Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?

par Invité Jeu 15 Avr 2021 - 12:08

3615chuna a écrit:Mais il est illusoire de voir de la noblesse dans l'amour

Mais ya que toi qui vois de la noblesse, hein. Du moins sur ce fil.

Il me semble que je n'en vois justement pas.

par Chuna Jeu 15 Avr 2021 - 12:10

Prof a écrit:Aimer est noble et désintéressé, si ce n'est pour l'adéquation à ses principes, autrement dit l'expression de son identité.

je te cite, hein.

par Invité Jeu 15 Avr 2021 - 12:13

SaraharaS a écrit:Le souci est que tu colles ton interprétation sur mon partage et je n'aime pas ça. Tu me fais dire des choses que je n'ai pas dîtes et tu mets un jugement sur l'amour que je porte à mes enfants par exemple, et je n'apprécie pas. Sur ce, bon appétit.

Je ne juge pas l'amour que tu portes à tes enfants. C'est bien de l'amour aucun doute là-dessus. Mais l'amour est possessif. Sans ça point de tristesse et point de manque. Je juge la façon (mais pas que la tienne) de considérer que c'est "aimer".

par Invité Jeu 15 Avr 2021 - 12:14

3615chuna a écrit:
Prof a écrit:Aimer est noble et désintéressé, si ce n'est pour l'adéquation à ses principes, autrement dit l'expression de son identité.

je te cite, hein.

Je dis justement que "aimer" et "amour" ne sont pas la même chose. Quitte à me citer, au moins lis-moi.

par Chuna Jeu 15 Avr 2021 - 12:15

Je juge la façon (mais pas que la tienne) de considérer que c'est "aimer".

Mais... Quel intérêt ? et de quel droit ? (dit sans agressivité, juste, je comprends pas...)

Edit : je te lis, et clairement, je ne comprends pas où tu veux en venir. Faut pas oublier que je suis un peu con, et que je comprends vite, mais qu'il faut m'expliquer longtemps.
Je cherche pas à te contredire ou quoi, juste, je comprends pas, mais je te lis.
Si ça t'agace que je te comprenne pas, tu m'en vois navrée, mais c'est un fait, c'est tout.
(je cherche pas la guerre)

par Invité Jeu 15 Avr 2021 - 12:19

Dans ce cas essaie le 3617.

par Chuna Jeu 15 Avr 2021 - 12:22

oké, discussion terminée Wink

Bonne journée.

par david50 Jeu 15 Avr 2021 - 12:26

Je ne suis pas de ceux qui essaye de comprendre les tours du prestidigitateur et de tuer ainsi toute magie, je suis au spectacle pour m'émerveiller.
Avec le sentiment amoureux c'est la même chose pour moi, la vie nous fait parfois de beaux cadeaux et il faut peut-être accepter de mettre en veille notre intellect pour en apprécier toute la saveur.
Quand on en est à rechercher le pourquoi du comment on a bien pu se sentir amoureux, c'est déjà mort.

par Invité Jeu 15 Avr 2021 - 12:44

david50 a écrit:Je ne suis pas de ceux qui essaye de comprendre les tours du prestidigitateur et de tuer ainsi toute magie, je suis au spectacle pour m'émerveiller.
Avec le sentiment amoureux c'est la même chose pour moi, la vie nous fait parfois de beaux cadeaux et il faut peut-être accepter de mettre en veille notre intellect pour en apprécier toute la saveur.
Quand on en est à rechercher le pourquoi du comment on a bien pu se sentir amoureux, c'est déjà mort.

Je suis en parti d'accord.

Comprendre les tours du prestidigitateur peut gâcher la magie. Cela peut-être aussi vu comme un casse-tête à résoudre — dont les autres spectateurs n'ont peut-être pas envie de connaître le "truc", car cet émerveillement est le cœur du plaisir que l'on a à regarder le tour. Si l'on comprend le tour, il n'y a plus d'émerveillement, donc plus — ou moins — de plaisir. Ou autant de plaisir que l'on aurait à apprécier un mécanisme ingénieux ou une prouesse acrobatique (puisque la prestidigitation requiert justement de l'habileté... digitale).

Mettre en veille l'intellect est quelque chose de très, très dangereux en général et dans les relations en particulier. C'est à bannir.

par david50 Jeu 15 Avr 2021 - 12:55

Mettre en veille l'intellect est quelque chose de très, très dangereux en général et dans les relations en particulier.

