Du désir d'être aimé(e)

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Message par Shadow Boxeur Dim 17 Juil 2022 - 10:27

Du désir d'être aimé(e), à tout le moins objet (ou sujet ?) d'attentions.

Question qui mûrit depuis quelques jours. Mais quelle question ?

Ma question est la centralité ou non de ce désir dans une éducation, une vie.
Le caractère immuable de cette question pour tout être humain vivant en société.

Mais aussi la particularité de cette question pour un enfant qui ne serait pas normo-centré, ou serait hors normes, quelle qu'en soit la raison (raison interne d'un H ou TH quelque chose, raison externe d'un contexte éducatif ou d'un trauma).

Je n'ai pas encore documenté cette question, comme toujours j'y pense avec mes sensations, mes intuitions, mais je ferai l'effort de creuser ce sujet, réellement. La mythologie, la philo et la psychologie doivent être riches sur ce sujet, je n'en doutes pas.

Ce que j'en entrevois avec mon expérience mêlant trauma d'enfance et probablement H quelque chose (H avéré depuis quarante ans d'expérience, que je n'appelle H que depuis peu, ayant auparavant mis ça sous le nom de handicapé social, de taré et autres noms d'oiseaux)....

Je pense que ce désir d'être aimé est fondamental dans la construction d'une identité, d'un individu.
Que si pour une raison ou une autre, la réponse à ce désir n'est pas suffisante, ou pas la bonne, la construction de l'individu peut être pervertie, pas en faire systématiquement un pervers, c'est différent.
Comme s'il ne poussait pas droit, malgré lui.
En prenant des masques pour obtenir une réponse à son désir d'être aimé.
Ou en "tuant" ce désir d'être aimé pour moins souffrir.
Ou en cherchant ailleurs une réponse à ce désir, dans des addictions ou des conduites à risque par exemple.

Je pense ensuite que si ce désir se construit mal, ne trouve pas de réponse, il y a un autre effet qui est de ne pas savoir se construire pour répondre au désir de l'autre d'être aimé.
Et que là, on rentre alors dans un cercle vicieux sans fin.

Je suis assez dubitatif sur le développement personnel, et l'idée qu'il faut s'aimer soi pour pouvoir être aimé et aimer. J'y vois une béquille, mais pas la question de fond.

D'autres questions peuvent se poser. Je pense à notre société et aux formes qu'ont pris les façons de se sentir aimé avec les réseaux sociaux par exemple.
Je pense aussi à l'expression du désir d'être aimé et à ses formes récentes avec l'exposition de minorités, les formes de revendications.
Je pense encore à l'exploitation de ce désir d'être aimé pour manipuler les foules.

Je me demande ce qu'il faut réparer en premier quand cela a été abimé, perverti.
Le désir d'être aimé ou la capacité à répondre au désir d'être aimé de l'autre ?
Personnellement, j'en suis à penser qu'il me faut réparer le désir d'aimer, qui n'a pas pris les bonnes formes dans ce que j'ai vécu.

Et dernière chose, je pense que l'idée de détruire le désir d'être aimé en soi, qui serait une forme d'anesthésie à la douleur, est un truc hyper dangereux, qui risque de tuer par la même occasion la capacité à répondre au désir d'être aimé de l'autre quel qu'il soit.

Pas très clair tout cela... Rolling Eyes

Mais il doit y avoir matière à Boxe

Je vais utiliser mes vacances à creuser ce sujet, pas avec mes méninges mais en explorant la littérature.

Qu'en pensez vous ?
Tir libre ! Duel
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Message par Confiteor Dim 17 Juil 2022 - 10:46

Le désir d'être aimé excessif est tout aussi invalidant que son absence.

Il conduit à l'impossibilité du libre exercice de soi-même, à une aliénation. Dans chaque situation de la vie sociale on tentera de deviner quelle est l'attente des partenaires avec qui on interagit, puis de se couler dans celle-ci afin d'être aimé. C'est une forme de dépersonnalisation. Elle peut être très douloureuse dans un groupe puisque les attentes de ses différents membres peuvent être contradictoires. On est alors pris dans un conflit d'intérêt : qui satisfaire, qui décevoir ?

Peut-être vaut il mieux être envahi du désir d'être reconnu que de celui d'être aimé. Exprimer avec détermination ses convictions rend socialement clivant, mais ceux qui adhèrent à celles-ci seront portés à établir une relation fondée sur des intérêts communs solides. C'est le chemin que j'ai choisi, il nécessite d'accepter d'être haï et de ne pas en souffrir.
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Message par Shadow Boxeur Dim 17 Juil 2022 - 12:48

