas marqué. J'ai continué à avoir d'assez bons résultats, sauf dans certaines matières, comme les langues, où c'était catastrophique. J'ai suivi le flot jusqu'en TS et obtenu mon bac, sans y accorder plus d'importance que ça.
Je crois qu'à partir d'un certain moment, au début de l'adolescence, je me suis en partie "coupée" d'une réalité qui ne me convenait pas et réfugiée dans mon imaginaire et dans la lecture. Je sais que certains profs se sont inquiétés de mon comportement muet et solitaire mais, comme j'avais de bons résultats, on m'a laissée tranquille.

En tout cas, si cela peut rassurer les parents, j'étais en ZEP mais n'ai jamais eu à subir d'humiliation ou de brimade quelconque. Ou alors j'étais tellement barrée que je ne m'en suis même pas rendue compte. alien
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Message par Bobylapointe Dim 10 Fév 2013 - 19:49

Redoublement de la 4ième au collège.
Je n'ai pas compris la raison. Je fesais le nécessaire pour avoir les même notes que les autres...
Ce redoublement n'a servi à rien scolairement parlant. Excepté faire la connaissance de nouvelles personnes.


Dernière édition par fr06 le Dim 10 Fév 2013 - 19:50, édité 1 fois (Raison : edit)

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Message par poz01 Sam 16 Fév 2013 - 17:34

Redoublé 2 fois, je vais compléter ma présentation...

Maternelle et primaire, j'ai eu la chance de les faire dans une "école pilote" : en primaire, nous avions 2 ou 3 instits différents, on changeait de classe en fonction des matières (comme au collège), on faisait une langue vivante (italien, j'imagine que la proximité de la frontière a joué lol! ), une fois par semaine on avait un "vrai" cours de math, avec un prof qui venait de l'extérieur, et qui faisait faire des choses hors programme... J'ai adoré cette partie, stimulant... (je remets dans le contexte, dans les années 70 Shocked )
Le retse du temps, ben, celui qui raconte des blagues et empêche ses voisins de travailler, et qui en plus répond sans lever le doigt "laisse les autres répondre aussi" -> punitions... Colère rentrée

6ème, le fameux test "QI" généralisé, convocation des mes parents, pour leur dire... je ne sais trop quoi, mais je me souviens de ma maman qui vient le soir me voir dans mon lit pour me dire tout l'avenir qui s'offre à moi...

4ème, j'ai les notes pour passer, juste partout, il faut dire que je ne prends même pas là peine de noter les devoirs à la maison, et qu'en cours je suis très occupé... à m'occuper Pété de rire -> trublion de la classe, imature, embête ses camardes, répond de façon insolente, prends la parole, conteste ce que disent les profs... -> punitions... Colère rentrée
Redoublement, histoire de me calmer un peu...
2ème 4ème, que du bonheur, des bonnes notes en ne faisant RIEN (je me souviens de mes versions latines que je faisais à l'intercours avant de rentrer, avec le prof qui bien sûr me voyait et que ça faisait marrer)

Meilleure note en math de l'académie en math au BEPC (je l'ai passé l'année où ils l'ont remis en place, tout juste, sauf les points de "présentation" (ben oui, écriture pourrie :-(

Lycée, je laisse la parole à Aériel, tant je me retrouve dans ce qu'elle dit !!!

Aériel a écrit:
.../...
je suis quand même passée en terminale C - parce que ma famille m'y a poussé: C c'était " la "voie royale", peu importe la souffrance derrière, le fait que malgré mes efforts, mes tentatives désespérée d'apprendre par coeur des formules ou des raisonnement, ça ne "rentrait" pas (je n'ai jamais eu une mémoire pure exceptionnelle, je retenais les choses facilement parce qu'elle avaient un sens et que je parvenais à reconstituer dans ma tête très rapidement les données et le chemin qui avait conduit aux résultats)... une prof de maths obnubilée par l'algèbre qui ne me laissait pas la possibilité de briller dans mon domaine de prédilection la géométrie dans l'espace et qui me laissait le bras levé, absolument désespérée, un noeud de frustration totale, sans m'interroger, parce qu'elle avait décidé que j'étais nulle ... elle a entraîné avec elle le prof de physique: j'ai senti que pour lui aussi j'étais passé dans le camps des "mauvais" élèves (vous entendez toute la violence morale de ce mot: "mauvais" ???) et même s'il était toujours très gentil, je ne sentais plus qu'il me parlait comme à une égale au niveau cognitif : je ne passais plus la moyenne en maths et en physique...des notes comme jamais je n'en avais eu : 2, 4... c'était nouveau pour moi: je ne savais même pas qu'il me fût possible d'avoir aussi peu de points à un examen ...

quand vous êtes en pleine construction de votre personnalité et que quelqu'un qui a "autorité morale" sur vous vous envoie jour après jour le message que vous êtes nulle, que cela ne vaut même pas la peine de vous entendre ou de vous parler, que des chiffres viennent objectiver votre manque de valeur ... vous vous sentez nulle, une moins que rien, une sous-merde...
d'autres démons familiaux en plus- l' envie à ce moment là de tout foutre en l'air, de ME foutre en l'air -moment de flottement sur le toit de ma maison - peser le pour et le contre - j'ai décidé de ne pas sauter...
heureusement en Terminale aussi: l'AMOUR (le premier, le seul pour moi en fait: depuis tout ce temps, on chemine toujours ensemble ) = LA grande réparation : quelque part quelqu'un avait pu trouver de la valeur en moi, j'étais digne d'être aimée, digne de vivre -
le jour du BAC, j'ai sauvé les meubles (8 en maths, 11 en physique: ma première et seule note supérieure à la moyenne de l'année Laughing ) et j'ai finalement eu mon BAC avec le petit luxe d'une petite mention (juste de quoi faire enrager cette prof, cette cassandre, qui m'avait prédi un échec cuisant)


Sauf que dans le lycée "élitiste" où j'étais, il "fallait" faire S-bac C puis prépa mouais , et pour intégrer une prépa il fallait un bon dossier, donc redoublement de la première pour avoir de bonnes (meilleures) notes... Pour situer l'ambiance, en 2nde le proviseur adjoint m'a donné une claque en conclusion d'un sévère sermon car ma moyenne de math avait baissé... affraid affraid )

Comme Aériel, géométrie dans l'espace au top, prof c... (qui m'a dit le jour du bac, alors que j'attendais pour passer l'épreuve de physique "tiens, Olivier, vous êtes venu quand même", Suspect Colère rentrée même pas la haine...

Ensuite, ça a été plus compliqué... trouver un truc à faire, dans quelle voie... c'est une autre histoire... Surprised

edit : j'ai oublié !! What a Face

=> Comment avez-vous vécu ses sauts de classe ou redoublements ?
=> Ont-ils été utiles, bénéfiques, pour vous ?

Vécu... heu, globalement mal... ça m'a permis de m'ennuyer encore plus, d'être avec des élèves encore plus imatures, d'être encore plus en décalage et mal dans ma peau, et à chaque fois l'image du "cancre" qui ne fait rien et donc mérite ce qui lui arrive... donc les redoubelements : tout faux (en tout cas celui de 4ème, en 1èreS, les maths péchaient un peu... par contre, avec mes notes de bac C, j'aurais eu une mention Bien au bac B... oui mais le bac B c'est pas terrible, et beaucoup moins "noble" (pour faire le lien avec le sociomachin cité)


Dernière édition par poz01 le Sam 16 Fév 2013 - 18:01, édité 2 fois (Raison : ajouts)
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Message par poz01 Sam 16 Fév 2013 - 17:42

♥️ Kiss Jong-il ♥️ a écrit:

Bonjour à tous Smile

Les chiffres de ce sociologue m'ont surpris : d'après son enquête, seuls 2% des enfants surdoués avaient redoublés, et seuls 7% des enfants surdoués étaient jugés en échec scolaire d'après leurs parents.


Aheum !!! Shocked Shocked Shocked
Heu...
Pitoyable, donc quand on fait partie de la "noblesse de l'intelligence" (je passe sur l'expression Suspect ), on doit se dém...
Par contre, il oublie de parler de tout ce qui est mis en place pour les "prolos de l'intelligence"... (non, n'y voyez aucun mépris, c'est uniquement pour faire le pendant à son appellation Razz )

Heu... je sais que 300 ans après on a toujours pas digéré la révlution, mais il serait temps de passer à autre chose Shocked

Est-ce que quelqu'un à le livre à me prêter? (je le lirais bien par curiosité malsaine, mais aucune envie qu'il touche des droits d'auteur dessus !! Non mais !) Razz

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Message par Dauphin Ven 17 Mai 2013 - 2:27

Aucun saut de classe, car refusé par 2 fois (GS+CE1) par mes parents...à qui j'en ai beaucoup voulu au lycée, en 1e, car (entre autres) tous mes potes s'étaient barrés en études sup!!!...
Donc en 1e, pas de travail, mais pas de redoublement pour autant: suis passée de S en A1 (lettres et math). J'ai décroché mon bac sans rien foutre de l'année et aucune révision.

