Re: Le fil des insensés

par Invité Mar 9 Avr 2013 - 4:48

C'est très beau Smile

ps : dsl pour cette réaction aussi spontanée que naze erf

Elle est pas naze ta réaction St_ranger, au contraire, tu as raison, c'est très beau !!!
Et en plus si c'est spontané, c'est encore plus cool, car cela veut dire que la beauté du texte a généré chez toi une envie spontanée de le dire.
J'adore. Smile

Donc, ta réaction est tous sauf naze.
PS; moi j'ai pas osé le dire que c'était beau alors que je l'ai lu pas mal de fois ce texte.

par __Byzantin__ Jeu 18 Avr 2013 - 11:22

Quel est l'avenir,
Pour nos sentiments enluminés,
Nos velléités, nos atomes de volontés,
Et nos plus ardents désirs... tels jetés au zéphyr...

Je veux vivre et mourir,
A l'écart, dans ta désolation,
Sans ton regard, sans consolation,
Car l'amour du poète n'est que séraphisme...

par May Lee Jeu 18 Avr 2013 - 21:14

Quel est l'avenir
D'un désir muré. Murmuré
Par une voix sourde
Une poésie de chair
La vie même qu'un Séraphin envierait
Quel est l'avenir
D'un rêve sans corps
D'un corps sans rêve

Je rêve en corps
Les sens
M'élèvent encore
L'essence
Du vivant. Lors,
Laisse en ce
Rêve
Une danse

par Invité Jeu 18 Avr 2013 - 22:40

Je rêve en corps
Les sens
M'élèvent encore
L'essence
Du vivant. Lors,
Laisse en ce
Rêve
lancinant
Une danse
aux anciennes odeurs de Bacchanales.
Le fœtus avorté des Dieux.

"Certes, il n'y a plus 16 verres (hips)... mais on peut s'arranger..."

par Invité Ven 19 Avr 2013 - 0:45

Quel est l'avenir
D'un désir muré. Murmuré
Par une voix sourde
Une poésie de chair
La vie même qu'un Séraphin envierait
Quel est l'avenir
D'un rêve sans corps
Au delà de tous décors
D'un corps sans rêve
D'une vie en trêve
Pointillés murmurés le long d'un songe qui nous ronge...

par May Lee Ven 3 Mai 2013 - 8:59

"Vas au plus haut comme au plus bas" dit une Sagesse un peu folle.
Elle balançait ses jambes dans le vide,
Immortelle de connaissance avide
Riant riant des pleurs, des tourments, riant de tout son souffle
Un souffle de vie.

Je l'avais croisée au carrefour
Un lieu adapté pour se croiser.
Nous avons ris du ciel, car c'est ce qu'il préfère, lui.
Nous avons ris du chemin et l'avons repris.

Au plus bas
Le silence
Mena

Ce
Rire...

.

Menace

De disparaitre

.

Dans le silence !

.

Un si
Lance
Comme une plaie.

Un si lance
Sans bruit

"Si seulement ... et si seul... mais si ment ?"

Un si muet, un silence: mélodie de torture
Le supplicié crie un si
Désespéré

" ...Si silence stop !" Staccato de sanglot.

Un monotone si
Entrecoupé de silence
A tué la lancée
D'un "si elle"

D'un ciel
Je ris toujours
"Si" au plus bas
J'ai trouvé l'amour.

par Dark La Sombrissime Encre Ven 3 Mai 2013 - 9:04

Oups!
Va falloir que je m'y mette prochainement...

par Dark La Sombrissime Encre Ven 3 Mai 2013 - 9:05

Je reviens commenter vos textes. Tres fatiguee pour le moment et incapable de m'endormir (l'enfer).

par Invité Ven 3 Mai 2013 - 23:54

J'en suis sans voix...

par __Byzantin__ Dim 5 Mai 2013 - 12:44

Dans la nuit, seule, quand rougeoie l'ultime pensée,
Et que l'esprit se perd dans le labyrinthe du comprendre,
Les mots jaillissent comme jaillit le sang.

Tout est intérieur.

Dites moi : Où porter le regard ? Vers quels sommets ?
Quand l’Himalaya de nos difficultés et nos rêves en cendre,
Invoquent les larmes de l'enfant.

