Pourquoi on (je) fume?
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Névromon
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Philippe
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Mindview
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Re: Pourquoi on (je) fume?
Pour ma part c'est plus pratico pratique que philosophique.
A la base c'est un moyen de gérer l'anxiété et/ou l'ennui générés par les interactions sociales.
Par la suite c'est aussi devenu un moyen de prendre des pauses à intervals réguliers au boulot et ce sans remarque / critique de la hiérarchie. Pauses qui s'avèrent absolument indispensable pour ne pas me flinguer les yeux en quelques jours de boulot, la fatigue et la sécheresse oculaire provoquant chez moi des ulcérations spontanées de la cornée.
A la base c'est un moyen de gérer l'anxiété et/ou l'ennui générés par les interactions sociales.
Par la suite c'est aussi devenu un moyen de prendre des pauses à intervals réguliers au boulot et ce sans remarque / critique de la hiérarchie. Pauses qui s'avèrent absolument indispensable pour ne pas me flinguer les yeux en quelques jours de boulot, la fatigue et la sécheresse oculaire provoquant chez moi des ulcérations spontanées de la cornée.
Mindview- Messages : 660
Date d'inscription : 25/03/2016
Age : 39
Localisation : Montpellier
Re: Pourquoi on (je) fume?
Bonjour Haraldsson.
Je ne sais pas si je réponds à ta question, pas vraiment... je donne juste mon point de vue.
c'est l'angoisse du vide ou la fuite face à des pensées stressantes, c'est pour ça que lorsqu'on arrête de fumer on remplace tout ce temps de nouveau disponible par plein d'activités.
la réponse au stress que tu ressens n'est pas la bonne, sauf qu'elle est devenue un réflexe par facilité.
là en l'occurence quand tu y penses, le fait de fumer c'est un peu comme si tu allais prendre une bouffée de gaz près d'un pot d'échappement... décris comme ça, est-ce que tu y verrais une potentielle récompense ?
l'addiction ne résout pas le véritable problème, elle rend le problème plus opaque et ajoute un problème de santé potentiellement grave pour toi et ton entourage. (elle te fais dépenser des sous pour te ruiner la santé)
Je ne sais pas si je réponds à ta question, pas vraiment... je donne juste mon point de vue.
c'est l'angoisse du vide ou la fuite face à des pensées stressantes, c'est pour ça que lorsqu'on arrête de fumer on remplace tout ce temps de nouveau disponible par plein d'activités.
la réponse au stress que tu ressens n'est pas la bonne, sauf qu'elle est devenue un réflexe par facilité.
là en l'occurence quand tu y penses, le fait de fumer c'est un peu comme si tu allais prendre une bouffée de gaz près d'un pot d'échappement... décris comme ça, est-ce que tu y verrais une potentielle récompense ?
l'addiction ne résout pas le véritable problème, elle rend le problème plus opaque et ajoute un problème de santé potentiellement grave pour toi et ton entourage. (elle te fais dépenser des sous pour te ruiner la santé)
Antimatière- Messages : 39
Date d'inscription : 27/01/2021
Re: Pourquoi on (je) fume?
ha ? alors il n'y a pas de problème.
Ne fumes plus du tout. et ton questionnement disparaîtras avec cette habitude.
Ne fumes plus du tout. et ton questionnement disparaîtras avec cette habitude.
Antimatière- Messages : 39
Date d'inscription : 27/01/2021
Re: Pourquoi on (je) fume?
bon courage ;-)
j'ai fumé pendant 20 ans et arrêté ça n'a pas été simple et le plus grand piège c'était de croire que je pouvais m'en défaire facilement.
j'ai fumé pendant 20 ans et arrêté ça n'a pas été simple et le plus grand piège c'était de croire que je pouvais m'en défaire facilement.
Antimatière- Messages : 39
Date d'inscription : 27/01/2021
Re: Pourquoi on (je) fume?
Bonsoir Haraldson.
Je tenais à te féliciter pour la lucidité de ton message.
Dans ce qui suit je vais tenter d'exposer qqs points de la théorie d'un ami, qui pourraient t'être utile.
Ce qui implique probablement que l'activité précédente était excessive (un dose plus faible était plaisante), ou carrément inadaptée (même un petite dose était déplaisante) à ton état d'alors.
Peut-être gagnerais-tu à apprendre à te détendre, par des méthodes simples comme la respiration, la présence au corps, en marchant, etc.
En tout cas, à ce stade (et régulièrement dans tes journées), tu pourrais te demander : de quoi j'ai besoin pour me sentir bien, ici & maintenant ?
Si possible, en « te lâchant », en mode brainstorming, pensée divergente...
De faire une pause, qqs pas, de respirer profondément, de rigoler, de jouer, d'interagir avec qq'un(e), d'un câlin, d'entendre ou jouer un peu de musique, d'observer la nature (les nuages passer, les feuilles trembler ou voler dans le vent), etc. (Réponses non exclusives, et liste non exhaustive !)
Par ex. Yannick Noah, dans son autobiographie, analysait que son principal plaisir à fumer, c'était de s'accorder un temps pour respirer profondément...
On peut imaginer qu'à un stade antérieur, il y a eu un réel avantage pour toi à fumer (par ex. de socialiser, ou d'avoir un prétexte pour une pause, etc.), que ton cerveau a enregistré.
1/ d'arrêter l'activité précédente (probablement devenue pénible), et
2/ de décider de t'accorder un plaisir (avant même de l'obtenir concrètement).
C'est une bonne démarche, mais qui finit par manquer son but, puisque la démarche engagée ne répond pas (ou seulement superficiellement) au besoin profond.