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Message par dessein Ven 17 Mai 2013 - 9:06

sauté une classe de CE1 à CE2 en milieu d'année
redoublement en 3eme
regonflée en 2nde dans une école de tres haut niveau avec étude obligatoire le soir)qui m'a permis de reprendre un peu de "matière" pour rerienfaire jusqu'au bac et après.

le bac à l'arrache et des études généralistes sans rien faire toujours (les 18 sur les matières "généralistes" type histoire, socio etc. rattrapant les 2 sur les matières ou fallait bosser type finances publiques, stat.

mais je tiens à préciser que à aucun moment je n'ai acquis le sens de l'effort (au sens obligée de s'y coller à un truc ou on ne réussit pas du premier coup)
et que c'est vraiment pour ça que je suis pour le saut de classe.
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Message par dessein Ven 17 Mai 2013 - 9:09

je me permet de piquer au gappesm ce texte de ADDA, je prends le risque parce qu'il peut vraiment éviter à des enfants des gros soucis. j'espère que le site n'y verra pas de souci.

L'Enfant doué et l'effort

Envisageons la situation particulière de l'enfant doué au moment où ses dons peuvent se transformer en pièges, parfois imparables semble-t-il.

Comment aborde-t-il la période de l'adolescence quand la scolarité exige quelque effort, alors que, justement, la méconnaissance du sens de l'effort constitue la pierre d'achoppement la plus grave dans son cas ?

Tous les enfants doués ne méconnaissent pas ce sens de l'effort si problématique : certains restent zélés en toutes circonstances, au point qu'on pourrait penser que cette qualité est un don et, comme tel, distribuée par la nature de la même façon que le don intellectuel. Ceux qui en sont moins bien pourvus doivent donc le cultiver plus spécialement.

À partir de cette spécificité des enfants doués, qu'on pourrait croire connue de tous, les malentendus, les fausses interprétations et les remèdes plus ou moins adaptés s'accumulent.
En Primaire, un seul effort : supporter l'ennui.

Durant tout le Primaire, les pédagogues ne se posent pas de question: « Tant mieux s'il réussit facilement », disent-ils tout d'abord, heureux d'avoir dans leur classe un élève à l'esprit vif, qui comprend vite, retient bien et semble intéressé par l'enseignement. Ils ne vont pas se priver d'un si bon élément faisant la joie de ses professeurs, on le garde donc le temps réglementaire, puisque tout est si facile pour lui, et d'ailleurs il n'a pas la maturité suffisante pour passer dans la classe supérieure. Ce sont les filles qui se montrent ainsi le plus souvent des élèves de bonne volonté, appliquées et soucieuses d'harmonie ; elles attirent encore moins l'attention et suivent une scolarité apparemment sans histoire, tant qu'elles sont en Primaire.

À ce propos, je rappelle mon opinion sur cette fameuse « absence de maturité » qui sert de justification pour refuser toute modification et qui n'est même pas étayée par des faits concrets. Les enfants doués sont dotés d'une hypersensibilité, encore accrue par leur perspicacité et ils réagissent souvent violemment aux agressions, même quand elles sont perfides puisqu'ils n'ont pas été dupes de leurs apparences doucereuses. Adultes, ils conservent cette sensibilité trop grande et s'appliquent à la maîtriser comme ils le peuvent.

La question d'un saut de classe ne se pose même pas lorsque l'enfant semble souvent ailleurs, qu'il suit la leçon d'une oreille distraite et ne manifeste sa vivacité d'esprit que par quelques rares éclats, vite éteints. Il « peut mieux faire » c'est certain, mais il n'est pas vraiment présent, il s'en tient à d'honnêtes résultats, obtenus sans doute sans grand effort ; il est superflu de se pencher particulièrement sur le cas d'un élève calme et peut-être même un peu endormi.

Le saut de classe ne constitue pas un remède absolu, mais il a le mérite de nécessiter tout de même une attention plus soutenue : simplement, l'enfant appréhende ce « saut » dans un inconnu qu'il craint et c'est la peur salutaire qu'il ressent qui l'incite à travailler durant quelque temps. En fait, la scolarité n'offre pratiquement aucune réelle difficulté et il est très aisé de combler ses quelques lacunes : on lui explique ce qu'il n'a pas encore appris, il le comprend et il l'assimile aussitôt et de façon d'autant plus efficace qu'il y trouve, pour une fois, un véritable enjeu.

Pour mémoire, mentionnons l'enfant vif, impatient, curieux de tout et qui s'ennuie à périr. Il bavarde avec ses voisins, bouge beaucoup, on le qualifie momentanément d' « hyperactif », mais, par bonheur, le traitement médicamenteux est prescrit avec assez de précaution pour qu'on ne l'administre pas sans de multiples examens préalables ; l'enfant doué, quand il s'agite, pose donc un problème insoluble, à moins d'alimenter en continu cette faim de connaissances. Même sous-alimenté, cet enfant actif sait pourtant se montrer parfois remarquablement pertinent et judicieux.

Quelle que soit la façon dont les enfants doués traversent le Primaire, leur seul effort s'est réduit à se forcer pour exécuter une corvée accablante d'ennui. Parfois, leurs parents, épuisés d'avoir à traîner ce poids mort, sont sans cesse obligés de vérifier les devoirs, les leçons, le carnet de notes, la date des contrôles. S'ils relâchent leur vigilance, juste pour voir ce qui va arriver, c'est aussitôt la catastrophe. L'élève, qui écoutait distraitement la maîtresse en pensant qu'on allait lui expliquer tout ça à la maison d'une façon plus vivante et plus attrayante, se sent littéralement perdu et il s'effondre jusqu'à ce qu'on le récupère, puisqu'il ne semble pas y avoir d'autres solutions.

En revanche, ceux qui savent se maintenir dans les premiers de classe font la joie et même parfois, de façon discrète et peu ostentatoire, l'orgueil de leurs parents : ces enfants n'ont même pas besoin de travailler plus de quelques minutes pour obtenir de brillants résultats.

Qu'il s'agisse de ceux que l'on doit traîner durant d'interminables heures ou de ceux qui se contentent de jeter un coup d'œil sur leur leçon pour la savoir par cœur, aucun d'eux n'a la moindre notion de l'effort, c'est-à-dire de faire quelque chose de difficile, qui oblige à puiser en soi une force inhabituelle pour atteindre un résultat dont on ne se serait pas cru capable.

Certes, ces enfants aiment souvent relever un défi, mais ils l'envisagent comme un jeu, puisque cet enjeu doit impérativement leur plaire et, dans ce cas, ils ne comptent pas leur peine. Ils sont même plutôt heureux d'avoir, pour une fois, pu donner leur mesure. En outre, il s'agit d'un effort ponctuel, aboutissant à un résultat glorieux, bien éloigné de la terne routine du quotidien scolaire.

On conseille bien aux parents de fournir en activités extra scolaires ces enfants trop peu occupés en classe, mais le choix de ces activités se fait obligatoirement en fonction des goûts de l'enfant, la passion s'en mêle, l'effort est alors aisé à fournir, il ne compte même pas.
Un mécanisme qui n'a jamais été activé

Les parents ont tellement peur de gaver leur enfant pour se voir ensuite reprocher de le pousser et de le rendre malheureux, qu'ils auraient plutôt tendance à le freiner. D'ailleurs, en classe, l'enfant doué a très vite appris à se freiner lui-même, la réponse superficielle qui lui vient aussitôt à l'esprit étant généralement considérée comme très satisfaisante.

Il se construit donc de lui-même une image à partir de ce qu'on lui renvoie : un enfant différent des autres en ce sens qu'il ne doit pas forcer son talent en classe, ce serait non seulement inutile, mais presque déconseillé puisqu'en approfondissant sa réflexion il se démarquerait beaucoup trop de ses camarades avec les effets secondaires désastreux que cela entraînerait. Dans son esprit, il ne s'agit pas particulièrement d'une supériorité, c'est sa nature, il a une bonne mémoire, il est bon en mathématiques, il a de bonnes idées en rédaction, mais un graphisme souvent catastrophique, il ne dessine pas très bien, il a aussi ses faiblesses, comme les autres enfants. Ses parents sont plutôt contents, parfois même un peu fiers : il a de bonnes notes sans vraiment travailler. Ils le disent bien un peu « paresseux », pour ne pas sembler trop vantards, mais ils ne vont pas se plaindre de cette facilité qui les dispense de l'inquiétude rongeant ceux dont les enfants peinent pour apprendre à lire, doivent redoubler le CP, amorcent un parcours scolaire déjà désastreux.
Cependant, arrive inéluctablement le moment où cette aisance merveilleuse commence à disparaître :

En 4°, en 2°, en Terminale, ou plus tard, en Prépa., il n'y a pas de mots assez forts pour décrire l'effroi désespéré qui envahit celui qui ne savait pas ce que travailler veut dire. Sa mémoire ne fonctionne plus, la solution des problèmes ne lui apparaît plus de façon lumineuse et, en outre, il ne sait pas justifier la réponse exacte qu'il a trouvée et il a une mauvaise note. Il est totalement incapable de maîtriser ce raisonnement intuitif et rapide qui lui fournissait tout naturellement cette solution. Cet élève devenu plus que médiocre ne peut être le même que l'ancien, qui brillait avec tant de naturel. Il a changé, et comment savoir si cette modification ne va pas se poursuivre, atteindre son aspect physique peut-être ? Cet effondrement survenant à l'adolescence, tous les éléments sont réunis pour qu'il se trouve particulièrement affreux, disgracieux, repoussant peut-être, en tout cas peu aimable.