Merci Confiteor
Je pense comprendre ce que tu dis et y adhérer.
La question est alors, quand tu navigues entre le désir d'être aimé excessif et son anihilation, dans ta construction, de trouver comment sortir de cette aliénation.
Et reprenant ton approche de savoir haïr ou être haï, qui rejoint empathie et antipathie, sortir d'une forme d'aliénation a une haine, réelle ou perçue de toi mais dont tu n'as pu comprendre l'origine, la reconnaître, une haine inconnue, incompréhensible.
Qui s'est produite dans ta construction, trop tôt ou trop violente pour la reconnaître, l'accepter et la comprendre.
Quelle voie pour rééquilibrer tout ça des années après d'errance ?
Quand tu as comme une dette de haine d'hier, pas d'aujourd'hui ?
Sur aujourd'hui je te rejoins.
Il faudra que je partage un truc très juste que j'ai lu récemment sur l'antipathie, le temps de remette la main sur le bouquin que j'ai passé a mon ex compagne. Je l'ai mentionné ce bouquin sur mon lexique inachevé je crois.
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Message par Laelia Dim 17 Juil 2022 - 20:37

Hello, je sais pas si ma réponse aura un sens, mais je tente quand même.

Ce que je vais dire est assez peu sexy, puisque désormais je ne parle plus d'amour mais d'attachement.

Je trouve que la théorie de l'attachement de Bowlby donne pas mal d'explication sur le comportement des adultes, en expliquant la façon dont un enfant se construit affectivement.
C'est une autre façon d'expliquer ce que tu dis là, par ex :

En prenant des masques pour obtenir une réponse à son désir d'être aimé.
Ou en "tuant" ce désir d'être aimé pour moins souffrir.
Ou en cherchant ailleurs une réponse à ce désir, dans des addictions ou des conduites à risque par exemple.


Je te mets quelques extraits trouvés sur le oueb, et si ça t'intéresse, tu pourras aller creuser un peu.

wiki a écrit:La théorie de l'attachement est un champ de la psychologie qui traite d'un aspect spécifique des relations entre êtres humains. Son principe de base est qu'un jeune enfant a besoin, pour connaître un développement social et émotionnel normal, de développer une relation d'attachement avec au moins une personne qui prend soin de lui de façon cohérente et continue (« caregiver »).

...

Les enfants en bas âge s'attachent aux adultes qui se montrent sensibles et attentionnés aux interactions sociales avec eux, et qui gardent leur statut de caregiver d'une façon stable au moins plusieurs mois durant la période qui va de l'âge de six mois environ jusqu'à deux ans. Vers la fin de cette période, les enfants commencent à utiliser les figures d'attachement (c'est-à-dire l'entourage familier) comme base de sécurité à partir de laquelle ils vont explorer le monde, et vers qui ils savent qu'ils peuvent retourner.

...

...existence de schèmes d'attachement dans la petite enfance : attachement sécurisé, attachement anxieux et attachement évitant ; un quatrième schème, l'attachement désorganisé

...

Sécure : Utilise le caregiver comme base de sécurité pour l'exploration. Proteste en cas de départ du donneur de soin, recherche sa proximité, est rassuré par son retour, et retourne alors explorer. Peut être rassuré par un étranger, mais montre une préférence nette pour le donneur de soin

Évitant : Peu d'échange affectif durant le jeu. Peu ou pas de signe de détresse en cas de séparation, peu ou pas de réaction visible lors du retour, s'il est pris dans les bras ignore ou se détourne sans faire d'effort pour maintenir le contact. Traite les étrangers de la même façon que le donneur de soin

Ambivalent/Résistant : Incapable d'utiliser le donneur de soin comme base de sécurité, recherche la proximité avant que la séparation ne survienne. Stressé par la séparation mais de façon ambivalente, en colère, montre de la répugnance à manifester des signes de sympathie pour le donneur de soin et retourne jouer. Préoccupé par la disponibilité du donneur de soin, cherche le contact mais résiste avec colère lorsqu'il survient. Pas facilement apaisé par un étranger.

Désorganisé : Stéréotypes en réponse, tels que se figer ou faire certains mouvements. Absence d'une stratégie d'attachement cohérente, montrée par des comportements contradictoires et désorientés tels qu'approcher le dos en avant.

...

Quatre styles d'attachement sont couramment décrits chez l'adulte : sécure, anxieux-soucieux, distant-évitant, craintif-évitant. Ils correspondent plus ou moins aux types d'attachement de l'enfance : sécure, insécure-ambivalent, insécure-évitant et désorganisé/désorienté.

Les adultes sécures tendent à adopter une vision positive d'eux-mêmes, de leurs partenaires et des relations qu'ils nouent. Ils se sentent à l'aise dans l'intimité comme dans l'indépendance, équilibrant les deux.

Les adultes anxieux-soucieux recherchent un haut niveau d'intimité, d'approbation et de réponse à leurs initiatives (responsiveness) de la part de leurs partenaires, se montrant excessivement dépendants. Ils ont tendance à être moins confiants, à adopter une vision moins positive d'eux-mêmes et de leurs partenaires, et sont aussi susceptibles de montrer au sein de leurs relations un haut degré d'expression de leurs sentiments, de souci et d'impulsivité.

Les adultes distants-évitants recherchent un haut niveau d'indépendance, et semblent souvent éviter totalement l'attachement. Ils se perçoivent eux-mêmes comme auto-suffisants, non susceptibles de subir les sentiments d'attachement et n'ayant pas besoin de relations proches. Ils tendent à faire taire leurs sentiments, gérant le risque de rejet en gardant eux-mêmes à distance leurs partenaires, dont ils ont bien souvent une assez pauvre opinion.

Les adultes craintifs-évitants éprouvent des sentiments partagés au sujet des relations proches, désirant et à la fois se sentant mal à l'aise avec la proximité émotionnelle. Ils ont tendance à se méfier de leurs partenaires et se considèrent eux-mêmes indignes d'affection (unworthy). De la même façon que les adultes distants-évitants, les adultes craintifs-évitants tendent à fuir l'intimité, réprimant leurs sentiments.

Ce que tu appelles "désir d'être aimé" est en fait une conséquence d'une faille dans les soins donnés à l'enfant petit. Si je résume très grossièrement, si tu as été sécurisé enfant, tu es en confiance, et tu te sens donc en sécurité adulte. Tu sais que tu es capable de te faire des relations de qualité et que tu ne te retrouveras pas tout seul en cas de souci. Et tu ne vas pas non plus relier ta valeur à l'affection qu'on va te porter.
Quand ça n'a pas été le cas, ben... c'est le merdier.

Spoiler:

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Message par Laelia Dim 17 Juil 2022 - 20:42

Qq liens...

un article qui devrait être plutôt complet

une vidéo

Et puis celle-ci de mon chéri Cyrulnik.

Version plus cool d'un psychologue qui source bien ses vidéos que j'aime beaucoup.

Je ne sais pas aborder cette thématique autrement que par l'étude comportementale.

Je précise que cette théorie, c'est quelques décennies de recherche, c'est plutôt solide.
Après ça ne répond pas forcément à la question : "comment qu'on change ???"

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Message par Shadow Boxeur Dim 17 Juil 2022 - 20:55

But that's the question, comment qu'on change !
En tout cas celle que je veux explorer.
Et quand on veut. .. on peut....enfin, il paraît. ...
Merci de ton approche Laelia qui met d'autres mots sur le sujet, un autre éclairage.
Tiens en pensant a ton poney, je pense a la philosophe dont j'ai parlé avec son traité pour les grands émotifs. ...dans son dernier chapitre elle explique comment le chien qu'elle a a recueilli lui a donné une grande leçon de philo (elle est docteure en philosophie) ! 😊
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Message par Shadow Boxeur Dim 17 Juil 2022 - 21:07

C'est très intéressant de compléter la question avec ton approche Laelia : avec un "comment je m'attache foiré/foireux, comment on peut faire évoluer ça ?
J'ai pas la réponse.
Une partielle qui porte ses fruits : en parler de cette question, avec la personne a laquelle on s'attache.
De sa façon de s'attacher.
Après une crise de plus, on parle de ça avec mon ex compagne, qui n'est pas plus simple que moi (je continue a dire ex compagne pour me souvenir que demain elle peut l'être, ex. ...)
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Message par Laelia Dim 17 Juil 2022 - 21:25

Mes chevaux m'ont changé la vie, m'ont changée moi, m'ont sauvée ^^


Parler me semble de toute façon essentiel si on veut qu'un couple fonctionne. Et je ne peux que constater autour de moi que des couples de dysfonctionnels peuvent être fonctionnels.
Deux personnes qui reconnaissent leurs dysfonctionnements et sont capables d'accepter que leur propre comportement peut être compliqué à vivre pour l'autre ne peuvent que réussir à créer quelque chose.
Pas de rancune, moins de frustration.

Le truc typique c'est la jalousie. ça c'est typique de la personne qui ne se sent pas en sécurité. C'est juste horrible pour l'autre et étouffant (pour quelqu'un de normal). Mais si la personne jalouse est capable de mettre des mots dessus, ça change tout.
ça n'assure pas que le couple perdurera éternellement. Mais déjà, ne pas se déchirer c'est pas mal.

Après, ya des gens qui passent une vie à deux à s'écharper et se déchirer, et finalement ça leur convient. Étrangement, je suis pas certaine que c'est ce que tu cherches lol

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Message par Laelia Dim 17 Juil 2022 - 21:34

J'ai acheté un livre sur l'attachement, et à priori ya une partie sur comment qu'on change. Je ne l'ai pas encore terminé. C'est les vacances, ptèt que ça va arriver.
Je te partagerai si ça t'intéresse (sinon de toute façon je mettrai sur mon fil).

Ce que je peux juste dire pour le moment : chez moi, ces troubles de l'attachement c'était accentué par une très mauvaise gestion des émotions. Ce qui a été amélioré par la thérapie.
Par la suite, j'ai compris que de toute façon, je me sentirai toujours mal aimée (donc en insécurité, en fait) et que ça ne venait pas forcément de l'autre.

