Demain ... c'est l'heure du test !

3 participants

Aller en bas

Demain ... c'est l'heure du test ! Empty Demain ... c'est l'heure du test !

Message par Bore50 Ven 5 Mai 2017 - 17:55

Bonjour à tous,

Je me présente : j'ai 24 ans, je suis en stage de fin d'étude, pour finir mon école d'ingénieur et demain, je passe le test !! Voilà en 3 mots.

Mon parcours : J'ai toujours été en avance pour mon âge. A 3/4 ans, je recopier tous les mots que je pouvais voir. J'essayais d'apprendre. J'adorais apprendre une poésie, généralement, je l'apprenais assez vite. Puis, à un moment, je me suis "exclu" de mes camarades, je ne me sentais pas à ma place. Et j'ai longtemps été comme ça. En effet, au collège, je n'étais pas beaucoup avec ma classe. J'étais tout le temps avec mon cousin et ses copains (qui avaient donc une année d'avance sur moi). J'avais aussi des périodes très difficiles : TOC, angoisse, me sentir mal, pas à ma place, des remises en questions. Mais j'étais aussi celui qui rigolais beaucoup, le pitre, le blagueur l'hyperactif même. A mon jeune âhe encore, j'aimais beaucoup discuter avec les adultes aussi, me mêlant aux débats.... On m'a toujours dit que j'étais "mur" pour mon âge.
Puis j'ai rencontré mon premier amour en fin de collège, et ça ma calmé. J'avais toujours ses moments là, mais moins fort. Mais, il y a toujours un mais, je remettais en question mon couple tout le temps, je doutais régulièrement.

Le lycée, j'étais toujours dans un petit groupe de ma classe. Mais un petit groupe qu s'est agrandi avec 2-3 autres personnes. On est resté très amis ! Durant le lycée, moi qui était toujours dans le top 3 de ma classe au collège, mes notes ont dégringolé. Pas de méthode de travail. J'ai réussi, le dernier trimestre, en trouvant comment, travailler, de passer de 10 à presque 13 de moyenne général. Mais la 1er S, ma littéralement plombée. Je n'ai pas redoublé, mais j'étais limite. Durant cette période, le monde qui m'entourait me faisait peur, je ne me sentais pas réellement en sécurité, mais j'avais mon groupe d'amis et ma copine.

Puis vient le DUT. Nouvelles rencontres. J'arrive à me hisser dans le 1er tiers de la promo ( promo de 115 ! ). Je travail, peut être pas le plus efficacement, mais il m'arrive de battre, dans certaines matières qui me tiennent à cœur, tout le monde. Durant ces 2 années de DUT, ma première histoire d'amour s'est mal fini. C'est la vie. Mais la douleur a été horrible. Je me sentais tellement mal. Mais j'ai rencontré des amis aussi. Un groupe sympathique. Durant cette période de céliba, j'ai ressenti à nouveau ce que je ressentais avant. Un décalage, personne ne me comprenant, fatigué de ce monde. Mais en même temps, un rien pouvait me rendre "heureux". Puis j'ai rencontré ma deuxième copine. Retour du calme ? Pas vraiment. On était tous les deux hypersensibles. On s'est fait du mal pour pas grand chose. Comme on se le disait : nous sommes des éponges. On ressentais ce que l'autre ressent. Et je ne sais pas vous, mais mon comportement varie en fonction de ce que je ressens des personnes. Il m'arrive même, qu'une personne me touchant l'épaule, que tout mon corps repousse, car je sais que cette personne est néfaste et mauvaise. Enfin bref.

Il y a eu la prépa, et toujours ses remises en question, alors que j'étais heureux, de mon couple. Je me pose toujours des questions, et je ne suis jamais satisfait j'ai l'impression, cherchant de nouvelles idées, de nouvelles rencontres, pour me stimuler. Après cette prépa, en mode je fais ce que je peux, l'école d'ingénieur. Je finis 1er. Je suis à mon rythme, un peu trop lent, mais au moins j'aime bien. Durant les 2 premières années de mon école, je ne me sentais pas super. Je voulais être avec ma copine, comme une protection. Et l'année dernière, grosses crises d’angoisses (spasmophilie) quelques mois avant que ma copine me quitte, mes parents se séparent et que je perd un proche de ma famille en à peine 2 mois. Choc émotionnel. Tout est remonté. En permanence, je me sentais envahi par des émotions intenses. Je ne savais plus où j'en étais, qui j'étais. Ces remises en question, ces crises existentielles ... ces pensées se développant tout le temps. Pas un moment de répit. Je souffrais de tout. Je me questionner sur tout et j’analysais tout. Quand je parlais avec une personne, et même encore aujourd'hui, je me demande ce qu'elle pense pendant que je parle, comment est vu ma réaction etc etc Oui, en plus de ça, ma confiance en moi est limité.