À l'inverse, si je tombe (en m'écoutant mieux) sur l'aliment dont j'ai vraiment besoin, alors je ressors du repas avec une profonde satisfaction (pleine et entière, sans trace de regret ni de frustration).
C'est vrai plus généralement avec les activités. Comme généralement nous n'avons pas grandi dans un cadre où nous aurions appris (ou non oublié) à nous écouter, à entendre nos besoins réels, nous tentons maladroitement d'y répondre, en général en extrapolant les expériences passées. Hélas cela ne fonctionne guère, voire pas du tout dans certains cas.
Supposons que tu sois affamé (vraiment affamé, disons que tu t'es dépensé physiquement durant qqs jours, en mangeant pas ou très peu) : je te files un édulcorant artificiel (certaines molécules ont un pouvoir sucrant des centaines de fois supérieur au glucose). Tu t'en gaves : le goût très sucré trompe contente tes sens, mais ne couvre pas vraiment le besoin nutritionnel initial : ta glycémie reste basse, tu as tjs faim en fait !
Probable que tu ne changes pas tant que le déplaisir de la répétition ne dépasse pas un seuil (supérieur au coût du changement ?).
L'enfer que tu décris un peu, c'est celui des artifices (nuisibles).
Par des moyens artificiels, tu obtiens une récompense artificielle, qui ne comble pas le besoin réel, d'où une frustration de fond (ou une ambivalence associée à la pratique).
C'est la fameuse histoire du rat, à qui l'on a greffé dans le cerveau une électrode dans le centre du plaisir, activable par un bouton-poussoir, que l'on retrouve mort de faim, après avoir appuyé compulsivement sur le bouton déclenchant des décharges de plaisir...
Je tenais à te féliciter pour la lucidité de ton message.
Bien évidemment, l'évaluation « accro » ou pas dépend du référentiel. Pour moi (non-fumeur), j'aurais dit 5 clopes par... an !Haraldson a écrit:Je fume, un peu, je suis pas accro, je suis à cinq clopes par jour en moyenne
Dans ce qui suit je vais tenter d'exposer qqs points de la théorie d'un ami, qui pourraient t'être utile.
De plaisir donc (la sanction positive du circuit récompense/punition du cerveau), de manière à ne plus ressentir de déplaisir (voire de douleur, la sanction négative).Avant:
J’ai envie d’une « récompense », (...)
Ce qui implique probablement que l'activité précédente était excessive (un dose plus faible était plaisante), ou carrément inadaptée (même un petite dose était déplaisante) à ton état d'alors.
Tu étais donc tendu.d’un truc qui me détende,
Peut-être gagnerais-tu à apprendre à te détendre, par des méthodes simples comme la respiration, la présence au corps, en marchant, etc.
En tout cas, à ce stade (et régulièrement dans tes journées), tu pourrais te demander : de quoi j'ai besoin pour me sentir bien, ici & maintenant ?
Si possible, en « te lâchant », en mode brainstorming, pensée divergente...
De faire une pause, qqs pas, de respirer profondément, de rigoler, de jouer, d'interagir avec qq'un(e), d'un câlin, d'entendre ou jouer un peu de musique, d'observer la nature (les nuages passer, les feuilles trembler ou voler dans le vent), etc. (Réponses non exclusives, et liste non exhaustive !)
Par ex. Yannick Noah, dans son autobiographie, analysait que son principal plaisir à fumer, c'était de s'accorder un temps pour respirer profondément...
Oui, c'est un automatisme acquis, une sorte d'autoroute comportementale, que tu reprends encore et encore, parce que le « sillon » comportemental est bien creusé (probablement qu'un circuit neuronal est bien renforcé aussi).et l’idée qui me vient directement c’est mon paquet de clopes
On peut imaginer qu'à un stade antérieur, il y a eu un réel avantage pour toi à fumer (par ex. de socialiser, ou d'avoir un prétexte pour une pause, etc.), que ton cerveau a enregistré.
Ton cerveau anticipe le plaisir à venir... (probablement en extrapolant le passé, en se basant sur sa mémoire)
Pendant:
1/L’allumage de la cigarette: À ce moment-là je sens une espèce d’alchimie, je sais pas comment expliquer, c’est comme le moment où tu ouvres une canette et que tu t’apprêtes à prendre une première gorgée
La première récompense, c'est peut-être juste :Au moment où j’allume ma clope, je n’ai pas encore tiré une taffe, et pourtant quand j’observe je sens déjà une récompense, dès que le briquet s’allume, y’a un truc qui se passe alors que j’ai pas encore absorbé de nicotine
1/ d'arrêter l'activité précédente (probablement devenue pénible), et
2/ de décider de t'accorder un plaisir (avant même de l'obtenir concrètement).
C'est une bonne démarche, mais qui finit par manquer son but, puisque la démarche engagée ne répond pas (ou seulement superficiellement) au besoin profond.
Je te suggère de faire aussi l'expérience d'en rester là : tu ne fumes que tant que c'est excellent, et t'arrêtes dès que ça devient seulement « bon ».2/Le moment où j’aspire la première bouffée: Le niveau de kiffe est élevé
J'ai pour ma part observé le même phénomène dans l'alimentation : quand je mange d'un aliment (non rendu artificiellement appétent) dont je n'ai pas vraiment besoin, le plaisir est limité au début, et va decrescendo et rapidement le déplaisir / la frustration vont crescendo. C'est le cas quand j'ai un besoin protéique, et que je mange sucré : la sensation est un peu plaisante, mais le besoin n'est pas contenté, alors je ressors du repas repus, mais frustré.3/ Les bouffées suivantes (c’est à partir de ce moment que je comprends de moins en moins ce qu’il se passe dans ma tête): Chaque nouvelle taffe est moins agréable que la précédente (la dixième taffe est moins agréable que la neuvième, la onzième est moins agréable que la dixième) et pourtant y’a un paradoxe complet: à chaque nouvelle taffe j’ai encore plus envie de tirer la prochaine, alors même que les taffes sont de moins en moins agréables, c’est un mind fuck total
À l'inverse, si je tombe (en m'écoutant mieux) sur l'aliment dont j'ai vraiment besoin, alors je ressors du repas avec une profonde satisfaction (pleine et entière, sans trace de regret ni de frustration).
