Pourquoi ? Personne ne le sait... Mais alors... Comment ?

Aucune idée de ce que je viens faire à vos côtés. Je vous salue néanmoins.
Il y a deux ans de cela, lorsque je n’étais pas encore en âge d’obtenir du tabac et de l’éthanol en toute légalité en mon pays, mon regard se perdit entre les pages d’un certain ouvrage d’une certaine Christel Petitcollin, bouquin dont certaines (pour ne pas dire la plupart) des descriptions d’un certain type de créatures humaines me frappèrent tout à fait certainement.
Plus récemment, alors que je n’étais toujours pas en droit d’arborer le statue d’ivrognesse et d’enfumer mes poumons sans entraves, l’une des productions littéraires de Raymonde Hazan atterrit entre mes pattes. Je l’ai déchiffré. Pis j’ai chialé devant la rétrospective de ma courte existence, exposant mes tympans à cet assemblage de notes ci en boucle :



Puis-je être classée dans votre catégorie ? Aucune fichtre idée, mais ça n’a sans doute pas d’importance. Et ça m’voyez, c’est problématique. ‘Fin pour moi, le fait que ça ne semble n’avoir aucune fichue importance est un problème de taille.
Et oui, j’ai joué les arracheuses de dents, au début de mon texte : au final, je sais à peu près ce que j’viens chercher parmi vous. En effet, voici maintenant des mois que des questionnements et idées abrasives s’attaquent à mes neurones. Nihilisme est entré en scène.
Bon. J’y vais un peu fort. Je ne suis plus de ce bord là depuis quelques temps. Mes maux évoluent, entraînant mes mots avec eux. Ils portent désormais le nom d’« agnosticisme ».
Je cherche simplement une poignée de réponses, quelques gouttes d’apaisement : comment vivre, créer, construire, face au « silence déraisonnable du monde », pour citer Camus ? Comment se façonner en l’absence d’absolus visibles, palpables, captables ?
C’est tout. Tout ce que je vous demande. S’il vous plaît.

Bonjour et bienvenue BusardCendré,

Si je pouvais t'aider à répondre à ces questions, il me plairait de le faire, malheureusement j'ai les mains vides malgré le tabac et l'alcool...
Mais tu pourras peut-être trouver des pistes de réflexions en farfouillant sur le forum et en y discutant, du moins je te le souhaite, ou au moins de trouver de quoi t'occuper. ^^

Au plaisir !

Bienvenue, j'aime bien ta présentation (et là faudrait le pavé pour dire pourquoi, mais j'ai la flemme ^^)
On a le droit aux réponses alakon ?

Vivre : inspiration-expiration, et éviter ce qui fait mourir

Créer : se procurer du matos, se retrousser les manches et s'y coller (prévoir temps, sueur et frustration, mais ça vaut le coup)

Construire : ça dépend quoi, un peu de précision, bord d'aile

Voila, c'est très con, mais j'avais prévenu ! Faute avouée, etc ^^

Bienvenue !

Les questions comme celles que tu te poses n'ont d'intérêt parfois que parce qu'elles nous poussent sur des chemins qu'on ne pratiquait pas.
S'il y avait une réponse générale, elle serait déjà écrite quelque part, je pense.

Mais peut-être pourrons nous cheminer ensemble et découvrir d'autres merveilleuses questions ?

Bonne découverte du forum !

Merci beaucoup pour votre accueil

Un bonjour ornithologique (amateur et lointain) !

BusardCendré a écrit:
(...)
Bon. J’y vais un peu fort. Je ne suis plus de ce bord là depuis quelques temps. Mes maux évoluent, entraînant mes mots avec eux. Ils portent désormais le nom d’« agnosticisme ».
Je cherche simplement une poignée de réponses, quelques gouttes d’apaisement : comment vivre, créer, construire, face au « silence déraisonnable du monde », pour citer Camus ? Comment se façonner en l’absence d’absolus visibles, palpables, captables ?

  Hello Busard et bienvenue à toi qui te poses toujours des questions (C'est mon cas, ça l'a toujours été).
  Evidemment, je sus agnostique moi aussi. Et ce depuis très longtemps et aujourd'hui, je me demande seulement comment nous ne le sommes pas tous....
  Pour certains, c'est très difficile et inconfortable de  vivre dans le doute perpétuellement (et pas que le doute religieux). Il faut être "fort" psychologiquement, se passer de certitudes et ne pas hésiter à remettre en cause des principes éducatifs et culturels, des choses admises comme étant évidentes etc ...

    Beaucoup de personnes ont osé, par le passé (sur le plan religieux notamment: sainte Thérèse d' Avila, Descartes etc ....), mais sans vraiment se détacher de leurs croyances. (Faut dire qu'ils étaient menacés ...).

   C'est pas facile, une sorte de plongeon dans l'inconnu, mais quand on est curieux et avide de savoir,  pas le choix!
   Perso, cet état de doute, je le vis très bien!  

   Bon courage!

Bonjour Busard,

Bienvenue! Je suis touchée par ta présentation, par la poésie de tes mots.

Je cherche simplement une poignée de réponses, quelques gouttes d’apaisement : comment vivre, créer, construire, face au « silence déraisonnable du monde », pour citer Camus ? Comment se façonner en l’absence d’absolus visibles, palpables, captables ?

Ahah, j'aime bien le "simplement" pour ensuite aborder des questionnements sur l'infini, il y a une douce ironie.
Peut-être l'apaisement ne vient-il pas des réponses mais de sentir l'espace de poser ses questionnements? De pouvoir s'entendre, malgré le "silence déraisonnable du monde".

Il me semble que je me sens bien plus vivante quand je m'éloigne de l'illusion que je devrais me façonner à partir du palpable, du visible et du rationnel. Eux sont déjà là, c'est le reste l'objet de ma quête, ce que je veux rencontrer, dont je veux sentir la vitalité impalpable.

Je retrouve ces endroits en thérapie, en écrivant, en échangeant en groupe de rencontre... Pas de réponses finalement, mais c'est comme si le vide qu'elles laissent n'était plus mordant. Comme s'il était délicieux alors, de sentir l'espace ouvert par mes questionnements.

Merci de me permettre de mettre en mot par le cadeau de ta présentation.

Comment est-ce que tu "fais", toi?