Avez vous été heureux

Je voudrais obtenir des statistiques suffisament larges et donc représentatives sur ce forum.

On ne va pas éviter la question essentielle éternellement, autant faire le point pour avoir une vision claire proportionellement de la population z.



ps: svp, pas de dissertations sur les définitions des mots "heureux" "bonheur" "plaisir"... je sais bien qu'on a chaqu'un ses définitions.

J'ai voté mais.. les deux dernières lignes me dérangent.

Aucun lien entre société de consommation et bonheur car le bonheur tu le trouves dans des pays où le mot "consommation" n'est pas dans le dictionnaire. Des gens qui ne font que survivre sont heureux...

Pour le suicide, c'est un peu provoque, et ca n'apporte rien de plus que la 3 ième réponse en partant de la fin... et puis, on peut avoir envie de se suicider tout en ayant vécu une ou deux fois le bonheur...

je sais tu ne veux pas de dissert mais... le forum c'est fait pour écrire avant tout et puis j'ai voté donc... tu as ce que tu voulais

ui,
j'ai formulé les propositions comme elles me sont passées par la tête, évidament qu'on aurait pu dire ça autrement...

je voudrais avoir le sentiment général.

vous pouvez bien entendu expliquer votre vécu...

perso ma "courbe" de moral a varié avec les années en fonction de mon espoir.
attendre quelque chose de l'avenir, les périodes optimistes moral haut, les périodes de désillusions moral bas...

Je ne saurais pas dire dans quel état d'esprit je suis.

je suis à mon avis trop jeune pour être heureux. Pour pouvoir juger de par le déroulement de ma vie que je suis heureux.

Disons que je ne suis plus malheureux et que je suis content de mes récents succès. Mais le spectre de l'échec plane toujours et je ne suis pas naïf, si je veux pouvoir prétendre être heureux, il me reste encore beaucoup de travail et de sacrifices.

Ma principale tristesse reste affective, mais c'est une tristesse passive dont je ne souffre pas réellement. Je me dit juste parfois; "tiens, j'aimerais bien revoir ce que ça fait d'avoir une copine". Mais objectivement, je passe plus de temps à faire de l'ordre dans mon emploi du temps qu'à courir les jupons.

Disons que je suis dans un état d'esprit surexcité à l'idée de s'élever de jour en jour vers l'extase d'avoir réalisé son rêve d'enfant, avec le stress que ça implique, la peur qu'un évènement inattendu fasse tout foirer...

Propagande : vive la psychanalyse !

Quand on est intelligent et que l'alliance thérapeutique est fine, on peut se retrouver avec plusieurs clés du bonheur .

et plus largement : vive les sciences humaines et sociales, dont la psychanalyse n'est qu'un angle de vue parmi tant d'autres.. ;-)

J'imagine que sous un certain angle j'aurais été beaucoup plus heureux si j'avais disposé d'un cerveau capable de répondre simplement à ce genre de questionnaire...Je n'arrive absolument pas à trouver un angle d'approche qui me permette de donner UNE réponse. Par contre, je me sens capable d'en faire des tonnes pour chaque question, mais à part la dernière...Je fonctionne de telle façon que donner une seule réponse me semble irréductiblement indécidable. C'est dommage. Mais ça fait deux jours que je me casse les dents là-dessus (discontinument quand même...Sinon, j'aurais choisi la seule dernière question...)

il y a eu trop peu de votes,
je voudrais que ce soit plus représentatif.

est ce que plus de membres peuvent voter ?
merci

P'têt que les gens n'ont pas de réponse à cette question...

Ce sondage n'est pas très représentatif; tout dépend dans quel état d'esprit l'on ai au moment ou l'on y répond!!

Pour cela je ne voterais pas (je sais,je suis chiante)

Est ce que ceux qui ont été heureux peuvent nous dire quels étaient les éléments à l'origine de ce bonheur ?

merci


(je crains un grand vide apres cette question, dites moi que j'ai tort).

J'arrive! j'arrive!
Pour moi, être heureux c'est comptabiliser des moments de bonheur alors:

Des moments de plénitude et de joie avec mon mari, ma famille, mes amis, mes collègues.
Des moments de complétude et de plaisir avec des réalisations artistiques ou professionnelles.
Des moments d'émotions intenses mais agréables grâce à des supports artistiques ou naturels (paysage, film, musique, danse, etc...)