C'est vrai plus généralement avec les activités. Comme généralement nous n'avons pas grandi dans un cadre où nous aurions appris (ou non oublié) à nous écouter, à entendre nos besoins réels, nous tentons maladroitement d'y répondre, en général en extrapolant les expériences passées. Hélas cela ne fonctionne guère, voire pas du tout dans certains cas.
Un effet anesthésiant, donc. J'imagine que troquer la tension préalable pour la lourdeur en question n'est pas forcément la meilleure affaire du monde.À mesure que je fume ma clope, je sens une espèce d’apathie s’installer, et des « idées lourdes » remplacent les idées « légères » que j’avais au début de ma cigarette. Plus la clope se consume, plus les idées sont lourdes, et paradoxalement mon rythme cardiaque augmente, et en même temps mon corps devient lourd, comme mes idées
Étonnant que tu cites cette durée, j'avais entendu que les gens qui fument du tabac sont « anesthésiés émotionnellement » pendant un quart d'heure.Après:
J’écrase ma cigarette dans les cendrier, je garde des « idées lourdes » pendant environ quinze minutes après avoir terminé ma clope,
C'est le cas. Un cas pire encore, tu prends une pire drogue (je ne sais pas, disons extasy ou coke ?), tu ressens vraiment un mieux-être temporaire (mais artificiel) : tu y seras encore plus accro !et j’ai presque une sorte de « regret » d’avoir fumé cette clope, pas dans le sens d’une « culpabilité », mais j’ai l’impression que je n’ai pas reçu une « récompense » au niveau de ce que j’attendais...
Supposons que tu sois affamé (vraiment affamé, disons que tu t'es dépensé physiquement durant qqs jours, en mangeant pas ou très peu) : je te files un édulcorant artificiel (certaines molécules ont un pouvoir sucrant des centaines de fois supérieur au glucose). Tu t'en gaves : le goût très sucré trompe contente tes sens, mais ne couvre pas vraiment le besoin nutritionnel initial : ta glycémie reste basse, tu as tjs faim en fait !
Peut-être que de changer d'habitude est coûteux en énergie, et que, comme tous les animaux, nous fonctionnons à l'économie d'énergie.Et quelques heures plus tard, je recommence (comme les millions de fumeurs), alors que je sais très bien que la clope suivante est exactement la même que la précédente, et qu’il se passera donc exactement la même chose
Pourquoi je fume, pourquoi j’ai envie d’en allumer un autre, alors que j’ai presque été « décu » par ma clope précédente?
Probable que tu ne changes pas tant que le déplaisir de la répétition ne dépasse pas un seuil (supérieur au coût du changement ?).
Question très pertinente. Mot très bien choisi d'ailleurs : est dia-bolique ce qui manque la cible.C’est quoi ce mécanisme diabolique?
L'enfer que tu décris un peu, c'est celui des artifices (nuisibles).
Par des moyens artificiels, tu obtiens une récompense artificielle, qui ne comble pas le besoin réel, d'où une frustration de fond (ou une ambivalence associée à la pratique).
C'est la fameuse histoire du rat, à qui l'on a greffé dans le cerveau une électrode dans le centre du plaisir, activable par un bouton-poussoir, que l'on retrouve mort de faim, après avoir appuyé compulsivement sur le bouton déclenchant des décharges de plaisir...
- exposé plus général:
- Si l'on se place dans le cadre général de l'évolution en biologie, les êtres vivants complexes en général, et les humains en particulier, sont dotés d'un mécanisme (récompense/punition, ou plaisir/douleur) qui facilite l'adoption d'un comportement bénéfique soit à la survie de l'individu (boire/manger en cas de soif/faim, fuir ou se défendre en cas de danger, se thermoréguler, etc.), soit à celle de l'espèce (protéger les petits ou les autres membres de la tribu, avoir des relations sexuelles, etc.).
Le principal problème de l'espèce humaine (en fait son seul problème, tous les autres se rapportant à celui-ci), c'est qu'avec notre intelligence projective, nous avons inventé une débauche d'artifices nous permettant de pirater ce système récompense/punition et d'obtenir du plaisir « pour le plaisir » sans que cela n'ait une utilité évolutive, voire pire, en compromettant la survie de l'individu (ex : aliments industriels artificiellement appétents, plus la sédentarité, menant à l'obésité) ou de l'espèce (si par ex. tout le monde trouve son plaisir sexuel à se masturber devant du porno, avec un jouet sexuel, une poupée sexuelle voire un robot sexuel, alors le taux de natalité risque de décroître vertigineusement... - NB : je ne prétends pas que c'est le seul facteur, un autre étant par ex. le sentiment d'insécurité face à un avenir chaotique ou sombre n'inspirant guère à avoir une progéniture.).
Et comme le vrai diagnostic (les artifices trompant les mécanismes régulateurs du vivant) n'est jamais fait, les symptômes désagréables (corporels, psychiques, sociaux, environnementaux...) sont attribués à des causes secondaires, tertiaires, etc., auxquelles on tente de remédier par des nouveaux artifices, qui entraîneront de nouvelles conséquences fâcheuses, impliquant une toujours plus grande complexification du système de réaction (le « progrès » technique, mais aussi social avec les morales, organisations, lois, etc.), mais avec des résultats de plus en plus aléatoires, voire minables. Ou parfois un apparent gain se traduit plus tard par une perte mille fois pire...
