Les contraintes

Les con-train-tes !

On avait, a, et aura toujours des contraintes dans la vie ( sans blague )
Faudra faire avec, une vie sans contraintes n'existe pas. ( sans blague )

On a pas tous les mêmes contraintes ( on est d'accord et heureusement me direz vous. )
Aujourd'hui je viens vous demander quel est votre rapport avec les contraintes ?

Je m'explique : tout peut devenir une contrainte pour moi et étant donné que quand y'a contrainte, y'a stress, y'a agacement donc refus, eh bah ça craint lol.

Le chant, ma passion, j'écris beaucoup : on me demande de faire une collaboration, d'écrire des paroles > hopp je le vis comme une contrainte. ( alors que c'est une passion hein )

Aller à un repas de famille, ma mère me dit la date 1 mois à l'avance > hooop je le vis comme une contrainte.

Exemples pris comme ça tout con mais ça a tendance à m'embêter parce-que du coup, je fais les choses parfois qui de BASE me plaisent mais vu que je vis comme une contrainte, bah me soul au final..

J'ai l'impression que, c'est comme si tout devait venir de moi, enfin, faut que le truc vienne de moi, de ma propre initiative, envie etc...sinon je vis les choses comme des contraintes ( eh bah merde tu dois tout vivre comme une contrainte toi dis donc me direz vous ) bah non ne partons pas à l'extrême mais presque j'ai envie de dire...

Les gens qui attendent qqch de moi, qui attendent sur moi, peu importe ce que c'est je le vis comme une énorme contrainte. C'est débil mais une copine qui attend sur moi que je vienne l'a chercher, eh bah ça peut me souler mais fooooort hein... ( pas le fait d'aller l'a chercher mais qu'elle M'ATTENDE ) lol

Je supporte pas qu'on attende qqch de moi, ça me bloque en fait, pareil dans le monde du travail, je peux adorer mon travail mais le FAIT que la patronne me fixe un cadre me nique tout mon plaisir ( Oui obligé t'es dans le monde du travail mais voyez pour le travail il y a une solution, devenir indépendante et c'est ce que je souhaite faire. )

Mais le reste, comment ne pas voir une chose comme une contrainte ? Avez vous des techniques ? Qu'est-ce qui sont des contraintes pour vous ? Ca m'intéresse

En ce moment, tout est contrainte. Respirer devient une contrainte. Sortir, se mêler aux autres, s'agréger à une foule prise dans une transe hypnotique ... C'est bien négatif comme conception de la contrainte, n'est-ce pas ?
Et lorsque ça va un peu mieux, que je me force à oublier cette sensation mortifère, j'ai un rapport douloureux avec les contraintes. Le moindre mot, la moindre petite phrase, tout peut devenir incantatoire, nécessaire. Même les choses les plus insignifiantes. C'est comme ça, je ne peux y échapper.
Je ne sais pas si j'ai répondu au sujet, je me suis peut être égaré en chemin.

Ouaip, j'ai du mal aussi avec les contraintes, et pas seulement avec celles que les autres m'imposent, mais aussi avec celles que je m'impose moi-même, comme les activités sportives par exemples.
Comment je gère ? je sais pas. Au boulot, j'ai à la fois des horaires libres et des permanences imposées certains jours, ça équilibre contraintes/non contraintes. Dans ma vie perso je me raisonne en me disant que le sport, j'en ai besoin, que ça intervient dans un contexte plus global qui est celui d'une nouvelle hygiène de vie que je suis en train de mette en place alors ça passe un peu mieux.

"Aller à un repas de famille, ma mère me dit la date 1 mois à l'avance > hooop je le vis comme une contrainte."

pareil, c'est ce que j'appelle le stress par anticipation

j'anticipe le moment et son déroulement et je stress par anticipation alors que l'évènement n'a pas encore eut lieu

par ailleurs plus je le sais tot plus je rumine ce stress , qui ne retombe qu'après la date facheuse

avec le temps j'ai appris à me dégager de ces merdes et à leur dire non mais hélas c'est pas toujours possible

parait qu'on appelle cela la vie sociale

Merci pour vos réponses !

Zebulon252b : Oui, ça me parle totalement ce que tu dis. Quand je dis non, je le prend souvent comme un " échec " par contre... tu vois comme un truc que j'ai pas réussi à faire... du coup je me sens pas bien non plus si je dis non... une espèce de culpabilité qui engendre tout un tas de questions de merde... ça te dis qqch ou pas du tout ?

Que dire ?

