Développement personnel: la vie n'est que croyances. Mon experience, mon point de vue, mes conseils. S'adresse prioritairement à la tranche 14-34 ans.

Salut à tous.

J'ai 18 ans. Je suis conscient que le fait même de créer un poste comme celui-ci est très prétentieux. Mais je pense pouvoir partager une vision et aider.

Pour ceux qui ne me connaissent pas, une petite présentation ce qu'il y a de plus rapide:

18 ans. Diagnostiqué très tot (3 ans) avant de me faire sauter une classe mais conscience et "comprehension" de ma zebritude seulement il a 1 à 2 ans. 7 premières années de ma vie super. Une difference très positive, j'étais très heureux. à 7 ans déménagement, nouvelle école, je suis à présent mis à l'écart, rejeté. Au collège j'emmerde tout le monde car je ne tiens pas en place et ne comprend pas les gens qui me paraissent amorphes [pique leur sac, les provoque verbalement, fais des croche-pied, je suis la "mouche à boeuf", terme employé par 50% de mesprofs en sixième], j'ai envie de les reveiller, je suis rapidement detesté. Seul. Arrivée au lycée. Je suis devenu très timide voire "coincé". Un complexe d'inferiorité. Je commence à m'absenter psychologiquement. J'ai juste deux trois amis en dehors du lycée avec qui je fume de l'herbe. Je passe rapidement du côté sombre (pour ceux qui ont une experience de la fume): renfermement, depersonnalisation, en tant que zèbre c'est un truc assez violent. Je n'ai vu mon père qu'une fois depuis mes 10 ans (une après-midi)

Mi première (16 ans).

Point le plus bas de ma vie. Mes derniers amis me lachent. Je suis extremement renfermé et la decouverte de ma zebritude m'achève: je suis zebre donc c'est normal que je soit comme ça. Immobilisme. Je suis dans la pire situation dans laquelle un humain puisse être: pas d'amis, pas d'amour, les notes tombent en flèche, je dors nuit et jour, confiance en soi NULLE, un père absent et une mère impulsive et très négative,je pense au suicide, je suis totalement inadapté socialement.

Aujourd'hui, 2 ans plus tard:

J'ai des problèmes d'"hibernation", c'est la chose qui ne va pas. En dehors de ça: j'ai beaucoup d'amis. Je suis inséré socialement. Je plait aux filles, jamais encore eu de vraie relation sentimentale mais quelques aventures. J'ai des passions. Je me sens souvent heureux. J'ai des activités variées. Il ne se passe pas un week end sans que je sois invité à une soirée. Je me sens souvent en phase avec le monde qui m'entoure. Je suis detendu. J'ai foi en l'avenir.

Il veut quoi ce type?
Eh bien je vais vous parler du pouvoir des croyances.
"Tu es ce que tu penses être, tu as les capacités que tu penses avoir, les problèmes que tu penses avoir et tes seules limites sont tes pensées negatives".

Ce mec a un problème d'hibernation, d'inibition et il veut nous donner des leçons de vie? la bonne blague

Ce mec, en réalité, a adopté une certaine vision de la vie qui lui a été tellement bénéfique qu'il a voulu la partager.
Ce mec n'a toujours pas réussi à se sortir de ses problèmes d'ennui au lycée, d'attention, et de fatigue chronique, il n'est même pas sur d'aller dans l'école qu'il souhaite l'année prochaine.
Mais ce mec est aujourd'hui globalement heureux et positif. Il a développé une puissance intérieure qui n'empêche pas ses periodes "down" et ses remises en questions, n'a pas résolu tous ses problèmes mais suis à présent un chemin qui le pousse vers la réussite.

Quand j'étais au plus bas, je suis un jour tombé sur un site de développement personnel. ça a été le debut d'un grand changement.

Ce post sera très long et je mettrais surement plusieurs jours à l'achever. Je vais vous expliquer étape par étape mon changement, ma vision des choses, tout ce qui m'a permis d'en arriver où je suis. Sûrement pas très loin comparé à certains d'entre vous, sûrement très loin comparé à d'autres.