Par ex. on a attribué la mauvaise santé aux démons, puis aux mauvaises humeurs, puis, quand on en venu aux limites de ces tentatives d'explications, aux « méchants » agents pathogènes (les parasites, microbes, virus et tutti quanti : ça vous rappelle qqch ?), sans jamais remettre en question ce qui, dans notre mode de vie, pourrait bien créer le terrain propice à ces maux... ce qui permet de « protéger » les comportements inadéquats (d'un point de vue évolutif) et les croyances (personnelles ou collectives) qui vont avec, parmi lesquelles diverses mythologies (du genre « c'était pire avant - qu'est-ce qu'on est bien maintenant ! »).
J'arrête là, avant de dériver encore plus.
Re: Pourquoi on (je) fume?
La réponse de Philippe est complète.
La réponse se résume en une phrase « parce que ça te fait du bien ».
La réponse se résume en une phrase « parce que ça te fait du bien ».
My_illusion- Messages : 5841
Date d'inscription : 11/12/2017
Re: Pourquoi on (je) fume?
Hum. Je propose de travailler sur le sens attribué à "ça me fait du bien", de l'interroger. J'avais pensé, il y a quelques années, à cette pyramide. J'ai l'impression, à la lecture, que la cigarette, ici, pour Haraldson, est plus quelque chose qui le soulage. Mais le soulagement, c'est à mes yeux temporaire et a quelque chose d'empressé, pour "parer à l'urgence" (d'un manque).
--Ce qui m'est bénéfique--
^ Ce qui me fait du bien ^
^ Ce qui m'apaise ^
^ Ce qui me fait plaisir ^
^ Ce qui me soulage ^
--Ce qui m'est bénéfique--
^ Ce qui me fait du bien ^
^ Ce qui m'apaise ^
^ Ce qui me fait plaisir ^
^ Ce qui me soulage ^
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Pourquoi on (je) fume?
Bonjour Haraldson,
Traduction: Tu penses que je serai dans une addiction au tabac mais que je serai dans un déni ou que je ne comprendrai pas ce que je fais, et tu penses que toi en revanche tu comprendrais mieux que moi ce que je fais, etc etc...
Alors déjà je ne pense pas mériter cette sorte d'agressivité mais peut être que mes propros étaient maladroits (ça m'arrive souvent) et je m'en excuse. Mon but n'est autre que d'essayer de t'apporter mon point de vue.
jamais je ne prétends savoir mieux que l'autre ce qu'il pense ou ressent !
Je dis juste qu'on peut parfois croire qu'on peut se passer de quelque chose (café, tabac, drogue etc..) parce que la fréquence est faible et peut être qu'il faut creuser pour savoir si réellement on est capable d'arrêter aussi facilement qu'on le croit.
mais je comprends que ce n'est pas ta question, je l'ai précisé dès le début que je n'étais pas sûre d'y répondre correctement.
Tu ne comprends pas exactement le sujet: il n’est pas forcément question pour moi d’arrêter de fumer, non pas parce que je serai sous l’emprise d’une addiction, mais parce que en soi j’ai pas fait mention d’une envie d’arrêter
Donc très gentil mais c’est assez incongru de vouloir me donner du « courage » puisque je n’ai pas fait part dans ce sujet d’une entreprise qui nécessite d’être courageux
(Il n’est guère besoin d’être courageux pour comprendre un phénomène, juste être pas trop teubé c’est suffisant)
Je cherche juste à piger un mécanisme, je suis pas entrain de demander de l’aide pour arrêter de fumer
donc encore désolée de ma réponse qui ne te conviens pas, mais il n'y avait aucune mauvaise intention, donc c'est un peu rude, ce retour que tu me fais.
Le mécanisme est simple ça te soulage au début, te donne du plaisir.
mais c'est d'une telle évidence que je me suis dit que tu voulais creuser plus. (ou bien si je m'exprimais comme toi, je t'aurai dis : il ne faut pas être teubé pour avoir déjà la réponse) mais je n'ai pas du tout envie d'être agressive ou d'avoir raison.
Maintenant que tu vois mieux à qui tu as à faire, peut-être que je pourrais t'apporter quelque chose que tu n'avais pas prévu.
Le piège de l'addiction à un acte ou une substance, se situe justement à cet endroit précis. (et je précise que je ne sais pas si c'est ton cas, je n'affirme rien).
Quelque chose qui nous donne du plaisir mais ne nous fait pas du bien (sur du long terme, pour le tabac, d'où le terme de "drogue douce"), donc qu'on continue à pratiquer jusqu'à ce que ça pose problème...de santé là en l'occurence.
Comment je gère mon stress ? Est-ce que je sais toujours bien repérer à quels moments il se manifeste ?
quelles sont les différentes réponses que j'apporte en cas d'angoisse du vide ou de stress ?
je repère là où j'ai des facilitées et des difficultés. Est-ce que j'ai envie de prendre un risque pour ma santé ?
On est dans le plaisir VS le bien-être.
Traduction: Tu penses que je serai dans une addiction au tabac mais que je serai dans un déni ou que je ne comprendrai pas ce que je fais, et tu penses que toi en revanche tu comprendrais mieux que moi ce que je fais, etc etc...
Alors déjà je ne pense pas mériter cette sorte d'agressivité mais peut être que mes propros étaient maladroits (ça m'arrive souvent) et je m'en excuse. Mon but n'est autre que d'essayer de t'apporter mon point de vue.
jamais je ne prétends savoir mieux que l'autre ce qu'il pense ou ressent !