De ressentir toutes ses émotions négatives, mais aussi positives, parce que je peux être "heureux" pour un rien, me fatigue. C'est alors que j'ai expliqué tout ça à un psy spécialisé là dedans. A la fin elle me sort, que ce n'est pas impossible en effet que je sois justement ça. Parce que je me pose des questions bêtes : " pourquoi c'est comme ça au juste ?" Personne à la réponse.

Et puis j'ai finit par en parler avec ma 2e ex, qui se posait des questions justement à ce sujet. J'ai un ami qui l'est certainement. Une amie de mon ex qui l'est : pour l'anecdote, je ne savais pas qu'elle était comme ça. Et un jour, mon ex pour rigoler m'avait demander la quelles de ces copines me plairaient ? Je lui avait dit cette personne là, qui est donc HP avéré. Mais ce n'est pas tout. En fouillant, j'ai découvert que mon amie d'enfance se pose des questions, et les mêmes que moi. Bref, des fois on est surpris par son cercle social que l'on peut se former ... sans oublier que mes deux meilleures amies sont hypersensibles. Tout ça m'a aussi fait réfléchir avant d'aller voir cette psy. Il y a trop de coïncidence....

Aujourd'hui, et pour terminer, j'ai finit par craquer, et demain c'est l'heure du test. J'ai de nouveau, après quelques semaines calment, ressenti un carnage dans ma tête : des questions, des rêveries à ne plus finir, ressentir un tas de chose (par rapport aux rêveries que je peux faire dans ma tête), se reposer des questions ... Surtout que dans mon entourage on me dit : "Ah bah ça peut être que toi", où j'ai le droit qu'on me dise que je suis une pile électrique, trop d'énergie. Et je ressens que j'ai trop d'énergie, que je ne sais pas quoi en faire. Mais que aussi je me sens tellement fatigué ... Je n'arrive pas à avoir d'entre deux, ou rarement. Alors socialement, je suis celui qui est énergique, hyperactif, le grand déconneur. Mais intérieurement, je peux être très bien comme très mal. Un sacré déphasage.

Enfin bref, demain, je passe le test. Je ne sais pas si je le suis ... mais au moins j'aurai une réponse. Depuis que j'ai appelé, et que je sais que je vais enfin savoir, je suis calme. Enfin pour le moment. Peut être que dans quelques heures je ne serai pas comme ça ... On verra bien. Demain, je sais que quand je vais arriver devant la psy, je vais lui dire : 5 minutes avant le test. Je vais lui dire que je ne sais pas ce que je fou là, pourquoi je pense être comme ça, que c'est même présomptueux, que je me suis fait des films ... et que peut être que j'essaye de me rassurer d'avoir un sens ou une idée que je suis différent ? Je sens le stresse monter ...

A vous, et merci pour les lecteurs !


Bore50

Messages : 1
Date d'inscription : 05/05/2017

Revenir en haut Aller en bas

Demain ... c'est l'heure du test ! Empty Re: Demain ... c'est l'heure du test !

Message par Bimbang Ven 5 Mai 2017 - 23:15

bon courage à toi ! j'ai pas le courage de le faire, mais je m'incline !
Bimbang
Bimbang

Messages : 6417
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44

Revenir en haut Aller en bas

Demain ... c'est l'heure du test ! Empty Re: Demain ... c'est l'heure du test !

Message par Yoda300 Lun 8 Mai 2017 - 21:32

.
Yoda300
Yoda300

Messages : 1254
Date d'inscription : 12/06/2016
Age : 51
Localisation : Haute-Garonne

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum