Le je-ne-sais quoi et le presque-rien, Yen-a-ki-dit-ouitch ?

En quoi avançons-nous, pour reprendre votre propos ?

Non, je rigolais avec ma phrase !

Chacun a sa limite sur l'intime...Les hommes sont plus pudiques dès qu'on parle des sentiments et tout ce qui va avec (sexe avec l'amoureuse compris).

SoleilSombre a écrit:Les femmes sont capables d'être très crues. Elles sont généralement plus pudiques mais quand elles se laissent aller, elles sont encore plus crues que les hommes.
Les conversations entre femmes sont insupportables en cela. Raconter comment on a fait l'amour avec son amoureux, comment la caresse a été faite, comment il a joui....

Plus pudique? Les hommes ne peuvent ils pas l'être également?

Quand les femmes se laissent aller? Les femmes passent donc beaucoup de temps à ne pas se laisser aller?

Elles sont encore plus crues que les hommes? Pourquoi doit il y avoir un rapport de force " plus"? Etre cru est elle une particularité sexuée?

Quand on fait vraiment l'amour, a t on besoin de le raconter?

Ben, ça, tout dépend de la liberté de langage et de moeurs dans laquelle on vit.

Mon premier paragraphe parle de l'écrit.
Mon deuxième de la parole.
Je ne l'ai pas dit de façon claire.

De la tendresse et de la force des sentiments

Allez, chers tous, le nain emmène ses obsessions sexuelles dans son lit, ça lui parait un endroit raisonnable pour qu'elles se reposent.

Et pendant qu'elles dorment, je pourrai lire sans prendre le risque de me pincer le sexe en tournant les pages.

La liberté ou la sieste.

Ont-elles été bien sages ?
Si elles t'on posé problème, je me charge de leur faire la peau

Je vous les confierais volontiers, reste à voir si les vôtres sont compatibles.

Euh, non, je casse les obsessions. Je les tue...La grande blonde peut être sanguinaire.

Vous m'obsédez.

Je vais manger chez l'Italien d'à côté, tu viens ?

Hey! Merci à tous les deux pour vos retour sur mon texte...
Je pense le retravailler. Passez une bonne soirée.

(Guy Laramée)

Si tes obsessions te font une telle tête, je te prie de les garder pour toi

L'une des chansons préférées de ma fille pour danser . Un peu de légéreté...

Duras, La douleur

« J'ai retrouvé ce journal dans deux cahiers des armoires bleues de Neauphle-le-Château.
Je n'ai aucun souvenir de l'avoir écrit.
Je sais que je l'ai fait, que c'est moi qui l'ai écrit, je reconnais mon écriture et le détail de ce que je raconte, je revois l'endroit, la gare d'Orsay, les trajets, mais je ne me vois pas écrivant ce Journal. Quand l'aurais-je écrit, en quelle année, à quelles heures du jour, dans quelles maisons ? Je ne sais plus rien. [...]
Comment ai-je pu écrire cette chose que je ne sais pas encore nommer et qui m'épouvante quand je la relis. Comment ai-je pu de même abandonner ce texte pendant des années dans cette maison de campagne régulièrement inondée en hiver.
La douleur est une des choses les plus importantes de ma vie. Le mot « écrit » ne conviendrait pas. Je me suis trouvée devant des pages régulièrement pleines d'une petite écriture extraordinairement régulière et calme. Je me suis trouvée devant un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment auquel je n'ai pas osé toucher et au regard de quoi la littérature m'a fait honte. »

William Faulkner, The sounds and the fury

“As they walked through the bright noon, up the sandy road with the dispersing congregation talking easily again group to group, she continued to weep, unmindful of the talk.
"He sho a preacher, mon!! He didn't look like much at first, but hush!"
"He seed de power en de glory."
"Yes, suh. He seed hit. Face to face he seed hit."
Dilsey made no sound, her face did not quiver as the tears took their sunken and devious courses, walking with her head up, making no effort to dry them away even.
"Whyn't you quit dat, mammy?" Frony said. "Wid all dese people lookin. We be passin white folks soon."
"I've seed de first en de last," Dilsey said. "Never you mind me."
"First en last whut?" Frony said.
"Never you mind," Dilsey said. "I seed de beginnin, en now I sees de endin.”