Je dis juste qu'on peut parfois croire qu'on peut se passer de quelque chose (café, tabac, drogue etc..) parce que la fréquence est faible et peut être qu'il faut creuser pour savoir si réellement on est capable d'arrêter aussi facilement qu'on le croit.
mais je comprends que ce n'est pas ta question, je l'ai précisé dès le début que je n'étais pas sûre d'y répondre correctement.
Tu ne comprends pas exactement le sujet: il n’est pas forcément question pour moi d’arrêter de fumer, non pas parce que je serai sous l’emprise d’une addiction, mais parce que en soi j’ai pas fait mention d’une envie d’arrêter
Donc très gentil mais c’est assez incongru de vouloir me donner du « courage » puisque je n’ai pas fait part dans ce sujet d’une entreprise qui nécessite d’être courageux
(Il n’est guère besoin d’être courageux pour comprendre un phénomène, juste être pas trop teubé c’est suffisant)
Je cherche juste à piger un mécanisme, je suis pas entrain de demander de l’aide pour arrêter de fumer
donc encore désolée de ma réponse qui ne te conviens pas, mais il n'y avait aucune mauvaise intention, donc c'est un peu rude, ce retour que tu me fais.
Le mécanisme est simple ça te soulage au début, te donne du plaisir.
mais c'est d'une telle évidence que je me suis dit que tu voulais creuser plus. (ou bien si je m'exprimais comme toi, je t'aurai dis : il ne faut pas être teubé pour avoir déjà la réponse) mais je n'ai pas du tout envie d'être agressive ou d'avoir raison.
Maintenant que tu vois mieux à qui tu as à faire, peut-être que je pourrais t'apporter quelque chose que tu n'avais pas prévu.
Le piège de l'addiction à un acte ou une substance, se situe justement à cet endroit précis. (et je précise que je ne sais pas si c'est ton cas, je n'affirme rien).
Quelque chose qui nous donne du plaisir mais ne nous fait pas du bien (sur du long terme, pour le tabac, d'où le terme de "drogue douce"), donc qu'on continue à pratiquer jusqu'à ce que ça pose problème...de santé là en l'occurence.
Comment je gère mon stress ? Est-ce que je sais toujours bien repérer à quels moments il se manifeste ?
quelles sont les différentes réponses que j'apporte en cas d'angoisse du vide ou de stress ?
je repère là où j'ai des facilitées et des difficultés. Est-ce que j'ai envie de prendre un risque pour ma santé ?
On est dans le plaisir VS le bien-être.
Dernière édition par Antimatière le Dim 31 Jan 2021 - 15:29, édité 1 fois (Raison : *remplacé "propres" par "propros")
Antimatière- Messages : 39
Date d'inscription : 27/01/2021
Re: Pourquoi on (je) fume?
Un petit point en aparté. Le métabolisme s'adapte aussi, c'est une équation complexe. La première clope que j'ai refumé, la première latte, elle m'a quasiment mis chaos, m'a fait tousser, m'a filé la gerbe, mais je ne l'ai pas jetée, malgré l'hésitation. Je l'ai fumé en entier, la deuxième était moins rude, après trois ou quatre, je ne ressentais plus que le shot de nicotine, plus de nausée ou de tête qui tourne, le méta avait retrouvé son équilibre (bien sûr en consommant quelque chose, les cellules de la gorge et des poumons disent hello !). Le truc est là, le métabolisme s'adapte, mais c'est aussi sur un capital. J'avais un pote qui était très junk food aussi (puisque tu en parles), mais vers 40 ans, son foie lui a dit non, et il ne peux quasiment plus manger de viande aujourd'hui (pas à moi de dire si c'est un bien ou un mal). Donc, c'est pas parce que ça va bien maintenant avec ça que tu te crées pas une addition quelque part qui finira par pointer le bout de son nez, à l'improviste, quand le méta ne saura plus compenser.
C'est pas du tout une leçon de morale, tu me sembles assez posé pour savoir ce que tu fais et tes pratiques ne relèvent que de toi tant qu'elle n'emmerdent pas les autres. Mais la vérité que tu as aujourd'hui, ce n'est pas nécessairement celle que tu auras dans vingt ans quant à ces objets. Mais quels que soient tes choix, ça sera ton chemin de vie, t'en es le seul maître et il n'y a pas de vie sans risque.
C'est pas du tout une leçon de morale, tu me sembles assez posé pour savoir ce que tu fais et tes pratiques ne relèvent que de toi tant qu'elle n'emmerdent pas les autres. Mais la vérité que tu as aujourd'hui, ce n'est pas nécessairement celle que tu auras dans vingt ans quant à ces objets. Mais quels que soient tes choix, ça sera ton chemin de vie, t'en es le seul maître et il n'y a pas de vie sans risque.
Dernière édition par Archiloque le Dim 31 Jan 2021 - 14:13, édité 2 fois (Raison : faute)
Archiloque- Messages : 1665
Date d'inscription : 22/09/2020
Localisation : Les terres
Re: Pourquoi on (je) fume?
Haraldson a écrit:Antimatière a écrit:
Comment je gère mon stress ? Est-ce que je sais toujours bien repérer à quels moments il se manifeste ?
quelles sont les différentes réponses que j'apporte en cas d'angoisse du vide ou de stress ?
je repère là où j'ai des facilitées et des difficultés. Est-ce que j'ai envie de prendre un risque pour ma santé ?
Effectivement mais bon... si on commence à réfléchir comme ça je prends des tonnes de risques pour ma santé
À ce train-là tu mange plus que des graines et tu te déplace en charrette
Ha mais tu peux aussi t'étouffer avec des graines et tomber dans le ravin avec ta charrette
Plus sérieusement, à quel(s) moment(s) tu fumes si tu veux bien répondre ?
