Vidéos et émissions sur la douance

Esteban a écrit:En définitive, le QI nous dit bien quelque chose d’une forme d’intelligence – et surtout de son absence. Mais si la véritable intelligence est une forme de sagesse réelle dont les résultats parlent d’eux-mêmes, il est inutile de chercher à la mesurer.

Voilà.
Merci Esteban.

Sybille a écrit:

Esteban a écrit:En définitive, le QI nous dit bien quelque chose d’une forme d’intelligence – et surtout de son absence. Mais si la véritable intelligence est une forme de sagesse réelle dont les résultats parlent d’eux-mêmes, il est inutile de chercher à la mesurer.

Voilà.
Merci Esteban.

De nada

Diffusé récemment sur la (toujours très intéressante et sérieuse) RTS (Radio Télévision Suisse) :



Moments marquants :
- 23'26" : l'échec des petits HP dans une épreuve qui circuite leurs talents ;
- 26'23" : intervention éclairante du chercheur défiant Nicolas Gauvrit ;
- 29'53" : témoignage édifiant du psychanalyste (lui-même précoce) Carlos Tinico, qui prétend invalider la primauté des tests de QI.

Il y avait un reportage hier soir dans Sept à Huit sur TF1 qui parlait de ses enfants maltraités par l'Éducation nationale en échec scolaire suicidaire dépressif et qui revivent dans une école spécialisée pour enfant surdoué mais à 8000 € l'année...

Madame Picodon a écrit:Il y avait un reportage hier soir dans Sept à Huit sur TF1 qui parlait de ses enfants maltraités par l'Éducation nationale en échec scolaire suicidaire dépressif et qui revivent dans une école spécialisée pour enfant surdoué mais à 8000 € l'année...

J'espère qu'il y a du caviar à la cantine pour ce prix là

MoojiKadja a écrit:Diffusé récemment sur la (toujours très intéressante et sérieuse) RTS (Radio Télévision Suisse) :



Moments marquants :
- 23'26" : l'échec des petits HP dans une épreuve qui circuite leurs talents ;
- 26'23" : intervention éclairante du chercheur défiant Nicolas Gauvrit ;
- 29'53" : témoignage édifiant du psychanalyste (lui-même précoce) Carlos Tinico, qui prétend invalider la primauté des tests de QI.

26'23" : intervention éclairante du chercheur défiant Nicolas Gauvrit ;

si on suit sa position si on est surdoué on réussit d'autant plus brillamment ses études qu'on est surdoué...

il confond brillant et gifted

volontairement...

en simplifiant pour tinoco le test de qi ne mesure pas le surdon

oui .. et non, il le mesure quand même sur certaines choses mais maladroitement

dans ses livres il avoue d'ailleurs que le test mesure quand même certaines choses

en fait personne ne sait vraiment définir la douance mais tous sont d'accord pour dire que c'est différent de la normalité sur de multiples aspects, sans être pathologique pour autant

gauvrit nie l'aspect pathologique ou les maux décris par jsf et parle de victimisation, le surdoué s'en sort toujours et bien, c'est lélite de la nation

dire que ce type est psy....

enfin mathématicien psy , pas pareil

des tas de gens trouvent ces affirmations utiles et suffisantes, ils ne creusent pas

si tu n'as pas réussi ta vie et que tu te plains tu n'es pas surdoué

je pense au contraire que la majorité des vrais surdoués sont non adaptés à la société par essence et donc en souffrent et montrent les indices de cette inadaptation, ou alors le cachent derrière une masque de réussite affirmée



le modèle ambiant est donc celui de l'utilitarisme béat du surdon, il est devant les autres, réussit tout,s 'adapte à tout, c'est le superman néolibéral ou globaliste que les sociétés s'arrachent

peut être existe t il quelques surdoués de ce type, winners permanents dans tout ce qu'ils touchent, pourquoi pas

moi en tout cas je suis un exemple d'autre chose, je suis très au delà des 145 du wais et donc encore plus en binet , je n'ai jamais brillé durant mes études, je n'ai jamais raté non plus,élève moyen, par contre j'ai été chercheur et le suis dans des tas de domaines de fait, jamais orthodoxe, toujours en décallage complet, pas heureux, seul jamais marié et sans enfants etc

pourtant je suis

quand je scrute les gens réputés surdoués dans le passé et le présent, je constate que rares sont ceux et celles qui ont eut un parcours normal, sans souffrance, sans obstacles à franchir, rares sont ceux qui peuvent se vanter d'une réussite fusée dans tous les pans de leurs vies, que du contraire

gauvrit a juste intégré le surdon comme une normalité, une sorte d'évidence où l'enfant qui a reçu ce don devrait fermer sa gueule et être content de son sort et mieux prouver au monde combien il est devant dans tous ce qu'il touche

ils oublient aussi de parler des autres, de la relation des surdoués aux autres et leurs jalousies , méchanceté concrètes