Il n'y a plus d'extérieur.

Les plus grandes épreuves ont des manteaux immaculés,
Si blancs, qu'on ne peut parler sans s'attendre,
A troubler le calme et la paix de ces instants.

Quand les yeux de l'âme s'envolent, il faut faire silence...

par May Lee Dim 5 Mai 2013 - 13:00

Dans la nuit seule
Un souvenir marqué au fer
Rouge
Un sou frappé du sceau "BOUGE"

Sinistre insigne
Combien de sens ?
Pile ou face
La pièce danse

Qui rendra la monnaie ?

Dans la nuit seule
Un poème jeté, offert
Panse
Du saoul la plaie du silence

par __Byzantin__ Dim 5 Mai 2013 - 21:33

Quelque part entre son vitrail et les cieux,
Vit un passeur de lumière et d'espérance,

Qui marche seul dans les tourments,
Et donne ses chaudes couleurs au vent,

Sa cathédrale et toute son existence,
Sont pour les âmes en errance.

Et parfois, quand on lève les yeux,
On peut le voir parler avec Dieu.

par Invité Lun 13 Mai 2013 - 16:45

Ca s'écoule
Et ça c'est cool
Toute cette eau
S'écoule du lavabo

Ca s'écoule
Ca c'est cool
Mon connard d'évier
Est enfin débouché

(ATTENTION !! CE TEXTE EST SOUS COPYRIGHT (C) THE STR_ANGE(R) ; ON DECONNE PAS AVEC LE DROIT D'AUTEUR !)

^^

par May Lee Lun 13 Mai 2013 - 21:33

Levier des bouchées
Secoue l'étrange et
La forme.

(trad. : L'évier débouché, c'est cool l'étranger. La forme ?)

par Invité Lun 13 Mai 2013 - 21:36

Bah pour la forme, je reste invariablement un bipède humanoïde plus ou moins excentrique, mais on fait aller =)
Et toi l'amie, comment vas-tu ? :p

par May Lee Lun 13 Mai 2013 - 22:43

A Str_ange(r):

Et le vin
élevant,
levain triste
preste, ment.

Et le vent
lève vingt
rangs d'artistes.
tristement.

...

Chagrin
Coassait
Quoi c'est, cha ?
Ces chats cois
Grinçaient !

Chhhh!!
Agr !
Hein?

par May Lee Lun 13 Mai 2013 - 23:16

Vingts tristes
m'épongent

Vain cul
m'ensonge

par May Lee Lun 13 Mai 2013 - 23:26

Ensonger est un de ces mots qui devraient exister

Parfois si la réalité crisse
N'est-ce pas qu'un mot manque ?

Trop vite une main glisse
Pas de nom, la bonne planque

Le môme en chie
le même mot ment
quels mensonges
accuser qui? sans mot
on passe l'éponge!

la belle affaire
habile

la belle à se faire
sans bile

et se faire la belle
tranquille

par Invité Mar 14 Mai 2013 - 1:05

Je me terre

par Invité Mar 14 Mai 2013 - 2:52

IK a écrit:
A Str_ange(r):

Et le vin
élevant,
levain triste
preste, ment.

Et le vent
lève vingt
rangs d'artistes.
tristement.

...

Chagrin
Coassait
Quoi c'est, cha ?
Ces chats cois
Grinçaient !

Chhhh!!
Agr !
Hein?

par Bayadère Jeu 16 Mai 2013 - 0:22

J'ai fait un rêve atroce, hier.
Tu était sans doute un ange.

Toile de fond. Toile de jute.
Des fils qui se tissent autour du grain de notre peau.
Des allures d'apocalypse, mais une victoire sémantique.
Restent encore mes mots.

Un vide - sur lequel je bute.
Et des larmes qui se déversent, ma tristesse tombe à l'eau.
Sur le pas de la porte des enfers - ouverture automatique.
Restent encore tes mots.

Il est des cris d'amour hirsutes.
Violences contenues, nos prières, tristes dévots,
Quant à nos rouages aisés... le diable est mécanique.
Y a toujours tous ses mots.

