Des chefs d'entreprise ?

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Message par Invité Dim 16 Sep 2018 - 14:37

c'est pas un cas isolé et c'est pour ça que je développerai pas de boîte en France comme dans un pays comme le Brésil ou la Russie ou la mafia peut tous te prendre...

A méditer!

Encore une fois si tu restes petit ça va!

Lui en est à son deuxième contrôle fiscal et je pense que c'est pas fini il rentre dans le sujet à la 19 eme minutes




suite du suisse qui s'est fait assassiné et qui est même passé "naivement" devant les poloticars qui n'étaient pas présents...

https://www.letemps.ch/suisse/voyage-bout-lenfer-fiscal

Le Français a failli tout perdre. A commencer par son entreprise, GSX, une société éditrice de logiciels basée à Genève et rachetée à un informaticien de génie, Français lui aussi. Perdre sa famille surtout, sans oublier l’entier de leurs économies. Le péril? Une décision «ahurissante», prise en juillet 2011 par une poignée de fonctionnaires niçois de la Direction du contrôle fiscal (Dircofi). Laquelle réclamait très officiellement 18 millions d’euros à GSX, à titre de redressement. Soit trois fois le chiffre d’affaires annuel de la PME.

De son propre aveu, Antoine Leboyer y a laissé un peu de sa santé et une bonne partie de ses cheveux, mais il a eu gain de cause, ou presque. Le montant du redressement a fondu de 18 à 4,4 millions d’euros, dont 3,6 millions sont imputables à son prédécesseur. Le 16 février dernier, GSX versait 800 000 euros à Bercy, pour solde de tout compte. C’était le matin. Le soir, Antoine Leboyer s’endormait du sommeil du juste pour la première fois depuis de longues années.

Alsacien-Lorrain d’origine, «ingénieur Supélec et diplômé de Harvard», Antoine Leboyer s’est installé en Suisse en 2008, où il a repris GSX, qui développe depuis 1995 des outils de gestion de courrier électronique pour les entreprises. «Le fondateur était un type assez génial, une sorte de gourou qui faisait tout, au point de prendre lui-même les appels de support», résume le Genevois d’adoption. Un gourou pourtant plus à l’aise entre les lignes de code qu’entre celles d’un bilan financier, autrement dit meilleur programmeur que gérant.

Deux ans plus tard, Antoine Leboyer a déjà fait de GSX une belle affaire. A Genève, il est aux manettes, épaulé par une équipe de direction chargée de la promotion de la société et de la commercialisation de ses produits. A Nice, une vingtaine de développeurs «font du code, du code, et encore du code» sous la supervision d’un gérant et «une vendeuse historique fait du suivi de clients existants». A Boston et à Shanghai enfin, deux bureaux de représentation sont chargés de la vente sur les marchés américain, chinois et indien. La société emploie une quarantaine d’employés pour un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros. En février 2010, Antoine Leboyer ne le sait pas encore, mais son mauvais rêve vient juste de commencer.

«Nous recevons un beau jour une demande de vérification de comptabilité émanant des services fiscaux français, se souvient-il. Rien de bien anormal, un inspecteur de la 13e brigade de Nice demande différents éléments, on se déplace, il nous écrit, pose des questions, on lui répond.» L’expert fiscal s’intéresse de toute évidence à l’entité niçoise de GSX, une SARL «à 100% propriété de la maison mère.» En avril, les choses se corsent: «On m’appelle pour me prévenir que les agents de la Direction des vérifications nationales et internationales sont dans nos locaux niçois, accompagnés d’un gendarme armé, et qu’ils sont en train de tout saisir.» Les pandores ne s’arrêtent pas là, ils perquisitionnent dans le même geste la maison de campagne niçoise du fondateur de GSX et celle de ses parents. «Le tout à 8 heures du matin, comme dans les films policiers.» Sur les trois sites, les enquêteurs emportent quantité de documents.

