Je cherche un mot aidez-moi

Bonjour à tous

Je cherche le mot (je suis presque sûre de l’avoir su) pour désigner l’état suivant:

On a les yeux ouverts mais on dort dans sa tête, quand les gens parlent on répond « oui » machinalement, on voit et on entend mais on analyse pas ce qui se passe autour de nous, on s’en rend même pas compte
De l’extérieur, on voit parfois la personne figée  les yeux grands ouverts qui regarde dans le vide
Mais une fois ça m’est arrivé en marchant, y a quelques années. C’est le racontage-de-ma-life-inintéressante time!
Y a 3 ans à peu près. Je venais d’acheter une glace, et je sortais du magasin en pensant très fort que ma mère aimait le fromage. Je me suis subitement rendue compte que j’étais aux deux-tiers voire trois-quarts d’un passage piéton avec le feu des voitures au vert, qu’il y avait plein de voitures autour de moi qui klaxonnaient et que les autres piétons n’avaient pas du tout traversé et me regardaient en mode WTF sur le trottoir devant le passage piéton. Ça m’a fait vraiment peur, et c’est pour ça que je voudrais retrouver le nom du verbe pour décrire ça, pour savoir comment ne plus le faire. Je sais juste que c’est lié à la fatigue, mais parfois on a pas le choix de pas dormir. Ça peut quand même être dangereux

Stupeur

Ça m’a fait vraiment peur, et c’est pour ça que je voudrais retrouver le nom du verbe pour décrire ça, pour savoir comment ne plus le faire

Je sais juste que c’est lié à la fatigue

Bah, le mot c'est fatigue du coup ?
Absorbé, inattention, pensif, ailleur, à l'ouest, déconnecté.

Ceci n'est pas un tigrou a écrit:Stupeur

Euh non, je parle du moment avant qu’on se rende compte qu’on était dans ses pensées

Édit: Je viens de vérifier dans le dictionnaire, il y a des sens de ce mot que je connaissais pas, je vais regarder de plus près, ça a vraiment l’air d’être ça ! Merci

Tractopelle a écrit:

Ça m’a fait vraiment peur, et c’est pour ça que je voudrais retrouver le nom du verbe pour décrire ça, pour savoir comment ne plus le faire

Je sais juste que c’est lié à la fatigue

Bah, le mot c'est fatigue du coup ?
Absorbé, inattention, pensif, ailleur, à l'ouest, déconnecté.

Fatigue non, quand on est fatigué on est pas forcément déconnecté de la réalité, dans ce que je décris j’étais même pas consciente des trucs autour de moi
Inattention: oui mais c’est trop vague
Pensif: c’est l’idée , c’est + que ça, absorbe aussi
Ailleurs, à l’ouest, déconnecté: c’est bien dans cette veine, surtout déconnecté, mais je pensais qu’il y avait vrmt un mot précis
Je me trompe peut-être
Un jour on m’avait dit « tu déphases? », être déphasé ça ressemble, mais je crois que c’est plus abstrait que ce truc concret

Merci aussi de ton aide

Stupeur ça m’a l’air incompatible avec le fait de marcher
Dans l’anecdote que je raconte, je marchais par automatisme mais je voyais rien et j’entendais rien
(Et un peu trop médical, grave, sur la durée etc etc., avec des causes qui ne s’appliquent pas à moi )

Je continue à regarder par là pour trouver néanmoins, pck ça decrit bien la confusion et l’absence de réponse à l’extérieur (mais parfois c’est des réponses automatiques donc j’ai aucun souvenir)

… un état de 'dissociation', mais reste à préciser lequel : pas de 'dépersonnalisation' me semble-t-il ; tu ne dors pas mais tu me fais penser à une somnambule (qui, de nuit, peut répondre 'mécaniquement' (?) à une question, comme si de rien n'était) ;
ou à un état d'auto-hypnose (genre je conduis sur l'autoroute, et je me rends compte que je suis à la fin du trajet, alors que je n'ai pas 'vu' les deux dernières sorties d'autoroute, expérience pas si rare pour moi)

qu'en penses-tu ?

Raconte des salades a écrit:

Ceci n'est pas un tigrou a écrit:Stupeur

Euh non, je parle du moment avant qu’on se rende compte qu’on était dans ses pensées

Regarde par là aussi : Stupeur
Mais effectivement, je ne sais pas si on peut être en stupeur et marcher machinalement.