Ça m'a fait penser à ceci :

Joachim Du Bellay, Baiser

Quand ton col de couleur rose
Se donne à mon embrassement
Et ton oeil languit doucement
D’une paupière à demi close,

Mon âme se fond du désir
Dont elle est ardemment pleine
Et ne peut souffrir à grand’peine
La force d’un si grand plaisir.

Puis, quand s’approche de la tienne
Ma lèvre, et que si près je suis
Que la fleur recueillir je puis
De ton haleine ambroisienne,

Quand le soupir de ces odeurs
Où nos deux langues qui se jouent
Moitement folâtrent et nouent,
Eventent mes douces ardeurs,

Il me semble être assis à table
Avec les dieux, tant je suis heureux,
Et boire à longs traits savoureux
Leur doux breuvage délectable.

Si le bien qui au plus grand bien
Est plus prochain, prendre ou me laisse,
Pourquoi me permets-tu, maîtresse,
Qu’encore le plus grand soit mien?

As-tu peur que la jouissance
D’un si grand heur me fasse dieu?
Et que sans toi je vole au lieu
D’éternelle réjouissance?

Belle, n’aie peur de cela,
Partout où sera ta demeure,
Mon ciel, jusqu’à tant que je meure,
Et mon paradis sera là.

La Grande Blonde attaque ! Attention à vous, pauvres petits hommes

Elle grandit à vue d'oeil :

Elle est bien roulée...Il y a un risque réel de noyade avec de telles mensurations.

Si elle prend son pied, le nain risque de perdre pied faute de l'avoir encore.

Cette chanteuse est belle...En sous-vêtement

En plus, on n'est pas obligé de mettre le son.

Vous voulez encore me faire bouffer mon écran, n'est-ce pas ?

Je partage les beautés que je découvre.
Vous en faites ce que vous voulez... ou ce que vous pouvez.

O mon doux amant, séduis moi encore avec ces douces paroles : "Tu aurais dit quoi si on avait baisé (...) sans que tu suces mon nom ?".

Qu'il eût phallus essayer.

Clouée par nos ébats sur votre lit, j'eus voulu que vous vous vissiez.

Jouer avec les mots, avec beaucoup ou seulement 6, c'est faire un peu de gymnastique à son esprit, puis, ça permet de rire.

N'est-ce pas la plus profitable activité humaine que le rire ?

Je dirais l'expression de ce qu'on a en nous. Certains rires font mal, certains rires ne sont que protection. Le rigolo éloigne l'autre de lui en le concentrant sur sa blague. Il evite de parler de lui. As-tu observé que les plus rigolos du forum sont ceux qui se racontent le moins ?

Faut-il se raconter ? Est-ce nécessaire ? Est-ce le but ? Est-ce pudique ? Est-ce utile ?

Certes, l'obsession sexuelle est confortable pour se retrancher, mais, ne suis-je finalement pas plus intéressant comme nain obsédé que comme humain ? Les rigolos se posent peut être la même question ?

On dit que le clown masque sa tristesse. Peut-être.

On oublie que le rôle premier du clown est de ramener le sourire sur le visage des autres. Ce sont ces sourires ramenés qui ravivent le sien.

Le clown n'est rien sans l'autre.

Ceci est aussi un miroir...

Alors, il nous faut chercher ce qui peut la faire sourire, ou la rassurer.

Nous fera-t-elle confiance, se posera-t-elle dans nos bras, le temps de lui raconter l'histoire d'un nain et de ses petits bras, plus petits que les siens, mais qui permettaient, car il était magicien, ...

Elle est seule....Elle vient de vivre l'apocalypse, la mort l'entourant. Sa famille a été atomisée.

J'arrête, ce soir, avec ces propos

Merci. Ca dure plus d'une heure !

Tiens une photo qui plaîrait à Ygor.

Monsieur, vous....vous m'éblouissez !

La demoiselle, le nain aussi en ferait son ordinaire.

Il est doué pour laver les blancs, le monsieur.

Il a du travailler chez Omo.

Pas de chance pour toi.