Antimatière- Messages : 39
Date d'inscription : 27/01/2021
Re: Pourquoi on (je) fume?
Bonjour Haraldson,
Effectivement la réponse de Philippe est très complète et te satisfait peut-être.
Merci pour ta réponse je voulais un peu plus cerner , les moments déclencheurs (même si je pense que nous avons un peu tous les mêmes).
Donc plutôt quand tu t'ennuies ou que tu as besoin de t'évader ou au contraire avec l'euphorie des conversations...
j'ai relu ton premier post : est-ce que le fond de ta question c'est de savoir pourquoi tu choisis la cigarette pour accompagner certains moments de ton quotidien ? au lieu de faire ou prendre autre chose.
ou bien est ce que tu voulais analyser la raison pour laquelle malgré ton dégout en fin de cigarette, tu recommences quand même ?
comme tu parlais de déplaisir, et de mécanisme diabolique je me suis un peu avancée en pensant que tu voulais arrêter.
Voici ce que j’ai pu trouver et retenir pour l’essentiel afin de te faire un résumé :
L’ augmentation de la vigilance, de l’attention. effet de stimulation de l’adrénaline.
La sensation de détente, de relaxation. C’est curieux, car la nicotine fait sécréter les hormones du stress, Le stress est d’ailleurs le moyen le plus puissant de libération de la dopamine sans qu’il soit toujours vécu comme un plaisir!
La conséquence est une réponse motrice réflexe qui accroît le tonus. Il est donc tout à fait paradoxal que les fumeurs éprouvent une sensation de détente et non de tension, et utilisent la cigarette comme “antistress”.
Celui-ci freine directement l’activité du neurone moteur. Une telle rétroaction est un mécanisme physiologique très voisin du régulateur de vitesse qui équipe maintenant les automobiles.
L’élévation glycémique.
Cela suggère que, parmi les fumeurs dépendants, certains auraient trouvé une automédication d’une tendance à l’hypoglycémie, que la cigarette soulagerait plus rapidement que leur petit déjeuner.
Les fringales et l’irritation, signes communs de l’hypoglycémie, sont d’ailleurs des signes habituels du syndrome de sevrage tabagique.
la sérotonine est également impliquée, avec des répercussions sur la régulation de l’humeur. Mais le faible pouvoir addictif de la nicotine est un mystère en comparaison avec la puissance de l’addiction au tabac.
la dépendance comportementale, dite “psychologique”, est le phénomène central.
On ne reprend pas une cigarette après dix ans d’abstinence par manque de nicotine, mais par une subtile nostalgie, ou parce qu’on se trouve devant une de ces situations qui sont comme des clochettes de Pavlov dont on n’a pas appris à obtenir l’extinction de l’effet.
Tout se passe donc comme si la nicotine avait été indispensable à l’acquisition du comportement pour obtenir ce spectacle, mais n’était plus utile à son maintien prolongé.
la situation doit être “marquante”, c’est-à-dire associée à un état émotionnel : stress, accident, joie, deuil...,
Elle sera d’autant plus marquante si elle est répétée.
De telles “situations marquantes” sont vraisemblablement gravées dans l’hippocampe et l’amygdale par l’inondation hormonale qu’elles déclenchent, catécholamines, ACTH, corti- sol... Or la nicotine a exactement les mêmes effets hormonaux que le stress et les émotions.
malgré les études et les tests, je comprends à la lecture de cet article, qu’une grande part du mécanisme reste pourtant un mystère.
ce résumé est issu de cet article : realites-cardiologiques point com c'est le pdf
5 RAISONS POUR LESQUELLES FAIRE DES EFFORTS NE SERT À RIEN
vidéo Youtube Christèle Albaret
après je te dirais que la vie comporte des risques bien évidemment, étant jeune j'en ai pris des inconsidérés (ça je suis en capacité de le dire avec le recul et parce que justement j'ai expérimentée ce qu'on pourrait qualifier d'erreurs).
Mais quand ta vie compte pour des proches ta perspective peut basculer.
de quelle manière je définis le rapport au risque aujourd'hui ?
l'important est de prendre des risques mesurés, c'est à dire en toute conscience des conséquences aussi.
Il y a des paramètres sur lesquels tu as une petite part de contrôle.
d'autres risques où nous sommes parfaitement impuissants.
L'essentiel est l'arbitrage que nous faisons
voilà,
à+ tard peut être.
Note: désolée pour l'organisation je débute sur le forum.
Effectivement la réponse de Philippe est très complète et te satisfait peut-être.
Merci pour ta réponse je voulais un peu plus cerner , les moments déclencheurs (même si je pense que nous avons un peu tous les mêmes).
Donc plutôt quand tu t'ennuies ou que tu as besoin de t'évader ou au contraire avec l'euphorie des conversations...
j'ai relu ton premier post : est-ce que le fond de ta question c'est de savoir pourquoi tu choisis la cigarette pour accompagner certains moments de ton quotidien ? au lieu de faire ou prendre autre chose.
ou bien est ce que tu voulais analyser la raison pour laquelle malgré ton dégout en fin de cigarette, tu recommences quand même ?
comme tu parlais de déplaisir, et de mécanisme diabolique je me suis un peu avancée en pensant que tu voulais arrêter.
Voici ce que j’ai pu trouver et retenir pour l’essentiel afin de te faire un résumé :
L’ augmentation de la vigilance, de l’attention. effet de stimulation de l’adrénaline.