J'aurais pu écrire le même texte, mot pour mot.

Par contre, j'ai pas trouvé de solution, du coup je vais être attentive aux réponses.

Je me reconnais totalement chez les stressés à cause des contraintes (parfois, cela se transforme même en panique).
Je n'ai toujours pas trouvé de solution, autre que le recours au Lysanxia lorsque cela me gène vraiment.

Bizarre de tomber sur cette discussion, alors que je viens de lire le post d'Offset, qui fait référence à Sartre. "L'Enfer, c'est les autres ".
On pourrait dire aussi que les contraintes, c'est les autres, et finalement, que les contraintes, c'est l'Enfer. (Cette référence religieuse, l'Enfer, choisie par un Existentialiste, interpelle).

Paradoxa a écrit:Merci pour vos réponses !

Zebulon252b : Oui, ça me parle totalement ce que tu dis. Quand je dis non, je le prend souvent comme un " échec " par contre... tu vois comme un truc que j'ai pas réussi à faire... du coup je me sens pas bien non plus si je dis non... une espèce de culpabilité qui engendre tout un tas de questions de merde... ça te dis qqch ou pas du tout ?

ben souvent je le sens comme une part d'obligation, parce que tout le monde fait comme cela et que personne ne dit non, qu'est ce qui te prend de dire non... ben euh moi je me sens pas bien , je me sens étranger, je n'en retire aucun plaisir contrairement à vous

et si vous n'y prenez pas de plaisir je ne comprends pas que vous aussi vous ne disiez pas non

ah mais ce sont les obligations sociales, on a toujours fait comme cela, par respect

mmm.; donc voilà c'est une sorte de soumission aux autres, par "respect" alors que les "autres" eux, en manquent pour vous.. c'est là que ca coince

s'il y avait un mi chemin et que l'on tienne compte de vos désirs aussi ... mais non

alors évidemment si vous ne respectez pas les règles sociales d'un groupe, le groupe sera hargneux, défendra son territoire en pissant partout et spécialement sur vous, si vous n'avez pas en plus lez risque d'être carrément banni

highlander me voilà , film intéressant sur le banissement d'un groupe de ce qui n'est pas soi, idem avec les sorcieres au moyen age

le surdoué est une vilaine sorciere...lol

euh BOUUUU tiens.. merde ça marche pas.. faudrait ptete que je me ballade avec un chaudron ? et un chat noir inquiétant ?

donc ce que je veux dire c'est qu'ils font alors du chantage affectif ou psychologique et vous culpabilisent

donc dire non en effet met mal à l'aise, vous oblige à assumer votre différence du groupe, en quelque sorte à vous exclure, à accepter le fait que vous contrairement aux autres etes totalement incapable non seulement d'aller et d'assumer ces brols sociaux mais qu'en plus , honte sur vos vous n'y prenez pas de plaisir

euh prennent le non pour une sorte de fils ou fille indigne, mais merde je t'ai pas éduqué comme caaaaa

pas facile de s'affirmer.. et intelligemment sans les blesser eux, parce que ce n'est pas le but non plus que de blesser les autres, le respect est important dans tous le sens, le sien mais ceux des autres aussi

donc voilaaaa souvent on accepte pour pas blesser, etou pour éviter un barnum infernal ou on vous reprochera jusqu'à la mort votre non prétentieux

lol

on vous collera comme moi une etiquette de pas commode, de grincheux, de pas social .. et ce même si comme moi vous avez pourtant fait l'effort regulier de ces conventions à la con

je les aime a ma façon et eux ne voient rien, en gros c'est un peu çaaa..pour piger finalement que eux.. ne vous aiment pas tant que vous le pensiez.. je vous souhaite vraiment de ne pas vivre cela, les hommes sont npas parfaits mais parfois cela se passe bien

l'enfer est les autres donc , oui surement, en ce qu'ils briment nos libertés, et de même nous brimons sans doute les leurs

l'intelligence commande de trouver le mi chemin ou tout le monde est moins brimé

sociabilisation ou manière d'etre

j'ai appris donc à dire non , mais j'ai aussi appris à dire oui , selon les cas, à prendre sur moi une partie de cet enfer convenu pour ne pas me sentir trop isolé

avec l'âge je me demande ce qui se serait passé si j'avis systématiquement dit non et que je me sois cassé ..