Je commencerai par la description de ma prise de conscience et ma vision du monde à ce moment-là.
Je continuerai par mes premiers pas en avant.
Je decrirai l'évolution de ma pensée et mes croyances. Leur impact sur ma vie quotidienne.
Je decrirai mes difficultés et questionnements.
Mon rapport à mon état de "zèbre", ses avantages et ses inconvénients.
Je me permettrai de donner des conseils et partagerais mes convictions.
Enfin, je debattrais je l'espère avec vous, je demanderai vos recettes perso, je répondrais à vos questions,j'accepterai les critiques fondées.

Ce n'est pas tant de mon positionnement actuel sur la montagne dont je suis fier et que je pense pouvoir partager mais plus sur la montée depuis le fond de la vallée et ma technique de grimpe. Car quand on a adopté une base technique, je pense qu'on a également des solutions à offrir aux grimpeurs qui se situent à d'autres niveaux de la montée.
Je dois y aller.
Je pense continuer ce soir.

Quelques reflexions que je partage tout d'abord:

-Le premier problème du zèbre réside dans sa timidité.
-Le second problème du zèbre réside dans sa conscience d'être zèbre et la perception qu'il en a.
-Dans les grands de ce monde (domaine politique, sportif, artistique, etc..), on trouve une grande part de zèbres. Pourquoi ces gens là ont-ils accomplit quelque chose? Parce qu'ils ont eu de la chance? Peut-être un poil certains. Une aide divine? Je ne pense pas. Je suis même persuadé que non.
Ils ont su penser correctement, ont cru en leurs rêves, ne se sont pas fixés de limites, ont utilisé leur potentiel de la meilleure des manières qu'il soit, en ayant conscience de leurs points forts mais aussi de leurs points faibles, ils ont composé avec.
-Plus tu as confiance en toi, et plus tu peux te permettre d'être différent. Les gens qui te repoussent le font rarement parce que tu es différent, à moins d'être un ignorant des règles sociales les plus basiques, mais parce que le fait que tu n'assumes pas tes différences te rend incohérent et donc repoussant.
-Il est normal que le courant ne passe pas avec certaines personnes, peut-être pour nous avec un peu plus de monde que les non-zèbres, mais la vie est faite ainsi. Il vaut mieux être detesté pour ce que l'on est, que aimé pour ce que l'on est pas. Toute personne qui s'assume a son lot de personnes hostiles.
-J'ai connu des gens très originaux, et extrêmement charismatiques et attirants.

Certaines parties de mon topic ne parleront pas a certaines personnes, je parlerai de tout ce que je juge utile dans mon parcours, des choses les plus basiques à des concepts plus poussés.

La timidité
Je l'ai connue à l'état le plus extrême. Certains d'entre vous s'y reconnaitront peut-être.

Elle est particulièrement violente à l'adolescence quand elle est couplée à la conscience de zébritude.
Elle à pris la forme d'une surcompensation chez moi, la pire des formes.

J'étais seul. Dans ma tête seul au monde. J'étais toujours un peu stressé lorsque je devais sortir de chez moi, toujours peur de rencontrer des gens. Je lisais dans le regard de gens de la moquerie, de la suspicion, de la superiorité. Non: je croyais lire. Ce n'est pas encore la question.
Au lycée, j'adoptais une attitude fière et hautaine. Je répondais avec arrogance quand on m'adressait la parole. En réalité j'étais constamment mal à l'aise. Je ne parle même pas du calvaire avec les filles. Dés qu'une fille un minimum séduisante essayait de me parler, réponse avec une certaine arrogance et tentavive de fuite rapide. Les moments d'attente dans le bus par exemple, un supplice, toujours essayer d'adopter une posture "cool", mais une peur de l'autre,espérer qu'on ne vienne pas nous parler. Le malaise était permanent jusqu'au franchissement de la porte chez moi. J'avais eu un peu auparavant conscience de mon problème de "renfermement", mais ayant découvert la normalité de certaines de mes caractéristiques en tant que zèbre, j'avais alors tout à coup accepté mon cas: je suis différent des autres de toute façon,...
Le problème quand on est dans un cas de renfermement tel, c'est qu'on voit le monde d'une manière erronée. C'est le problème de tous les timides.
Je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais plusà lier des amitiés, mais j'étais complètement faux avec les gens, et malgrès l'image que je tentais de renvoyer, rien n'y faisait. J'ai compris aujourd'hui que, même si on ne s'en rend pas toujours compte, les gens nous perçoivent de la manière dont on se perçoit soit même. Là réside une grande partie du problème de la confiance en soi. Si je n'accorde pas de valeur à mon être, comment les autres peuvent-ils en accorder? Suite de cette reflexion plus tard.