C'est ainsi que, pour retrouver une certaine maîtrise d'eux-mêmes, certains élèves plus angoissés et amplifiant encore la pression qu'ils subissent, peuvent présenter des troubles importants tels que l'anorexie par exemple. Il y aurait là un ultime domaine où il leur resterait quelque maîtrise.

Parfois, ils avouent recourir à des rituels, alors même qu'ils ne présentent aucun signe obsessionnel, mais, dans l'urgence, tous les moyens semblent bons pour tenter de conserver un peu d'aisance intellectuelle.

Si on dit à cet adolescent éperdu, en s'employant au plus grand ménagement : « fais un effort ! », il reste inerte et semble ne pas comprendre. Il ne peut s'agir de lui quand il est question de fournir un effort, lui ne sait pas du tout comment procéder, il espère seulement que les choses vont se rétablir et qu'il va retrouver son habitude passée de réussir sans travailler. Être obligé de peiner sur un devoir, de réfléchir de façon besogneuse pour résoudre un problème, de lire et de relire une leçon sans pouvoir la fixer dans son esprit démontre bien qu'il n'est plus le même. Ce n'est pas possible que cette détérioration l'ait touché. À cette seule idée, il est trop profondément horrifié pour tenter de fournir ce fameux effort dont la notion reste encore toute théorique pour lui. Il ne lui reste qu'à sombrer, à se laisser mourir peut-être, puisque déjà quelque chose est mort en lui.

Il comprend simplement qu'on lui reproche son attitude, et il s'insurge contre ce manque de compréhension de la part de ceux qui lui sont les plus proches, et qui paraissaient le comprendre jusqu'à présent.

On pourrait concevoir que les enfants basculent ainsi dans le désespoir, quand ils ne se reconnaissent plus dans l'image d'un élève qui doit redoubler, ou bien quand un étudiant est, pour la première fois de sa vie, collé à un examen : en fait, le même mécanisme agit quand ils sont seulement confrontés à la nécessité de « travailler », comme si ce mot recouvrait pour eux une signification terrifiante.

On voit des enfants absolument désespérés alors que leurs notes restent bonnes : passer de 18 à 15 pourrait sembler anodin, mais, pour eux, c'est déjà l'amorce d'un écroulement qui ira en s'aggravant sans qu'ils sachent l'enrayer, ils le sentent au plus profond de leur être, l'avenir est dramatiquement sombre, mieux vaut alors ne pas vivre cette déchéance et en finir tant qu'il leur reste quelques éclats. Ces réactions semblent d'autant plus surprenantes qu'elles surviennent chez des élèves qui avaient toujours paru finalement assez travailleurs, comme le prouvaient leurs bonnes notes. Mais, si on insiste, on apprend que, pour ces élèves appliqués, « travailler » consiste à jeter un coup d'œil sur le programme durant quelques minutes, en se concentrant, en effet, de façon suffisamment efficace pour rester à leur bon niveau de résultat. Ils ne peuvent concevoir qu'il existe une autre manière de travailler et ils sont scandalisés si on leur suggère, avec précautions, qu'ils devraient peut-être reconsidérer leurs conceptions.
C'est alors que les fausses interprétations surgissent en nombre.

Des diagnostics péremptoires renvoient plus que jamais à l'adolescent doué une image complètement déformée.

On dit que la grille de lecture, limpide et évidente, semble toute trouvée : ces enfants possédaient une telle facilité qu'ils n'ont jamais été confrontés à un échec qui aurait marqué leurs limites et, partant, les aurait incités à envisager la notion de castration. Cette étape constituerait une des données essentielles du développement, au même titre que la phase œdipienne, mais ces étapes ne sont pas vécues tout à fait de la même façon par les enfants doués, même lorsqu'il s'agit de passages considérés comme inévitables. Il y aura toujours des différences subtiles, difficiles à cerner et encore plus difficile à étudier : le risque d'une approche gravement réductrice doit être pris en compte.

À cause de cette étape qui aurait été évitée, les enfants doués auraient été fallacieusement maintenus dans un état de toute puissance, encouragés en cela par des parents fiers et peu au courant de cette rude étape, indispensable dans l'évolution d'un enfant. Par la suite, brutalement placés en face de leurs limites, à un âge où cette acceptation du réel aurait dû être acquise depuis longtemps, ils souffrent bien plus que les autres, qui savaient déjà qu'il leur fallait renoncer à la toute puissance. Quand on dit que ces enfants sont immatures, on pense aussi à leur refus de la réalité : c'est parce qu'ils vivraient, plus longtemps que les autres, dans ce fantasme de pouvoir absolu. Il est alors bien temps pour eux de découvrir la dure réalité et tant pis s'ils l'acceptent si mal. À l'image de ces maladies infantiles, presque bénignes chez les jeunes enfants et qui peuvent être mortelles chez les adultes, cette découverte tardive est plus douloureuse, mais c'est la destinée humaine que de traverser cette étape. Il faut bien payer cette scandaleuse aisance des tout débuts. Le remède consisterait donc à ouvrir les yeux sur la réalité humaine et à dépasser l'illusion qu'ils avaient entretenue jusqu'à présent. Si l'enfant en perdition refuse la psychothérapie qu'on lui propose, c'est bien parce qu'il ne veut pas renoncer à son monde magique où tout fonctionne à merveille sans qu'il soit obligé de s'en occuper. La thérapie est d'ailleurs envisagée comme une solution par défaut : on va rechercher dans le passé de l'enfant en déroute, dans son entourage, dans des événements mal vécus, les raisons expliquant ce qui semble un blocage et on va en trouver, parce qu'aucune existence n'est parfaitement lisse et sans accrocs, mais on est très loin de la cause essentielle.
Il arrive alors que cet élève égaré pense qu'il existe une formule miraculeuse.

Il suffirait de trouver celle qui lui convient. Il va donc, répétant qu'il voudrait « apprendre à travailler » à ses parents momentanément soulagés, puisqu'ils pensent qu'il va devenir plus raisonnable, mais cette formule correspond dans son esprit à découvrir le mode d'emploi d'un appareil, distraitement utilisé jusque-là, en lisant enfin attentivement la notice, sans démarche personnelle de travail assidu. Assidu ? Que signifie « travail assidu » ?

C'est là que réside le malentendu qui pousse à créditer ces adolescents de toute puissance, alors que ce pourrait finalement n'être qu'une question de terminologie. « Travail » n'a pas le même sens pour chacun. Il en va de même pour bien d'autres notions, l'humour par exemple, mais là personne ne s'en étonne.

Quand on sait que les enfants doués, loin de s'enivrer de leurs pouvoirs, dont ils n'ont pas conscience et qui leur paraissent tout naturels, sont généralement tourmentés par toutes sortes de doutes, on peut difficilement leur attribuer des idées de puissance. Ils disent bien plus souvent : « je suis nul », et ils s'en désolent. Pour eux, il n'y a pas de mérite à réussir sans travailler, mais une mauvaise note inattendue les afflige parfois profondément, à la grande surprise de leur entourage qui leur rappelle « qu'ils n'ont pas travaillé ». Cette constatation, si souvent entendue, continue à évoquer pour eux un aspect théorique de l'existence dont on parlerait juste pour mémoire.

Une autre interprétation est maintenant souvent évoquée : « phobie scolaire », dit-on d'un adolescent qui répugne à aller en classe, puisqu'il ne s'y reconnaît plus et qu'il s'y sent terriblement malmené. Ce terme de « phobie » évoque tant de prolongements pathologiques qu'il peut plonger une famille entière dans un désarroi épouvanté. Les thérapies entreprises restent absolument sans effet, elles n'agissent pas sur le fond, seulement sur les retombées finales de notions banales, mais encore ignorées par les adolescents doués.

À cette « phobie » s'ajoute, bien évidemment, un manque « d'estime de soi » tout à fait naturel dans ces circonstances. Même quand l'adolescent est enfin pris en main par des pédagogues qui connaissent ses spécificités et l'aident avec efficacité, on conserve le traitement destiné à lui faire retrouver cette « estime de soi », comme s'il s'agissait d'un symptôme isolé, sans véritable rapport avec la situation présente.

Il convient de rappeler que les enfants se construisent une image d'eux-mêmes à partir de celle qu'on leur renvoie. Il est pratiquement impossible de se former de soi-même une image cohérente et solide sans recevoir de retour de l'entourage. Ceux qui ont réussi par eux-mêmes, sans aucun soutien de leur entourage se retrouvent souvent dans l'action, où ils connaissent leur valeur, mais l'image de soi intime, profonde, celle qui permet l'expression des sentiments, leur fait défaut.

Pour l'adolescent qui se voit sombrer, cette image se brouille. Alors quelle « estime » mérite-t-elle ?

Peut alors s'installer un lent engourdissement, fait de renoncements discrets, à peine perceptibles, mais qui s'accumulent pour aboutir à un état amoindri, le plus urgent étant d'effacer le moindre souvenir des rêves d'antan. Penser aux jours anciens réveille une douleur insupportable.

Ces réactions tellement douloureuses, la vision d'un avenir obscurci, l'image de soi durement entamée, n'incitent tout de même pas ceux qui souffrent tant à modifier leur attitude face au travail : ils persistent dans leur position et d'ailleurs ils ne sauraient comment procéder pour la changer.