Je me suis réveillée. Sombre cauchemar.
À mes côtés, allongés, et au fond de ton regard...
PasSion.

par Invité Jeu 16 Mai 2013 - 8:50

Gracile et innocent, le petit papillon
Sait sa métamorphose bientôt terminée
Mais un petit peu trop tôt sorti du cocon
Il voit ses jeunes ailes déjà malmenées.

Des vents trop agresssifs veulent tracer la voie
A coup d’interdiction
A coup
De cris
Au choix.

Mais le parfum des fleurs est le seul à faire loi
Le parfum des poisons
Ne sent
SimpleMent
Pas.

Ils sont déjà légions avec leur grand filet
A vouloir décorer les murs de leur folie,
Chasseurs de papillons, pour leurs frêles attraits,
Chercheurs d’ailes superbes qui tournoient et brillent.

On n’assassine pas un papillon naissant
Pour le mettre sous verre
Et ternir ses couleurs.

Courrez, le papillon s’en va.

Il volera bien plus haut que vos filets blancs
La vie lui est trop chère
Vous lui faites trop peur.

Le talent ne s’épingle pas.

par May Lee Jeu 16 Mai 2013 - 19:52

Tous ces mots
Etaient-ils aux portes des enfers ou de babylone
Et ces maux-clés, qui ouvraient sur le jardin
Se referment où le secret dort hors la loi
Ces mots-quêtes fumées pour tout alibi.

...

Si la peau à Sion vibre
Encore m'ensonge
rien n'est su de ces lieux sans terres
aussi nombreux qu'il y a d'exils.

Si le petit poisson vrille
La clameur des ondes
rien n'est su de ces vides mystères
qui bernent les failles de nos cils.

Et si les poids sont passion
ils Ne me quittent pas
et sans martyr

Là où bute le sens
risque l'envers de la butte
où les butés pourrissent.

Passion, patience
Surtout pas science, non merci pas comme ça
expériences d'un marionnettiste sous extas
Et puis sur la gravité du vide paRions
mais rions des avides.

par Invité Dim 19 Mai 2013 - 4:23

Sur mon dos, ces ailes sombres
Que je croyais endormies à jamais
Aujourd'hui, elles se sont déployées
Aujourd'hui, elles ont effrayé

Suis-je un ange de l'ombre ?
Les ténèbres m'ont toujours accompagné
Mais ses baisers m'ont montré un chemin
Je m'envole. Une dernière plume à ma douce

par Invité Mer 22 Mai 2013 - 8:55

Je préférai l'ancien titre... Smile

Silence.
Six lances.
Six anses.
Six hanses.
Et les commerçants font la danse.

Dans le silence de la nuit
Scylla lance sa lance
sur l'amphore de Diogène.

La lance se casse.
Et Scylla pleure.

Car si ma hanche est transpercée jusqu’à mon cœur
Par la lance de Scylla
Avec moi dans mes yeux meurent
L'amour que je portais pour toi.

PS; bon le poème est nul et sans sens, mais il est neuf heure du matin !!!

par Invité Lun 27 Mai 2013 - 15:07

Depuis ce matin, j'ai un air à la con dans la tête, j'ai eu le malheur d'y foutre des paroles de merde par dessus, et maintenant ça s'en va plus !!! Il n'y aucune raison pour que je sois le seul à supporter ça ! ^_^

Il fait chaud
Ca sent la pisse
Bienvenue à l'hospice !

Mamie est conne
Mais l'infirmière est bonne
Bienvenue à l'hospice !

Ah bah oui hein, j'avais prévenu !!!

Very Happy

par __Byzantin__ Lun 27 Mai 2013 - 22:55

Avec la poussière et la rosée du matin,

L'humble au moi perdu, ignoré et enterré,
Vînt frapper doucement aux portes des silences,
Le coeur et l'âme dans le trouble et l'imminence,
Il venait pour un mot ou l'ultime vérité,

Et quand les grandes portes dorées, ses yeux le virent,
Se mirent à bouger, un enfant qui souriait,
Mille aubes sur les lèvres, s'approcha et lui dit :
Mon palais est détruit, je vis seul dans les nues,

Dis moi : Qui es-tu ?