A force de croire que les gens ne pouvaient pas m'apprécier car j'étais trop différent, cette croyance a fini par devenir réalité et mes derniers amis m'ont rejeté. Mais comment leur en vouloir? J'étais une personne fausse, arrogante, sans aucune profondeur apparente, désagréable, et je respirait en parallèle le défaitisme.

A ce moment de ma vie, si je devait écrire les croyances qui définissaient mon fonctionnement cérébral:

-Ce monde n'est pas le mien
-Je suis un extraterrestre
-Je ne sais pas si ma vie vaut la peine d'être vécue, mais en tout cas c'est pas grave si je la vis tout seul. Je n'ai besoin de personne, les autres sont trop bizarres.
-Pourquoi devrais-je respecter des règles sociales que je n'ai pas fixées? Elles sont nulles en plus!
-Peut-être qu'en perfectionnant encore mon masque, j'arriverai à trainer avec quelques gens dits "cools" et peut-être même sortir avec la fille de mes rêves!
-Si je ne suis pas un mec cool, alors (sans essayer de changer intérieurement, je n'avait même pas eu l'idée!) il faut au moins que j'en ai l'air. Je veux juste lire de l'admiration dans le regard de ces gens étranges qui m'entourent. Ca sera une revanche sur les gens qui m'ont critiqué et je serais heureux.

(Suivant les jours, au choix:)

-Je pense que plus tard ma vie sera mieux, un jour je déménagerai dans un autre endroit et les gens seront différents, je serai le mec le plus cool!
-Je suis condamné à être différent mais c'est pas grave, ça me convient.

La timidité c'est aussi la peur de déranger, l'impression que tout le monde est parfait comparé à soi, et quand on le croit, on dérange vraiment, et les autres paraissent réellement plus complets.
Quand j'étais dans mes mauvais jours, j'évitais simplement tout contact. Dans mes bons jours, j'allais un minimum vers les gens, mais c'est mon besoin d'approbation évident et mon assurance nulle qui créaient le malaise. Je transpirai la faiblesse et l'inadaptation sociale. Mais je l'acceptait, car: "en tant que zèbre, je suis différent et j'ai lu que c'était normal d'avoir des problèmes d'adaptation". Je restait donc dans le même système de croyances stérile, qui me maintenait la tête sous l'eau.
Je "sais" que je suis différent des gens -> Les gens me perçoivent différent -> Je me conforte dans l'idée que je ne peux pas m'adapter à ce monde... etc


C'est je pense l'état le plus critique pour un zèbre (oui, je m'adresse aux zèbres dans ce topic, même si cette description colle en certains points à la population timide en générale )

A l'entrée en ma première terminale, je n'ai plus d'amis, plus un seul vrai ami. Le point 0.