Je ne veux pas dire qu'il ne faille pas le réveiller si le spectacle devient mauvais. Mais les meilleures choses ont toujours un prix, il faut accepter la prise de risque.

par Invité Jeu 15 Avr 2021 - 12:57

Je dirais pas quelque chose d'aussi extrême que "il faut accepter la prise de risque". Mais quand l'on prend un risque, il vaut mieux le faire en connaissance de cause.

par Pureté Jeu 15 Avr 2021 - 13:06

Je suis de l'avis de ProfDeMaths, mettre en veille l'intellect au profit des sentiments est une erreur. C'est un peu comme de la drogue.

L'intellect et l'affect ne sont pas en opposition, ils sont complémentaires.

par Invité Jeu 15 Avr 2021 - 13:11

En cela il est fondamental de bien s'entendre avec soi-même, se connaître, comprendre ses aspirations profondes et ses conflits intérieurs — et si possible y travailler. Comprendre les multiples volontés en nous et tendre à les harmoniser.

par david50 Jeu 15 Avr 2021 - 13:25

Pour moi c'est de l'hyper contrôle, j'ai déjà donné, cela rend l'existence bien terne, je préfère encore prendre le risque de souffrir, au moins je me sens vivant.
Je comprends votre point de vue, mais cela reste un choix, ce qui signifie aussi que je ne suis pas complètement dupe.

par Invité Jeu 15 Avr 2021 - 13:29

Tout le monde n'est en effet pas prêt à cela.

par Invité Jeu 15 Avr 2021 - 13:40

ProfDeMaths a écrit:Mais l'amour est possessif. Sans ça point de tristesse et point de manque. Je juge la façon (mais pas que la tienne) de considérer que c'est "aimer".

Si je comprends bien, c'est l'aspect narcissique de l'amour (le fait de vouloir être aimé) qui ne te semble pas être de l'amour car aimer ce n'est pas la même chose qu'être aimé et la dessus, perso, je te rejoins.
Isadora résume bien cette vision de l'amour dénué de tout narcissisme et attente de retour : "je vous aime, ça me regarde, en quoi cela vous regarderait-il ? "
C'est le concept de l'amour inconditionnel, celui qui s'affranchit du besoin de réciprocité, qui peut parfaitement coexister avec l'absence ou l'éloignement de l'autre, qui survit aux séparations, qui ne fait pas souffrir, qui n'exige rien en retour, qui est platonique car libéré de la "chair".

C'est l'amour d'une mère dont l'instinct sait que son enfant a besoin d'être aimé de la sorte.
C'est aussi cet amour inconditionnel familier ou fantasmé que recherche l'adulte qui sera bien malheureux en amour/ couple s'il ne parvient pas à dépasser cette vision idéalisée.

Quand à "l'amûûûûr", comme dirait un ami, c'est comme de l'amour.. mais avec du poil autour ! Laughing

par Invité Jeu 15 Avr 2021 - 14:10

Là n'est pas exactement ma pensée.

Le sens des mots est défini par la réalité qu'il désigne. C'est pourquoi je me permets de dire que l'amour n'est pas exactement le fait d'aimer ou être aimé. Ainsi "amour possessif" est pour moi un pléonasme. Je ne suis pas une mère — ni un père — mais il me semble que l'amour qu'un parent éprouve pour ses enfants est par nature possessif, et il semble par ailleurs pouvoir en être difficilement autrement cela garantissant dans une certaine mesure — dont la justesse est parfois difficile à atteindre — la sécurité de l'enfant, et pouvant entraîner dans son excès, un étouffement.

Dans les relations amoureuses et amicales, ce n'est pas la même chose mais ça reste de l'amour, donc possessif dans la majorité des cas, qui comme Serge Lama chanterait sincèrement "je suis cocu mais content".

Aimer c'est : respecter l'autre en se respectant. La possessivité n'en fait pas partie.

par Invité Jeu 15 Avr 2021 - 14:36

ProfDeMaths a écrit: Ainsi "amour possessif" est pour moi un pléonasme. Je ne suis pas une mère — ni un père — mais il me semble que l'amour qu'un parent éprouve pour ses enfants est par nature possessif, et il semble par ailleurs pouvoir en être difficilement autrement cela garantissant dans une certaine mesure — dont la justesse est parfois difficile à atteindre — la sécurité de l'enfant, et pouvant entraîner dans son excès, un étouffement.