Dans ton cas, avec ta compagne, si tu arrives à tout dépiauter, pourquoi tu as réagi, à quoi ça te renvoie, est-ce que telle parole, tel acte veut vraiment dire ce que tu crois que ça veut dire, quelle part vient de toi, de ton passé, et quelle part vient d'elle, de son vécu, ça permet de comprendre et remettre les choses à leur place. Et diminuer fortement les tensions.

Jamais de "tu", mais uniquement "je".
Cette phrase veut dire ça pour moi, je ressens ça.
Ah mais non, c'est pas du tout ça, je veux dire ceci, rien à voir.


On est tellement bourrés de croyances sur soi, sur la vie, sur les autres, ça peut nous pourrir la vie.


Si tu arrives à identifier tes émotions, c'est déjà énorme.
A ce moment là, ya des petites phrases qui passent dans la tête sans forcément qu'on les entende. Mais si on fait attention, des fois, elles deviennent intelligibles, et on se rend compte que c'est ça qui nous pourrit la vie.

"De toute façon, je ne suis pas aimable". Celle là, elle m'a vraiment pourri plus d'une fois, plus d'une relation.

C'est 'achement vicieux, ces trucs.

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Message par Invité Dim 17 Juil 2022 - 23:14

[Supprimé car considéré comme Troll]


Dernière édition par Fedcq le Mar 6 Sep 2022 - 19:51, édité 2 fois

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Message par Shadow Boxeur Lun 18 Juil 2022 - 7:36

Merci Fedcq,

ta réponse me fait penser a peut être tourner la question un peut différemment.
Ou a distinguer le désir d'être aimé devenu adulte, que tu géres d'une façon ou d'une autre, problématique ou pas.
Ce désir la devenu adulte , n'est il pas relié au désir d'être aimé enfant, qui aurait la particularité d'être un désir d'être aimé de façon inconditionnelle.
Dans mon cas, je crois avoir compris que la non réponse au désir inconditionnel de l'enfant, s'est traduit par une recherche de cela adulte, qui ne correspond pas a une gestion équilibrée du désir avec l'autre qui a reçu cela enfant.
Une fois cela compris et discuté avec mon zx compagne, cela a bien aidé.
Même si parfois encore, ce désir d'enfant remonte et peut me submerger, même en étant vigilant, c'est parfois très fort cette attente qui monte, qui aurait dû trouver sa réponse dans l'enfance.
D'où la question ardue du comment réparer ce truc abîmé enfant, devenu adulte ? Remonter a la source de ce désir inconditionnel pour faire le travail d'apprentissage qui n'a pas été fait.

Merci de vos éclairages !
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Message par Topsy Turvy Lun 18 Juil 2022 - 12:27

Pardon, message long avec des citations, mais je couvre en gros ces points :
1) parler d'ex avant l'heure, selon moi, c'est contre-productif ;
2) l'amour inconditionnel, en couple, pseudo "pour", mais en fait "contre" ;
3) on ne peut pas faire l'économie du rapport à soi dans le rapport à l'autre ;
4) les conditions de réparation d'un modèle internant opérant insécure.


1)
je continue à dire ex compagne pour me souvenir que demain elle peut l'être, ex.

Cet extrait, cette formulation, ce raisonnement,... perso, ça me choque (m'étonne, m'interroge, voire pire).

Ça ne me choquerait pas dans le cas d'un rapport "subi" ("mon ex patron", par anticipation, si tu veux, ok).

Est-ce censé être un "memento mori" et/ou un signe de deuil des attentes, à savoir "l'amour inconditionnel" ?
(L'amour inconditionnel, quand le modèle est le lien familial, il y a "condition" (gènes et/ou filiation adoptive.)

Et/ou serait-ce une rétorsion et/ou une manipulation et/ou une attaque comme défense et/ou que sais-je ?

Si je devais me trouver en relation avec quelqu'un qui parlerait de notre "ex"-relation, je romprais, pour ça.

Ça me choque dans le cas d'une relation qui oblige de part et d'autre, qui est précieuse parce que fragile.
Un amour "inconditionnel" (par sainteté, contrainte, bêtise ou que sais-je), je n'en vois pas l'intérêt, en fait.

Une vraie relation, pour moi, ce n'est jamais acquis, ça se co-construit et co-entretient, par monts et par vaux.
Ça comprend les difficultés, les errances, les conflits, les rabibochages, les surprises bonnes et moins bonnes,...

J'ajoute que j'ai plus entendu la satisfaction d'être aimé inconditionnellement que d'aimer inconditionnellement.
Je dirais même que j'ai observé de l'insatisfaction (avec tromperie etc.) chez une personne "aimée sans limites".