j'aurais probablement été mieux et..moins bien, avec une culpabilité latente, une coinscience que je leur aurais fait du mal, souffrir, au moins un peu.. considérant que je comptais un peu pour eux

la vraie question brutale pour soi.. c'est .;est ce qu'ils m'aiment un peu ou pas ? c'est le theme d'Alice miller, un des themes , je pas lu , je découvre un peu, sans vouloir m'y engouffrer

car on peut comprendre que non vous ne comptez pas pour eux, parents inclus et là c'est franchement brutal

mais c'est jamais tout blanc tout noir.. il ya des nuances parfois nombreuses qui font que le oui non se transforme en oui non conditionnel

mais un amour sous condition n'est pas un amour, "je t'aime si" tu es ceci ou fait cela.. non ce n'est pas de l'amour c'est du marchandage

alors moi voilà je vais parfois , très rarement à des obligations sociales et je me casse le plus vite possible, j'y vais par respect parce que j'estime que ces autres le méritent et que j'ai tout simplement envie de montrer un peu d'amour ou d'empathie, mais je ne m'inflige pas le tam tam apres, je ne m'éternise pas comme cela je ne me détruit pas non plus dans l'opération

car le stress reste quand ^même et c'est un effort sur moi

parfois je dis non, je heurte, je fache, mes oreilles sifflent et je suis le mauvais, le méchant, j'assume..la culpabilité n'est pas, je suis plus faché de leurs attitudes qui ne me respectent pas moi et mon choix

je me dis souvent dans un couple c'est la même chose, oui non peut être et que l'enfer peut être l'autre aussi tout autant que le paradis ou le purgatoire

je me disais hier quand l'amour est inconditionnel on se pose même pas la question

la notion d'obligation disparait completement et le respect aussi puisqu'il va de soi

je suppose que parce que nous sommes uniques et avons des egos, l'alter ego est plutôt rare statistiquement et que pour que cela colle on doit essayer de frequenter plus ceux et celles avec lesquelles on ades affinités électives.; et eviter les autres

j'ai paraphrasé baudelaire

un seul etre vous manque et tout est dépeuplé

un seul être arrive et tout est emmerdé

fuir les fâcheux, ceux qui vous fachent , qui ne sont pas compatibles, leur dire non

et dire oui aux autres, ceux qui vous grandissent, qui vous font du bien

c'est l'experience et les risques que vous prenez pour aller vers les autres qui vous les font découvrir

forrest gump

la vie est une boite de chocolat, parfois ils sont facheux, parfois pas

Contente que ce sujet intéresse ! Moi aussi c qqch qui me stress et cette anticipation du stress peut aussi me faire paniquer parfois... je me rend compte que vraiment énormément de choses peuvent être une contrainte en fait , les contraires c'est une contrainte à ma liberté , On m'enferme dans qqch , comme une sensation de manquer d'air à travers ces contraintes qu'on nous impose , et qu'on impose à soi également .. vos réflexions m'ont fait me rendre compte également que presque toutes les situations stressantes me renvoient à une contrainte en fait et je le vis comme un enfermement de mon être c'est exactement ça .. exemple : t'es invitée à une soirée . Moi rien que le fait que qqn attende que je vienne , me dise ooooh j'espère que tu seras la , eh bah non , ça coince , tu attends qqch de moi , donc moi ca m'enferme ... pareil au niveau physique dans le sens où parfois je me sens enfermée en moi c'est très étrange , je peux me sentir enfermée dans un magasin par exemple et pk je préfère y aller seule ? Car je sais que si je veux je pars , c'est con hein mais j'ai besoin de ca . J'ai un besoin vital de pouvoir être libre de partir , libre de m'enfuir , libre de changer d'avis quand je t'ai dis ya une semaine que je viendrai et la non , libre d'aller travailler car c qqch que j'aime et si tu me le demande Dans le seul et unique but de payer mes factures et mon loyer ça coince .. ces contraintes m'enfermer vraiment , les attentes des autres , oui je crois qu'il y a beaucoup de ca , ca vous parle ? On attend que tu restes jusqu'à la fin de soirée même si tu te fais chier peu importe On ta invité . On attend de toi que tu travailles car C LA ViE . On attend de toi que tu te pointes à ce repas et que tu souries alors que la t dans une période où tu veux voir personne . On attend de toi que tu sois disponible pour l'autre car elle a besoin que tu sois là . On attend de toi que tu fasses les bons choix pour pas trop inquiéter ton entourage et qu'ils ne se fassent pas de soucis , on attend de moi que je paie mon loyer sinon c la merde , on attend de moi ... bref c tout ca qui m'enferme ...