Si tel était le cas, on ne ferait pas d'enfant sachant qu'on les élève dans le but qu'un jour, ils puissent nous quitter et vivre sans nous.
l'amour possessif, pour moi, c'est au contraire considérer l'autre comme son objet, sa "propriété". Tu confonds les deux alors que c'est justement pas ce que j'appellerais de l'amour, perso.

par Invité Jeu 15 Avr 2021 - 15:03

Le dico est d'accord avec toi (vous).

par Entelekia Jeu 15 Avr 2021 - 22:05

Moi je dirais que définitions scions scions du boa...sont en 3D lettre à l'être couchées sur le papier et oubli-tèrent souvent le facteur tant+temps.
Y'à plein de trucs chez l'humain qui sont plus ou moins/intenses et durables modulo le sujet x objet.
Amour, attirance, désir, affection, tendresse, complicité, admiration, addiction - notaimant.
D'aucun déclarent que "ça " dure 3 ans. Le délai avant que les petits d'humains acquièrent globalement les bases de l'autonomie fonctionnelle minimale...?
Parfois j'aime avec excitation ou ravissement ou plénitude et l'instant d'après moins, mon fils, mon ex, mes mecs idolâtrés de jeune fille en fleurs 30 ans après, mon chien, mon chien d'avant, mes vêtements, Dietrich Fischer Dieskau, le chocolat. Mais y'à un genre de continuité en pointillés. Qui me caractérise sans doute, sinon définit mon identité (remarquable

).
Et qui ne s'éteindra qu'avec moi (back to topic).

par Invité Jeu 15 Avr 2021 - 23:25

Non, définition finit une boucle et ouvre la suivante. Cela fixe une idée dans un instant comme un plexus conceptuel. Toute définition est fausse plus ou moins et la critique et la remise en question est la consommation de cette définition. C'est un repère suspendu non absolu.

par zebu40 Jeu 15 Avr 2021 - 23:51

Bonjour,

Je n'ai pas la réponse à la question titre.
J'ai la sensation que si j'éteins, amour, espoir, il n'en resterait plus qu'un gros connard.

par **Ceci n'est pas un tigrou** Ven 16 Avr 2021 - 0:18

Pourquoi l'éteindre ?

par Chuna Ven 16 Avr 2021 - 0:31

Parce que ça fait mal ?

par **Ceci n'est pas un tigrou** Ven 16 Avr 2021 - 0:44

Pourquoi ne pas mettre un rideau devant... puis l'enlever quand ça fait moins mal ?
J'ai peur qu'en tentant d'étouffer un amour, on ne l'éteigne jamais.
Et on n'en garde que la blessure tout en perdant la reconnaissance de ce qu'on a eu.

par Invité Ven 16 Avr 2021 - 0:52

Il faut desintriquer la souffrance et la joie issues de la relation. C'est une digestion lente.

par infp Ven 16 Avr 2021 - 3:32

Vous ne parlez plus de la définition de l'amour, on dirait, donc avec retard :

J'avais entendu cette remarque : "Quand tu tombes amoureux, soudain, tu comprends les paroles des chansons."

par My_illusion Ven 16 Avr 2021 - 4:15

Encore une fois, il faut toujours Raison gardée... ça demande de l’analyse, de l’humilité, du sain, des tas de qualités nécessaires dans une vie...

Si cet amour est toxique, il est de notre propre responsabilité de s’en éloigner ! Parce que par définition il ne s’agit pas d’amour (« Mais euhhh je suis soumis au pouvoir de l’amour, s’pas moi qui décide! » —> et bien c’est sous-estimer notre capacité à pondérer nos émotions en fonction de leurs caractères néfastes)

Si cet amour est juste un amour impossible, pas nécessaire d’éteindre non, juste de moduler, comme le rideau dont parle Tigrou.

Si cet amour est partagé bah là y’a pas à rationaliser, let’s go for Free.