Je ne saurai citer LE déclencheur premier de mon changement.
Toujours est-il que, en ce début de terminale, j'ai commencé à envisager de changer.
Quelles en ont été les causes: Peut-être l'arrivée sur un site de développement personnel, peut-être de voir un camarade qui transpirait la zèbritude très extraverti et apprécié dans le lycée auquel je m'identifiait parfaitement au niveau du type de fonctionnement reflexif (et non émotif car ses croyances étaient bien évidemment très différentes), peut-être les remarques des mes ex-amis sur moi, peut-être simplement la curiosité des "autres" et leur fonctionement, peut-être encore le clash d'un mec de ma classe qui m'a dit mes 4 verités quand à mon arrogance, honnêtement ça devait être un mix de tout.
Déjà, j'ai arreté de fumer de l'herbe. L'herbe a cette propriété de t'ancrer dans ta vision du monde et accessoirement de te vider de ton energie.
Ensuite, une discussion profonde avec un ex ami avec qui j'étais resté en contact superficiel, il est aujourd'hui un de mes meilleurs amis. Deja un soulagement: les mots sortent, mon interlocuteur comprehensif. Une oreille attentive, sincèrement.

Petit-à-petit, je reprend contact avec mes anciens amis, humblement, avec mon vrai visage cette fois.
Remise en question totale de ma personne. Volonté de repartir de 0. Mais on ne change pas d'un claquement de doigt lorsqu'on l'a décidé hélas!

Il n'y a pas de secret: le changement est toujours possible, mais jamais simple, il demande un travail acharné sur le long terme, une réelle motivation

Mes croyances en fin Novembre/début décembre 2010:

-Je pense que ma vie est améliorable
-J'ai la volonté de changer
-Je composerai avec ma zébritude
-Je garderai un masque léger pour me prémunir contre mon hypersensiblité
-Le monde dans lequel je vis est hostile mais j'y trouverai ma place
-Je dois être parfait
-Je dois être ami avec tout le monde, pas avoir d'ennemis, je ne m'impose donc pas mais je me comporte comme les gens que je fréquente voudraient que je me comporte.
-Un jour je serais comme tout le monde en plus mur et plus intelligent.
-A la rentrée 2011, je serais l'homme de mes rêves.

Je ne sais pas quelle croyance est la plus aberrante, entre ( Le monde est hostile mais j'y trouverai ma place), ou (je dois être parfait), en tout cas à cette étape là, même si je possède des croyances très limitantes, je vis déjà sur une planète très différente de celle où je vivait mi-2010

La suite bientôt

J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce sujet, j'ai hâte de lire la suite.

@ Rebloch,

C'est un plaisir de te lire... j'ai hâte que mes yeux suivent encore tous ces mots...

Oui ton post me touche et me semble d'un courage particulièrement remarquable pour ton âge.
C'est génial pour ça internet, un journal personnel avec en prime plein de lecteurs qui par leur intérêt vont te permettre de t'affirmer tes idées à toi même !
Pour ma part je suis très curieux de voir se réaliser chez quelqu'un la prise de conscience que je n'ai eu qu'à l'état embryonnaire, vite noyée par le smog quotidien.
PS je suis déja hors de la classe d'âge que tu as mentionnée.
PS2: je te trouve par contre assez dur avec toi même, notamment quand tu t'accuses d'un certain manque d'affirmation. Je sais bien que la mode est à l'adolescent pré-pubère, qui allège les coûts en personnel de son entreprise. Mais l'affirmation surfaite de soi, via des choix de façades uniquement pour intéresser autrui ne me semblent pas nécessaire dans l'absolu. De même je m'interroge sur le fait que ton arrogance que tu semble attribuer uniquement à toi même à cause d'une conscience floue de ta zébritude, ne soit pas à comparer à celle des autres peut être dans un autre registre.

Seules la graine qui a le malheur de germer sous un chape de goudron, peut être accusée d'être une plante nuisible. Mais effectivement elle n'a alors plus le choix, et les contorsion qu'elle va réaliser pour se trouver une voie plus aisée, éventuellement en amochant une surface de goudron supplémentaire seront probablement aussi vaines, qu'elle ne feront qu'à terme compromettre les chances de trouver le soleil, là haut où il brille tant.

rebloch a écrit:Eh bien je vais vous parler du pouvoir des croyances.
"Tu es ce que tu penses être, tu as les capacités que tu penses avoir, les problèmes que tu penses avoir et tes seules limites sont tes pensées negatives".