- répondre mécaniquement aux questions: oui.
Ça m’est arrivé plusieurs fois, depuis mon enfance, qu’on me dise « mais tout à l’heure tu m’as répondu que …? » ou « tu as dis oui quand machin a dit que … » et je me rappelle pas du tout
-> est-ce que c’est comme du somnambulisme, je sais pas :-/
Précision: en général ça arrive quand je lis un truc, que je suis concentrée sur quelque chose et qu’on me parle en même temps (sauf que je me rappelle pas de la question ni de ce que j’ai répondu), mais récemment ça m’est arrivé alors que je faisais rien de particulier
- me rendre compte que je suis arrivée à destination sans avoir « assisté » au trajet, oui, relativement fréquent quand je connais le trajet
Je sais pas si c’est de l’auto-hypnose pour autant

Les exemples que tu donnes correspondent mais je connais pas assez ni le somnambulisme ni l’auto-hypnose pour le savoir

Ceci n'est pas un tigrou a écrit:

Raconte des salades a écrit:

Ceci n'est pas un tigrou a écrit:Stupeur

Euh non, je parle du moment avant qu’on se rende compte qu’on était dans ses pensées

Regarde par là aussi : Stupeur

Yes j’ai vu ça entre autres ensuite, mon édition a peut-être pas été prise en compte ou le message actualisé

En tapant « hébétude obnubilatoire » j’ai seulement trouvé des entrées sur l’hébétude dont un des symptômes étaient l’obnubilation
Et les sites étaient pas très clairs et souvent les définitions/descriptions étaient très succinctes
Est-ce que tu as un lien pour moi ?

Raconte des salades a écrit:

Tractopelle a écrit:

Ça m’a fait vraiment peur, et c’est pour ça que je voudrais retrouver le nom du verbe pour décrire ça, pour savoir comment ne plus le faire

Je sais juste que c’est lié à la fatigue

Bah, le mot c'est fatigue du coup ?
Absorbé, inattention, pensif, ailleur, à l'ouest, déconnecté.

Fatigue non, quand on est fatigué on est pas forcément déconnecté de la réalité, dans ce que je décris j’étais même pas consciente des trucs autour de moi
Inattention: oui mais c’est trop vague
Pensif: c’est l’idée , c’est + que ça, absorbe aussi
Ailleurs, à l’ouest, déconnecté: c’est bien dans cette veine, surtout déconnecté, mais je pensais qu’il y avait vrmt un mot précis
Je me trompe peut-être
Un jour on m’avait dit « tu déphases? », être déphasé ça ressemble, mais je crois que c’est plus abstrait que ce truc concret

Merci aussi de ton aide

Pour le mot fatigue, je pensais avec humour. Tu semblais te poser une question tout en y répondant la phrase suivante.

Raconte des salades a écrit:En tapant « hébétude obnubilatoire » j’ai seulement trouvé des entrées sur l’hébétude dont un des symptômes étaient l’obnubilation
Et les sites étaient pas très clairs et souvent les définitions/descriptions étaient très succinctes
Est-ce que tu as un lien pour moi ? 7

7

Non, je n'ai pas de lien spécifique, et je vais expliquer pourquoi il ne peut y en avoir.

En commençant par le début.

Ce que tu décris s'apparente au phénomène bien connu de l'hébétude, plus fort que la stupeur, et qui se caractérise notamment par une perte de contacts physiques avec la réalité immédiate.
Dans ce que tu décris, l'hébétude s'accompagne d'une sorte de fixation profonde, qu'on peut qualifier d'obnubilation.

Ensuite, en psy, comme en médecine "classique" d'ailleurs, deux MAUX peuvent se conjuguer. D'où l'adjonction des deux MOTS pour décrire la situation.

L'obnubilation et l'hébétude sont très proches. Mais si l'une consiste essentiellement en une perte de repères physiques par suite de trauma, l'autre décrit en revanche une situation d'impuissance psy à examiner autre chose qu'un sujet de préoccupation permanente, au point d'aboutir elle aussi à une incapacité physique partielle. Ces deux "affections" sont donc faites pour aller de pair, tout comme par exemple la paranoIa avec la schizophrénie ou le mensonge avec la mythomanie. A cette différence près que l'hébétude et l'obnubilation peuvent être temporaires, le temps que l'individu surmonte sa trauma.

