Bon ok pas une intruse

Si je ne me trompe pas je crois bien que c'est dans le livre de Marie-France Hirigoyen "Le harcélement moral" que j'ai découvert cette facette.

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Croyez-vous que si on entre dans le chemin de la folie on peut s'en sortir un jour?

Je crois que si l'on est conscient de sa folie on a en tout cas d'avantage de chances de s'en sortir un jour...
C'est comme pour tout...

Je suis pourtant quelqu'un qui souhaitais juste passer inaperçu. Ben je peux vous dire que c'est loupé.

J'ai coupé mes cheveux afin de piétiner ces 3 dernières années (merci à ma superbe coiffeuse pour cette idée de génie qu'à été le piétinement).
Ouais ya près de 3 j'ai rencontré un pervers. Je dois avouer que je ne savais même pas, ou en tout cas je refuse d'admettre que ce genre de bête puisse exister. Et si j'y croyais, je pensais que c'était plus visible. Je ne pensais pas que leur camouflage puisse être si bien fait.

Si on souhaitait être optimiste, on pourrait dire qu'il m'a permis d'avancer vite, très vite. Seulement le prix à payer est tellement cher. Même si je ne suis pas patiente, j'aurais quand même souhaité aller plus doucement que de vivre ce que j'ai vécu. En plus rien de ne dit que je n'aurais pas avancer aussi vite sans lui, je suis assez impatiente pour cela.
Mais surtout il y a des pans de ma vie où il m'a fait régresser plus qu'avancer (bon je nierai avoir écris ce que je vais écrire : j'en sors à peine et ces pans sont pour l'instant à vif, on verra dans quelques mois où en sera mon discours sur ce point (mes non-relations amoureuses NDLR), mais pour l'instant cela fait mal et super peur!!).

En tout cas pour réussir à passer cet été qui a été très dur (pour ceux qui n'auraient pas suivi le post sur les pulsions de vie absente, j'avais bien envie de mettre fin à mes jours, mais j'en ai été empêché par un instinct de survie trop développé, putain d'instinct!!!), j'ai du faire un grand travail sur moi, aidé et soutenu par :
- un psychiatre (pas très catholique dans sa manière d'agir, mais au combien utile et avec des résultats au-delà de mes espérance),
- une psychologue (qui même si elle peut être maladroite dans sa manière d'exprimer certaines notions, sa vision fut tout de même intéressante),
- ma thérapeute(qui l'ai depuis 3 ans et qui est extraordinaire, je pense que sans elle je n'aurais pas survécu à ces 3 dernières années, elle est extraordinaire, apaisante, très professionnelle et surtout capable de reconnaitre ses limites, ce qui pour moi est un trait de caractère des plus positif),
- des zèbres (je ne pourrais pas tous les cités, mais je vais tenter : Passeur, Manou, Eleu, Bochra, Jaisamer (mention toute spéciale pour cet être qui a eu la bonté de m'entendre sans que je n'émette ma demande, merci du plus profond de mon être), Clément, Mazarine, CostaDelSol... et tous les autres que je n'ai pas cité, mais donc la présence m'a fait du bien.

J'ai donc fait un grand travail sur moi-même ces derniers mois pour accepter mes émotions, les nommer (merci à la CNV qui m'a permis de mettre des mots de vocabulaire qui me manquait cruellement) et enfin les vivre.

Je peux vous le certifier car je sais que je ne me trompe pas : vivre, ressentir, accepter et nommer ses émotions sont les clés de la vie.
On peut vivre et survivre sans cela....à condition de ne pas avoir de "coups dur". Par contre avec ses émotions, les coups durs sont toujours désagréable à vivre, mais les armes que sont ces émotions face aux aléas de la vie sont bien plus efficient que tout le reste. (ok avoir des zèbres près de soi c'est aussi d'une très grande utilité comme arme, ne serait-ce car on ne se sent plus seule).

J'ai donc commencé par nommer mes émotions (quelques mois à faire cela, d'août 2010 à aujourd'hui et au futur!!), ensuite j'ai pu comprendre que les nommer c'est bien, mais pas suffisant, il faut aussi les vivre.

Les vivre....eh ben.....c'est vachement plus compliqué que de les nommer. Comment qu'on fait pour vivre une émotion qu'on ne comprends pas, qu'on ne connait pas. Surtout, surtout c'est déjà tellement dur et douloureux sans vivre ses émotions que si on les laisse aller cela va être une vrai catastrophe, une explosion, un cataclymse.... enfin c'est ce que je pensais et j'y croyais fermement.
C'est là que mon psychiatre (après un long travail préparatoire de ma thérapeute, ne lui enlevons pas un grand mérite dans son suivi de ma personne) m'a retourné la tête (il m'a tourné dans tous les sens pour me faire perdre pied que je ne sache plus où j'étais pour voir les choses avec un oeil "neuf").
Du coup il a réussi à ce que je pleure enfin devant quelqu'un. J'ai même parlé en pleurant!!!!(bon pleurer chez moi, surtout devant quelqu'un c'est avoir les yeux qui se mouille) J'avais la gorge noué et j'ai parlé, ce que je lui ai dit n'a pas d'importance, j'ai juste vécu physiquement une émotion...devant un autre être humain, je vous jure pour moi c'est énorme.
Bon j'étais encore dans un lieu "aseptisé", protégé, fait pour. Après ben j'ai pleuré tous les jours pendant les 4 semaines qui ont suivis.
J'ai pleuré de peur, de tristesse, d'autres sentiments probablement, je dois avouer qu'à ce moment là je n'ai pas cherché à nommer ce que je vivais, mais à me laisser le droit et la possibilité de vivre.