La sensation de détente, de relaxation. C’est curieux, car la nicotine fait sécréter les hormones du stress, Le stress est d’ailleurs le moyen le plus puissant de libération de la dopamine sans qu’il soit toujours vécu comme un plaisir!
La conséquence est une réponse motrice réflexe qui accroît le tonus. Il est donc tout à fait paradoxal que les fumeurs éprouvent une sensation de détente et non de tension, et utilisent la cigarette comme “antistress”.
Celui-ci freine directement l’activité du neurone moteur. Une telle rétroaction est un mécanisme physiologique très voisin du régulateur de vitesse qui équipe maintenant les automobiles.
L’élévation glycémique.
Cela suggère que, parmi les fumeurs dépendants, certains auraient trouvé une automédication d’une tendance à l’hypoglycémie, que la cigarette soulagerait plus rapidement que leur petit déjeuner.
Les fringales et l’irritation, signes communs de l’hypoglycémie, sont d’ailleurs des signes habituels du syndrome de sevrage tabagique.
la sérotonine est également impliquée, avec des répercussions sur la régulation de l’humeur. Mais le faible pouvoir addictif de la nicotine est un mystère en comparaison avec la puissance de l’addiction au tabac.
la dépendance comportementale, dite “psychologique”, est le phénomène central.
On ne reprend pas une cigarette après dix ans d’abstinence par manque de nicotine, mais par une subtile nostalgie, ou parce qu’on se trouve devant une de ces situations qui sont comme des clochettes de Pavlov dont on n’a pas appris à obtenir l’extinction de l’effet.
Tout se passe donc comme si la nicotine avait été indispensable à l’acquisition du comportement pour obtenir ce spectacle, mais n’était plus utile à son maintien prolongé.
la situation doit être “marquante”, c’est-à-dire associée à un état émotionnel : stress, accident, joie, deuil...,
Elle sera d’autant plus marquante si elle est répétée.
De telles “situations marquantes” sont vraisemblablement gravées dans l’hippocampe et l’amygdale par l’inondation hormonale qu’elles déclenchent, catécholamines, ACTH, corti- sol... Or la nicotine a exactement les mêmes effets hormonaux que le stress et les émotions.
malgré les études et les tests, je comprends à la lecture de cet article, qu’une grande part du mécanisme reste pourtant un mystère.
ce résumé est issu de cet article : realites-cardiologiques point com c'est le pdf
5 RAISONS POUR LESQUELLES FAIRE DES EFFORTS NE SERT À RIEN
vidéo Youtube Christèle Albaret
après je te dirais que la vie comporte des risques bien évidemment, étant jeune j'en ai pris des inconsidérés (ça je suis en capacité de le dire avec le recul et parce que justement j'ai expérimentée ce qu'on pourrait qualifier d'erreurs).
Mais quand ta vie compte pour des proches ta perspective peut basculer.
de quelle manière je définis le rapport au risque aujourd'hui ?
l'important est de prendre des risques mesurés, c'est à dire en toute conscience des conséquences aussi.
Il y a des paramètres sur lesquels tu as une petite part de contrôle.
d'autres risques où nous sommes parfaitement impuissants.
L'essentiel est l'arbitrage que nous faisons
voilà,
à+ tard peut être.
Note: désolée pour l'organisation je débute sur le forum.
Antimatière- Messages : 39
Date d'inscription : 27/01/2021
Re: Pourquoi on (je) fume?
Sympa le sujet, je tournes aussi pas mal cette question en ce moment, mais pas avec du tabac "pur".
Les 1) 2) 3) sont identiques, et relèvent donc bien de la "pause plaisir". Par contre le problème ce complique, car là pour le coup on est sur une altération de conscience bien plus élevée. Très loin du micro shoot nicotinique disons.
Cette altération est pour ma part quelque chose de "recherché" (je met des guillemets car ici la frontière entre dépendance et simple plaisir est très floue) et que je crois affectionner particulièrement. Dans mon cas par exemple ça calme un peu mon fil de pensée incessant, plus exactement ça le canalise dans une direction plus restreinte et évite de passer du coq à l'âne. Je ne peux pas dire si c'est positif, négatif ou neutre, c'est encore en questionnement
Pour revenir au sujet du tabac, étant accro à la nicotine, le schéma de plaisir n'existe plus, c'est purement du "plaisir biologique". Le problème est physique, la plasticité cérébrale fait qu'on adapte le nombre de récepteurs nicotiniques pour contrer cet afflux monstrueux. Mais une fois que tu coupes les vannes ils se font un peu chier et me le font savoir
La réponse de Philippe est intéressante, même si je veux rebondir sur :
Justement, dans mon cas par exemple je ne peux jamais répondre à cette question, n'étant jamais ni bien ni mal et fonctionnant beaucoup à l'instinct. La réponse globalement est toujours "Mais j'ai rien besoin de spécial", mais une fois que c'est dit, bah tu va quand même te chercher un carré de chocolat, une clope ou te rouler un gros tout en allant faire une des activités dans la liste proposée ahah
Car c'est aussi possible que le "de quoi j'ai besoin pour me sentir bien" soit en fait une conjonction de différentes choses en même temps !
Surtout que le tabac dans l'absolu à sa place dans cette liste, n'oublions pas que le véritable danger c'est d'inspirer de la fumée, que tu fumes des orties, des roses ou autre.
Si je devais répondre simplement à la question "Pourquoi on fume?" :
Au début on essaye un nouveau truc, assez crade au début, mais assez rapidement ça devient clairement agréable. En plus de ça, objectivement tu ne ressens pas directement d'effets néfastes (ce qui est un problème fondamental du cerveau), donc à quoi bon ne pas le faire?
A ce stade la réponse => bah par plaisir ! comme ça !