Mes chats attendent que je leurs donne à manger ? Bah non , c pas une contrainte hahah je le fais par amour . Ca m'enferme pas non je dis ça sous le ton de l'humour mais c'est vraiment ca . Je bossais avec des enfants en crèche non ils attendaient pas de moi que je prenne soin d'eux , je le faisais j'aimais ça , les parents par conte EUX oui . Voyez la nuance ? Je dévie mon sujet sur les attentes des autres qui nous enferment mais je pense pas me planter .. enfin perso ca me parle et vous ? Développons mes amis

Mes chats attendent que je leurs donne à manger ? Bah non , c pas une contrainte hahah je le fais par amour .

Les contraintes envers tes chats, ou les petits enfants, sont des contraintes choisies, C'est peut-être ce qui fait la différence avec les autres contraintes sociétales. Tu as choisi en toute liberté. On ne peut pas dire que les contraintes ont aliéné ta Liberté; on assume ses choix, on ne les subit pas. (Enfin, c'est ainsi que je vois les choses ....)

http://www.psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres/Relationnel/Articles-et-Dossiers/Dire-non-pour-dire-oui

En ce moment, je regarde des vidéos de Jacques Salomé que j'aime beaucoup.

Va zieuter un peu, paradoxa, ça te parlera ptèt.


Souci similaire avec les contraintes imposées, et plus généralement vers ce que tu fais pour pas déplaire aux autres.
Je disais oui systématiquement à tout, peur d'être rejeté pour avoir refusé. Donc tout devenait contrainte et remords d'avoir accepté.

ça va mieux, en m'offrant de temps en temps des petits noms.
Mais des tous petits.
Je pense qu'en m'en offrant des grands, sans confrontation, ça pourrait résoudre totalement le problème.

Merci pour vos réponses ! Zebulon25b : je suis tout à fait d'accord avec toi , le truc est d'apprendre à dire non et d'en assumer toutes les conséquences possibles ... ffectivement , pas évident évident ...

Je pense qu'il y a peut être une autre piste autre que le " apprendre à dire non " mais de ne pas prendre les choses comme une contrainte , modifier le truc dans notre tête pour pas que ca en soit une ... possible ?

Chuna56 : trop intéressant ton article en effet , merci pour le partage

Paradoxa a écrit:Je pense qu'il y a peut être une autre piste autre que le " apprendre à dire non " mais de ne pas prendre les choses comme une contrainte , modifier le truc dans notre tête pour pas que ca en soit une ... possible ?

Je vis seule depuis quelques années, et la contrainte principale, c'est le fait d'aller bosser. Le réveil qui sonne le matin, c'est le truc que je déteste le plus.
Donc, avant, je ne mettais jamais le réveil le week-end, bien sûr. Mais c'était pas le top, je me réveillais tard, je n'avais rien le temps de faire de ma matinée, ça me décalait, bref, le bordel. Mais l'idée de mettre le réveil le week-end, c'était juste pas possible psychologiquement. Puis finalement, j'y suis venue, en fait j'ai réorganisé mon mode de fonctionnement, et je m'en porte bien mieux. Oui, j'ai le réveil qui sonne aussi le samedi et le dimanche matin, une heure plus tard tout de même qu'en semaine, mais j'ai constaté que me lever tôt le week-end avait plein d'avantages : je profite de la beauté du petit matin, du soleil levant, du silence juste rompu par le chant des oiseaux, et, paradoxalement, je suis en pleine forme. Du coup le réveil qui sonne le week-end, ce n'est plus la contrainte du réveil qui sonne la semaine, c'est devenu le plaisir de profiter d'un peu plus de temps de libre :-)

Donc oui, je pense qu'avec des ajustements certaines choses qui étaient des contraintes peuvent ne plus l'être.

Sur la contrainte des repas familiaux : Est-ce vraiment la contrainte du rdv qui te pose problème, ou plutôt la séance "repas familial" et tout ce que ça sous-entend de tensions et non-dits éventuels ?

Je viens de découvrir ce sujet............CONTRAINTE!!!
Quel mot honnis! Tout est là pour moi....c'est le frein! l'atteinte à ma liberté, à la liberté ..à ma raison de vivre ..au sens même du mot VIVRE!!
JE HAis les contraintes!!! mais TOUUUUUUUUUUUT est contrainte ..Bouh besoin de liberté!!!!!!A bas les contraintes............!
POurquoi devoir travailler? Se lever? gagner de l'argent, payer ses factures, avoir une voiture!!!! Quel sens??
Et pourtant tout cela je le fais! Et le vomis en même temps ...On se ment encore et toujours