Qu'êtes-vous en train de lire ?

"Dialogues avec l'Ange". Propos recueillis par Gitta MALLASZ

Pensées pour moi même de Marc Aurele ( pour ce qui doit être la 20eme ou 30eme fois)

De quoi ça parle en gros ? Si ça ne te dérange pas de résumer

C'est le journal intime d'un homme (Marc Aurele) émouvant d'honnêteté et d'humanité. Il devient empereur par un concours de circonstances et il ne l'oublie pas. Étant donné qu'il n'avait pas la prétention d'être lu, on trouve la douceur, la modestie et les tourments d'un homme vrai qui ne joue pas. Il est a la fois simple et compliqué. C'est mon livre de chevet. Il me ramène a l'essentiel.

Tu le défends bien en tout cas, il donne envie d'être lu

Est-ce que Marc Aurèle a un lien avec Cléopatre VII (la plus connue des Cléopatre) ? Je ne me rappelle plus trop de lui...

La dernière fois je suis tombée sur la page wiki de Caracalla. Ohlala, il faisait peur comme tout

- La prophétie des Andes

- Arbres et plantes de nos régions

- Les plantes comestibles

- Le symbole perdu

- Vivre dans la lumière

Tous les livres en même temps au gré de mes envies/humeurs du moment, impossible de lire un livre du début à la fin, j'en achète, les lis pas tout de suite, les reprend etc...

Non ce n'est pas la même période. Il est assez court. Il m'a toujours amené la paix quand j'étais tourmenté

Allez, je le mets dans ma liste de livres à me procurer.

Tu m'en diras des nouvelles!

VICTOR SEGALEN (un surdoué à n'en pas douter)

Sebien, si cela ne te dérange pas, est-ce que tu peux me dire en quelques mots de quoi ça parle "Vivre dans la lumière" ?

La doctrine des bonnes intentions

L'intégrale de Calvin et Hobbes, en version originale.

Yannick Lahens Bain de lune : roman récent, à Haïti.
Le plus souvent, je déteste les arbres généalogiques mis en récit, mais là c'est différent, l'écriture fluidifie les substances culturelles, leurs séduisantes impuretés, la syntaxe accroche l'imaginaire, descriptions lancinantes.
Subtile assimilation des questions post-coloniales.

Marsile Ficin Quid sit lumen : traité théologique sur la lumière.
Tout petit bouquin. Médecin, philosophe, théologien de la Renaissance, traducteur de Platon.
Esprit synthétique. Concepts simples intriqués. À lire sous le ciel.

*je note le traité théologique sur la lumière*

Si ce monde vous déplaît... et autres essais, Philip K. Dick (perchééé, j'adore)

Vivre, penser, regarder, Siri Hustvedt (Flâneries sur la fiction, l'art, la mémoire, la psychanalyse...)

Plotin ou la simplicité du regard, Pierre Hadot (joli essai entre philosophie et mystique, tout en sobriété).

"Mais dans quel monde vivez vous?" de Georges Picard.

Ravage de Barjavel

La honte : psychanalyse d'un lien social de Serge Tisseron

"Le génie à l'usage de ceux qui n'en ont pas".
Georges Picard

Récit d'un branleur - Samuel Benchetrit
Journal d'un corps - Daniel Pennac
Orgueil, préjugé et zombies - Seth Grahame Smith
Ronde de nuit - Terry Pratchett
Une place à prendre - J.K. Rowling

Relecture de Harry Potter (peut-être pour la 7ème ou 8ème fois), j'ai commencé la veille de mon bac écrit de français, et il doit me rester 400 pages sur le dernier tome.
En même pas 3 semaines, ça fait +/- un tome tous les 3 jours

Sinon, des bouquins d'info

"Histoire de ma vie" de Casanova

Alexandra David Neel Mystiques et magiciens du Tibet

Go set a Watchman, Harper Lee

Incroyablement : rien  pour justement prendre le temps de trouver ce que je veux lire et non pas ce que j'ai envie de lire (curieux hein ? oui je sais, je trouve aussi

.

"Qu'êtes vous en train de lire ?"






c'est ce que je viens de lire...
pour répondre à la question...

tu comprends le truc, oupas ?