On se remet de presque tout Wink

par Invité Ven 16 Avr 2021 - 7:40

Faut se méfier de l'excès de confiance issu d'une situation délicate dont on aurait réussi à se sortir.

par Chuna Ven 16 Avr 2021 - 8:47

@Tigrou : je ne sais pas pour les autres, mais perso j’ai toujours une profonde affection pour les hommes qui ont traversé ma vie. Donc il reste un amour mais d’une autre qualité, celui qui ne fait plus mal.
Je suppose que c’est ça, ce rideau dont tu parles.
Maintenant moi aussi je me demande comment on peut se relever plus rapidement de ce que l’on vit en fonction de nos blessures d’enfance : le rejet, l’abandon etc, et tout ce qui va avec : le regret, le manque...
C’est quoi, concrètement, mettre un rideau ?
On peut trouver un moyen de ne pas souffrir qq années et se remettre à avancer, s’ouvrir aux autres.... plus rapidement ?

par Invité Ven 16 Avr 2021 - 11:13

Je conseille le rideau de douche : imperméable mais translucide, pour rester lucide mais bien au sec.

par Farenheit747 Ven 16 Avr 2021 - 17:54

Bonjour,

Vous pouvez lire un livre sur la dépendance affective si possible par un auteur destiné aux haut potentiels. La dépendance affective est une situation courante des personnes en couple.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce qu'est la dépendance affective,
c'est en gros 0,5 (une demie personne) + 0,5 (une demie-personne) = 1 (personne), alors qu'on est deux personnes!
Perdre l'autre revient à ressentir un grand vide, qu'on veut par reflexe combler. Mais ce vide est un rappel que nous ne nous aimons pas assez! En franchissant cette étape, en grandissant, en s'aimant plus, il sera plus facile d'attirer une personne (qui s'aime également) et avoir une relation stable.

J'espère avoir aider au moins une personne Smile

par Pureté Ven 16 Avr 2021 - 20:39

Où se situe la frontière entre dépendance affective et tristesse provoquée par la rupture du lien affectif ?

Sans forcément que ce soit une relation amoureuse, mais une relation affective au sens large.

par Invité Sam 17 Avr 2021 - 20:57

Qui dit lien dit dépendance. C'est une hypocrisie pour rendre l'image de nos amitiés plus belles. S'il y a manque il y a dépendance. Par définition. Cela ne veut pas dire qu'une amitié c'est "mal".

par Pureté Sam 17 Avr 2021 - 21:48

Effectivement, et c'est même logique d'ailleurs.

Mais après il y a différents niveaux de dépendance, plus ou moins sains.

Personnellement c'est un peu différent, c'est plus la nostalgie d'une amitié et d'une époque ; en fait je suis encore attaché à quelque chose qui n'existe plus mais que j'aimerais revivre, ce qui n'est pas possible.

par Invité Sam 17 Avr 2021 - 22:28

Oui c'est le risque que l'on accepte de prendre ou pas, dont on a plus ou moins conscience. C'est un peu l'histoire du petit prince. C'est parfois utilisé comme réplique un peu cliché dans les films /séries : "je préfère pas parce que justement tu me plaîs trop". Sauf que plus le désir est grand plus le plaisir est fort (ou l'inverse), c'est justement là qu'il est difficile de résister. Une nostalgie pathologique dans ce cas (car pas juste un souvenir heureux mais qui empêche quelque chose).

par Pureté Sam 17 Avr 2021 - 23:13

Pathologique c'est peut-être exagéré, disons que c'est ma seule vraie amitié, donc elle a beaucoup compté pour moi.

Elle m'empêche d'aller de l'avant, dans une certaine mesure car je ne suis pas anéanti pour autant.

par infp Dim 18 Avr 2021 - 3:35

Spoiler:

par Chuna Dim 18 Avr 2021 - 7:08

Merci infp.

par Invité Dim 18 Avr 2021 - 7:37

Si le raisonnement en soi ne te convainc pas, imagine-toi seulement perdre une amitié. Il y a un réel phénomène de sevrage.

Edit. Ce fil ne parle d'ailleurs pas d'autre chose depuis le début...

par Invité Dim 18 Avr 2021 - 7:49

3615chuna a écrit:Merci infp.

Tu vis chez les bisounours. Si quelqu'un dit que les choses ne sont pas aussi belles que tu le crois, cela te dérange : alors que cela ne change pas la réalité de ces choses en soi. Cela veut dire que tu vis dans ces illusions, et dès que ces illusions sont menacées, tu te sens mal. Cela biaise beaucoup ta réflexion.

par Chuna Dim 18 Avr 2021 - 8:06

Oui oui.