2a)
Ci-dessous un extrait de page un peu nulle mais qui résumerait du pseudo positifs d'amour inconditionnel :
(...)
Dans l’amour inconditionnel, on donne son amour sans aucune limite ni attente de retour. Il est bien plus difficile à appliquer, mais bien plus riche à vivre et épanouissant. [Ahem, plus loin, on se demande pourquoi le conditionnel n'a pas été préféré ici.] Il s’agit ici d’accepter l’autre dans son ensemble, avec ses défauts et ses qualités, sans chercher à vouloir le changer. On peut aimer chez quelqu’un son intelligence, sa gentillesse, sa générosité… Mais aimer cette personne inconditionnellement permet d’aimer aussi son embonpoint peu élégant, sa propension à rester avachi dans le canapé, ou encore ses petites obsessions du quotidien. Lorsqu’on aime quelqu’un inconditionnellement, on pardonne beaucoup plus, et même concernant des problèmes plus importants, comme l’infidélité, ou d’autres fautes morales.

Il s’agit de manière générale de l’amour que l’on porte à son enfant, durant toute notre vie mais, il peut exister entre homme et femme dans un couple.

C’est un amour qui vit dans l’absolu, le dévouement, l’affection intense et peut difficilement être rompu. C’est un amour romantique. On n’attend rien en retour, et c’est là que réside la beauté et la pureté de cet amour. Cependant, il peut exister de la souffrance dans cette absence de limites, surtout si la personne aimée abuse de cet amour inconditionnel.
(...)
https://www.passeportsante.net/fr/psychologie/Fiche.aspx?doc=amour-inconditionnel-amour-sans-limite

Ça m'interroge d'entendre (peut-être à tort) une attente d'amour inconditionnel.
Pour moi, si on vise un amour inconditionnel, ce devrait être celui qu'on donne.
Mais, je le répète, je n'y vois pas d'intérêt supérieur, de vraie beauté, ni rien.

2b)
Plus loin dans le texte déjà cité ci-dessus :
(...)
Pour rester équilibré, un couple doit donc s’aimer de force égale et respecter l’indépendance de chacun.

Au départ, notre cerveau est conçu pour aimer de façon inconditionnelle. [Je passe sur le bullshit pseudo-scientifique.] Et c’est d’ailleurs ce qu’il se passe au début d’une relation amoureuse : c’est la passion, on est dans l’absolu, la pureté du lien, on « prend » littéralement l’autre tout entier, même ses petits défauts. Puis, quelques mois ou quelques années plus tard, notre cerveau « rationnel » prend le dessus, et si l’on supporte trop peu les défauts à présent bien visibles de notre partenaire, c’est la rupture.

Par contre, les amours qui durent nous montrent que, même en constatant les défauts de l’autre, nous sommes indulgents envers eux, et avons même parfois de la tendresse pour eux. Cependant, les limites sont claires : notre cerveau surveille bien que l’autre ne dépasse pas les bornes.
Une faute morale trop grave et ce serait la rupture.
(...)
https://www.passeportsante.net/fr/psychologie/Fiche.aspx?doc=amour-inconditionnel-amour-sans-limite

Je tiens à élargir le champs des limites bien au-delà de l'éventuelle faute morale.
On évolue, l'autre aussi, les chemins peuvent diverger si on n'évolue pas à l'unisson.

3a)
la question ardue du comment réparer ce truc abîmé enfant, devenu adulte

J'ai en tête les mêmes références que ChuLaelia, avec la notion d'attachement.
Le modèle sécure, c'est l'internalisation de l'ancrage, on en revient donc au soi.

Je comprends mal la mise à l'écart de cet amour de soi que j'ai lue plus haut dans le sujet.

Ci-dessous, une très courte bafouille (donc très discutable) de Jacques Salomé sur le sujet :
Pourquoi avons-nous besoin d’être aimé?
(...)
Le modèle d’amour qui semble le plus profondément inscrit en chacun est celui de l’amour parental, construit autour d’une double dynamique contradictoire fondée par l’acceptation inconditionnelle de l’enfant et par la mise à distance progressive pour lui permettre de prendre son envol. Dans certaines familles, ce modèle est transgressé ou dévoyé par des mises en dépendance affectives, matérielle ou physique. Ainsi, le sentiment d’amour est influencé par notre passé et obéit à des tentations diverses, à des besoins et à des désirs. Besoin de se dire et d’être entendu, besoin d’être valorisé, besoin d’être reconnu, besoin d’intimité, besoin de créer et influencer notre environnement, besoin de rêver. Et quand nous prenons connaissance de la satisfaction ou pas de nos besoins, nous pouvons nous interroger sur notre manque d’amour, notre besoin d’être aimé, notre désir d’être en amour, ou tout simplement sur l’amour qui nous habite. Quand il est présent en nous, il va ensemencer notre imaginaire, faire éclore des rêves, et par-là même, commencer à nous transformer. En ce sens, l’amour est l’une des ressources humaines qui nous permettent d’accéder au meilleur de nous-même et… de l’autre!