Souvent, ils adoptent une attitude plus radicale encore : ils ne travaillent plus du tout. Leur échec est donc prévisible, justifié, et ils s'en accommodent du mieux qu'ils le peuvent, puisqu'ils leur faut aussi affronter les remontrances, plus ou moins sévères, de leurs parents et accepter de les décevoir. On se dit : « mais à quoi peut-il bien penser en ne travaillant plus du tout ? Il va redoubler, il travaillera encore moins, puisqu'il pensera connaître le programme, et on ne peut refuser le redoublement au vu de ses notes catastrophiques… » Lui semble indifférent, ailleurs, à peine concerné par son avenir.

Il est bien loin, le jeune enfant qui allait à l'école pour les récréations, entrecoupées de quelques formalités plus scolaires et plus ennuyeuses, accomplies distraitement, mais avec succès. Une petite fille se désolait quand elle n'avait que 14. Adolescente, elle soupire : « Qu'est ce que je donnerais maintenant pour avoir 14 ! »

C'est alors qu'ils ont l'impression d'être à côté, ou en dehors d'eux-mêmes. Ils suivent un parcours sans intérêt, parfois même franchement affligeant, dans la compagnie de condisciples qui leur restent étrangers. Ils se sentent encombrés par cet individu qui rate tout ce qu'il entreprend, alors même que leurs ambitions décroissent d'année en année. Ils ne se reconnaissent plus.

Pour éviter à ces adolescents de se penser désormais relégués dans des limbes floues où ils se sentent comme égarés, il est essentiel de les aider à découvrir le plus tôt possible la notion de travail, la valeur de l'exercice plusieurs fois répété, l'acceptation des devoirs rédigés dans la forme demandée, c'est un entraînement semblable à celui des athlètes, qui ne songeraient jamais à s'insurger contre une discipline qui leur apportera peut-être la joie de la victoire.
Certains adultes, encombrés d'eux-mêmes et de cette quête perpétuelle qui n'aboutit jamais, ont l'opportunité de reprendre des études.

C'est avec leur esprit d'adulte, plus pratique et plus au fait des exigences de la vie, qu'ils recommencent ce qu'ils n'avaient pas su faire quelques années auparavant. Ils découvrent alors dans la peine, dans les larmes même parfois, les contraintes du travail. Leur désir de s'extraire de leur malaise actuel est assez fort pour leur insuffler une énergie nouvelle, mais que de souffrances à endurer ! S'y ajoute le souvenir encore pénible des échecs qui avaient marqué les limites de leur rêve d'accomplissement. Ces barrières, peut-être infranchissables, pourraient encore se dresser devant eux, au prochain examen, au devoir qu'ils rédigent, à l'exposé qu'ils ont préparé en tremblant.

Eux aussi ont besoin d'aide, ne serait-ce que pour alléger leur peine.

Des théories telles que la gestion mentale viennent à leur secours : élèves en désarroi, comme adultes en perdition, ils retrouvent les chemins menant à une efficace utilisation de leurs capacités et surtout à un bonheur de vivre dont ils avaient depuis longtemps oublié le goût.
Un rêve qui devient possible.

Le plus sage consiste à donner, dès le début, ce sens de l'effort pour qu'il ne reste pas théorique. « Dès le début » signifie dès la Maternelle, où les enfants amorcent déjà cet abandon du sens de l'effort : ils préfèrent rester semblables à leurs camarades de classe, alors que c'est dans ce tout jeune âge qu'ils peuvent apprendre à associer la notion de travail bien fait à celle de plaisir, mais, pour les y inciter, il faudrait modifier radicalement la pédagogie et accepter de prendre en compte les particularités des enfants doués ; on éviterait alors ces brutales plongées mortifères dans un échec annonciateur de catastrophe. Le prévenir serait plus efficace que de le soigner, avec plus ou moins de succès, et sans éviter toutes les traces douloureuses qu'il laissera, parfois la vie durant.

Les élèves qui refusent de voir leurs notes baisser réussissent bien à éviter ce cap dangereux, quitte à souffrir face aux pesants pensums qu'ils s'obligent à effectuer, mais ils gardent le cœur léger, ils conservent une harmonie familiale sans drame et ils peuvent s'offrir le plaisir de rêver tout à loisir.

L'adolescence est alors l'âge de l'éblouissement dans toute sa plénitude, le savoir acquis permet de goûter plus délicieusement les joies de la connaissance et surtout il ouvre les horizons illimités que des études plus poussées vont permettre d'explorer. Le vertige qui saisit l'adolescent au seuil de ces découvertes laissera une trace inoubliable : celle du rêve qui pourrait devenir possible…

© Arielle Adda, octobre 2006
Texte publié également sur le site de l'AFEP
Texte reproduit avec l'autorisation d'Arielle ADDA, qui en conserve tous les droits.
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Message par bigorneau.macbernik Ven 17 Mai 2013 - 10:05

Ce texte me renvoi beaucoup à mon vécu.
En effet, le cp fut plutôt brillant, programme terminé aux vacances de Noël.
On se motivait avec une autre élève (que j'ai retrouvée depuis et qui s'avère être également zèbre), ce qui mettait du challenge et donc on progressait très vite. Le programme de ce1 terminé à la fin de l'année, la décision fut prise de nous faire passer tous les deux en ce2.
Jusqu'en 3 eme tout se passait extraordinairement bien sur le plan scolaire, je n'ai jamais ouvert un bouquin chez moi ni fais mes devoirs et encore moins pris de notes, ce qui avait le don d'énerver certains profs quand ils voyaient mes résultats très satisfaisants aux contrôles. J'étais très dissipé, je bavardais, mais je suivais le cours d'une oreille, vite fait, et cela me suffissait a obtenir des résultats plus que corrects.
Socialement le collège s'est vraiment mal passé. J'étais l'intelo, le fayot et faible d'un an voire 2 inférieurs. (très important 1an a cet âge la...)
Néanmoins je suis brillamment passé en seconde.
La déchéance commence quand mes "facultés" ne suffisent plus. "Il faut que tu travailles !"
Ça veut dire quoi ça ? J'ai jamais fait ça ! Comment on s'y prend ?
Des notes catastrophiques, mais néanmoins passage en 1ère S avec une réserve du jury "doit s'investir plus pour réussir".
J'ai choisi l'option sciences de l'ingénieur ou j'avais des moyennes de 16-17/20.
Cela m'intéressais, ne me demandais que de comprendre des notions abstraites, mais tellement parlantes ! J'étais passionné ! Dans toutes les autres matières, je frôlais les 5 de moyenne. Fatalement la moyenne générale atteignait péniblement 7.
Redoublement. J'ai vécu ça très mal. Dévalorisation de moi appuyée par les injections permanentes des adultes qui me disaient "tu es capable, on ne comprend pas pk tu n'y arrives pas ! Investi-toi bordel !"
La réponse est simple pour moi : je n'ai pas envie, ça ne m'intéresse pas.
Ce que personne ne comprenait c'est que pour moi c'était simplement impossible de travailler déjà, mais encore plus sur quelque chose qui ne m'intéresse pas, et dont je ne vois pas l'intérêt, la finalité.
Passer le bac à tout prix qu'on me disait, au moins le bac.
Pour quoi faire ? Je m'en tape moi d'un diplôme, un papier pour quoi faire ? Aller encore à l'école après ? Ah non merci !
Peu à peu je me suis enfoncé dans l'exclusion sociale, je n'allais plus a l'école.
C'était devenu l'enfer le milieu scolaire, une phobie. J'étais paralysé à l'idée de me rendre dans ce lieu si terrifiant.
Jusqu'au jour où j'ai eu un déclic. je me suis dit, ça ne peut pas durer. Arrête de faire plaisir aux adultes et de faire ce qu'ils te demandent, fait ce que toi tu as envie.
Puis je suis parti dans une formation qui me bottait et qui s'est très bien passée.
J'ai travaillé donc pendant 3ans dans ce domaine, puis quand j'avais fait le tour, j'ai tout arrêté, comme d'habitude sur un coup de tête, parce que je n'avais plus d'intérêt pour ce métier, je n'apprenais plus rien, c'était devenu monotone et disons-le : chiant. Et ça commençait a devenir phobique ça aussi, comme l'école quelques années auparavant...
Ma solution a été de passer un concours qui m'a permis de faire un métier que j'ai toujours voulu faire : informaticien.
Aujourd'hui après 2ans à l'exercer, toujours les même problèmes.
Ça devient chiant sans grand intérêt... Je me demande vraiment comment je vais pouvoir assouvir cette soif d'apprendre inépuisable afin de ne jamais tomber dans l'ennui... C'est difficile d'avoir un bon job pas trop mal payé et de changer tous les 3ans... Pourtant je pense que ce serait mon idéal :p

Pour en revenir au sujet, je pense que faire sauter une classe n'est pas une mauvaise chose en soi, mais pas la réponse à tous les maux. Cela implique des problèmes d'ordre sociaux avec les camarades de classe, et finalement ne fait que repousser un peu plus l'échéance de l'échec. Ce n'est pas une vraie solution pour moi mais juste une solution pour l'année gagnée. Je pense qu'il est nécessaire de former le corps enseignant pour nous repérer déjà, et qu'ils aient les outils pour qu'on puisse s'épanouir correctement et sur tous les plans. L'idée des structures spécialisées me déplaît car marginalisation.
Le plus compliqué je pense étant de faire évoluer les mentalités sur le fait qu'on est pas meilleurs, mais différents.
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Message par Ducdelarochefougas Dim 19 Mai 2013 - 11:56

bonjour,
Il y a beaucoup de redoublans pour des surdoués
Comme je savais deja lire et calculer a l'age de 5 ans, j'ai sauté le cp.
Comme en 6e je m'ennuyais des programmes de cm2 et que j'ai passé les evaluations sans. Faute, je l'ai sauté et ma moyenne etait de 18. Et au brevet j'ai eu 35 en françai, 38en histoire et 40 en maths.
2nfin j'ai sauté la seconde car c'est la derniere classe sautable. Et j'ai eu le baccalaureat avec mention tres bien et les felicitations du jury.
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Message par Mowa Dim 19 Mai 2013 - 20:41