Tractopelle a écrit:

Raconte des salades a écrit:

Tractopelle a écrit:

Ça m’a fait vraiment peur, et c’est pour ça que je voudrais retrouver le nom du verbe pour décrire ça, pour savoir comment ne plus le faire

Je sais juste que c’est lié à la fatigue

Bah, le mot c'est fatigue du coup ?
Absorbé, inattention, pensif, ailleur, à l'ouest, déconnecté.

Fatigue non, quand on est fatigué on est pas forcément déconnecté de la réalité, dans ce que je décris j’étais même pas consciente des trucs autour de moi
Inattention: oui mais c’est trop vague
Pensif: c’est l’idée , c’est + que ça, absorbe aussi
Ailleurs, à l’ouest, déconnecté: c’est bien dans cette veine, surtout déconnecté, mais je pensais qu’il y avait vrmt un mot précis
Je me trompe peut-être
Un jour on m’avait dit « tu déphases? », être déphasé ça ressemble, mais je crois que c’est plus abstrait que ce truc concret

Merci aussi de ton aide

Pour le mot fatigue, je pensais avec humour. Tu semblais te poser une question tout en y répondant la phrase suivante.

Ah je voulais juste dire que c’était favorisé par la fatigue ^^

Mentounasc a écrit:

Raconte des salades a écrit:En tapant « hébétude obnubilatoire » j’ai seulement trouvé des entrées sur l’hébétude dont un des symptômes étaient l’obnubilation
Et les sites étaient pas très clairs et souvent les définitions/descriptions étaient très succinctes
Est-ce que tu as un lien pour moi ? 7

7

Non, je n'ai pas de lien spécifique, et je vais expliquer pourquoi il ne peut y en avoir.

En commençant par le début.

Ce que tu décris s'apparente au phénomène bien connu de l'hébétude, plus fort que la stupeur, et qui se caractérise notamment par une perte de contacts physiques avec la réalité immédiate.
Dans ce que tu décris, l'hébétude s'accompagne d'une sorte de fixation profonde, qu'on peut qualifier d'obnubilation.

Ensuite, en psy, comme en médecine "classique" d'ailleurs, deux MAUX peuvent se conjuguer. D'où l'adjonction des deux MOTS pour décrire la situation.

L'obnubilation et l'hébétude sont très proches. Mais si l'une consiste essentiellement en une perte de repères physiques par suite de trauma, l'autre décrit en revanche une situation d'impuissance psy à examiner autre chose qu'un sujet de préoccupation permanente, au point d'aboutir elle aussi à une incapacité physique partielle. Ces deux "affections" sont donc faites pour aller de pair, tout comme par exemple la paranoIa avec la schizophrénie ou le mensonge avec la mythomanie. A cette différence près que l'hébétude et l'obnubilation peuvent être temporaires, le temps que l'individu surmonte sa trauma.

Voilà les informations que je n’ai pas réussi à trouver sur internet! Tu es mieux qu’internet haha

Je vais lire ça de plus près demain

Ce qui me gêne un peu, c’est que je cherchais des mots du langage courant, pas médical ou psychologique, parce qu’il s’agissait - il me semblait - de quelque chose de courant, et non pathologique en soi (comme bâiller par expire)

Hypnose.

Raconte des salades a écrit: Ce qui me gêne un peu, c’est que je cherchais des mots du langage courant, pas médical ou psychologique, parce qu’il s’agissait - il me semblait - de quelque chose de courant, et non pathologique en soi (comme bâiller par expire)

Hébété et obnubilé sont des adjectifs du langage courant, il me semble, même si la plupart du temps ils sont mal utilisés parce que la plupart des gens n'en comprennent pas le sens profond.
Rien ne t'oblige d'ailleurs à accoler les deux termes, tu peux te contenter de mettre les 2 adjectifs avec une conjonction, une apposition, ou une figure de style, si c'est dans le but d'une description.
Exemple : il était tout à la fois et obnubilé par...

'Pilote automatique'

Tu te deplaces/agis/réponds par automatisme pendant que tes pensées sont ailleurs / que tu as un accès de sommeil ?