Pour mieux le vivre, nous devons distinguer le vrai sentiment d’amour de ce qu’il serait possible d’appeler les pseudo-amours, ces amours masqués qui ont le goût et l’odeur de l’amour, mais qui n’en sont qu’un ersatz. J’invite à ne pas confondre le fait de «vivre un amour», ce qui est relativement restrictif, et celui de «vivre en amour», qui est une ouverture, une expansion de soi.

C’est l’amour de soi qui ouvre à l’amour de l’autre et à la possibilité de proposer ou de recevoir, un amour suffisamment libéré d’un désir de possessivité ou d’appropriation pour permettre d’établir des relations durables et fiables, non seulement avec un compagnon, mais aussi avec les personnes proches, significatives, avec qui nous souhaitons cheminer le plus longtemps possible, paisiblement, durant notre existence.
https://www.letemps.ch/lifestyle/avonsnous-besoin-detre-aime

3b)
Encore un extrait sur la théorie de l'attachement, en pointant sur le modèle interne opérant sécure :
[...]
Sécure

Un enfant ayant développé une forme sécure va plus facilement vers les autres. Adulte, il noue des relations satisfaisantes la plupart du temps. Il fera plutôt confiance aux autres, car il ne se sentira pas en danger dans la construction relationnelle. C’est quelqu’un qui n’a pas de peurs infondées vis-à-vis d’autrui. Ses relations sont basées sur un fort sentiment de sécurité intérieure. Il sait qu’il peut compter sur lui et se mettre au centre de sa vie. Son estime de lui-même est bonne et il est conscient de sa valeur.

En l’absence de l’autre, il ne se sent pas abandonné ou rejeté. Il y réagit sereinement, car il est à l’aise avec lui-même. Il sait être attentif aux signaux qui lui indiquent si une relation est néfaste pour lui. Il est capable d’exprimer ses besoins à l’autre. Ce profil sécure qu’il a construit lui permet ainsi d’être lui-même dans ses relations aux autres. Il s’affirme positivement et peut évoluer au gré des relations qu’il noue.


Forme anxieuse

Dans le cadre de la théorie de l’attachement, l’enfant présentant un profil anxieux n’a pas appris à faire de différence entre les adultes de son entourage et les inconnus. En effet, personne n’a pris soin de lui correctement. Pourquoi dans ce cas un inconnu serait-il moins qualifié que ses parents pour l’aimer et le secourir ? Une fois adulte, les relations seront teintées de difficultés particulières.

Dès qu’un lien s’approfondit un tant soit peu, l’adulte va éviter que trop d’intimité s’installe. Il va rester en retrait et s’en tenir à des liens superficiels. Le risque d’être vulnérable est trop grand pour lui : en effet, en situation de détresse lorsqu’il était petit, personne n’a su le prendre en charge. Il ne peut pas et ne veut pas se retrouver dans ce type de situation dans ses relations.

Par conséquent, faire confiance à l’autre reste un challenge. Qui sait ce qui se passerait s’il se livrait trop ou partageait trop avec autrui ? N’ayant pas connu la réassurance provenant des parents, l’adulte ne sait pas comment se préserver dans la relation sans être distant. II préfère alors ne pas s’engager.

Ambivalent

Dans la théorie de l'attachement, un adulte au profil ambivalent éprouve une grande insécurité relationnelle. Il s’inquiète de façon disproportionnée de ce que les autres ou le partenaire pensent, disent ou font. Il est dans une forme de dépendance à l’égard d’autrui. Il exige de l’autre beaucoup de réassurance, ce qui peut étouffer ou faire fuir la personne en face. Ce besoin constant d’avoir confirmation du lien mène à l’oubli de ses propres besoins.

Ceux-ci ne sont pas bien identifiés car l’adulte ambivalent fait inconsciemment passer les besoins d’autrui avant les siens. Même s’il a tendance à harceler l’autre pour être sûr que la relation est toujours viable, que l’autre l’apprécie ou l’aime toujours, il nie ses propres aspirations. Il pense qu’il ne peut pas se réaliser sans la présence de l’autre. Sa peur du rejet ou de l’abandon entraîne des comportements de contrôle vis-à-vis d’autrui.

Il a tendance à s’inquiéter au moindre signe d’éloignement de l’autre. Il ne peut pas prendre en charge son angoisse d’être laissé seul à lui-même, craignant de revivre le même rejet ou le même abandon qu’il a pu ressentir dans sa petite enfance. Il va alors fonctionner de manière hyper réactive car ses émotions à l’idée de l’absence ou de la séparation le submerge.
[...]
https://doctonat.com/theorie-attachement/

4)
Encore un recyclage, comme d'hab :
TT a écrit:La question pertinente me paraît donc être :
« Le modèle interne opérant est-il susceptible de changer ? »
La réponse est oui. Mais ce n’est pas gagné...


