la philosophie en maternelle

Je ne sais pas trop ou poster ce sujet alors je le met la
je viens de découvrir une bande anonce sur allocine.
voila la version youtube



et le synopsis
Ils s’appellent Azouaou, Abderhamène, Louise, Shana, Kyria ou Yanis, ils ont entre 3 ans et 4 ans quand ils commencent à discuter librement et tous ensemble de l’amour, la liberté, l’autorité, la différence, l’intelligence… Durant leurs premières années de maternelle, ces enfants, élèves à l’école d’application Jacques Prévert de Le Mée-sur- Seine, dans une ZEP de Seine-et-Marne, ont expérimenté avec leur maîtresse, Pascaline, la mise en place d’un atelier à visée philosophique.
Plusieurs fois par mois, assis en cercle autour d’une bougie allumée par Pascaline, ils apprennent à s’exprimer, s’écouter, se connaître et se reconnaître tout en réfléchissant à des sujets normalement abordés dans le système scolaire français en classe de… terminale. Il n’y a plus de bon ou de mauvais élève lors de ces moments privilégiés : juste de tout jeunes enfants capables de penser par eux-mêmes avec leurs mots à eux, plein de spontanéité, de bon sens et de poésie. Et qui font déjà preuve, parfois, d’un incroyable esprit citoyen…

Et j'ai trouver ca trés intéréssant, et vous qu'en pensez vous ?

Kit a écrit:Et j'ai trouver ca trés intéréssant, et vous qu'en pensez vous ?

Pareil, me donne envie d'aller le voir.

Et puis on a trouvé de quoi bien simplifier le WAIS: le test du Nutella.
« Maman elle est intelligente, elle ne met pas le Nutella au frigo. »

En effet

Oui, ça a l'air intéressant... Pourrais-tu faire un retour si tu vas le voir, Kit?

Ca m'a fait penser au site d'un monsieur sur lequel j'étais tombé il y a quelques temps et qui a une conception un peu particulière de la philosophie (intéressante mais aussi parfois assez irritante - regarder dans la section vidéo) :

http://www.brenifier.com
http://www.brenifier.com/francais/videos/quatre_enfants_philosophent.htm

veux y aller aussi

C'est bon, j'ai craqué au bout de 4 minutes. A giffler le mec. culpabilise, et stigmatise les enfants...

Je compte instruire ma fille moi-même (sans passer par l'école). Elle a pour l'instant 2 ans. J'ai donc été amené à réfléchir sérieusement à ce que j'estimais important de lui enseigner. Je suis alors parti m'isoler sur la montagne. J'ai réfléchi très fort. Lorsque je suis redescendu, j'avais conclu que les choses les plus importantes étaient la philosophie, le langage et les mathématiques.

Je trouve aberrant de n'enseigner la philosophie qu'en terminale alors qu'elle constitue le fondement de notre conception du monde. En tant que fondement, elle est ce qui doit venir en premier.

Cyril

Dans les fondements de la conception du monde j'ajouterais:

La musique, le dessin, la danse, le jonglage...

Je compte instruire ma fille moi-même (sans passer par l'école). Elle a pour l'instant 2 ans. J'ai donc été amené à réfléchir sérieusement à ce que j'estimais important de lui enseigner. Je suis alors parti m'isoler sur la montagne. J'ai réfléchi très fort. Lorsque je suis redescendu, j'avais conclu que les choses les plus importantes étaient la philosophie, le langage et les mathématiques.

Je trouve aberrant de n'enseigner la philosophie qu'en terminale alors qu'elle constitue le fondement de notre conception du monde. En tant que fondement, elle est ce qui doit venir en premier.

C'est le choix que j'ai fait pour mes enfants. Mais mon classement serait différent du tien. Je dirais chronologiquement et par ordre d'importance : la langue jusqu'à ce qu'elle soit parfaitement maîtrisée, ensuite l'histoire (la vraie), puis seulement ensuite la philosophie (logique politique épistémologie métaphysique). Parallèlement, musique le plus tôt possible, latin... sciences...

Je pense plutôt que la philosophie est un aboutissement. Elle ne constitue pas le point de départ, mais le point d'arrivée. Les autres matières en sont les fondements.

Sinon, on risque de faire des petits esprits formatés à coup de concepts qui faute d'être compris, ne seront au sens propre que des pré-jugés.

J'ai eu une copine il y a quelques années, jeune et très intelligente (je pense maintenant que c'était une zèbre qui s'ignorait sans doute, au vu de plusieurs signes, mais ce n'est pas important), ancienne prof de philo en terminale, elle s'était réorienté vers enseignante de maternelle. Et un de ses crédos 'ou du moins ce que j'en ai compris) était que déjà à cet âge, la philosophie, au sens large de réflexion sur la vie, l'environnement, était très bénéfique aux jeunes enfants, était entre autres un moyen de sortir de ces problématiques d'écoute que beaucoup n'avaient pas chez eux, et donc de sortir de leur bulle, de gagner en confiance, en ouverture.
Elle obtenait d'ailleurs d'excellents résultats avec ses élèves.
L'année d'après notre rupture, par eemple, elle a eu une classe d'enfants en grande difficulté, dont la majorité étaient très renfermés sur eux, étaient issus de famille... compliquées, et dont les résultats de l'année précédente et les tests indiquaient un niveau très inférieur au niveau recommandé pour passer en classe supérieure.
A la fin de l'année, ils avaient tous rattrapé (voire dépassé pour plusieurs d'entre eux) le niveau des élèves de l'autre maternelle. Sans doute pas uniquement à cause de la philosophie, mais je pense sincèrement que sa vision de l'enseignement (sa philosophie de vie ) à ce niveau et dans toutes ses actions y jouait beaucoup.

Après, quand elle parlait de philosophie pour ces âges-là, c'est de la réflexion, ce n'est pas de l'apprentissage des théories de Socrates ou Descartes, hein !