S’ensuit une longue période d’incertitude, ponctuée de «toute une série de discussions» et de silences administratifs. Jusqu’au premier gros coup de massue, asséné le 7 juin 2011 sans crier gare et par courrier recommandé. «Un an plus tard! s’emporte Antoine Leboyer, à l’octave. On nous adresse une proposition de redressement, qui attribue l’ensemble des profits de GSX à l’entité française, pour la période 2003-2010.»

Arguments des contrôleurs fiscaux: GSX possède un établissement stable en France – une base fixe d’affaires au sens fiscal du terme –, la direction effective a lieu à Nice, l’entrepreneur principal de GSX est le gérant français, le siège social genevois est dépourvu de substance économique, les activités de vente à l’étranger sont purement préparatoires, la France peut donc tout taxer. Facture: 18 millions d’euros.

Comme si cela ne suffisait pas, invoquant le «comportement fiscal douteux de GSX», les équipes du fisc niçois ont parallèlement obtenu d’un juge qu’il prononce des saisies conservatoires des comptes français de la société et qu’il écrive à ses clients pour leur enjoindre de ne pas payer leurs factures. Première saisie en juin, deuxième saisie en octobre. «Là, c’est bien simple, entre le redressement et les saisies, on est morts, conclut le Français. Immédiatement, j’explique à ma famille qu’elle ne me verra pas de l’été.» Ingénieur, puis entrepreneur, le voilà devenu fiscaliste, contraint et forcé.

Examinant dans les moindres détails les 150 pages du document du fisc hexagonal, Antoine Leboyer réalise que «rien ne tient». Ses avocats «n’ont pas fait leur travail» et le fisc niçois s’est moqué comme d’une guigne de toutes les explications, informations, clarifications orales ou écrites que GSX lui a fournies. La valeur ajoutée créée en Suisse, le pilotage de la vente technique et les décisions stratégiques prises à Genève: autant d’éléments déterminants dont la Dircofi n’a pas tenu compte.

«L’analyse fonctionnelle est délirante, pour la simple et bonne raison qu’aucun examen technique sérieux n’a jamais eu lieu. On peut se tromper un petit peu, admet le patron en sursis, qui prend alors son destin en main. Mais se tromper à ce point, sur une telle quantité de documents, c’est inimaginable.» Nouveaux échanges de courriers, allers-retours au sud de la France, fin de non-recevoir sur fin de non-recevoir, le dossier gravit les échelons de l’administration fiscale, remonte de Nice à Marseille, puis de Marseille à Paris, où Antoine Leboyer finit, à l’automne 2012, par saisir la Direction générale des finances publiques (DGFIP), à Bercy.

«Nous leur envoyons un document parfait. Fruit de près d’un an et demi de travail. Où tout est disséqué par le menu», se souvient-il. Jusqu’à l’absurde: il réexplique par exemple qu’à son arrivée à la tête de GSX, l’entité niçoise était gérée par la propre mère du fondateur. Laquelle ne pouvait pas être la dirigeante effective du groupe puisqu’il s’agissait… «d’une boulangère»! Le certificat de travail de la boulangerie Dalpozzo, à Nice, est annexé au courrier… Il démontre également que le dossier est «truffé d’erreurs et de pièces dénaturées», que quantité de «soi-disant factures» saisies en France «ne sont pas du tout des factures» et que le successeur de la gérante-boulangère ne dirigeait pas plus GSX que sa truculente prédécesseure.

«En lieu et place d’un rendez-vous», regrette Antoine Leboyer, arrive une réponse écrite en décembre 2012, signée de la main du patron du contrôle fiscal français, Alexandre Gardette. Qui campe sur les positions de ses services, à un détail près: le fisc renonce à imposer les profits de l’entité américaine. De 18 millions, la facture passe à 16 millions d’euros. Une bonne nouvelle? «Au contraire, désespère le récipiendaire. Cette lettre est une nouvelle condamnation à mort. Parce qu’à partir de là, j’ai épuisé toutes les possibilités.» Une semaine d’insomnie.