Pour moi ce furent des hauts et des bas, mais même pendant les bas, au tréfonds de mon âme, je n'ai JAMAIS cessé de croire en la possibilité de se plaire sur cette terre, malgré toutes les souffrances qui peuvent arriver à notre perception, celles des autres qu'on se prend en pleine face. Il faut réussir à adapter ses attentes aux longueurs d'onde que nous propose le monde dans toute sa complexité.

AMHA il y a grands bonheurs et petits bonheurs. Les grands bonheurs sont une source de sérénité permanente (ex : se sentir bien avec la personne qu'on aime, sentir qu'un refuge est à notre disposition en permanence sur cette terre même démuni, s'entendre bien avec sa famille).
Les petits bonheurs sont des moments d'harmonie éphémère, où la connexion se fait d'elle-même si on la laisse se faire : un moment de camaraderie, un rire complice, la caresse du vent, l'histoire mentale éphémère et captivante, la jouissance ultime d'un solo de batterie qui arrive en fin de chanson, le plaisir de sentir qu'on a achevé correctement une tâche complète, la lumière qui se fait subitement sur un problème ...

Je trouve que trop d'intellectualisation finit par dénaturer le bonheur (Banalité, je sais, mais pas mal de zèbres souffrent tout de même de cet état de fait), et que par conséquent nous devons apprendre à lâcher-prise, à ne plus faire entrer nos perceptions dans un cycle qui peut alimenter notre cynisme où l'usine à gaz de raisonnement qu'on s'est montés pour se persuader que le bonheur est impossible. Que nous devons réussir à sentir notre vibration intérieure se connecter à celle de notre environnement pour profiter de cette plénitude, à connecter notre pensée à l'extérieur plutôt qu'à la faire tourner en boucle, à vide, comme des engrenages qui feraient fonctionner une machine sans produit de départ ...

Les zèbres à mon sens peuvent se sentir plus heureux que d'autres, profitant du fait que leurs sensations sont amplifiées, en utilisant le lâcher-prise lorsqu'ils sont dans une situation favorable, pour en profiter pleinement sans trop culpabiliser, anticiper ou s'auto-persuader qu'en fait ils ne ressentent rien. Petits bonheurs et petits malheurs sont parfois les deux faces d'une même pièce ...

Pour ma part après un long et difficile travail sur moi (Bon, long à la dimension de mon existence encore courte, hein ...) j'ai fini par apprendre le principe du lâcher-prise, par réussir mieux à me connecter au monde. Et vu ma situation actuelle, je suis plutôt heureux, depuis déjà presque deux ans !

D'un autre côté, je suis plus facilement agacé par les petits embêtements du quotidien (Une étiquette mal coupée dans le dos, une légère envie d'aller aux toilettes, la faim, la température, la lumière, tout ça est très vite perturbant et ce n'est pas facile de se détourner de ces stimulations parfois agressives), mais avec l'âge on finit par s'en prémunir sans trop tiquer ou se stresser.

P

;

Je suis heureuse la majorité de mon temps et pleinement.

Heureux lorsqu'on a plus le poids du passé.
Heureux de na pas avoir à regretter.

Le bonheur se prend, il ne s'attend pas.

ma réponse est oui.
"rarement mais j'ai été heureux".

L'amour à rayures, juste après la découverte de mes zébrures, engendrant joie de vivre et projets multiples, confiance relative en l'avenir, confiance en moi en progression bien qu'encore faiblarde... Oui je suis plutôt heureux à présent, avec des bas bien sûr, lorsque l'angoisse reprend le dessus, quand la nostalgie vient y pleuvoir, mais en moyenne plutôt heureux, et ça se savoure.

Changement radical par rapport aux années précédentes de léthargie mêlée d'angoisses et de phobie sociale, et à l'enfance sombre et violente...

"Il m'est arrivé de temps en temps d'être heureux..."

Car il y a eu de nombreux passages à vide. Mais aussi de grands points culminants où tout semble possible et que je me sens serein. Ces moments-là valent de (sur)vivre ce/à vide..