Sauf qu'à partir d'un moment tu passes dans le stade dépendance, avec une frontière très très floue.
A ce stade la réponse => Pourquoi tu me pose cette question mec? Il est où le tabac le plus proche?!
Les 1) 2) 3) sont identiques, et relèvent donc bien de la "pause plaisir". Par contre le problème ce complique, car là pour le coup on est sur une altération de conscience bien plus élevée. Très loin du micro shoot nicotinique disons.
Cette altération est pour ma part quelque chose de "recherché" (je met des guillemets car ici la frontière entre dépendance et simple plaisir est très floue) et que je crois affectionner particulièrement. Dans mon cas par exemple ça calme un peu mon fil de pensée incessant, plus exactement ça le canalise dans une direction plus restreinte et évite de passer du coq à l'âne. Je ne peux pas dire si c'est positif, négatif ou neutre, c'est encore en questionnement
Pour revenir au sujet du tabac, étant accro à la nicotine, le schéma de plaisir n'existe plus, c'est purement du "plaisir biologique". Le problème est physique, la plasticité cérébrale fait qu'on adapte le nombre de récepteurs nicotiniques pour contrer cet afflux monstrueux. Mais une fois que tu coupes les vannes ils se font un peu chier et me le font savoir
La réponse de Philippe est intéressante, même si je veux rebondir sur :
En tout cas, à ce stade (et régulièrement dans tes journées), tu pourrais te demander : de quoi j'ai besoin pour me sentir bien, ici & maintenant ?
Justement, dans mon cas par exemple je ne peux jamais répondre à cette question, n'étant jamais ni bien ni mal et fonctionnant beaucoup à l'instinct. La réponse globalement est toujours "Mais j'ai rien besoin de spécial", mais une fois que c'est dit, bah tu va quand même te chercher un carré de chocolat, une clope ou te rouler un gros tout en allant faire une des activités dans la liste proposée ahah
Si possible, en « te lâchant », en mode brainstorming, pensée divergente...
De faire une pause, qqs pas, de respirer profondément, de rigoler, de jouer, d'interagir avec qq'un(e), d'un câlin, d'entendre ou jouer un peu de musique, d'observer la nature (les nuages passer, les feuilles trembler ou voler dans le vent), etc. (Réponses non exclusives, et liste non exhaustive !)
Car c'est aussi possible que le "de quoi j'ai besoin pour me sentir bien" soit en fait une conjonction de différentes choses en même temps !
Surtout que le tabac dans l'absolu à sa place dans cette liste, n'oublions pas que le véritable danger c'est d'inspirer de la fumée, que tu fumes des orties, des roses ou autre.
Si je devais répondre simplement à la question "Pourquoi on fume?" :
Au début on essaye un nouveau truc, assez crade au début, mais assez rapidement ça devient clairement agréable. En plus de ça, objectivement tu ne ressens pas directement d'effets néfastes (ce qui est un problème fondamental du cerveau), donc à quoi bon ne pas le faire?
A ce stade la réponse => bah par plaisir ! comme ça !
Sauf qu'à partir d'un moment tu passes dans le stade dépendance, avec une frontière très très floue.
A ce stade la réponse => Pourquoi tu me pose cette question mec? Il est où le tabac le plus proche?!
Invité- Invité
Re: Pourquoi on (je) fume?
Je ne sais pas pourquoi mais la fumée m'a toujours gêné.
Il parait que ça disparait quand on fume et que beaucoup deviennent fumeurs pour cela.
J'ai toujours (au moins à partir de 6 ou 7ans) eu du mal à respirer, les épaules coincées bloquant ma cage thoracique.
Les clopes ou les diesels me font le même effet : je fuis.
Il parait que ça disparait quand on fume et que beaucoup deviennent fumeurs pour cela.
J'ai toujours (au moins à partir de 6 ou 7ans) eu du mal à respirer, les épaules coincées bloquant ma cage thoracique.
Les clopes ou les diesels me font le même effet : je fuis.
Re: Pourquoi on (je) fume?
siamois93 a écrit:Je ne sais pas pourquoi mais la fumée m'a toujours gêné.
Il parait que ça disparait quand on fume et que beaucoup deviennent fumeurs pour cela.
J'ai toujours (au moins à partir de 6 ou 7ans) eu du mal à respirer
Je te rejoins là-dessus. Et j’ajoute que pour ma part, ça m’irrite littéralement la gorge, qui se sert, comme si j’étais allergique. Les yeux piquent, et je me sens crispé, presque hérissé.
Étrangement, ça ne me le fait pas tout le temps, ou pas avec la même intensité.
J’ai cependant quelquefois fumé, certes alcoolisé, et cela ne m’a guère gêné. En revanche, une simple odeur résiduelle, sans atmosphère complètement enfumée, peut m’irriter assez intensément.
C’est sans doute la fumée des autres qui m’agace les voies respiratoires.
J’ai un radar à fumée, fumeur. Enfin j’avais, car maintenant, avec une anosmie qui s’est mue en dysnosmie où je sens à peine les fragrances, et ce même de traviole, mon radar en a pris un coup.
Ennaétéride- Messages : 1708
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Re: Pourquoi on (je) fume?
Copaiiiiin!!!siamois93 a écrit:Je ne sais pas pourquoi mais la fumée m'a toujours gêné.
Je mesure ma chance de vivre à une époque ou le tabac, c'est dehors. Si je devais passer 8 heures par jour dans une tabagie, ma vie serait bien misérable (c'est pas toujours la joie, mais au moins je respire).
La clope électronique ne me fait aucun effet, par contre. Pas que j'en croise beaucoup, mais c'est toujours ça de pris.
RonaldMcDonald- Messages : 10002
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