Théoriquement, l’entrepreneur pourrait «aller au contentieux», c’est-à-dire porter le litige devant un tribunal, mais cette option n’en est pas une: «Pour aller au contentieux, il faut déposer des garanties. En l’occurrence, plus de 7 millions d’euros. Allez trouver une banque qui vous prête de l’argent pour cela!»

Antoine Leboyer change donc son fusil d’épaule: il alerte le monde politique. Lionnel Luca d’abord, député UMP des Alpes-Maritimes, puis Claudine Schmid, députée des Français de Suisse. Le premier lui décroche un rendez-vous avec Alexandre Gardette, mi-2013, en actionnant le ministre d’alors, Arnaud Montebourg. «Gardette me dit: «J’ai 45 minutes», fulmine le patron à bout de nerfs. Pour la première fois, j’ai l’impression d’avoir un interlocuteur sérieux en face de moi. Mais il me signifie que même en saisissant le ministre, c’est toujours dans son bureau que j’atterrirai. Je n’oublierai jamais son sourire satisfait. Le sourire de Scarpia. J’ai compris ce jour-là que Bercy se croit au-dessus des lois.» Bilan de cet entretien: «On va regarder.»

Claudine Schmid écrit, elle, fin 2013, à Bernard Cazeneuve, ministre délégué au Budget. Qui lui répond en janvier 2014 avoir prescrit «un examen attentif du dossier».

C’est grâce à une troisième et dernière intervention extérieure qu’Antoine Leboyer apercevra enfin la lumière au bout du tunnel: «Fin 2013, j’inscris GSX au Medef, la grande organisation patronale française. Et j’y rencontre Marie-Pascale Antoni, directrice des affaires fiscales. Elle me pose une foule de questions très techniques, me demande de me justifier sur quantité de pièces et de détails. En moins d’une heure, elle conclut que l’administration s’est obstinée dans l’erreur et que personne n’a pris la responsabilité de reconnaître que le fisc s’était trompé. Pour elle, c’était évident: il était impossible d’attribuer l’entier des profits de GSX à un établissement stable français.» Marie-Pascale Antoni sollicite à nouveau les services d’Alexandre Gardette, désormais dirigés par Olivier Sivieude, pour un réexamen du dossier. «Deux semaines plus tard, je suis convoqué par la DGFIP. Un fonctionnaire nous reçoit au printemps 2014 et nous explique que depuis que je suis arrivé à la tête de GSX, il n’y a effectivement plus d’établissement stable en France. En maintenant toutefois l’analyse du fisc pour la période précédente.»

A peine sorti du bureau parisien, Antoine Leboyer fait ses calculs: «Je me rends compte que nous sommes sauvés.» Le montant du redressement est passé de 18 à 4,4 millions d’euros, dont l’essentiel, 3,6 millions, est payable par le fondateur de GSX, via la garantie d’actif et de passif conclue lors de la vente de la société.

L’intervention de Claudine Schmid aura un autre effet, plus inattendu: le 8 juillet 2014, Antoine Leboyer est invité à témoigner devant la Commission de l’Assemblée nationale sur l’exil des forces vives. La salle est presque vide, «personne, probablement, n’a lu le rapport de la commission depuis», mais peu importe: pendant trois quarts d’heure, l’entrepreneur peut raconter son invraisemblable cauchemar administratif. Hasard ou coïncidence: la confirmation écrite des nouvelles modalités du redressement lui parvient… le matin de son audition par les députés. «Le tout sans le début d’une excuse, et en me demandant de m’engager à ne pas attaquer la décision du fisc», sourit-il en s’adossant enfin au fauteuil de son bureau du boulevard Helvétique.