"Des fleurs pour Algernon" (roman + nouvelle)
"Algernon, Charlie et moi" (essai autobiographique autour de "Des fleurs pour Algernon" )

par Daniel Keyes

Le Fléau de Stephen King

D'ailleurs si vous avez ou si vous connaissez des livres se rapprochant de ce chef d'oeuvre je suis tout ouïe

Complete prose, Woody Allen

Un petit extrait pour la route :

Spoiler:

Mes dictionnaires

Le troisième chimpanzé
De Jared Diamond

- La huitième couleur (Terry Pratchett)
- L'élégance du hérisson (Muriel Barbery)
- Yoko Tsuno, Le maléfice de l'améthyste (Roger Leloup)

PidiPiou a écrit:Le Fléau de Stephen King

D'ailleurs si vous avez ou si vous connaissez des livres se rapprochant de ce chef d'oeuvre je suis tout ouïe

Ca va paraître idiot, mais le livre que j'ai lu qui s'en rapprochait le plus était La peste, d'Albert Camus - je me suis d'ailleurs demandée si Stephen King n'avait pas eu l'idée de son roman en lisant ce livre.

Pour ma part c'est le tome 2 du Seigneur des anneaux (le troisième livre en fait). Je préfère me focaliser sur celui là et uniquement celui là pour le moment, sinon je vais décrocher :/

Le Mondologue d'Heinrich Steinfest et Le Héros aux mille et un visages de Joseph Campbell. Et je comprends décidément pourquoi ce dernier est classé en "Développement personnel" dans l'édition que j'ai achetée... C'est de la mythologie comparée, c'est quoi le rapport

Aujourd'hui Journey to the East de Herman Hesse. (Voyage à l'Est en français je suppose ?)



Court et intense. Herman Hesse fortement recommandé à jeune âme en période de crise existentielle. Voir Siddartha aussi.

Je ferme Ivanov de Tchekhov et ouvre les frères karamazov de Dostoïevski.

J'ai aussi refermé le Rouge et le Noir avec un étonnement certains : Jamais je n'aurais pensé que roman d'amour pouvait être si profond, intelligent, humain.

Je viens de terminer Une fille, qui danse de Julian Barnes. Assez saisissant, je l'ai lu d'une traite ou presque aujourd'hui. Même si le titre français a peu à voir avec le roman et que je ne ccomprends pas trop la substition au titre originel : The Sense Of An Ending.

Vers la douceur
de François Bégaudeau (lol)

Le Nazi et le Psychiatre de Jack El-Hai et La Chute des Géants de Ken Follett

"Merci aux ambitieux de s'occuper du monde à ma place"
Geoooooorges P

Une petite contribution :

J'ai plaisir aujourd'hui à relire "Des fleurs pour Algernon" de Keyes. En parallèle, c'est Etienne Klein et "La Salamandre" de Rufin. Et je viens de terminer le "Cycle de fondation" d'Asimov.

J'aime bien l'idée de ce post : pas mal d'idée de lecture en perspective!

Bonne lecture à tous!

Saxinou a écrit:Une petite contribution :

J'ai plaisir aujourd'hui à relire "Des fleurs pour Algernon" de Keyes. En parallèle, c'est Etienne Klein et "La Salamandre" de Rufin. Et je viens de terminer le "Cycle de fondation" d'Asimov.

J'aime bien l'idée de ce post : pas mal d'idée de lecture en perspective!

Bonne lecture à tous!

Le premier est très prenant, j'en garde un souvenir bouleversé.
Fondation... J'aime beaucoup cette bonne vieille SF à papa. J'ai lu le cycle deux fois, avec celui des robots.

En ce moment, je lis le cycle de Lanmeur de Christian Léourier. Le cycle évolue beaucoup dans ces thématiques et ses angles de vue car chaque tome est relativement indépendant. Bifrost lui avait consacré un numéro il y a quelques années. C'est d'ailleurs par ce biais que j'ai découvert l'auteur.

Je lis toujours plusieurs livres à la fois et en termine rarement. J'ai repris "Perceval et le conte du Graal" (Chrétien de Troyes), acheté et commencé "La bibliothèque des coeurs cabossés" de Katarina Bivald, qui est vraiment très bien et doux pour la cervelle. Je lis aussi "Veronika décide de mourir" de Paulo Coelho, que j'ai du mal à finir car trop prévisible... et enfin, "Les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus" par Eric Emmanuel Schmitt, vraiment bien intéressant sur un plan culturel et cérébral.

@Boitachat (tout le monde également !)

Pour revenir sur "Des fleurs pour Algernon"... Ce livre est en effet d’une finesse telle qu’il me semble improbable de lire cette œuvre sans ressentir des gargouillis dans le ventre ! Ce personnage vacillant, qui finalement ne comprend rien et tout à la fois (que ce soit lorsqu’il est attardé ou sur-efficient !) est touchant. Ce qui m’a le plus frappé c’est cette volonté, (que dis-je ? cette nécessité !) de trouver sa place dans une société qui n’accepte pas, ou difficilement en tout cas les singularités de chacun.  (je préfère dire « difficilement » que « pas du tout », c’est moins catégorique et ça ne permet pas de représenter les individus qui font la démarche de s’intéresser aux particularités. Bref !)