"Absorbée par tes pensées" / "Perdue dans tes pensées" ? 

c'est du langage courant, ça peut t'aider à en parler mais pas sûre que ça t'aide avec internet 

genre "absorbée par ses pensées elle traversa sans même réaliser que le feu était passé au vert, les conducteurs vociférant et le bruit des klaxons la ramenèrent à la réalité / la tirèrent de ses rêveries"

"je suis dans le métro je pense et je rate mon arrêt"

tu parles de deux choses différentes, "on dort dans sa tête" = "être en mode veille" ou pilote automatique effectivement mais si tu lis / réfléchis comme dans tes exemples c'est pas veille je crois

je mets un "e" mais je sais pas si t'es h ou f

coucou @RaconteDS, t'ai envoyé un lien en mp, hier. Message ici, parce que je crois que tu ne l'as pas vu.

bonne journée !

Mentounasc a écrit:

Raconte des salades a écrit: Ce qui me gêne un peu, c’est que je cherchais des mots du langage courant, pas médical ou psychologique, parce qu’il s’agissait - il me semblait - de quelque chose de courant, et non pathologique en soi (comme bâiller par expire)

Hébété et obnubilé sont des adjectifs du langage courant, il me semble, même si la plupart du temps ils sont mal utilisés parce que la plupart des gens n'en comprennent pas le sens profond.
Rien ne t'oblige d'ailleurs à accoler les deux termes, tu peux te contenter de mettre les 2 adjectifs avec une conjonction, une apposition, ou une figure de style, si c'est dans le but d'une description.
Exemple : il était tout à la fois et obnubilé par...

Ouais c’est pas mal comme mots pour la description , merci

-Océan- a écrit:'Pilote automatique'

Tu te deplaces/agis/réponds par automatisme pendant que tes pensées sont ailleurs / que tu as un accès de sommeil ?

Oui

Mais le pilotage automatique fait parfois les choses très mal

La française a écrit:"Absorbée par tes pensées" / "Perdue dans tes pensées" ? 

c'est du langage courant, ça peut t'aider à en parler mais pas sûre que ça t'aide avec internet 

genre "absorbée par ses pensées elle traversa sans même réaliser que le feu était passé au vert, les conducteurs vociférant et le bruit des klaxons la ramenèrent à la réalité / la tirèrent de ses rêveries"

C’est difficile de trouver quelque chose en tapant ça effectivement XD

"je suis dans le métro je pense et je rate mon arrêt"

Ce qui m’arrive aussi c’est de prendre le mauvais métro parce que je suis passée en pilotage automatique (@ocean), et que j’ai pris mon trajet de la fac / de mon ancien appart / … et parfois je m’en rends compte alors que je suis rentrée dans le métro

Mais c’est que je pense même pas toujours  enfin je peux à peine dire à quoi je venais de penser (ou j’ai juste une pensée fixe dans ma tête, mais je suis pas en train de raisonner, d’avoir une pensée productive)

En revanche, taper ta phrase en quote peut donner des résultats sur internet

tu parles de deux choses différentes, "on dort dans sa tête" = "être en mode veille" ou pilote automatique effectivement mais si tu lis / réfléchis comme dans tes exemples c'est pas veille je crois

Peut-être que je dois distinguer deux situations

je mets un "e" mais je sais pas si t'es h ou f

f
Tu as bien deviné
Je sais pas si c’est grâce à l’orthographe des participes passés et des adjectifs ou dans le style, le ton, ou le thème[/quote]

an.a.co.lu.the a écrit:coucou @RaconteDS, t'ai envoyé un lien en mp, hier. Message ici, parce que je crois que tu ne l'as pas vu.

bonne journée !

J’avais pas vu
(J’ai pas de notif sur ma page d’accueil… ou je les vois pas jsp)

Bonne journée à toi aussi! (Et à tout le monde)

Mes MP à ta destination restent bloqués dans la boîte d’envoi
Peut-être que ta boîte de réception est pleine ?

Pour info, un MP reste en boîte d'envoi jusqu'à son ouverture par son destinataire.
(S'il n'apparaît ni en boîte d'envoi ni en envoyé, c'est qu'on est dans ses ignorés.)

Ah, merci!

Avoir un(des) absence(s) ...?

Oui (mais en étant actif)

Je crois que pour apporter une solution pertinente, il convient tout d'abord de bien poser le problème.

Car dire "je cherche un mot" apporte comme solution "des mots" "des absences" "hébétudes" (rien de personnel Wich).