L'humble s'inclina et dit : j'ai enterré mon moi,
Dans une forêt de sérénité et je suis son ombre,
Enfant du jour et de la lumière, petit ange,
Je veux reconstruire ton palais, emmène-moi...

Alors l'enfant des nues au palais détruit, prit sa main,
Et, en souriant, l'emmena...

L'humble qu'on appelait sage, désormais vivait loin,
Derrière le mur de nos perceptions.

par Mitrouille la Saumure Mer 29 Mai 2013 - 21:00

Dans l'arene
Infernale
Bete immonde
Gronde
Innonde
Abonde
Tu m'enterres
Tue mon coeur

par __Byzantin__ Dim 16 Juin 2013 - 4:46

La voix de la vie qui est en moi, douces paroles, n'atteint pas souvent mes lèvres,

Car les chants de l'âme ne sont pas monotones,

Mais sculptent en nous l'harmonie.

par May Lee Dim 16 Juin 2013 - 11:18

J’ausculte.

Le chant sculpte
de l'intérieur
Un art-maux tu.
Car l'art-maux nie le son.
La douleur aux tripes
a tu tout les mots
et les maux muent
la cage en peau de lion.
le corps-tombeau (dixit platon)
devine son beau corps
quelle douleur.
quel sculpeur
occulté si longtemps.
l'art des maux a soulevé
un nouvelle terre

par dessein Dim 16 Juin 2013 - 12:02

IK a écrit:
"(...) l'art des maux a soulevé une nouvelle terre (...)"

je trouve cette phrase magnifique
merci

par Invité Dim 16 Juin 2013 - 14:22

IK a écrit:J’ausculte.

Mon fantasme des infirmières revient :p

Ton poème est magnifique et c'est cool d'avoir pensé à papy (Platon) ^^

Wink

par May Lee Dim 16 Juin 2013 - 16:57

Spoiler:

par Invité Dim 16 Juin 2013 - 17:24

Spoiler:

par Mitrouille la Saumure Mar 18 Juin 2013 - 20:47

Opale

L'eau pale
Dans ses yeux
Un demi-monde ou il s'égare
Loin des rivages de sa mémoire

Pour n'avoir pu saisir la Branche
Celle qui s'agrippe avec deux âmes
Il restera dedans la sienne
L'éclat d'opale de ses prunelles

Qui de lui, d'elle, d'Eden
Se souviendra le dernier ?
Pas d'inquiétude, la coupe est pleine
Toujours ils resteront liés

par May Lee Mer 19 Juin 2013 - 23:31

super ton poème Mitrouille
alors on file une métaphore de l'eau comme ça l'air de rien, hein? eau pale / opale , rivages de la mémoire, un écho à la fin avec la coupe pleine .. j'aime bien, ça fait très spontané.
le demi-monde dans des yeux c'est une très belle image.
ces demi mondaines fatales, toutes les mêmes :p

par Mitrouille la Saumure Jeu 20 Juin 2013 - 8:41

He oui, le poulpe est un animal marin... Et ce sont les berges de la p-eau-ésie qui permettent le mieux de s'évader dans l'eau-delà Very Happy

Mais attention, car à demi-mondaine, mondaine et demi ! Razz

par noir Jeu 20 Juin 2013 - 9:04

à IK:

par May Lee Jeu 20 Juin 2013 - 11:28

à noir:

par Dark La Sombrissime Encre Dim 23 Juin 2013 - 23:26

eh, que c'est beau tous ces mots! bon, voila humblement le seul texte dont j'ai eu le loisir d'ecrire. j'ai essaye de rimer. a vos yeux!

Que le vaste néant m’enchaîne et m'emprisonne
Que l'ouragan du désir m’entraîne et m'environne
Que le cocon maternel me reprenne et m'embryonne
Que les démons de mon passé me ramènent et m'empoisonnent.