J’essaie, en guise d'éléments de réponses, de résumer quelques facteurs de changement émanant de la recherche et listés dans « L’attachement au cours de la vie » de Raphaële Miljkovitch, publié chez PUF en 2001 (c'est ce que j'ai sous la main):

-la maîtrise de la pensée formelle acquise à l’adolescence est nécessaire, mais non suffisante
-la maturité liée au fait de prendre de l’âge peut favoriser la révision de certaines représentations
-un contexte sécurisant est nécessaire, car la sécurité aide à se confronter aux souvenirs pénibles, aide à prendre conscience des manques du passé, et permet de revivre autrement les expériences du passé
-un cadre thérapeutique peut fournir ce cadre sécurisant
-la métacocgnition développée en thérapie joue un rôle crucial, pour mieux comprendre les états mentaux des autres (les agresseurs…) et les siens propres (stratégies défensives…)
-« un milieu thérapeutique accueillant et tolérant apporte l’expérience de nouveaux modes de relations et, parallèlement, la fabrication de nouveaux schèmes d’interactions. »

Si on a travaillé sur soi et qu'on est en couple avec quelqu'un qui a travaillé sur soi, il y a moyen d'explorer et de procéder à des réparations hors thérapie. Mais on peut aussi se demander si c'est ce qu'on attend d'une relation (être réparé, réparer l'autre,...). A priori, je trouve dangereux, à moins que chacun ait une conscience claire des bénéfices et écueils, tant pour soi que pour la relation. (On n'a pas à être responsable ni tenu responsable pour l'autre.)
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Message par Invité Lun 18 Juil 2022 - 15:07

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Dernière édition par Fedcq le Mar 6 Sep 2022 - 19:50, édité 2 fois

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Message par Shadow Boxeur Mar 19 Juil 2022 - 7:57

Bonjour a tous,
D'une petite chambre d'hôtes au bord de l'eau a 6 Fours en amoureux

Ma "bêtise" d'utiliser le mot "ex compagne" est un paratonnerre transitoire.
Il m'aide bien a me protéger d'attentes envers ma compagne venues d'un autre temps, d'une part de moi oubliée 40 ans qui est revenue sous la surface.
Parfois je deviens littéralement qqun d'autre et je suis envahi de pensées, de peurs et d'attentes que je ne comprenais pas. Je deviens alors mutique, absent, inaccessible. Cela peut durer plusieurs heures, et demande ensuite des jours voire des semaines d'explications avec l'entourage, jusque là conflictuels parce que je n'avais aucune idée de l'origine de ce phénomène.
Quant a l'amour inconditionnel et son désir, je pense a celui de l'enfant, qui je pense fait l'objet d'un apprentissage, pour y trouver une réponse équilibrée pour le reste de sa vie, et alors arriver a tout ce que vous dites de fort juste.
Ma question, le sujet en pose plein d'autres, est la réparation de la blessure de ce désir enfant quand il y en a une.
La "rationalisation" par l'adulte de cette blessure d'enfance, selon vos apports entre autres , aide
Mais de mon point de vue et de ce que je ressens intimement, ne guérit pas cette blessure.
Les cicatrices peuvent en dépit de cette rationalisation parfois céder.
D'où ma recherche.
La foi par exemple pourrait être une forme de réponse au désir de la petite enfance d'amour inconditionnel. La nature, les animaux sont peut être aussi une forme de réponse.
L'autel des anciens dans certaines cultures, tiens, pourquoi pas.

Merci de vos éclairages, il me faudra un ordinateur quand je rentrerai a Marseille pour lire tous les liens.

Bonne journée a vous ! 🌞
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Message par Invité Mar 19 Juil 2022 - 9:51

En Psychanalyse, c'est l'Extériorisation du Mal, autrement dit "le problème c'est l'autre, ou c'est l'Autre", qui permet de guérir, d'aimer, et de continuer, hors de la Psychanalyse, justement.

Et je dois avouer que ce n'est pas tout à fait faux, en constatant les comportements et les mots des humain-e-s moyen-ne-s, qui ne posent presque jamais la question du psychisme, et qui n'en cherchent certainement pas de réponse.

Donc ces personnes continuent en Parfaite Ignorance d'alimenter le Mal, mais il n'est pas faux que si Tout Le Monde Extériorisait Le Mal, d'une façon ou d'une autre, Le Monde serait dans l'Ignorance Absolue, mais Tout Le Monde guérirait, s'aimerait, et continuerait, hors de la Psychanalyse, et plus généralement hors de la Psychologie.

Je ne parle pas ici du Corps, qui est très différent de l'Esprit, sans en être détaché.

Sauf que pour les Nourrissons, les Bébés, et les Enfants, cela ne marche pas, parce que leur Narcissisme n'est pas suffisamment Mature pour créer la Dualité, donc tout est pris en Moi, donc impossible à Extérioriser, et c'est probablement cet Impossible à Extérioriser, tout compte fait Tant En Bien Qu'En Mal, qui est la Source de la majorité des souffrances psys.