Si je peux te suggérer une autre formulation, de ce que j'ai compris : ne serais-tu pas plutôt à la recherche d'un diagnostic relevant de la psychologie voire de la psychiatrie ? Un diagnostic de la part d'inconnus dillettantes sur un forum ? C'est risqué, très risqué.

Je ne suis pas psy, je les ai beaucoup fréquentés et je suis une autoditacte barbare, donc prends mon avis avec des pincettes. Il faudrait déjà pour mieux cerner ton symptôme, avoir plus de contexte.

As-tu des problèmes de sommeil ? Quand est-ce que ça a commencé ? Est-ce que ça t'arrive souvent ? Es-tu amnésique ? As-tu eu de gros traumas ?

Je te pose ces questions pour toi-même, je ne me risquerai pas à un diagnostic sauvage, il serait plus raisonnable d'aller voir un professionnel, après de là à trouver quelqu'un de vraiment compétent, bonne chance.

Mais je te donnerai qu'un mot, puisque c'est ta demande initiale : dissociation.

Amocore a écrit:
Si je peux te suggérer une autre formulation, de ce que j'ai compris : ne serais-tu pas plutôt à la recherche d'un diagnostic relevant de la psychologie voire de la psychiatrie ?

Non non justement pas
Je cherche un mot de description pour moi-même et pour les mots clés sur internet
Mais je pense vraiment pas que mon cas relève de la psychiatrie

As-tu des problèmes de sommeil ? Quand est-ce que ça a commencé ? Est-ce que ça t'arrive souvent ? Es-tu amnésique ? As-tu eu de gros traumas ?

Non je dors très bien, je suis pas amnésique* et j’ai pas eu de traumas, c’est bien pour ça que je pense pas avoir de problème psy
Et ça a commencé d’aussi loin que je m’en souvienne depuis toujours (ça m’a jamais autant marquée que la fois où j’ai traversé au vert, mais je me rappelle qu’à l’école les instits disaient de moi que je « planais », que j’étais dans la lune etc., ça ressemble un peu) et ça m’arrive assez fréquemment (c’est un désagrément, c’est pour ça que je cherche juste comment faire pour  diminuer ça)

Mais je te donnerai qu'un mot, puisque c'est ta demande initiale : dissociation.

Anacoluthe me l’a dit aussi par MP, ça correspond bien c’est vrai (et c’est pas forcément pathologique)

*qu’est-ce que tu entends par amnésique? Parce que j’oublie souvent les rendez-vous et mes affaires (une fois un examen à la fac mais il était pas obligatoire), mais je compte ça dans la désorganisation
J’ai jamais oublié mon prénom, je retiens bien ce qu’on me dit tant que c’est pas des choses à planifier, etc etc
Les profs disaient  et mes amis disent de moi que j’ai bonne mémoire et que je suis tête-en-l’air

Pas de souci Raconte des salades, tu as le droit de refuser le prisme de compréhension que je t'apporte sur tes questionnements. Je me rends compte que nous avons eu le même couac sur le sucre.

Je ne résiste pas à étayer mon mot "dissociation" avec une définition et des pistes concrètes pour en sortir. Cela pourrait éventuellement parler à quelqu'un dans un futur incertain.

Je te souhaite de trouver le "mot" convenant à ton "problème" et du bonheur. Le bonheur de se sentir en vie.

Amocore a écrit:Pas de souci Raconte des salades, tu as le droit de refuser le prisme de compréhension que je t'apporte sur tes questionnements. Je me rends compte que nous avons eu le même couac sur le sucre.

Je ne résiste pas à étayer mon mot "dissociation" avec une définition et des pistes concrètes pour en sortir. Cela pourrait éventuellement parler à quelqu'un dans un futur incertain.

Je te souhaite de trouver le "mot" convenant à ton "problème" et du bonheur. Le bonheur de se sentir en vie.