Antoine Leboyer ne sait toujours pas pourquoi il a fait l’objet de «la persécution et de la mauvaise foi de l’administration». Sa dernière lettre, adressée en octobre 2014 au directeur de la DGFIP, Bruno Parent, reste sans réponse. Tout comme les questions transmises au même service par Le Temps. A-t-il été la victime expiatoire d’un fisc impuissant à rattraper les milliards que les multinationales ventilent dans des paradis fiscaux? «Peut-être, mais ça n’est pas mon problème», tranche-t-il. Son problème? Avoir dû consacrer deux ans et demi à plein temps à sa défense. Avoir abandonné 1,5 million d’euros en frais d’avocats. Avoir été contraint d’affronter «l’incompétence de fonctionnaires qui ne sont pas formés» et «l’absence totale de gouvernance dans l’administration fiscale».

A nouveau tout à la conduite de son entreprise – «qui aurait doublé de taille aujourd’hui sans toute cette affaire» –, Antoine Leboyer regrette encore une chose. Pour son pays, cette fois: «Le risque de racket fiscal qu’encourent les entreprises en France commence à être connu.» A tel point que la Harvard Business School lui a «proposé de faire un cas» sur son expérience. Mais peut-être l’heure est-elle venue de tourner la page. Tout simplement.

«Il me signifie que même en saisissant le ministre, c’est toujours dans son bureau que j’atterrirai»

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Message par Invité Mar 6 Nov 2018 - 13:03

Je dirige une boîte depuis plus de 20 ans et je me suis souvent interrogé sur les vrais raisons qui m'avait amenée à la créer et surtout à continuer toutes ces années malgré les multiples galères car je ne me reconnais pas du tout dans le portrait de la nana qui a fait ça pour s'en mettre plein les poches (certains rajouteraient "sur le dos du petit salariat") ou qui veut en mettre plein la vue, genre la superwoman hyper sûre d'elle même... bon vous voyez la caricature..
je me suis même demandé si au fond, c'était pas parce que j'aimais les emmerdes, les situations complexes, limite ingérables, le stress, les éternels soucis à gérer... bon vous voyez aussi de quoi je parle...
je me suis donc demandé sérieusement à chaque fois que j'ai du affronter une situation complexe (bref, très souvent) si j'étais pas tout simplement ... maso ?!
je me suis même demandé si j'étais pas une réincarnation du bousier qui pousse sa bouse en haut de la montagne la tête dans le sable pour, une fois arrivé au sommet, redégringoler de l'autre côté du versant, à 2 mètres de son point de départ... le con ! parce que ça ressemble quand même drôlement à ma vie quand j'y pense Laughing
Et donc la question : pourquoi chercher les emmerdes plutôt que de rouler ma bosse en glandant gentiment dans un placard doré entourée des vieux machins incompétents et arrogants, les mêmes que ceux avec lesquels j'ai usé quand j'étais jeune mes fonds de culotte en prépa, et plus tard en faisant des "hautes études" ?

Ce n'est que récemment que j'ai pris conscience que mon supposé "HP" avait pu influencer grandement ce choix finalement.
A force de lire des témoignages de gens parfois pourtant brillant exposant leur souffrance dans leur boulot
A force d'erreurs de casting quand il s'agissait pour moi d'embaucher en pensant stupidement que tout le monde fonctionnait pareil, donc comme moi et en réalisant douloureusement que bah..nan...
à force de réaliser que le pouvoir, partout, était aux mains d'auto-proclamés "cons pétants" arrogants aux titres ronflants dont l'exploit était souvent d'avoir réussi à foutre plusieurs boîtes en liquidation et autant de milliers de personnes sur le carreaux et que je ne le supportais pas.
A force de voir l'injustice et le politiquement correct gagner au détriment de tant de belles idées et briser tant de gens talentueux.
Autant d'injustice, d'incohérence, de bêtise.. m'étaient physiquement et mentalement insupportables (plusieurs burn out peuvent en témoigner)...

J'ai réalisé qu'au fond, ce que j'avais cherché à faire en créant "ma boîte", c'est à créer "mon monde" à défaut de pouvoir changer le monde et que malgré le sentiment d'imposture qui ne me quitte jamais et les galères, cette boîte m'a permis de m'en protéger, et même finalement d'en tirer un profit significatif à la fin.