J'ai craqué un peu devant ma thérapeute, je me suis presque pas retenue devant une amie, j'ai fuis mes parents à cause d'une crise de larme qui m'a fait comprendre que ma peur d'eux était trop importante pour que ce soir là je prenne le courage d'y faire face.
Et ce matin, ce matin, devant une personne au boulot en lui expliquant pourquoi je rompais ma période d'essai, en lui expliquant la peur que j'ai vécu ces derniers mois, en lui expliquant que dans leur entreprise j'ai des souvenirs qui ne sont pas lié à eux mais à des événements traumatisants et qu'il fallait que je fuis, je lui ai expliqué avec émotions, pas de manière froide et sans émotion (enfin flagrante et aussi forte que ce que je vivais réellement) comme j'ai pu le faire tout au long de ma vie.
Ca y est je me sens libre...heu... je suis libre. Je suis capable de montrer mes émotions aux autres, je ne vis plus comme de la faiblesse cet état de fait. Je peux vivre mes craintes, mes peurs, mes joies, mes émotions pleinement. Je peux enfin être apaisée.

La vie me réserve probablement d'autres moments dur et complexe (enfin si elle pouvait m'éviter d'autres pervers, elle serait bien urbaine), je vais très certainement avoir encore beaucoup de travail pour face à mes peur (donc si vous avez bien suivi, mes relations amoureuses et ma famille), mais je sais que j'ai mes armes pour cela.

C'est un très beau message Noumi... Merci d'avoir partagé cette expérience, et félicitations pour ce (très grand) pas !

Bravo et merci pour ton message Noumi.
Je suis content, après t'avoir croisée, d'en savoir plus sur les chemins que tu as parcourus, et de voir où ils t'ont menée. C'est donc possible de passer au travers de cette montagne!

Noumi ...

Marco, c'est amusant que tu parles de montagne, avec ma thérapeute, nous avons beaucoup parlé de cette montagne et mon dieu qu'elle m'a fait peur, elle était tellement haute.

Ce sur quoi ma thérapeute me calmé en me disant : "regardez plus près, c'est moins haut et plus accessible". Donc la montagne je l'ai gravis pas après pas.
Elle fait toujours peur car je ne suis pas encore arrivée en haut, mais j'évite de lever trop la tête et je fais un pas, puis un autre, je savoure chaque pas et la réussite de chacun de ces pas, même les plus petits, même ceux qui me ramène en arrière car même ceux-là sont important. Ils permettent de voir jusqu'où on est déjà allé et que si on l'a fait une fois en y survivant, on peut le refaire plus confiant.

Yen a qui se googelise, mais comme j'utilise yahoo, je me suis yahoosée.

Donc j'ai fait mumuse en me demandant si la Noumi du forum finirait par apparaître sur le net en se faisant une recherche.
Résultat : bien que Noumi soit un nom de famill et donc relativement répandu sur les "copains d'avant, facebook et autres", j'ai fini par apparaître à la page 14, en plus sur mon sujet qui me caractérise le plus, c'est à dire le sujet sur la culpabilité.
Là où j'ai aimé c'est que c'est mon nom apparaissant en page 2 de ce sujet qui est apparu.

J'apparaît donc en page 14 de yahoo faisant référence à la page 2 du sujet sur la culpabilité et je suis née un 14/02!!!
J'adore

Joyeux Anniversaire Noumi !

Bon Anniv Noumi

Je t'offre une voiture, comme je ne connais pas tes gouts, je te laisse choisir :

Joyeux anniversaire Noumi

Joyeux anniversaire Noumi.

Que pour notre chère Noumi


pour faire original, des rayures horiZontales...

Bonjour Noumi

Très belle journée d'anniversaire en savourant les mille et une délices de la vie!

Mici beaucoup

Pleins de tout mignon petits coeur, je ne sais laquelle choisir. La première probablement car c'est au départ ma voiture préférée....mais tortue géniale est bien sympathique également

Gros bisous

Joyeux anniversaire Noumi!
J'essaye de passer ce soir, mais ce sera sans doute tard...

bon anniversaire noumi j espere que tu franchiras la montagne et que tu trouveras ton bonheur

gnouuumougnioumougnioumougnioumougnioumougniou (essaye de retranscription la plus fidèle possible de mon expression de bonheur intense et d'émotion tout plein et tout agréable).

Merci beaucoup jolie Lynka

Sans qu'il n'y ait tortu(r)e, je crie ces quelques mots :
"Joyeux anniversaire ! A ce soir au bistrot !".

Bonjour,
et joyeux anniversaire Noumi

Fallait quand même que je le dise, j'adore mon avatar
Rare sont les choses qui m'apaisent comme cette image peut le faire

Bon Anniv Noumi

Bon anniversaire Noumi

Bon anniversaire !

Happy Birthday!

l'essentiel est déjà dit
alors juste :

tout est dit !


gros gros bisous Noumi