Ducdelarochefougas a écrit:
Il y a beaucoup de redoublans pour des surdoués

Et là, il y a beaucoup de condescendance pour un surdoué. (sans parler de la magnifique faute d'orthographe).
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Message par DarkAurore Dim 26 Mai 2013 - 0:53

j'ai sauté le CP, enfin j'y suis restée une semaine et les profs ont proposé a mes parents que je saute une classe pour ne pas que je m'ennuie, car je savais déja lire et écrire.
je suis restée 1ere de ma classe jusqu'en 4eme, je n'ai pas le souvenir de m'etre ennuyee, j'aimais bien apprendre, donc clairement, oui ca a servi puisque ca ne m'a pas empeché de tres bien réussir.
apres, bah sans connaitre de vrais échecs, mes notes ont bien chuté quand meme, et mon bac S j'ai du l'avoir avec a peine + de 11 de moyenne il me semble.
je m'en suis mieux sortie en BTS, puis j'ai fini mes études en angleterre avec licence puis master. la j'ai fourni un travail colossal a mes yeux, mais j'ai tres bien réussi, bien que pour ma these j'ai eu 1 an de retard donc du coup la note minimum mais bon ca c'est une autre histoire Wink
bref pour moi depuis la fin du college ca a quand meme été plutot difficile, mais au final, meme si je n'ai pas eu un parcours scolaire brillant, je me suis pas si mal démerdée !

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Message par Maritzaa Lun 12 Aoû 2013 - 10:36

J'aurais pu sauter le Cp si j'avais su écrire, mais malheureusement mon écriture est restée pratiquement illisible jusqu'au CE2. Donc la majorité de mes journées de cours en Cp me semblaient looooooooongues, surtout lorsqu'on apprenait à lire, ce que je savais déjà.
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Message par NapoléonIV Sam 17 Aoû 2013 - 2:07

Bonjour/bonsoir!

J'aurai pu sauter au moins une classe de primaire, mes parents ( ma mère surtout) le souhait mais moi je ne voulais pas car je savais que j'allais perdre mes quelques copains et arriver chez des plus grand, et je sentais que ça allait mal se passer, bref au final j'aurai pu sauter au moins une classe (je ne pense pas 2 quand même mais pourquoi pas?)

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Message par Asaka Lun 26 Aoû 2013 - 0:27

=> Comment avez-vous vécu ses sauts de classe ou redoublements ?

Pour tout avouer, je ne m'en souviens pas très bien, étant passée de la moyenne section au CP...je me souviens cependant que mon CP fut une excellente année, avec une institutrice "à l'ancienne" (qui donnait des images et des bons points  *__* ) et la dernière classe, jusqu'à la seconde, dans laquelle j'ai eu de vrais amis.

Par la suite, j'ai parfois déploré la différence d'âge qu'avait impliqué le saut de classe, mais en même temps, comme j'ai toujours préféré la compagnie de gens plus âgés, ça ne me dérangeait pas tant que ça...

Mon petit frère (nous sommes tous zèbres dans la fratrie) a lui aussi sauté une classe mais, étant entré plus jeune à l'école, il a presque deux ans d'avance en termes d'âge (bac à 16 ans), ce qu'il a trouvé plus handicapant en termes de différence de maturité.

=> Ont-ils été utiles, bénéfiques, pour vous ?


Franchement...je ne sais pas. Je ne me souviens pas bien de ma scolarité, si jeune, mais je garde un excellent souvenir du CP, je ne crois pas m'y être ennuyée alors que dès le CE1, je me souviens d'heures passées à compter les mouches (et réussir les contrôles). Peut-on dire que c'est là l'effet du saut de classe?

En soi, le saut de classe permet de contrer l'ennui que peut ressentir un zèbre, pour un ou deux ans, ou de le faire avancer pour éviter qu'il ne s'étiole complètement dans une classe vraiment, vraiment pas à son niveau. Mais ça ne résout pas grand chose, la preuve en est que j'ai recommencé à m'ennuyer dès le CE1 et que ce problème là ne s'est résolu, et encore, qu'en prépa...je n'avais rien à faire, pas d'eau à mettre dans mon moulin et j'ai passé des années à ne rien faire.

Ca ne m'a pas pénalisée pour autant, moi qui avais déjà tendance à rechercher la compagnie de gens plus âgés (tendance qui s'est accentuée depuis). Je suppose que si mes parents ont pris cette décision (et bataillé avec l'école pour exposer leur point de vue, j'avais une directrice un peu obtuse qui nous a poussés à changer d'école par la suite, d'ailleurs), c'est que ça ne se passait vraiment pas bien en moyenne section, alors...je ne sais pas si ça a été bénéfique, à mon avis les problèmes liés au décalage avec les autres se posent à nouveau très rapidement après le saut de classe, mais en tous cas ça ne m'a pas trop pénalisée du point de vue scolaire, même si ça n'a été qu'un palliatif momentané pour mon ennui.

Quant aux difficultés d'intégration que j'ai pu rencontrer, elles tenaient davantage à, là encore, des façons de penser et des centres d'intérêts différents qu'à une réelle différence de maturité, et c'est la mise à l'écart de la part de ma prof de CE2, donc bien après le saut de classe, qui a provoqué ma mise à l'écart par l'ensemble des gamins de la classe, donc un début de méfiance, de solitude, qui se sont accentuées en sixième quand je suis devenue une nouvelle fois la tête de Turc de la classe, pour lentement se régler à partir de la première. En bref, j'ai eu de gros problèmes d'intégration, mais pas du fait du saut de classe.

Ce qui m'amène à penser que l'argument: "laissez-les être des enfants" n'est pas toujours vrai...certes, il ne faut pas prôner le saut de classe comme solution miracle, la panacée, mais je pense que les problèmes d'intégration que peuvent rencontrer les surdoués ne sont pas liés au saut de classe en particulier (ou au redoublement). Ce sont un écart, une solitude qui prennent leur source plus loin que la simple différence d'âge, et qu'un enfant "dans son année" a, à mon avis, autant de chances de connaître qu'un enfant "en avance/retard". A ceci près, peut-être que le fait d'avoir un an d'avance peut être un "marqueur" de la différence pour les autres gamins, et donc un facteur d'exclusion parmi d'autres.

=> De quelles classes s'agissait-il ?


Grande section, juste après avoir fait le test  Wink
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Message par Invité Lun 26 Aoû 2013 - 16:10

meï a écrit:ce "sociologue" en effet...je me demande ou il est allé chercher ses infos..je suis benevole ds une asso qet sur le terrain depuis 5 ans et non, non, il n'y a pas que 7% en echec et ce pas que ds les grandes classes non mais c'est quoi ça! Suspect
(et le titre ca ne vous fait pas bondir?)

bon sang..
quand je pense a tous ces ecoliers/collegiens en grande souffrance prce que l'ecole leur est souvent inadaptée ou pas ouverte a la dfiference (et la "sensiblité" diferente etc etc) , j'en viens a maudire ce type de bouquin qui fout par terre des années de lutte des associations!!!

vous verrez quand vos enfants entreront a l'ecole, si...ils s'en sorte tant mieux mais vous aurez sans doute envie d'allr lui demander de compte a  ce petit jeune homme sociologue.
je suis en colère. Evil or Very Mad
les chffres officiels ne bougent pas,; 25% au moins d'enfant (surdoués) en grande souffrance ou en echec.


Il faut distinguer echec de grande souffrance. On peut être en grande souffrance sans être en échec (dans le sens où on a 20 de moyenne partout).

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Message par Marquise45 Ven 30 Aoû 2013 - 21:59

Je n'ai pas sauté de classe bien que 2 enseignantes l'aient suggéré à mes parents. Ma mère a refusé au motif que ma sœur n'avait qu'un an de plus que moi. Très bonne élève, mais pas aussi rapide que moi. Ma mère a craint que cela ne conduise à un "problème" dans la famille.
Alors quand les enseignantes de mes fils l'ont suggéré pour eux, j'ai dit alleluia ! Mon aîné n'était pas partant, il avait peur de ne pas réussir en 6° (il a sauté le CM2) et de perdre ses copains. Finalement il a trouvé des copains "beaucoup plus intéressants" (ce sont ses mots), et s'est très bien débrouillé. Quant au second, il a été "viré" de la maternelle, l'instit n'en pouvait plus... et Fiston était heureux de passer chez les grands, au CP donc... En revanche, lorsqu'en CE1 le psy a vivement recommandé un passage immédiat en CE2, l'école n'a rien voulu savoir...

