Mon phrasé est terrible

[réponse effacée]

Dans un premier temps, t’imaginer que tu es en train de parler à des petits enfants qui comprennent rien ?
Quand je te lis, ça peut des fois me donner l’impression que tout est tellement logique dans ta tête que ça coule de source et que tout le monde devrait comprendre aussi vite que ça le fait pour toi (ce qui n’est pas forcément le cas pour tout le monde, à commencer par moi ^^ et ça ne te concerne pas uniquement).

Édit pendant que je rédigeais : t’exagéres un peu sur la qualité de tes textes c’est bien plus brillant que ce que tu décris.
Après je ne nierais pas que tu es probablement capable de faire encore mieux et que ça te déçoit (?) de ne pas y arriver.

[réponse effacée]

Ah ouf ^^

Question con du coup et je te fiche la paix : pourquoi écrire à la main si tu y arrives mieux à l’ordi ?
Si ta pensée va plus vite que ton stylo, en quoi c’est tricher que d’utiliser l’outil adapté ?

il y a la matière et la forme. Laisser la matière sortir puis lui donner une forme, comme un potier recueille la glaise puis la façonne.

Il m'arrive de sortir des textes d'un jet, souvent lorsque je suis en révolte. Mais, la plupart du temps, je fais ainsi que j'ai précisé. J'ose penser que notre civilisation de l'instant assimile la vitesse à la performance, alors même que la pensée ne se développe vraiment que dans le temps et dans le silence...

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[réponse effacée]

ludion a écrit:...alors même que la pensée ne se développe vraiment que dans le temps et dans le silence...

Interessant, peut-être un peu comme une cristallisation lente, avec un peu de bruit de temps en temps, et la pensée aboutie voit de plus en plus le bruit, c'est-à-dire le chaos, comme du silence, c'est-à-dire nourrissant.

Delightful fifty shades of Grey a écrit:... Mais l'écrit est un peu massacre, je n'ai aucune rigidité - précisément celle que je recherche.

N'est-ce pas une erratication temporelle, le vertige d'un temps infini, qui dilue la structure, structure qu'il faut recréer à partir de soi, par une décréation préalable de la chaire professorale, pour se laisser choir dans l'être.