C'est l'essence du concept local, si je puis dire.
+1




Sachant que l'on s'impose soi-même certaines des croyances, volontairement et non-volontairement.
Merci pour ce beau topic.

Tiens sinon reblocher c'etait pas illégal ? Je viens de percuter !

Merci, ça risque de m'éviter des erreurs o.o

En réalité, le but de ce topic est plus proche de la réponse à "les 1/3 des zèbres heureux peuvent-ils expliquer aux 2 autres tiers [...]" que du journal intime et si je ne nie pas que mettre à l'écrit une partie de mon parcours a un côté agréable c'est en grande partie pour donner des pistes de réflexions et pourquoi pas un coup de pouce à des confrères un peu perdus que je couche par écrit les éléments qui m'ont permis de revenir de très loin et d'avancer efficacement sur la route du bonheur. Edit:[Et j'oubliais le plus important: pour illustrer mon propos car mon topic c'est avant tout parler des croyances et mon parcours est son illustration, je ne veux pas que mon topic raconte simplement mon histoire mais éclaire sur les concepts, j'ai peut-être laissé beaucoup de place au personnel pour le moment, c'est l'entrée en matière qui s'étale un peu, je vais essayer de recadrer mon texte vers mon idée de départ] edit off
Je suis très pris ce week end mais je ferai mon possible pour continuer rapidement...
J'apprécie beaucoup l'accueil ici,sincèrement. Si j'étais pas sur ce forum en particulier je trouverai que c'est surjoué :p en tout cas c'est super motivant pour la suite! A bientôt

Le journal intime n'empêche pas le fait que tu répondes à une question (le but de la vie ? Trolol.)

Tu viens de décrire mon état d'esprit à l'adolescence. Je n'aurai pas écrit mieux. Thanks .

Tu m'as décrit à 90%. J'ai hâte de voir la suite.

Merci pour ton travail et bienvenu.

Bonsoir,

Mon absence aura pris quelques jours de plus que prévu
Manque de temps, periodes de doutes sur la pertinence de mon intervention et de mes pensées, sur la légitimité de ce post, et nous revoilà =D
Pas forcément dans une periode au top, une periode de doute, un peu de deprime (que je sais passagère), mais ça ne fera j'espère qu'apporter plus de crédibilité à l'issue finale de ce topic et ses conclusions (qui ne seront pas tranchées et fixées bien évidemment, je ne suis qu'un apprenti, et nous ne faisons que discuter)

On va faire ça en moins "journal intime", j'ai un peu honte d'avoir tourné ça de cette manière avec le recul
je rappelle encore que, même si je fais des affirmations, je ne considère pas mes propos comme des vérités absolues mais comme des pistes, des chemins qui m'ont été bénéfiques personnellemnet du moins.

I/LE SPORT
On a parlé de la confiance en soi. Une des clés pour avancer.
Le sport est le meilleur remède que j'ai trouvé pour la confiance en soi.
Non seulement il travaille la volonté, mais il induit une progression (c'est toujours plaisant), il calme le "flot ininterrompu de pensées en gravitation autour du cerveau", et enfin il sculpte le corps.
Choisissez un sport qui 1- soit intense (ou du moins ai la possibilité d'être pratiqué intensément) et 2- soit pratiquable souvent (ski => si vous comptez la dessus pour booster votre confiance en été vous êtes pas dans la merde)
J'ai personnellement choisi la course à pied. D'autres préfèreront la muscu (ça apporte pas mal de bénéfices en + de la moyenne des sports).
je la pratique régulièrement sans en faire une obsession. Quand j'ai un coup de blues je vais courir et je donne tout ce que j'ai et en revenant ça va toujours beaucoup mieux. Ca calme. Ca détend.