Ce livre rend bien compte qu’au final les difficultés sont les mêmes, que l’on soit « placé » dans la queue de distribution gauche ou droite d’une répartition gaussienne (on sent la statisticienne qui parle là !). Difficulté de dialogue, de communication, rendant complexe les interactions et amenant l’individu à (être contraint de ?) s’ isoler. « Et je dis que l'esprit qui n'a d'autre fin qu'un intérêt et une absorption égoïste en lui-même, à l'exclusion de toute relation humaine, ne peut aboutir qu'à la violence et à la douleur ».

Mais au final, on comprend également les difficultés des « autres » à comprendre Charli. Au final, dans un cas comme dans l’autre, la « faiblesse » de l’un (ou des autres) conduit inévitablement a des mésententes, moqueries, humiliations, bref… on rompt le lien social.
Et puis, on pourrait également parler de cette expérience scientifique finalement ! Est-il enviable qu’une telle entreprise se réalise un jour ? Est-ce seulement souhaitable pour la société ? pour l’Humanité ? En filigrane, on se rend compte qu’il ne s’agit pas d’une question d’adaptation, mais d’uniformisation de l’intelligence, une uniformisation de l’Homme pour être plus général. Ça fait peur, surtout lorsque l’on est spectateur des avancées scientifiques en la matière. Mais bon, je ne vais pas partir sur une critique de l’« eugénisme » ou  « transhumanisme » parce que sinon je vais écrire quinze pages.

Enfin, on pourrait parler de cette mère aimante, qui donne tout et fait tout pour cet enfant. Cette peur, archaïque, que son enfant ne soit pas « conforme », ne soit pas comme les autres. La fatigue, la lassitude et le désespoir qui résultent de ce combat, aboutit finalement à l’abandon au profit du bien portant.

Bon et pour (vraiment !) terminer, j’ai relevé une phrase : « Plus tu seras intelligent, plus tu auras de problèmes, Charlie. ». Tout simplement : ...   ... Je ne suis pas d’accord (enfin plutôt le traditionnel oui/mais non/mais en même temps pour terminer sur le fameux « c’est trop compliqué » - parce que l’on vient de se perdre dans sa propre tête) mais ce n’est pas le sujet ici.

Note aux lecteurs 1 : Cette petite phrase m’a vraiment heurté. Il ne s’agit pas d’ouvrir un débat ici, mais je trouve qu’elle soulève toutefois des questions assez intéressantes.

Note aux lecteurs 2 : je suis navrée pour la longueur du message. A ma décharge, les livres sont pour moi de grands moments d’émotion et du coup ça donne un truc du genre… WAOUH. Je pourrai en parler pendant des heures et des heures (une pensée émue    à tous ceux qui ont dû écouter mes litanies).

Note aux modérateurs : S'il faut déplacer le message n'hésitez surtout pas à me le signaler. (et merci pour votre implication sur le forum au passage!)

Sinon pour enfin répondre enfin au message : Je prend bien note des livres de Christian Léourier! J'ai encore quelques livres à terminer (faut que j'évite de me trop me disperser quand même) mais ça à l'air bien tentant .

Je vais relire ma collection de "3 minutes pour comprendre" de chez France Loisirs (en attendant le facteur).

(Des fleurs pour Algernon m'a marquée à vie depuis toute jeune)

Bedtime story:
(relecture, 15-20 ans plus tard!, de)
"Sa Majesté des Mouches"
(William Golding)

J'avais oublié combien la description de ce glissement insidieux de la civilisation à l'état sauvage était fascinant...


Lunchtime story:
"La grammaire est une chanson douce"
"Les Chevaliers du Subjonctif"
"La Révolte des accents"
(Erik Orsenna)

Des Fleurs pour Algernon:

Ethique à Nicomaque - Aristote
De la division du travail social - Emile Durkheim

Format papier:

- Le champ du potier (Andrea Camilleri) Pour ceux qui ne connaissent pas le commissaire Montalbano: L'auteur est italien, il écrit en mélangeant l'italien et le sicilien, invente des mots ou plutôt les modifie, inverse les tournures de phrases, le tout avec un humour "pinse" sans rire... Serge Quadruppani, le traducteur, en a des sueurs froides !

- Tous à Zanzibar (John Brunner)

- Spirou et Fantasio - L'Ankou (Fournier)

Format numérique:

- Le gai savoir (Nietzsche)
- Les fleurs du mal (Baudelaire)