Et vous , quelles ont été vos moteurs pour vous lancer dans cette aventure de l'entreprenariat ?
le savez vous ?

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Message par Invité Mar 6 Nov 2018 - 18:42

Un peu la même chose que toi, certainement pas pour l'argent, d'ailleurs au final ça m'a couté plus que ça m'a rapporté ; pas par masochisme, je ne crois pas, en tout cas ça ne me parle pas ; ni par besoin de dépasser ceux qui avaient le pouvoir, je crois que je m'en suis toujours détachée, du pouvoir, en tout cas ça ne m'intéresse pas consciemment.

Par contre par envie de créer mon monde, oui, c'est plus que sûr, j'ai vu ces entreprises que j'ai créées comme des créations, avant tout, des mises en oeuvre d'une idée, d'un projet, d'une idée que je me faisais du monde ; aussi pour (à tort) me retrouver avec des gens comme moi, mais comme je ne savais pas qui j'étais, je me suis plantée, souvent, forcément ; et enfin pour tenter d'être dans cette effervescence de vie qui me caractérise.

Aujourd'hui, je suis prof et auto-entrepreneur, et je tâche de m'en contenter. J'ai encore parfois de temps en temps  une idée qui me fait rêver, basée sur une création d'entreprise (une école alternative a été le dernier projet sur lequel j'ai beaucoup travaillé, l'an dernier) mais je réussis à m'arrêter à temps, ça doit être l'effet de l'âge, et peut-être aussi le fait de vivre seule et de tourner à vide avec mon idée jusqu'à ce qu'elle s'éteigne d'elle même.

Ceci dit, je ne cherche ni à m'en plaindre ni à m'en enorgueillir,  cela constitue mon expérience de vie, au même titre que mes enfants, ou l'écriture, ou mes amours, ou... et je ne pense pas du tout être comme ce bousier dont tu parles, ou alors on va dire que la vie est un chemin, avec ses collines et ses vallées et que c'est donc la vie, tout simplement ? Wink

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Message par Invité Mar 6 Nov 2018 - 19:07

Je vois mes entreprises.... comme des bébés Very Happy j'y mets beaucoup trop d'affect et ça fausse souvent mon jugement. Comme toi, je me suis souvent plantée et cette effervescence dont tu parles, je l'appelle le mouvement. Tant que j'avance, je vis...
Et c'est mon terrain de jeu pour apprendre de nouvelles choses, en permanence.
Donc oui, tes mots me parlent.
Sauf que là, je vieillis Neutral
et je me dis que je ne suis plus capable, que déjà, avoir tenu si longtemps tient du miracle, que faudrait pas trop pousser (mamie dans les orties). je manque peut être d'orgueil justement ou de courage ou d'envie, bref.. comme toi plus l'énergie d'aller jusqu'au bout des idées qui sont pourtant toujours là.

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Message par siamois93 Mar 6 Nov 2018 - 21:24

Pour moi ce serait surtout pour trouver plus de liberté qu'en étant salarié dans une SSII.
Si j'avais une idée géniale, un truc à créer ... pour le moment je cogite autour d'un nouveau clavier.
Ce n'est pas aujourd'hui mon envie principale.
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Message par Invité Mar 6 Nov 2018 - 21:55

C'est surtout l'exécution de l'idée plus encore que l'idée qui fait le succès. Les chefs d'entreprise sont paradoxalement rarement de grands inventeurs. En tout cas, Perso, j'ai rien inventé,le concept et le produit existait,  je l'ai juste fait différemment. 
Et La liberté de l'entrepreneur ? Ahem... Si tu veux parler de la liberte qu'il a de trouver tout seul comment il va payer ses factures, on est d'accord Laughing

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Message par siamois93 Mar 6 Nov 2018 - 22:41