Clairement, les personnes qui ne se pensent ni coupables ni responsables se portent très bien, nous les appelons pervers-es.

Vous pouvez vous estimer suffisamment humain-e quand vous souffrez, parce que c'est la marque de votre maturité psychique.

C'est paradoxal, mais, plus vous souffrez pour les autres, et pour les Autres, plus vous atteignez la Maturité Psychique, mais elle ne doit pas être illimitée, sinon c'est pathologique et c'est de l'Immaturité Psychique. C'est très complexe, le Psychisme.

Spoiler:

Apprendre à Parler.


Dernière édition par Jérémy34 le Mar 19 Juil 2022 - 13:12, édité 4 fois

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Message par Confiteor Mar 19 Juil 2022 - 11:25

Pourquoi Utilises Tu Les Majuscules En Début De Mot, C'Est Assez Peu Conforme À La Langue Française Et Sauf Erreur Aux Autres Également. Certes On reconnait Au Premier Coup D'Oeil Ta Prose Mais On La Reconnaitrait Même Sans Cette Particularité.
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Message par Invité Mar 19 Juil 2022 - 11:30

H.S.:

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Message par Confiteor Mar 19 Juil 2022 - 23:53

Oui.
C'est aussi dérangeant qu'une personne qui bégaie sévèrement ou qui sent mauvais du bec par exemple.
Tout lecteur sensé est importuné par ce qui rompt avec une convention communément admise dans le seul but de se singulariser.
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Message par Shadow Boxeur Mer 20 Juil 2022 - 8:19

@Confiteor et Jeremy34
A moins d'un 5eme degré rapprochant vos derniers propos du sujet. ....je vous invite a le faire (vous rapprocher du sujet) 😉
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Message par Invité Mer 20 Juil 2022 - 16:57

Oui, c'est la cause de mon H.S., Confiteor, lui, est toujours enfermé dans le conformisme même quand le Surmoi du forum ne l'y oblige pas. C'est peut-être de là que vient sa permanente colère... Ou alors c'est qu'il se prend pour (et c'est malheureux) Tout Le Monde, oui ça fait sens, donc il est autoritaire, tyrannique, colérique, alors que ce n'est même pas son rôle ici puisqu'il ne fait pas partie de l'équipe de modération. Allez tyranniser ailleurs, Confiteor. C'est Votre Intolérance à ce qui est A-Normal qui est une Maladie, pas les majuscules semées ici et là. Vous avez des problèmes avec vos oreilles, votre nez et vos yeux, faîtes-vous désensibiliser. Flebelebele !

Face à Votre État Du Moi Relationnel Parent Normatif, nous pouvons ici remarquer que J'emploie l’État du Moi Relationnel Enfant Rebelle. Et Re Flebelebele !


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Message par Laelia Mer 20 Juil 2022 - 17:04

Colérique lol

c'est marrant ce qu'on perçoit sur des écrits quand on compare avec la réalité.

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Message par Invité Mer 20 Juil 2022 - 23:24

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Du désir d'être aimé(e) Empty Re: Du désir d'être aimé(e)

Message par Confiteor Jeu 21 Juil 2022 - 0:41

Il est des opinions qui sont des délits imprescriptibles, par exemple la transphobie.

Peut-être faudrait-il différencier "désir d'être aimé" et "goût pour la séduction".
Et aussi "désir de générer un nouvel amour" et "désir de conserver un amour ancien".

La séduction c'est fun, ça picote les neurones, ça meuble le temps qui s'écoule, c'est un jeu à deux dont on invente les règles pour mieux les transgresser, un feu d'artifice relationnel. On m'a souvent reproché de ne pas passer à l'acte, même symboliquement. Je le juge inutile, la partie gagnée me suffit.
C'est une satisfaction de l'ego qui peut aider à rester en vie lorsqu'on doute de soi. C'est moins mon truc avec l'âge. De temps à autre pour voir si je sais encore faire, me rassurer. Et puis aussi, machinalement, en voyage pour lier le contact le plus rapidement possible avant de passer aux choses sérieuses. C'est important de séduire son boucher si on veut être bien servi.

Préserver un amour existant c'est tout un chantier. On dit beaucoup de mal de l'habitude et c'est stupide. Par définition, si on s'aime par habitude, c'est qu'on s'aime depuis longtemps. Et ce simple fait est incroyablement précieux et rare. Donc, faites-en autant !
Avec un peu d'habileté, on peut jouer avec la passion à tout âge et tout instant. C'est un peu de boulot de mettre en fonction délibérément la machine à ocytocine mais c'est tout à fait possible. Parfois avec M. nous jouons à ce jeu. Durant des périodes qui peuvent durer de quelques heures à quelques années. Et puis nous nous en lassons et passons à autre chose, un partenariat en affaire par exemple. Et les affaires sont les affaires lorsqu'il s'agit ni plus ni moins, là encore, de rester en vie.
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