II/ Accepter d'avoir un fonctionnement particulier.
Pas plus tard que cet après-midi, gros coup de blues et remise en question. Je me connais. Je sais que la meilleure chose à faire est de faire un tour dans ma bulle. Même si je vais avoir des cours à rattraper les jours prochains, et que je fais un pas en arrière. C'est ma nature et je dois l'accepter. Je rentre donc chez moi, je dors un peu, je réfléchis un peu, je regarde un peu d'humour sur internet, je mange nimporte quoi. Je profite de solitude. Si je ne le fais pas, je suis désagréable avec mon environnement et en plus mon malaise s'accumule pour péter plus fort un autre jour. Je purge tout de suite.
Et demain ça ira mieux. Surtout ne pas culpabiliser.
Je me suis appuyé ici sur mon mode de fonctionnement, mais vous avez surement le votre, à savoir non seulement une manière différente de ressentir les coups de mou, et de les contrer. Retenez juste qu'il ne faut pas culpabiliser.

Welcome back

hum, On dirait moi avec quelques nuances

Mes problèmes sont arrivé 2ans plus tôt que pour toi et je n'ai jamais perdu mes 2seuls vrais amis même si j'ai eu des périodes où je ne leur parlé plus trop.

J'attend la suite avec impatience

III/ Se forcer à s'ouvrir au monde. Je ne vous apprends rien en vous disant que ce n'est pas parce que vous avez décidé de devenir sociable que le lendemain vous le serez. Cependant il est quand même obligatoire de l'avoir décidé pour commencer à le devenir.
Il faut que vous vos frottiez à un maximum de situations sociales tout en effectuant en parallèle un travail sur vous qui visera à inculquer l'idée à votre cerveau que les gens vous perçoivent comme quelqu'un d'intéressant et de positif et que vous avez votre place parmi ceux-ci.
Personnellement, un grand pas dans mon avancée a été le passage du BAFA il y a 18 mois. Je pense que pour d'autres ce sera le théâtre... en bref une activité qui 1- Vous frottes à d'autres personnalités 2- Vous habitue au ridicule 3- Permet de vous connaîtres à travers les autres.

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Même si je n'ai que très peu connu mon père, je sais pour sûr qu'il était au moins aussi zébré que moi, et, si mes souvenirs ne me permettent pas de me remmémorer ses "stratégies d'adaptation", (d'autant plus qu'à cette époque je n'avais pas conscience de notre "différence"), ils me rappellent cependant que mon père avait beaucoup d'excellents amis non-zèbres pour sur. Même avec une analyse basée sur des images dans ma tête vieilles de 10 ans, j'arrive à me souvenir cette différence flagrante entre mon père, sa personnalité debordante, son côté passionné et excessif en toute chose, et ses amis banalement "normaux", avec qui il partageait pourtant d'excellents moments, et pas seulement liées à "l'excitation du debut" mais sur le très long terme.
C'était donc possible. Non seulement il n'était pas rejeté mais en plus, si il continuait ces relations amicales, c'est que vraisemblablement il avait réussi à trouver sa place parmi eux et à construire une relation où il ne ressentait pas l'ennui.

*N'en demandez pas trop aux gens*

Ok vous êtes généreux. Ok pour vous les relations humaines sont plus importantes que les biens matériels. Ok vous êtes prêts à beaucoup donner en amitié.
Vous devez cependant accepter le fait que votre vision des relations humaines n'appartient qu'à vous. Si vous aimez fondamentalement et sans rien attendre en retour donner à autrui, alors donnez. Mais n'attendez pas des autres ce que vous vous imposez à vous.

C'est affolant, je vous l'accorde, mais une grande partie des gens sur cette Terre ne voient pas l'amitié comme un sentiment mais comme un moyen ou un appui. Je ne veux pas dire au sens où ils se serviront de vous et vous rongeront jusqu'à la moëlle (ça ça représente une vraie mintorité). Non non, simplement, beaucoup de gens voient leurs amis comme une compagnie esthétique, ou une personne qui apporte de la valeur/ du statut/ de la matière/ des biens matériels (rayer la mention inutile) à un instant t de sa vie et de la votre, mais à laquelle ils n'auront jamais aucune attache. L'amitié au sens tel que je la vois et je pense vous aussi, ce sentiment fort d'appartenance à une famille en quelque sorte, de pouvoir compter mutuellement l'un sur l'autre dans toute situation et et ressentir de l'attirance psychologique, n'est pas très courante au final chez monsieur toulemonde. Il vous faudr plus ou moins de coups durs pour un jour ou l'autre vous en apercevoir.