Oui c'est bien cette liberté : Quels clients tu veux, mais aussi plein d'autres problèmes quotidiens pour un mec de ssii qui chez le client a droit au chaises pourries, aux PCs les moins bons, à la machine à café plus chère parce que tu es "externe", à ne pas faire de formation parce que le patron y comprends rien, etc etc, etc. J'ai envie d'avancer, pas qu'on m'utilise. Bien sûr quand tu es patron tu as plein de contraintes mais ce n'est pas la même place ( et j'ai eu pas mal de collègues qui étaient leur patron et ils respirent bien mieux)
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Message par Invité Mar 6 Nov 2018 - 23:28

Je veux pas jouer les rabats joie mais le patron il n'a rien de tout ça non plus s'il n'a pas de clients. Faut déjà ramener les sous de la chaise, de la machine à café, du super PC etc... avant de s'offrir le luxe de choisir ses clients parce que c'est rare qu'ils t'attendent...
Sauf si tu bosses dans l'IT et que tu sais trouver les clients.
pourquoi ne pas essayer en free-lance pour commencer ? 
Je sais pas ce que tu fais mais les bons devs web /appli sont très recherchés. Y a pénurie.

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Message par siamois93 Mer 7 Nov 2018 - 0:35

Moi non plus je ne sais pas ce que tu fais et vends.
Je suis diplomate, j'aime les langues, je fais de l'informatique car c'est un métier où il faut être diplomate et connaitre plein de langages Smile
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Message par Invité Mer 7 Nov 2018 - 11:43

cool ! si tu sais parler la langue du client, du banquier, de l'urssaf, du juriste, de la com, du DRH, du DAF, du trésorier et j'en passe, tu as toutes tes chances de réussir Laughing

plus sérieusement, et si tu penses à te lancer, je t'invite à te poser quelques questions avant.
la première : De quoi ai-je besoin pour réussir mon projet (de quelles compétences ? (et les ai-je moi-même ou ai-je la capacité de les acquérir ou non ?), et quelles ressources matérielles (chaise, PC, machine à café.. Wink ?)
la seconde : combien ça coûte (coût RH inclus (pour les compétences que tu devrais "acheter") et en y incluant ton salaire) et est ce que l'argent dont je dispose ici et maintenant couvre cette somme (c'est le moment de casser ta tirelire..) ?
Ensuite, tu multiplies cette somme par disons 10 (parce que le propre d'un BP est qu'on le dépasse toujours très largement) avant de passer à la dernière question :

suis je prêt à perdre la totalité de cet argent (le risque est inhérent au métier) ?

Si la réponse est OUI  cyclops et que tu n'as pas  affraid , alors t'as ton BP et donc... qu'attends tu pour te lancer  ?
Si c'est NON  pale , et bien souris quand même car tu viens de t'épargner beaucoup d'énergie et d'argent... Wink

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Message par Invité Mer 7 Nov 2018 - 14:21

Un peu comme Hirondelle (même si pas au même "niveau")  pour le "pourquoi" je suis à mon compte.
Il y a deux choses primordiales dans ce choix, des perspectives (libre arbitre ?) d'une part et gérer mon "univers proche".

Devoir gérer des situations complexes, ce n'est pas négociable, c'est "excitant", même si parfois j'accuse le coup, me sentir en danger me stimule.
Je ne me vois pas toute ma vie dans une ou plusieurs boites à suivre un parcours balisé de fait... c'est la mort pour moi.

Gérer mon entourage, les conditions dans lesquelles je travaille, avec qui, comment et pourquoi... Ben c'est pas mal quand même. Le boulot, c'est là où on passe le plus de temps, je préfère que ce soit avec des personnes que j’apprécie, pour des personnes que j'apprécie de la manière qui me plait...

Même si ce n'est jamais 100% du temps comme ça j'ai la possibilité de faire en sorte que... Et ça fait toute la différence.