Tkt, c’est le bon mot ! Y a des techniques pour réduire la dissociation qui s’appliquent aussi à la dissociation non-pathologique, j’ai trouvé ce que je voulais

La française a écrit:"Je cherche un mot de description pour moi-même et pour les mots clés sur internet" exactement pareil donc je me permets de réutiliser ce fil (très bon concept)

Je cherche le mot pour désigner l'état suivant :

On doit écouter des phrases ou répéter un geste et c'est insupportable tellement c'est chiant, comme une intolérance à la répétition

J'ai tapé cette expression sur internet mais j'ai trouvé des liens relatifs à l'éternuement 

Il y a quelques mois à peu près, je venais de rentrer chez moi en pensant très fort à dormir. Je me suis subitement rendue compte que je n'avais pas fait ma maquette ni ma perspective. Pour couper du carton de façon droite et propre, il faut beaucoup s'appliquer, mais c'est comme si je pouvais pas tellement c'est chiant. Pareil pour les traits, au bout d'un moment j'en ai marre c'est une torture de faire fuir les 99999 lignes et j'ai envie de fuir. Alors je fais des maquettes bancales et mes profs sont pas contents. Les autres de ma classe y arrivent je ne sais pas comment ils font, je les admire beaucoup.

Un autre fois ma mère m'a proposé un dessert et elle a fait la liste de tout ce qu'il y avait dans le frigo, et je n'en pouvais plus de l'écouter c'était une torture c'est comme si j'étais un vampire et qu'on me tendait de l'ail je voulais me boucher les oreilles car c'était trop chiant d'écouter cette longue liste monotone. Aussi je culpabilise de ressentir cela car elle faisait la liste de ce qu'il y avait dans le frigo pour être gentille. C'était un peu la même sensation que quand j'essaie de faire des maquettes. 

ps : pensez vous que c'est normal pourtant je suis une personne globalement très patiente

J’ai pas de réponse tout de suite, mais pour ne pas invisibiliser le message avec ma réponse

Raconte des salades a écrit:

Tkt, c’est le bon mot ! Y a des techniques pour réduire la dissociation qui s’appliquent aussi à la dissociation non-pathologique, j’ai trouvé ce que je voulais

Je ne m'inquiétais pas, j'étais dans le lâcher-prise. Wunderbar, contente d'avoir pu t'aider à trouver ton "mot" !  

J'aime bien ce jeu haha

Au tour de La française :

Déjà, le français il va pas bouger de sa grotte, tu le retrouveras à la suite de tes examens, je dis ça, je dis rien.

Ensuite, juste pour ton histoire de maquette, tu m'as fait penser aux tests qu'on passe pour s'orienter dans les études : le RIASEC. Tu ne sembles pas être le type consciencieux qui aime la monotonie, la précision etc mais plutôt un peu esprit foufou.

Donc comment peux-tu faire pour apprendre à aimer ce que tu fais et mettre de l'énergie pour t'appliquer ?

Une petite histoire, ça parle mieux :

Il y a trois hommes au bord d'un chemin qui casse du caillou. Un passant demande au premier, qui a l'air dépité et dégoûté de sa vie, ce qu'il fait. "Je casse du caillou pour survivre, ça se voit pas?"
Ok ok... Il s'approche du second qui a l'air enjoué et lui pose la même question : "je travaille honnêtement pour nourrir ma famille". Bien
Le troisième avait des étoiles dans les yeux, il rayonnait le bonheur. A la question de ce qu'il faisait, il a répondu "je construis une cathédrale".

Mets du sens dans ce que tu fais. Tu vas avoir un super diplôme qui va t'ouvrir plein de portes, tu ne seras pas obligée de continuer dans l'archi si c'est pas ton truc, mais tu vas y apprendre des compétences (être méticuleuse, précise, patiente, structurée) qui vont beaucoup t'aider dans ta vie pro et en général pour canaliser ta nature. Crois-moi ! J'ai fait des jobs procéduriers et dans la grande précision et ils m'apportent un cadre précieux (donc je suis plutôt dans la deuxième catégorie). Maintenant je vois aussi l'aide incroyable que ces compétences dans mon projet perso, la patience, l'oeil de laser etc. Tu seras surprise dans le futur et tout prendra sens, mais il faut que tu y crois, que tu n'es pas là par hasard et que ça va te préparer pour d'autres belles choses.

Ah mince, ça n'était la question. Je dirai c'est une question de tempérament, d'envie, et de sens. Mets de la musique en te disant que tu construis une maison pour accueillir les aliens quand ils viendront te rendre visite, je sais pas moi hihihi.

Pour ta mère, elle est peut-être asperger, juste une idée qui me vient là. A toi de te renseigner, faire tes recherches et de l'observer pour explorer cette piste.