Voilà comment je vois les choses à présent:
Pas besoin de promesses pour partager des bons moments avec quelqu'un. N'attendez, même d'une personne à qui vous tenez, rien d'autres qu'un bon moment passé dans l'éphémère du moment où vous êtes ensemble. Ne pensez pas à un possible futur, n'essayez pas de vous assurer de sa fidélité (je parle en amitié), appréciez juste les moments avec lui/elle à leur juste valeur. Si vous êtes ouverts au monde et fréquentez pas mal de monde, 80% de vos relations n'iront pas plus loin qu'un bon moment passé à un instant t. D'autres iront mal mais ça n'est pas le sujet. Enfin, en profitant de tous ces instants en étant vous-même profondément, vous découvrirez vraisemblablement des gens qui partagent votre vision des relations humaines, vous le ressentirez naturellement lorsque cela arrivera, et ces gens deviendront vos amis pour un bout de temps.
Mais là encore, évitez de croire à l'amitié eternelle car vous avez plus de chances d'être déçu que d'être comblé avec cette croyance

.

Kateo a écrit:Il y'a un truc qui me dérange personnelement : ça fait donneur de leçon sur les bords.

Et j'ai pensé aussi aux séries américaines, où la mode est de mettre un bizut et d'en faire le héros.
N'oublie pas que ici tu as des gens comme moi qui sont partis du même point que toi, à travers des destinées différentes, et qu'on a détruit. Toi tu n'as pas connu ce que c'est d'être détruit par des PN, humilié et salit pour toujours (parceque Internet, ça va vite, notamment)

Alors je suis désolé, mais ce que tu dis ça fait jeune coq prétentieux. Même si c'est vrai et que tu crois en ce que tu dis, je n'apprécie guère de voir quelqu'un arriver, dire qu'il sait comment faire en sorte que tout aille bien, (parceque j'ai regardé les mêmes sites que toi), ça m'énerve.

Honnêtement, je trouve la démarche de partager son introspection, via ce post, intéressante.

Pour avoir fait la mienne peu avant mes 19ans sans personne, ni psy, ni internet, je peux comprendre son envie de partager cette expérience pour des gens timides qui n'oseraient pas aller chercher de l'aide ailleurs.

Le bilan d'une introspection se juge de part mon expérience sur la durée mais, la faire est déjà le début d'une ère nouvelle. Bien entendu, les doutes, les moments de spleen peuvent revenir au gré des expériences de la vie mais, l'autodestruction et la victimisation font désormais partie d'un certain passé.

Cependant un conseil, ne jamais oublié qu'une introspection est très personnelle et demandera toujours une certaine solitude dans ces corrections futures quant on la gère seul.

Cela peut être rassurant et confortant quand on avance mais, pour ceux qui douteraient... Aller chercher de l'aide auprès de votre conjoint, ami ou famille.

Savoir se corriger tout seul, n'est pas donner à tout le monde et une bonne idée peut se révéler être une mauvaise voie.

Au plaisir de suivre la suite de ton journal,

Kateo a écrit:Il y'a un truc qui me dérange personnelement : ça fait donneur de leçon sur les bords.

C'est vrai, tu as raison, quand je me relis je ressens ça aussi.

Par contre ne crois pas être le seul à avoir souffert. PN = Personne normale j'ai juste? J'ai volontairement fais la place au positif plutôt qu'au négatif dans ce topic. Crois moi les humiliations il y en a eu. Entre mes 7 ans et mes 16 ans il y en a eu BEAUCOUP. Des choses marquantes. Des choses qui ne s'oublient pas. Des choses qui font palpiter le coeur rien que d'y repenser, 10 ans après.
Tu vas exactement dans le sens inverse de mon post, qui expulse a coups de pieds les pensées limitantes, la victimisation, et la fatalité.