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Message par Invité Jeu 5 Sep 2013 - 21:12

Vous avez vu le résultat du sondage fait ressortir la fameuse courbe de gauss :p

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Message par Irdiana_O_o' Mar 8 Oct 2013 - 21:03

Bonjour,
Alors pour ma part j'ai redoublée le CE2 et ma première année de licence

Comment avez-vous vécu ses sauts de classe ou redoublements ?
Très mal. Le ce2 était pour cause de soucis de santé: presque sourde et muette j'ai dû récupérer mon retard surtout en lecture (que j'ai comblée). Ma première année de licence est dû à une phobie scolaire

Ont-ils été utiles, bénéfiques, pour vous ?
Non, pas du tout. J'en veux au système de m'avoir fait redoublée pour motif de: rêve en classe alors, que mon maitre était au courant de ma situation. Ma mère a dû se battre pour ne pas m'envoyer dans une école spécialisée. Pour ma licence je pense que oui, car ce redoublement me permettra de combattre ma phobie scolaire en priorité (absentéisme aux examens car peur panique, paralysie, insomnie, dépression, crises d'angoisses et j'en passe)

Mon avis:
Le redoublement peut être efficace, je n'en doute pas mais, cela dépend du motif et de l'accompagnement qui s'en suit. En effet je pense que quand on redouble notre confiance en soi en prend un coup et qu'il faut surveiller l'élève et voir s'il s'adapte à sa nouvelle condition sinon cela ne sert strictement à rien. Pour ma part mon premier redoublement je l'ai vécu comme une trahison. J'adorais mon maitre et ma soeur me forçait à lire tous les jours pour reprendre mon retard au plus vite. Suite à ça j'ai été déçue du système scolaire et je n'ai plus donné aucun effort par la suite. J'ai arrêtée les études suite à l'obtention de mon BEP et étant curieuse et aimant apprendre j'ai décidée de reprendre mes études par la suite.

Au plaisir Very Happy
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Message par Bonkers Mer 9 Oct 2013 - 21:36

Je ne sais pas s'il en a déjà été fait mention sur ce fil, mais aux Etats-Unis il est sorti un rapport, intitulé A Nation Deceived, fondé sur des études scientifiques, qui traite en détail le sujet de ce fil : le saut de classe pour les surdoués est-il bénéfique ? Je recommande très chaudement sa lecture :
en français
en anglais et autres langues

Conclusions résumées en 20 points:
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Message par Invité Jeu 10 Oct 2013 - 0:32

J'ai passé mes premières années d'écoles dans des un tout petit village où il n'y avait que 2 classes pour les enfants de 6 à 11ans (je comprends rien à la dénomination Française CE & Co donc je donne l'âge c'est plus simple). Donc à 6 ans je pouvais faire mon travail tout en écoutant ce que que mes ainés étudiaient. Même quand je me suis retrouvé dans la classe d'âge la plus âgée il y avait toujours de quoi faire vu que le prof devait imaginer plein de choses à nous faire faire pendant qu'il s'occupait des petit. Ma "carrière" de brillant élève s'est arrêtée le jour ou je suis tombé dans une classe avec uniquement des élèves de mon âge qui devaient tous atteindre les mêmes objectifs.

Qu'en pensez-vous ?

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Message par Mélodia Dim 20 Oct 2013 - 19:19

Bonsoir alors moi j'ai sauté le CE1. J'ai eu la chance en CP d'avoir eu une classe peu nombreuse, avec un maîtresse assez dispo pour me faire faire le programme de CE1 en même temps. Je n'ai pas trop de souvenirs, mais je savais déjà lire, donc le CP manquait de consistance...
=> Comment avez-vous vécu ses sauts de classe ou redoublements ?
Et bien, j'ai fait de très bonnes rencontres comme ça. Surtout un ami qui a sauté la classe en même temps que moi (peut-être zébré d'ailleurs, je ne sais pas), avec qui je m'entend très bien depuis, même si on est dans des établissements différents. D'ailleurs, la plupart des mes bonnes amies sont en Terminale avec moi.
Je dirais donc que je l'ai bien vécu, à part quelques problèmes pour apprendre bêtement mes tables de multiplication :p.

=> Ont-ils été utiles, bénéfiques, pour vous ?
Et bien à part ces rencontres, qui n'auraient pas vu le jour (et qui ont été TRÈS bénéfiques), je n'ai pas vu de vrai changement. D'après ma grand-mère (prof de maternelle), j'aurais du sauter la classe plus tôt. Mais n'ayant pas de souvenirs, je ne pense pas vraiment. Là où j'aurais pu en profiter, c'est question maturité. Mais honnêtement, je n'ai pas vu dé différence entre mon année de naissance et la précédente. Donc je dirais simplement que ça m'a fait gagner un an.

=> De quelles classes s'agissait-il ?
Comme je l'ai déjà dit, j'ai sauté le CE1. Mais on était dans des classes doubles niveaux, j'ai donc séparé cette année, mélangé une année avec mon CP et une avec mon CE2.

=> Certains parmi vous ont-il simultanément sauté et redoublé une ou plusieurs classes au cours de leur scolarité ?
Pas moi en tout cas Smile
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Message par Unknown. Lun 6 Jan 2014 - 18:17

J'ai redoublé ma seconde, j'avais des problèmes de santé à l'époque. J'ai donc carrément changé de voie, en partant en bac ST2S. Je suis passée de redoublante, à première de la classe car les sciences sociales et sanitaires me passionnaient et la biologie également. Toute ma scolarité j'avais été une élève moyenne, et la je suis restée les 3 ans l'une des meilleures de mon lycée parce que cela me passionnait, même si je dois l'avouer je m'ennuyais un peu dans les matières scientifiques (20 en physique au bac, et 18 en maths ^^) et je "corrigeais" subtilement ma prof d'anglais (je sortais de 3 ans de classe européenne).

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Message par Invité Lun 6 Jan 2014 - 19:57

L'ennui, ni plus ni moins.
Mais mon cap était tellement net, mon objectif tellement évident, la logique tellement implacable, que j'ai tout supporté sans me poser de questions, mais sans jamais perdre mon but de vue ! Et ça a marché.


Dernière édition par Fabuliotte le Lun 6 Jan 2014 - 21:26, édité 1 fois

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Message par itiz Lun 6 Jan 2014 - 21:19

Sauté le CP, puis toujours en tête de classe, et tout s'est effondré en 2de, car entrée en rébellion contre tout et tous. Donc redoublement, et quitté la terminale 1 mois avant le bac, à 18 ans pile, partie de chez mes parents...
Le saut de classe a sûrement été très bénéfique, mais il y a d'autres paramètres qui ensuite entrent en ligne de compte, la famille, l'adolescence...et quand on ne sait pas qui l'on est, ça fait boum!
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Message par Unknown. Mar 7 Jan 2014 - 18:23

Fabuliotte a écrit:L'ennui, ni plus ni moins.
Mais mon cap était tellement net, mon objectif tellement évident, la logique tellement implacable, que j'ai tout supporté sans me poser de questions, mais sans jamais perdre mon but de vue ! Et ça a marché.

Je m'y retrouve totalement ^^

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Message par Invité Mar 7 Jan 2014 - 20:29

De mon côté j'ai sauté la moyenne maternelle, puis j'ai été dans une classe où certains CM1 pouvaient suivre les cours avec les CM2, mais sans pour autant sauter le CM2.
A l'université on ne peut pas parler de redoublement à proprement parler, mais je changeais sans cesse de matière sans pouvoir me poser, ça a donc été la débandade.

=> Comment avez-vous vécu ses sauts de classe ou redoublements ?
=> Ont-ils été utiles, bénéfiques, pour vous ?

Avoir sauté la moyenne maternelle n'a pas été facile, car je suis passé d'un espace de jeu total, que d'ailleurs je trouvais un peu trop "bébé," (je voulais viscéralement apprendre à lire ), à un espace plus rigoureux, et ça m'a fait bizarre (je m'en souviens encore, l'image cérémonieuse de réunion en tables rondes.) En fait, j'étais avide de connaissance, mais 'bien se tenir" me paraissais difficile. Par la suite, ça m'a cependant permis de moins m'ennuyer je pense. En revanche, mon écriture est resté catastrophique, mais ça, c'est le cas de beaucoup de surdoués apparemment, et n'est pas imputable au saut de classe seulement. Mais je pense que ça a joué, car j'avais un "mini-mini corps", pas vraiment fait pour la rigidité scolaire.
La classe mélangée cm1/cm2, ben ça a été chouette en cm1 car sentiment de fierté, d'être grand, mais super horrible en cm2 où il a fallu tout se retaper : ennui infini sidération intersidérale. Je sais pas si ce genre de formule "classe mélangée" existe encore, mais bof, perso ça m'a pas réussi.
Au collège, j'ai fais baisser mes notes pour survivre car comme beaucoup, pas d'intégration sociale voire harcèlement, effondrement psychique etc. Puis le phoenix est revenu de ses cendres au lycée, avant de s'effondrer encore à l'entrée en fac (aucun sens de l'effort, livré à moi même, orgies étudiantes diverses et variées.)

