Tiger Crossing, "trop intelligent pour être malheureux ou les tribulations d'un ancien zèbre devenu Tigre"

Bart Vanzetti a écrit: Si cette chose n'était pas arrivée, j'aurais passé toute ma vie à parler au coin des rues à des hommes méprisants. J'aurais pu mourir inconnu, ignoré : un raté. Ceci est notre carrière et notre triomphe. Jamais, dans toute notre vie, nous n'aurions pu espérer faire pour la tolérance, pour la justice, pour la compréhension mutuelle des hommes, ce que nous faisons aujourd’hui par hasard. Nos paroles, nos vies, nos souffrances ne sont rien. Mais qu’on nous prenne nos vies, vies d'un bon cordonnier et d'un pauvre vendeur de poissons, c'est cela qui est tout ! Ce dernier moment est le nôtre. Cette agonie est notre triomphe

Spoiler:

Kalthu a écrit:

Question pour celles qui bossent dans un ministère qui gère ce genre de chose, si je me barre en Syrie côté Kurde, je risque quoi en rentrant en France ?

Victor Hugo a écrit:Sur une barricade

Sur une barricade, au milieu des pavés
Souillés d'un sang coupable et d'un sang pur lavés,
Un enfant de douze ans est pris avec des hommes.
- Es-tu de ceux-là, toi ? - L'enfant dit : Nous en sommes.
- C'est bon, dit l'officier, on va te fusiller.
Attends ton tour. - L'enfant voit des éclairs briller,
Et tous ses compagnons tomber sous la muraille.
Il dit à l'officier : Permettez-vous que j'aille
Rapporter cette montre à ma mère chez nous ?
- Tu veux t'enfuir ? - Je vais revenir. - Ces voyous
Ont peur ! où loges-tu ? - Là, près de la fontaine.
Et je vais revenir, monsieur le capitaine.
- Va-t'en, drôle ! - L'enfant s'en va. - Piège grossier !
Et les soldats riaient avec leur officier,
Et les mourants mêlaient à ce rire leur râle ;
Mais le rire cessa, car soudain l'enfant pâle,
Brusquement reparu, fier comme Viala,
Vint s'adosser au mur et leur dit : Me voilà.

La mort stupide eut honte et l'officier fit grâce.

Les préhistoriens a écrit:


Voici l'histoire d'un préhistorien capable
De fouiller vite, et de voyager loin
Dans son épopée formidable
Nous le suivrons une bière a la main


Nous sommes les préhistoriens
On creuse le jour, on boit la nuit
Et on aime pas ceux qui fouillent la surface


Un jour mon ancêtre gurdil
Fut envoyé fouiller en Picardie
Y'avais soit disant du silex
Si y en avait on sait pas ou y s'trouvait.

Il fit son chantier en bordure D'un bois touffu peuplé de médiévistes
Des gens qui bouffent équilibré
Evidemment ça fait pas de bon voisins.

Nous sommes les préhistoriens
On creuse le jour, on boit la nuit
Et on aime pas ceux qui fouillent la surface



"Arrière! Tu n'es pas bien venu!"
Lui dirent les médiévistes, en lui jetant des tessons.
Voyant que tout était foutu.
Il prit la fuite en suivant la rivière.

Il fut recueuillis pars des égypto
Ondines bleues bullants sur le rivage
De l'eau minérale lui fut donnée.
Il recracha -Pouah- tout dans leur visage

Nous sommes les préhistoriens
On creuse le jour, on boit la nuit
Et on aime pas ceux qui fouillent la surface



Gurdil, traversant les fougères
Il arriva près d'une fouille antique
Bien sur, qu'on y vendait d'la bière.
Mais aucun antiquisant ne voulait servir un préhistorien

Gurdil, massacra le Responsable
D'un secteur, a coups de truelle
Puis il rentra a la maison
Et d'une fouille Pleistocène il ne resortit jamais.

Nous sommes les préhistoriens
On creuse le jour, on boit la nuit
Et on aime pas ceux qui fouillent la surface


Amis restons bien a l'abris
Mangeons buvons dans nos chantier de loess
La haut, c'est peuplé d'abrutis
Aller patron ressert donc une bière.

Nous sommes les préhistoriens
On creuse le jour, on boit la nuit
Et on aime pas ceux qui fouillent la surface

Nique sa mère le Blizzard.
Quand la seule chose dont tu t’sens capable c’est d’te mettre en chien de fusil et d’plus penser à rien.
Nique sa mère le Blizzard.
Si tu t’sens glisser y’aura des mains pour te rattraper.
Nique sa mère le Blizzard.
Creuser, jusqu’au bout. S’arrêter que quand t’as tout enlever.
Nique sa mère le Blizzard.
Tu seras là, tu respireras l’air et tu réaliseras que y’a quelque chose qui a changé.
Nique sa mère le Blizzard.
La nuit sera calme. Personne restera sur le carreau.
Nique sa mère le Blizzard.
Des douleurs, des peines y’en aura, mais on restera debout.

Je veux retourner dans ch'nord !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Baraques à frites, bières, braderie, les ducasses, les estaminets, pour redire "j'te dis quoi" "tisot"
Je veux rentrer !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
LLLILLLLEEE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Wazemes !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Tu te demandes si t’es une bête féroce ou bien un saint.
Mais tu es l’un, et l’autre. Et tellement de choses encore.
Tu es infiniment nombreux.
Celui qui méprise, celui qui blesse, celui qui aime, celui qui cherche. Et tous les autres ensemble.
Trompe toi, soit imprudent, tout n’est pas fragile.
On attend rien que de toi, parce que tu es sacré. Parce que tu es en vie.
Parce que le plus important n’est pas ce que tu es, mais ce que tu as choisi d’être.

Tu nous entends la Mort ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends sache que tu nous fais pas peur, tu peux tirer tout ce que tu veux.
On avance quand même, tu pourras pas nous arrêter.
Et on laissera personne derrière, on laissera personne se faire éliminer.
Tout ça c’est fini !

Kamarade Tiger Kalthu a écrit:

Tu te demandes si t’es une bête féroce ou bien un saint.
Mais tu es l’un, et l’autre. Et tellement de choses encore.
Tu es infiniment nombreux.
Celui qui méprise, celui qui blesse, celui qui aime, celui qui cherche. Et tous les autres ensemble.
Trompe toi, soit imprudent, tout n’est pas fragile.
On attend rien que de toi, parce que tu es sacré. Parce que tu es en vie.
Parce que le plus important n’est pas ce que tu es, mais ce que tu as choisi d’être.