Tu es l'astre brillant de mon vaste néant
A travers mes envies, tu es le vent cheminant
Tu es mon bonheur secret dans l'archè vivifiant
Et ma loi du passé régissant mon présent.

par Mitrouille la Saumure Dim 21 Juil 2013 - 3:10

Faces d'anges et gueules de Daces
Se mélangent, croisent leurs faces
Sur le tempo
Corps et cris
Ils m'emportent
Dans la nuit.

par May Lee Mar 6 Aoû 2013 - 22:42

l'horizon
à l'horizontale
c'est le plafond.

et plaf.

par May Lee Mar 6 Aoû 2013 - 23:06

mais tout bouge
l'écorce de ses pattes
un hurlement alentours
et oui il est animal
toutes ces vies qui nous quittent
les dénis qu'on nomme sagesse
et oui il est animal
rien qu'un chien dans une écorce
un parchemin où la sève explose
et les palpitations soulèvent
tous les chiendents. une écorche.
animal. tas de sang. bientôt bouillie
la stupidité universelle
la beauté
le chient rit
délivré
et tout se rétablit.

par May Lee Sam 30 Nov 2013 - 20:50

je voudrais tuer cette vie, mais c'est la plus belle qui soit.
je l'ai façonnée discrètement
taillée comme un diamant
qui s'érode avec le temps
tout ce temps tué
je voudrais tuer le temps encore, pour ne pas tuer cette vie
mais d'autres meurent à la place du temps
et la plus belle vie murée dans une infime infirmité
veux tu venir me l'enlever, dis
si tu as du temps à tuer

par Lilium Mar 24 Déc 2013 - 16:13

par May Lee Lun 30 Déc 2013 - 11:00

Salut Fishtank, ce n'est pas évident de décrire la fuite des pensées, puisqu'elles fuient. Je ne sais pas si tu tiens particulièrement aux vers réguliers ? C'est un débat qu'on avait eu rapidement avec Ardel une fois :p Il y a des inconditionnels de la métrique, et des partisans du vers libre.... je pense que si on veut se contraindre il faut y aller carrément, comme Baudelaire, élaguer, faire resortir les images les plus importantes, ne pas en mettre trop à la fois.
Pour les idées qui s'entrechoquent et se perdent, peut être que l'on peut jouer sur le rythme en cassant un peu cette linéarité. Mais à part ça, j'aime beaucoup le thème de la forêt et de la végétation où l'on s'enfonce, baignés de reflets et d'ombres. J'aime bien "tranchées humides d'encre" aussi, les images sont bonnes, ça a l'air d'être un point fort que tu as pour toi.
Merci pour ton poème =)

par Dark La Sombrissime Encre Dim 5 Jan 2014 - 8:20

Qu'avais tu envie de faire ressortir Fishtank?

par Lilium Dim 5 Jan 2014 - 11:54

par Dark La Sombrissime Encre Dim 5 Jan 2014 - 15:58

Qand je te lis, ce sont les ténèbres qui me viennent a l'esprit, une nuit noire avec des jets irréguliers de lumière sortie je ne sais ou...
Enfin c'est mon ressenti. Et j'aime beaucoup également le cote sombre des mots. Et pour la rime, moi je fais des efforts, je suis plus genre écriture libre avec les mots qui viennent comme ils viennent, je trouve cela plus authentique également.

par May Lee Mer 12 Fév 2014 - 14:52

Rêve

Bordée de nuages, la route sinueuse - si noueuse dit l'étrangère - se déroule et déboule sur un ravin. Là Séraphin cultive un champ d'oranger liquoreux des montagnes. La nouvelle terre exhale le parfum d'agrume. Parfum d'or angélique, chaque feuille offerte tient un quartier pulpeux. Les quartiers sont enfin prospères, ils accueillent, les quartiers d'oranges cueillis ou croqués à même la branche. La pulpe tombe au sol orange et mauve, gorgé de bonheur, comme un lit, cœur ombragé. À perte de vue - à perte de vous dit l'étrangère - les nouages bercent ma terre fertile.

par Invité Jeu 8 Mai 2014 - 22:36

Je crois en l'amour vrai entre deux être,
Cet amour qui s'appelle Sincère et Éternel;
Idéaliste et insensé je dois paraître,
Trouverais-je un jour une zèbrette fidèle?

Si je vous offre ma rime sur cet impossible projet,
C'est pour prouver qu'être ingénu je sais;
Et puis May Lee se plaint de son pouvoir...>>>
Alors je poste après elle, faut pas m'en vouloir. What a Face