Mon tord est d'avoir echoué dans la mise en forme de mon topic et de passer pour un donneur de leçon, en plus d'avoir un topic décousu où les concepts se mêlent aux experiences et le plan n'est pas défini. Le tiens est d'être enfermé dans ta vision des choses et de ne pas réfléchir à ce que tu as lu.
Parce que quand je lis ça: "être détruit par des PN, humilié et salit pour toujours", à moins que tu t'appelles DSK (et encore t'inquiètes pas qu'il va rebondir) c'est exactement ce que j'appelle les pensées limitantes qui rendent malheureux et que je combat parce qu'on est jamais quelque chose pour toujours.

Non, concrètement je ne sais pas comment faire pour que tout aille bien. Spirituellement, j'ai réellement compris comment faire pour que tout aille bien: il faut penser en conséquence. Là est la difficulté, mais c'est la verité. Je vous met au défit de me prouver le contraire.
Kateo, si je te demandais à l'instant présent, te considères-tu comme épanouis, que me réponds-tu? Ta vision malsaine de ta vie transpire à travers ton post.

Mes derniers posts sont très concrets et très personnels, c'est vrai, je partage une vision qui, personnellement, m'a été utile.

Ce que j'aurai aimé que les gens lisent entre les lignes, c'est que les mêmes éléments/situations/relations peuvent dégager du bonheur, ou de la tristesse, ou de la colère, bref tout le panel des émotions possibles et imaginables, selon par quelle esprit pensant ils sont perçus. Tu ne subit pas ton Univers, tu le crées, et au point le plus primitif qu'il soit. C'est affolant c'est vrai ce jour ou l'on réalise l'absolue responsabilité qu'on a dans notre bonheur, beaucoup, je dirai même une grande majorité des personnes ne s'en apercevront jamais, soient parce qu'il était plus facile de refouler ce sentiment lorsqu'il a tenté d'apparaitre, soit parce qu'elle n'ont jamais eu ce déclic. Et j'en connais des zèbres et des non-zèbres, des vieux et des jeunes. La très grande majorité des gens qui m'entourent en fait.

Si je regarde ma vie familiale, sentimentale, professionnelle, etc... sincèrement Kateo je ne te connais pas mais je doute fort que tu aimerai échanger avec moi. Pourtant je me sens bien et je souris aux Choses.

Sur ce je vais surement m'arrêter là, car plus le temps passe et plus je m'éloigne de mon objectif initial, plus ma vision est floue de ce que je pensais faire de ce topic à la base, et qui est perçue comme une demonstration arrogante visiblement, et peut-être même pas à tord, dans le fond qui sait? A votre lecture je me sens arrogant. Donc même si je ne l'étais pas à présent je le suis car je le pense. Et si être arrogant était quelque chose de parfaitement positif? Alors pensez moi arrogant! C'est moi qui décide de ce que j'en fais de toute façon. T'as saisi le concept?

C'était un objectif assez utopique de retranscrire ma pensée dans un simple enchainement de posts, alors qu'un bouquin de 500 pages ne suffirait surement pas, et même si je parvenais à le finir il n'apporterai pas grand chose, si ce n'est le récit d'un ado qui est "du bon côté" comme il en existe des milliers, et dans tous les cas les lecteurs "du mauvais côté" y resteraient insensibles de la même manière qu'un anticorps ne se fixe que sur les antigènes qu'il reconnait. Journal intime? Au final c'était peut-être ça :p

Bonnes fêtes à tous

PN : pervers narcissiques (enfin en général dans les abréviations)

J'ai lu le début de tes posts en diagonale et je trouve que tu as tout compris, bravo.

Le juste équilibre entre adaptation et confiance en soi est la clé du succès du zèbre... Je ne trouve pas ta démarche égocentrique, elle est même tout à fait normale venant d'un zèbre.