le surdoué doit aussi gérer ces choses, qu'un enfant ordinaire ne doit pas

et puis le surdon peut s'appliquer ailleurs qu'en science ou en entreprise, l'utilitarisme n'est pas tout, on peut être un artiste de haut vol et n'être utile qu'à cela

donc derrière c'est aussi la visiond e l'éducation,l'enfant n'est pas éduqué pour son bienmais pour remplir une case sociétale définie, et aussi brillant soit il la société l'exploitera

on prend on presse on jette, des tas de gentils patrons font cela

si le test de qi ne dit rien et la réussite tout, alors qu'il en soit ainsi on en arrivera aux castes indoues plus tard

du coup que j'ai plus de 145 n'a pas la moindre importance dans mon parcours humain

Esteban a écrit:

le surdoué est parfaitement adapté à la société dit elle et on ne peut pas être un génie jeune

il faut apprendre et changer après dit elle

elle entre dans le modèle globaliste ambiant, les signes extérieurs d'intelligence disent tout de ton intelligence

oui s'adapter, piger , faire sien le modele ambiant pour s'y fondre, oui , je sais, jarod le caméléon

suis je adapté ? oui sous cet angle mais sur un plan émotionnel, sensible voir même intellectuel, non , c'est une arnaque, un masque, un rôle

je peux le faire oui ,mais ce n'est pas moi

à tel point que si je le fais naît une profonde colère et parfois "je craque", je dis ce que je pense, oulaaaa.. pas bien...., je ne suis pas si adapté parfois... mais s'il faut je sais oui.. et cela m'emmerde rapidement.. attendre que les autres vous rejoignent bordel c'est chiant.///

pour le coté génial, il ya des efforts à poser, mais..pas toujours, c'est peu pigé

confondre savoir et intelligence est à nouveau confondre gifted et brilliant

le gifted doué saura où chercher l'info, le brilliant passe son temps à la retenir

il brillera par ses connaissances, son savoir, mais pourra t il sortir de ces sentiers ? dans l'immense majorité des cas non, il ne poss§de pas cette intelligence des sentiers de traverse

la vraie intelligence est divergente pas convergente

zzebulon a écrit:si tu n'as pas réussi ta vie et que tu te plains tu n'es pas surdoué

je pense au contraire que la majorité des vrais surdoués sont non adaptés à la société par essence et donc en souffrent et montrent les indices de cette inadaptation, ou alors le cachent derrière une masque de réussite affirmée

Spoiler:

le modèle ambiant est donc celui de l'utilitarisme béat du surdon, il est devant les autres, réussit tout,s 'adapte à tout, c'est le superman néolibéral ou globaliste que les sociétés s'arrachent(.../...)

C'est marrant, toutes ces définitions, je me trouve toujours à cheval entre les deux. Complexe? Laminaire? Entre les deux. Brillant? Doué? Entre les deux. J'ai un profil professionnel relativement recherché, ma performance est saluée... mais nombreux ont été ceux qui ont soufflé quand je suis parti - ou qui n'ont pas cherché à me retenir.

Un truc que tous ces théoriciens ne pigent pas, c'est que la performance a un coût. Un cout multi-facettes, mais notamment un cout en termes de contrôle. Si je fais strictement ce qu'on me demande, je ne serais pas très performant, mais je serais facile à contrôler. Ca m'est arrivé de le faire, c'est un rôle à contre-emploi pour moi, mais j'avais de très bonnes raisons de ne pas faire de vagues. Par contre, si j'anticipe les besoins, si j'imagine des solutions hors cadre, si je prévois les problèmes potentiels, si je gère à l'avance tout ce qui peut foirer, alors je serais très performant...mais ma hiérarchie "néolibérale et globaliste" va se sentir menacée dans une perte de contrôle inacceptable, et va me remettre en place(tout en s'attribuant les mérites de mon travail, parce-que sinon c'est pas juste).

Toute ma vie, j'ai alterné entre les deux rôles, le premier de la classe bosseur qui aime l'école, respecte les règles, est productif, efficace et discipliné, et le trublion incontrôlable qui contourne les spécifications, détourne les outils, et se fait jeter des cacahouètes par des collègues menacés dans leur petit confort. Et je n'ai jamais compris comment je pouvais être l'un sans être l'autre. Je suis les deux à la fois. J'ai besoin d'être les deux à la fois. Le bosseur n'est rien sans la créativité disruptive du trublion, le trublion n'est rien sans l'autodiscipline laborieuse du bosseur. Et les deux sont une menace pour l'autorité. Autorité que j'ai une tendance folle à respecter, même quand elle ne le mérite pas(cas fréquent).

Tel que je le ressens, tel que je le vis, ce sont les deux faces d'une même pièce.

THQI : des gens exceptionnellement doués, des cerveaux différents