Amocore a écrit:

Raconte des salades a écrit:

Tkt, c’est le bon mot ! Y a des techniques pour réduire la dissociation qui s’appliquent aussi à la dissociation non-pathologique, j’ai trouvé ce que je voulais

Je ne m'inquiétais pas, j'étais dans le lâcher-prise.

J’ai un pote qui m’envoie « tkt » quasiment au début de chaque message, ce qui m’agace, et je viens de faire la même chose que lui
Une mauvaise influence c’est pas toujours ce dont on se méfie

.

Amocore a écrit:le RIASEC

j'ai fait un test en ligne ça m'a dit d'être architecte eheh

La française a écrit:

Amocore a écrit:le RIASEC

j'ai fait un test en ligne ça m'a dit d'être architecte eheh

EXCELLENT

J'ai pensé à toi cette semaine, j'ai totalement saturé, je ne voulais plus travailler. Et paradoxalement, mes copines veulent venir travailler dans ma boîte car j'en parle avec beaucoup d'amour (j'adore mon boss, mon manager et mes collègues), et elles ont vu les nombreux avantages de mon job.

Du coup, j'ai arrêté de me forcer car je n'y arrivais plus, et le lendemain je suis revenue sur la tâche avec un état d'esprit plus frais en repensant à tous les points positifs. J'y ai mis du coeur à l'ouvrage et ça allait mieux.

C'est vraiment de te reconnecter à ce qui te motive à faire ces études et tout ce que tu aimes dedans. Courage courage.

Raconte des salades a écrit:Bonjour à tous

Je cherche le mot (je suis presque sûre de l’avoir su) pour désigner l’état suivant:

On a les yeux ouverts mais on dort dans sa tête, quand les gens parlent on répond « oui » machinalement, on voit et on entend mais on analyse pas ce qui se passe autour de nous, on s’en rend même pas compte
De l’extérieur, on voit parfois la personne figée  les yeux grands ouverts qui regarde dans le vide
Mais une fois ça m’est arrivé en marchant, y a quelques années. C’est le racontage-de-ma-life-inintéressante time!
Y a 3 ans à peu près. Je venais d’acheter une glace, et je sortais du magasin en pensant très fort que ma mère aimait le fromage. Je me suis subitement rendue compte que j’étais aux deux-tiers voire trois-quarts d’un passage piéton avec le feu des voitures au vert, qu’il y avait plein de voitures autour de moi qui klaxonnaient et que les autres piétons n’avaient pas du tout traversé et me regardaient en mode WTF sur le trottoir devant le passage piéton. Ça m’a fait vraiment peur, et c’est pour ça que je voudrais retrouver le nom du verbe pour décrire ça, pour savoir comment ne plus le faire. Je sais juste que c’est lié à la fatigue, mais parfois on a pas le choix de pas dormir. Ça peut quand même être dangereux

Bonjour, ne serais ce pas la déréalisation passagère, coupure avec la réalité passagère causée par divers facteurs interne et personnels, je laisse mon hypothèse, ce n'est qu'une hypothèse.

Amocore a écrit:Pas de souci Raconte des salades, tu as le droit de refuser le prisme de compréhension que je t'apporte sur tes questionnements. Je me rends compte que nous avons eu le même couac sur le sucre.

Je ne résiste pas à étayer mon mot "dissociation" avec une définition et des pistes concrètes pour en sortir. Cela pourrait éventuellement parler à quelqu'un dans un futur incertain.

Je te souhaite de trouver le "mot" convenant à ton "problème" et du bonheur. Le bonheur de se sentir en vie.

C'est intéressant. Merci

.

Je trouve pas ça sur Google pck je tombe que sur des trucs de greffes de cheveux, et j’ai la flemme de mettre entre guillemets - greffes pck je sais plus trop comment ça marche enfin bon

===
Vous voyez l’implantation des cheveux, il y a un « point » sur le crâne d’où partent les cheveux, un peu comme le centre d’une spirale ? Ça s’appelle comment ?

Épi ?
http://sbssa.ac-amiens.fr/sites/sbssa.ac-amiens.fr/IMG/pdf/CARACTERISTIQUES_DU_CHEVEU_ELEVES_version_site.pdf

L'obélion ?

Vertex ? Sommet du crâne, d'où ça part en spirale

dissociation

"sociation"