Seule sur la lune.

Bonjour à tous et à toutes

Je suis dans la lune, toute le temps, dans mon monde.
J'ai limite l'impression d'être le centre du monde, ou alors seule contre tous.
Cette sensation d'être le centre du monde, que je ressens plus fort que les autres que je suis plus émotive qu'ils ne peuvent pas comprendre. Ca fait que je me coupe direct. Depuis je suis là sans être vraiment là. Je fréquente des gens à mon école j'ai des amis. Mais je m'en sens toujours éloignée malgré les rigolades, les discussions. Incroyable même quand je me confie totalement à quelqu'un. Ce qui est arrivé avec un meilleur ami, il y a toujours cette distance quand lui repart à ses occupation, sort voir du monde, et moi je reste là avec ma bulle. Cette espèce d'opercule entre moi et la réalité. Je suis tellement dans mon monde, que jai parfois la sensation d'être comme dans un rêve, j'en oublie que les gens autour de moi. De ce fait je me sens hyper seule, comme si je fonctionnais sur un autre mode. Mais pas forcément plus rapide. Juste différent. Je me sens moins dans l'action, moins fixée de ce que je fais et vais faire, je suis envahie par l'ambiance émotionnelle d'une pièce des gens. Ca fait que j'angoisse c'est stressant pour moi d'aller en cours, de sortir même si j'ai appris à gérer ça et encore plus de devoir rencontrer de nouvelles personnes.
Pareil dans les études, je me suis jamais sentie concernée, j'étais là comme toute le monde, parce que fallait bien. Je m'en foutais alors ça rentrait dans ma tete un peu par hasard et mes resultats étaient pas vraiment réguliers ou à la hauteur de ce que je pouvais donner. Mais j'avais la sensation que ça m'apportais rien. Toujours coupée des autre, de ce qui se passe. A me faire des films, à me poser des tonnes de questions sur le sens de la vie, pourquoi je suis là. Pour me rassurer j'essaye d'imaginer à quoi pourrait ressembler mon futur. Mais, ça m'avance jamais à rien puisque il n'y a jamais rien de concret pour faire avancer les choses.
J'ai eu des périodes ou j'étais tellement coupée des autres que c'était une forme de destruction, ça m'a menée dans une dépression.
Aujourd'hui, j'étudie toujours en 1ere année postbac, mais dans un secteur pas tres porteur pour l'emploi (illustration) et ça me fout le doute quand au futur métier que je vais devoir exercer. J'ai peur d'avoir un boulot routinier et réducteur ou j'apprends rien et de pas mépanouir.
Et dans le relationnel j'ai pas mal de soucis, car j'arrive pas à percer cette bulle. C'est comme si je parlais aux autres à travers une vitre. Puis comme je suis sur ma vitesse, que je suis pas frocément ce que les autres racontent, Oui je « me coupe » très régulièrement de ce qui peut se passer. C'est des moqueries. Ah mais t'es debile? On l'a dit y'a deux secondes. Les gens je trouve sont pas ouverts et comprhensifs vis à vis de ce trait de caracatère. Ducou, autant dire que me faire des amis c'est pas chose facile Et les relations amoureuse, j'y pense même pas. Pourtant j'ai 20 ans.
Quelquepart, je souffre de cette situation, je ne pense pas pouvoir reussir à ne plus être dans la lune comme ça; Car c'est ma nature, j'ia toujours été comme ça. Mais la question est plutot yaurait-il des cas semblables sur ce forum et comment vivez vous au mieux avec?

Hello !

Je me reconnais exactement dans ton ce que tu dis, le décalage, la rêverie constante, l’espèce d'inaction...j'ai un besoin de calme pour réfléchir et ensuite je donne mon avis...les autres vont à toute vitesse ça parle dans tous les sens, du coup je me met à part je parle pas...car tout va trop vite pour moi, pourtant quand il s'agit de réfléchir de manière très posé seule le soir chez moi ma pensée fulmine !!! Mais en journée je suis en mode off....sauf en sport c'est la seule chose qui me réveille et ou je suis même plus active que les autres.

Pour les cours, ça a commencer à se gater à mon entrée en seconde, je suis actuellement en terminal L et ça se passe plutot mal....entrée en seconde GROS décalage avec les autres...mon humour étant mon arme fatale pour me faire des amis, ça ne fonctionnait plus du tout sur ces nouvelles personnes....apparemment pas du tout réceptif à l'humour, se prenant pour des "adultes" car fumant, faisant des fêtes et ayant des délires que j'ai toujours eu du mal à cerner...du coup isolement s'aggravant d'année en année je me suis quand même refait des amis mais cette année pas dans ma classe, pas grave la solitude me convient aussi je le vis pas trop trop mal.

Mais autant avant en cours je me tenais bien je rêvasser mais je disais rien malgrès l'ennui horrible...cette année dernière année de lycée...j'ai décidé que je faisais ce que je voulais...j'envoi limite balader les profs, je sais que c'est complétement idiot comme comportement car tout sera noté dans mon dossier !!! Mais c'est comme si je n'avais au final pas envie de réussir...par peur de l'échec peut-être, ou préférant me fermer des portes car du mal à faire des choix pour l'avenir....

Pareil ça ne m'intéresse pas, c'est atroce, pourtant je suis d'une curiosité implacable, seule la philosophie m'intéresse du aux questions existentielles justement et encore ça ne va pas assez vite je trouve en cours mais du coup j'apprend seule chez moi, mais dans les autres matières ça se ressent que je ne fais pas d'effort :S Et je n'arrive plus à appliquer les méthodes scolaires de la dissertation notamment une catastrophe...hors sujet bien souvent...ou non organisé --"


Enfin je ne sais pas si c'est ce que tu attendais comme réponse...mais juste pour te montrer que non tu n'es pas la seule à sentir ce décalage et avoir l'impression d'un flottement, être une âme vagabonde qui ne sait ou aller...