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Message par suzy Jeu 16 Jan 2014 - 1:36

J'ai sauté la grande section de maternelle ;je lisais comme un adulte, bien que les travaux pratiques étaient deja une catastrophe (je ne sais toujours pas me servir d'une paire de ciseaux a 18 ans   Rolling Eyes ) puis la fin de cm2 début de 6ème on m'a fait préalablement passer mon test qi ( je tiens a dire que personne ne m'as prévenue ni expliqué ce que c'était ni ce que que ça impliquais, ma mère m'en a parlé par hasard a 14ans.)
Ensuite, le lycée est devenu plus difficile malgrès le fait que je reste dans la moyenne grâce a un procédé plus ou moins ingénieux de yoyo (notes <7, j'ouvres un cahier, >12, abonné absent) , je redoubles ma premiere s , je refout rien jusqu'a ma première année de médecine, redoublée.
Et j'en suis la.
Je suis heureuse d'avoir sauté des classes, les désagréments étaient moindres (on m'a juste traité de naine plutôt que d'extraterrestre).
Pas très fière d'avoir redoublé , même si je ne craches pas sur quelques années de vacances.

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Message par Liloumoi Jeu 23 Jan 2014 - 12:57

J'ai sauté le CP et failli sauter aussi le CM2. En CM1, j'étais en double classe CM1-CM2 et je suivais les deux programmes plus vite que les vrais CM2. Mes parents étaient d'accord pour que je passe de CM1 direct en 6ème. Mais mon instit a pas voulu; pas compte tenu des résultats mais de ma petite taille ^^ Je lui en ai beaucoup voulu parce que je me suis ennuyée pendant trois ans... Puis du coup, décrochage scolaire, mutisme et CNED durant 3 ans. Je suis revenue cette année en 1ère S et ça se passe super bien ! Je suis à l'aise mais pas trop non plus. Je me sens vraimùent bien même si tous les gens sont plus vieux que moi ;-)
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Message par Tête d'Ampoule Ven 24 Jan 2014 - 0:36

Ce genre de préjugé sur le "petit génie qui saute des classes" m'horripile prodigieusement  Râleur Voilà exactement ce qui sert de prétexte à dire que les élèves ne souffrent d'aucune difficulté et n'ont besoin d'aucune adaptation ! Surtout quand on connaît les liens entre HPI, troubles de l'attention (avec ou sans hyperactivité), troubles dys et j'en passe !
Pour un exemple personnel, c'est d'ailleurs sans doute ma dyspraxie qui me rend totalement incapable de comprendre l'algèbre alors que je suis pourtant bonne dans les domaines logico-mathématiques (je trouve en fait l'algèbre plus proche d'un langage que de la logique, et je suis incapable de visualiser le processus du calcul et de logique inhérent aux équations). J'ai redoublé ma première, ce qui ne m'a pas fait progresser d'un poil. Mais les profs n'ont jamais compris que c'était une réelle incapacité de ma part et non de la paresse. J'ai finalement de la chance d'avoir obtenu mon bac S (même si c'était au rattrapage). Mais j'ai été virée de l'IUT vu mes notes désastreuses. Heureusement l'infirmière a compris qu'il y avait un problème qui n'était pas psychologique et j'ai été incitée à voir un neurologue (ce qui a changé ma vie).
Je pense tout de même qu'en général, l'école primaire est sans doute mieux réussie par les enfants (malgré des difficultés dans certaines matières en particulier) et la majorité des problèmes apparaissent en fin de collège. J'ignore s'il y a des études statistiques en fonction de l'âge, mais je ne serais pas étonnée de voir une majorité de plutôt bons élèves à l'école primaire et une majorité d'échecs scolaires à partir du lycée.
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Message par utopik Mar 28 Jan 2014 - 14:19

Redoublement de ce2, motif : elle arrive d'une nelle école, ça va être difficile pour elle... Aller elle reste en ce2...
Et ma mère a abdiqué...
Ma confiance en moi en a pris encore un coup  No 

Et en 6e, j'avais des notes un peu trop justes .....
Mes dernières motivations, envolées, la suite fut pénible à supporter pour moi et me suis laissée aller au gré du vent

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Message par utopik Mar 28 Jan 2014 - 14:27

je vous remercie pour vos témoignages, car j ai 3 zébrillons qui en ont pour quelques années encore ds notre systéme scolaire... Et je tricote moi même leur chemin là dedans selon les interlocuteurs, les conseils, mais surtout mes enfants et leurs envies/besoins en la matière !
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Message par utopik Mar 28 Jan 2014 - 14:30

Ah oui ! je sais que je suis précoce que depuis 2013 !

Et j'ai toujours entendu aussi : "Mais comment cela se fait que tu as ces résultats là ?! T'es intelligente pourtant ?! "......  No Rolling Eyes
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Message par zebravalia Dim 9 Fév 2014 - 23:06

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Message par Invité Mer 19 Fév 2014 - 6:49

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Dernière édition par Anne O'nyme le Lun 22 Sep 2014 - 17:19, édité 1 fois

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Message par Rafhan Jeu 20 Mar 2014 - 2:14

Dans les différents commentaires on constate beaucoup de retour d'expérience de zèbres ayant sauté une classe, certains ont même sauté puis redoublé mais au final, parmi les 40% de zèbres qui ont redoublé comme moi, peu partagent.

je n'ai pas été diagnostiqué durant mon enfance, donc mes enseignants n'avaient pas certains paramètres leurs permettant de me comprendre.

le seul diag qui a été posé est ma dyslexie lors de mon premier redoublement, il y a en eu 3 jusqu'au bac:

ce fut en CM1, je n'étais pas spécialement mauvais mais je m'ennuyais déjà profondément en classe.
je passais ma journée à rêver, à regarder par la fenêtre et à dormir.
quand ça ne va pas assez vite, je décroche tout de suite et passe à autre chose.
le redoublement a été proposé parce que j'étais dyslexique, que je venais de déménager et que mes parents étaient séparés
je ne me suis pas amélioré durant ma seconde classe de CM1 et bizarrement ma dyslexie était toujours la et mes parents étaient toujours séparés.
donc comme je n'étais pas spécialement mauvais, il n'y avait pas de nouvelle raison de me faire redoublé. j'ai continuité ma scolarité toujours en m'ennuyant et rêvant.

durant toutes mes années au collège, j'ai montré de grande capacité dans les matières scientifiques en étant 1er de la classe sans faire le moindre effort (je n'ai pas souvenir d'avoir ouvert mes cahiers de cours ou d'exercice).
mais j'ai aussi montré de grande difficulté dans les matières littéraire, à part qu'en j'étais avec un enseignant que j'appréciais.
avec 12,5 de moyenne et le brevet en poche, j'ai redoublé ma 3eme.
du coup, le dégout de l'école c'est installé profondément et ça était le point de non retour.
absentéisme important et rébellion.
Comme j'avais mon brevet et toujours 12,5 de moyenne, je suis passé au lycée en seconde générale.
à l'issu de la seconde, je n'ai eu le choix que de passer en 1er S.

après ma 1er, j'ai de nouveau déménagé et mon nouveau lycée, ne connaissant pas mon passé, m'a laissé le choix entre un redoublement (ils ont osé le 3eme) ou un refus de scolarisation (j'avais 19 ans).
donc nouveau redoublement.

j'ai passé mon bac que j'ai obtenu, sans réviser, avec mention assez bien.
j'ai tenté la fac mais ça ne m'a pas réussi; trop de liberté, même si je m'en octroyais déjà beaucoup auparavant, il y avait la pression du CPE, et trop de filles Wink.


  • Comment avez-vous vécu ses sauts de classe ou redoublements ?

redoublement très mal vécu, injustice et favorisant ma chute.

  • Ont-ils été utiles, bénéfiques, pour vous ?

totalement inutile, comment l'éducation nationale n'a-t-il pas vu que mes redoublements ne seraient pas utile et n'a-t-il pas proposé autres choses.
certaines évidences auraient du leur sauter aux yeux, j'ai perdu mon temps et beaucoup d'amis car à chaque redoublement l'écart d'âge et de mentalité c'est accentué si bien que je n'avais pas d'amis dans ma classe.
j'ai quand même gardé des amis de mon âge, mais n'ayant pas partagé notre scolarité peu de chose nous liaient.

  • De quelles classes s'agissait-il ?
    CM1, 3eme, 1er

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Message par Cupcake Ven 21 Mar 2014 - 14:10

Je trouve que ces résultats sont vraiment intéressants. A un stade ou les élèves sautent ou redoublent des classes à tout vas, les zèbres semblent presque plus touchés par cette tendance. Maintenant c'est vrai que j'y connais pas grand chose, j'ai pas lu de chiffre, je me contente de comparer par rapport à mon entourage où je retrouve fréquemment ce type de situation. En ce qui me concerne, j'ai sauté une classe et même si je m'ennuyais encore par la suite, c'était toujours ça de pris. Au risque de relancer un débat (je ne sais pas, j'avoue que je ne suis pas trop ce qui se passe, j'essaie de décrocher de l'ordi), j'ai l'impression que l'éducation nationale ne prête pas assez attention aux zèbres, pour ne pas dire pas du tout.
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Message par Tête d'Ampoule Ven 21 Mar 2014 - 17:57

Cupcake a écrit:Au risque de relancer un débat (je ne sais pas, j'avoue que je ne suis pas trop ce qui se passe, j'essaie de décrocher de l'ordi), j'ai l'impression que l'éducation nationale ne prête pas assez attention aux zèbres, pour ne pas dire pas du tout.  
Je pense que personne ne te contredira sur ce point Wink L'Éducation Nationale est un immense jeu de tape-taupe : on cogne sur toutes les têtes qui dépassent. Pan, pan, pan.
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Message par Cleore Sam 22 Mar 2014 - 11:18

Tête d'Ampoule a écrit:
Cupcake a écrit:Au risque de relancer un débat (je ne sais pas, j'avoue que je ne suis pas trop ce qui se passe, j'essaie de décrocher de l'ordi), j'ai l'impression que l'éducation nationale ne prête pas assez attention aux zèbres, pour ne pas dire pas du tout.  
Je pense que personne ne te contredira sur ce point ;)L'Éducation Nationale est un immense jeu de tape-taupe : on cogne sur toutes les têtes qui dépassent. Pan, pan, pan.