Tu sais précisément ce que je pense. Bravo !

par Invité Dim 18 Avr 2021 - 8:09

Ben si tu le disais pas je le saurais pas. Hum... Lol.

par Chuna Dim 18 Avr 2021 - 8:26

T’as jamais envisagé que les gens ne disent qu’un bout de leur pensée ?

Tu t’es jamais demandé si tu n’as pas toi aussi des biais ?

Affirmer avec force ne rend pas l’idée plus juste.

Dernier point qui me fait toujours tiquer sur ZC.
On a une personne qui vient faire un post et qui semblait dans une certaine détresse. Elle vient demander un coup de main. Et inévitablement sur ZC ça part sur des débats philosophiques complètement déconnectés des émotions du posteur initial.
Autant sur les parties de discussion du forum, ça me paraît normal, autant ici...

Donc voilà, désolée nevromon puisque je participe à ça. (Et dieu sait que le sujet m’intéresse)

par Invité Dim 18 Avr 2021 - 8:32

Cela ne me semble pas totalement déconnecté [à part certe la digression sur ta personne].

Néanmoins je me suis effectivement dit que je partais dans des digressions : aimer vs amour, ou la dépendance affective. Ceci étant cela pouvait éventuellement te distraire [dans le sens te faire penser à autre chose] nevromon, de ton état de tristesse.

par Névromon Dim 18 Avr 2021 - 11:23

(c'est délicat de vous soucier des digressions, mais en un sens, c'est un forum public, et il faut que j'accepte que je ne devrais pas chercher à maîtriser ce que "devient" un sujet que je lance, je pense...)

par Pureté Dim 18 Avr 2021 - 19:49

ProfDeMaths a écrit:Si le raisonnement en soi ne te convainc pas, imagine-toi seulement perdre une amitié. Il y a un réel phénomène de sevrage.

Edit. Ce fil ne parle d'ailleurs pas d'autre chose depuis le début...

Sevrage c'est un peu fort comme terme. On ne parle pas d'addiction à la cocaïne, mais de sentiments.

par Invité Dim 18 Avr 2021 - 20:27

Pas faux. Les crises de manque suite à l'arrêt de l'héroïne avec nausée sudation vertiges etc. c'est impressionnant.

Mais si je ne peux généraliser, me concernant j'ai vécu des crises de manque terribles suite à une rupture amoureuse. Tous les soirs de 22h à 2h du matin j'étais dans un état de nervosité extrême il fallait à tout prix que je m'occupe l'esprit ce qui n'était du reste qu'un assez faible anesthésiant, donc je regardais des films d'action pour être "happé" un minimum par autre chose. C'était un manque physique de la personne mais paradoxalement (ou pas je n'en sais rien) ce n'était pas un manque de sexe puisque une conversation tel aurait pu me calmer (d'ailleurs j'appelais le téléphone rose pour parler de mes problèmes — et non de sexe — avec des filles sympa et sans prétention — contrairement aux psys qui en plus font payer très cher une aide parfois assez conceptuelle — et surtout disponibles dans cette tranche horaire ; je dis pas que c'était la meilleure chose à faire 48 euros de l'heure pour les personnes que ça interesse).

Par ailleurs j'avais des symptômes physiques très prononcés comme le mal de bide ou douleurs musculaires.

par higeekomori Dim 18 Avr 2021 - 20:44

Salut.

Chimiquement et physiologiquement, est-ce-qu'il n'y aurait peut-être pas des passerelles à imaginer entre drogue et amour?

Par mon propre chemin, je serais tenter de le croire... Non désolé

.

par infp Dim 18 Avr 2021 - 20:55

Comme une autre personne qui a participé au fil (et pour aider à revenir au sujet), je me suis rendu compte que j'idéalisais un souvenir plus que je ne souffrais de ne plus fréquenter cette personne dont j'ai été amoureux.

La personne à laquelle je pensais en me disant qu'elle me manquait n'était pas conforme à la personne réelle, à ce qu'elle était devenue, et en fait même pas à celle que j'ai connue.

par Invité Dim 18 Avr 2021 - 21:21

Et, tu dirais que ça t'a aidé ? Dans quelle mesure ?