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Message par Invité Mer 7 Nov 2018 - 18:10

@wich bien dit !
le challenge me stimule, les difficultés me font me dépasser, le succès me grise.....
Par contre, en cas d'impasse, je peux tourner en rond comme un hamster dans sa roue à chercher une issue en mode "obsessionnel" ou bien au contraire avoir envie de tout abandonner. les 2 étant un peu extrêmes !

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Message par zebrepat Dim 11 Nov 2018 - 14:23

Hirondelle123 a écrit:Je veux pas jouer les rabats joie mais le patron il n'a rien de tout ça non plus s'il n'a pas de clients. Faut déjà ramener les sous de la chaise, de la machine à café, du super PC etc... avant de s'offrir le luxe de choisir ses clients parce que c'est rare qu'ils t'attendent...
Sauf si tu bosses dans l'IT et que tu sais trouver les clients.
pourquoi ne pas essayer en free-lance pour commencer ? 
Je sais pas ce que tu fais mais les bons devs web /appli sont très recherchés. Y a pénurie.

je connais des secteurs ou le travail vient a toi et en theorie tu peux refuser des clients : artisans, professions liberales etc
ce sont d'ailleurs des metiers qui a mon avis conviennent bien au zebre
Bien sur tous ne refusent pas les clients (si le client est correct et paye correctement pourquoi refuser)
pour info j'ai eu le cas de medecins refusant un rdv, il etait pas en congé et m'a meme pas envoyé vers un collegue, j'avais une grippe (et ces gens ont signé le serent d'hyppocrate et sont tenus avec un certain code de deontologie)

web ou graphiste web je connais pas bien mais a ce que j'ai entendu il y a pas penurie du tout
par ailleurs l'IT les SSII verouillent le marché , des boites de parasites qui prennent leur commission et font bosser des escalves salariés
clause de mobilité = si tu refuses une mission a l'autre bout de la france tu est viré pour faute grave. genial... (en plus il payent pas correctement les frais de relocalisation)
dans un contrat normale de travail le lieu est indiqué sur le contrat

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Message par Invité Dim 11 Nov 2018 - 17:17

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Dernière édition par Hirondelle123 le Ven 5 Avr 2019 - 18:29, édité 1 fois

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Message par zebrepat Dim 11 Nov 2018 - 17:30

Hirondelle123 a écrit:Louais... Quand je lis "les esclaves salariés", j'en déduis un état d'esprit qui ne me donne pas l'impression qu'on puisse s'entendre...
Aux personnes qui se plaignent de ne pas avoir (reçu en cadeau ?) les moyens de leur ambition (bref, la leur), je les invite à faire preuve d'imagination.

Avec un bout de bois et un fil, l'un va en faire une canne à pêche et qui sait, ouvrir plus tard une conserverie tandis qu'un autre s'en servira pour allumer un feu. 

Je parlais de la pénurie des développeurs web en vérité (sites/appli..) (pas de chômage pour les étudiants de l'école 42 par ex) et de la possibilité pour ces profils d'exercer leur métier en free-lance, avec les avantages (liberté) et les inconvénients (solitude, risque) inhérents bien sûr car aucune situation n'a QUE des avantages.

plutot que les attaques ad hominem (oublions la canne a peche), les SSII (ou ESN) tu sais comment ca fonctionne (j'ai des potes qui ont travaillé la-dedans) ? pleins de temoiganges sur le net.
80% de l'emploi en informatique en France passe par les SSII

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Message par Invité Ven 16 Nov 2018 - 16:02

Oui, je connais les SSII.
j'ai été et suis toujours la cliente (toujours en développement web) de free-lance et de SSII et j'en emploie aussi.

Ceux qui maîtrisent les langages web (PHP, javascript, Node.js, Vue.js..) s'arrachent des start up aux grosses boîtes en passant par les SSII et les cabinets de recrutement. les annonces pleuvent, les salaires flambent... et ça va durer... jusqu'à ce qu'on automatise leur métier.

https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-181518-lemploi-redemarre-en-france-et-si-lon-en-finissait-avec-la-penurie-de-developpeurs-de-logiciels-2168321.php

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