C'est le nivellement par le bas.

J'ai pourtant l'impression que ce n'était pas comme ça quand j'étais en classe (dans le genre "c'était mieux avant). On acceptait les différences de niveaux, qui semblaient naturelles à tout le monde. Je n'ai pratiquement connu personne qui ait sauté une classe, pourtant j'ai cotoyé des cracks. Je suppose qu'on ne faisait pas ça dans mon école. Moi-même je n'ai ni sauté de classe ni redoublé. En revanche j'ai connu des élèves qui ont changé de collège ou de lycée pour se trouver dans un climat plus sérieux, plus studieux, et sans doute moins chargées. Dans les classes où j'étais nous étions nombreux et malgré le très bon niveau, nous pouvions être assez dissipés. ça peut ne pas convenir à tous.
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Message par ZeBrAsLoLo658 Sam 22 Nov 2014 - 18:15

Sachant lire en GS mon institutrice disais que je devrais sauté le CP
Mais la psychologue de l'ecole disait que j'etais trop renfermée donc j'ai quand même fais le CP malgré l'avance que j'avais

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Message par Xav_de_alpha Mer 26 Nov 2014 - 14:07

Redoublé la troisième "pour avoir le niveau suffisant pour suivre une seconde", n'a servi à rien à part me rendre encore plus fainéant

Redoublé la seconde pour pouvoir accéder à la première S, fin de deuxième seconde malgré de meilleurs résultats réorienté en première F7

Réorienté en première S car le niveau du bac F7 sera insuffisant pour faire les études que j'envisageais.

Loupé mon bac D la première fois, failli le loupé la deuxième à cause d'un 4 en science nat où je ne suis jamais descendu en dessous de 16 de l'année je l'ai eu car l'examinateur au rattrapage m'a demandé ce qui c'était passé, je lui ai répondu que je ne savais pas, après un oral très long et très plaisant il m'a mis 18

alors si vous voulez mon avis sur le système scolaire Français qui me semble t il n'a guerre changé, je répond vaste rigolade, non bouffonnerie.
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Message par Invité Sam 21 Fév 2015 - 0:57

J'ai sauté deux classes et les tests passés quand j'étais enfant montraient que j'avais de grandes aptitudes en mathématiques.
Quand j'écris "deux classes", tout est relatif : une moitié de MS, une moitié de GS (au milieu de mon année de MS, la maîtresse, qui me prenait pour une neuneu, a été remplacée et sa remplaçante a convoqué mes parents pour un saut de classe), une moitié de CP, une moitié de CE1 (la maîtresse de CP a laissé le choix à mes parents entre le scotch sur la bouche au fond de la classe ou le saut de classe, ce qui n'était pas vraiment un choix, en fait).
A 14 ans, j'ai décidé de partir en L spécialité maths, au grand désespoir de mon prof de maths.
A 15 ans, j'ai décidé d'arrêter la spécialité maths, au grand désespoir de mon prof de maths de 1ère L.
What a Face
Mais malgré de mauvaises notes en rédaction tout au long de ma scolarité au collège, le plus souvent pour hors sujet, j'adorais lire et voulais devenir écrivain.
A 16 ans, j'ai eu mon bac L. Il y avait des classes de prépa littéraire dans mon lycée, où j'ai donc pu rester six ans en tout, jusqu'à mes 19 ans.
De 16 à 19 ans, j'ai écrit mon premier roman au fond de la classe, en évitant de me faire repérer, ainsi qu'une BD, "les aventures de Super Poulet", à 4 mains, ou encore "ANPE 2000", une autre BD, seule cette fois.
Rolling Eyes Ces premières tentatives littéraires ne furent pas des réussites, pas plus que mon premier recueil de poèmes ou que ma première pièce de théâtre, mais au bout de ces trois ans, j'ai passé ma licence de lettres sans être allée à la fac et je l'ai eue, mention passable. J'ai eu une équivalence de DEUG LCE anglais la même année, sans être allée à la fac non plus.
A 20 ans, j'ai eu ma maîtrise mention bien et j'ai été admissible au CAPES de lettres grâce à un 16 en dissertation. Mais j'ai eu des piteuses partout ailleurs, vu que j'étais venue en touriste.
A 21 ans, j'ai été admise au CAPES et admissible à l'agrégation.

Quinze ans plus tard, je ne suis toujours pas agrégée de lettres et j'ai donc 15-2 ans de retard = 13 ans de retard.
Il est possible que les années de retard s'accumulent avec le temps. L'agrégation de lettres me résiste encore et toujours.
Je fais plein de trucs à côté mais malgré tout, je suis agrégo-dépressive.

Ma fille semble prendre le même chemin au niveau des années d'avance. Pour l'agrégo-dépression, je n'en sais rien. Elle n'a que 4 ans 1/2 et est quelque part entre la MS et la GS. Mais il est fort probable qu'elle ait l'agrégation avant moi.

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Message par mrs doubtfull Sam 21 Fév 2015 - 8:45

J'ai sauté le CE1. 
J'ai cru jusqu'il ya deux ans que c'était du à une fermeture de classe, le meilleurs élèves étaient passés automatiquement en ce2,  une semaine ou deux après la rentrée. 
Le plus drôle c'est que je suis enseignante en primaire, et que cette absurdité ne m'a jamais choquée toutes ces années!
Enquête faite auprès de ma mère, il paraît que je m'ennuyais, et elle n'était pas très favorable au saut de classe. L'instit a insisté.
En CP je ne comprenais pas pourquoi la maîtresse me donnait toujours des 1/2 feuilles avec la consigne d'écrire les nombres de 0 à 100: je savais faire, alors pourquoi recommencer? ( pour m'occuper vu que j'avais toujours une longueur d'avance).
Elle me demandait aussi parfois d'aider d'autres élèves ou de leur lire des petites histoires.
Le reste du primaire s'est passé sans probleme, le collège aussi même avec 2 mois d'absence pour maladie en 4 eme.
En seconde, c'est devenu plus difficile, 1ère S et terminale D: des gros cartons en physiques et en maths...mais bac du premier coup grâce aux matières litteraires. et pourtant j'aime bien les maths! 
Je n'ai pas appris à travailler . Je me suis retrouvé en 1 ère année de médecine,et la somme de travail à eu raison de moi. Je me suis tournée vers ce qui ne me demandait que peu d'efforts.
J'essaie de ne pas induire ce comportement chez mes 2 zebrillons.
Saut du CP pour l'un, cm1/cm2 en 1 an pour l'autre...
Le plus jeune est en 5 eme et pleure encore pour faire ses devoirs...par contre il est capable de passer des heures sur un exposé sans rechigner, ça lui plait. Le plus grand a une grosse tendance à faire très vite pour se débarrasser.
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Message par Halima Mar 24 Fév 2015 - 18:36

Proposition de saut de classe en fin de cp pour le CE2, refusé par mes parents...
Redoublement de la 2nd vécu comme une injustice.
Ensuite j'ai tous fait à minima, obtention du bac sans avoir révisé et avec un un bon nombre d'absences à mon actif durant cette période lycéenne.
Inscription en fac d'économie, acceptée en iut tech de co, concours, petits boulots, reprise en fac de psycho... depuis je cherche toujours ma voie....
Le plus important c'est pas les résultats, c'est de trouver sa voie et d'être soutenu. Le soutien c'est ce qui permet de faire un choix sans trop d'inquiétudes...
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Message par Deedee Mar 24 Fév 2015 - 19:13

mrs doubtfull a écrit:J'ai sauté le CE1. 
J'ai cru jusqu'il ya deux ans que c'était du à une fermeture de classe, le meilleurs élèves étaient passés automatiquement en ce2,  une semaine ou deux après la rentrée. 

Ce que tu dis me fait penser à moi : on m'a dit quand j'étais môme qu'il y avait 2 classes de CP et une seule de CE1, donc pour alléger la classe de CE1, ils avaient fait passer les 2 meilleures élèves de la classe direct en CE2. J'ai donc sauté le CE1 pour faire de la place. Mouais.
Et j'ai cru ça jusqu'à mes... 35 ans (on peut être THQI et sacrément naïve quand même !)  albino

J'en veux surtout aux parents de ne m'avoir jamais expliquée le pourquoi du comment de la chose, avoir posé un couvercle sur ma douance pour "faire comme si de rien n'était", et m'avoir au final laissée galérer comme une forcenée avec ce [mot extrêmement vulgaire] de décalage, en me laissant par la même occasion culpabiliser de ne pas arriver à être "comme les autres".

Merci pour toutes ces années gâchées Neutral
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Message par mrs doubtfull Mar 24 Fév 2015 - 19:57

Hihi! On était dans la même classe???
Mes parents n'ont rien voulu cacher, n'avaient sans doute jamais entendu parler de douance ... Je leur ai dit après le diag il ya un an, ils n'étaient pas vraiment surpris. Ma mère se demande comment je me mettais des idées pareilles en tête etant môme...
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Message par Invité Sam 28 Fév 2015 - 12:18

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