La Porte de l'Enfer
2 participants
Page 1 sur 1
La Porte de l'Enfer
.
"Per me si va ne la città dolente,
per me si va ne l'eterno dolore,
per me si va tra la perduta gente.
Lasciate ogni speranza voi ch'entrate".
Dante Alighieri, la Comedia, Prima Parte l'Inferno, Canto iii (extraits)
Ici l'on va dans la cité souffrante,
ici l'on va dans l'éternelle douleur,
ici l'on va chez les âmes damnées.
Abandonnez tout espoir vous qui entrez.
La Comédie (dite divine), Première partie, l'Enfer, troisième chant
(libre adaptation par moi)
.
"Per me si va ne la città dolente,
per me si va ne l'eterno dolore,
per me si va tra la perduta gente.
Lasciate ogni speranza voi ch'entrate".
Dante Alighieri, la Comedia, Prima Parte l'Inferno, Canto iii (extraits)
Ici l'on va dans la cité souffrante,
ici l'on va dans l'éternelle douleur,
ici l'on va chez les âmes damnées.
Abandonnez tout espoir vous qui entrez.
La Comédie (dite divine), Première partie, l'Enfer, troisième chant
(libre adaptation par moi)
.
gattopardo- Messages : 579
Date d'inscription : 16/11/2014
Localisation : le petit royaume d'à côté
Re: La Porte de l'Enfer
Topsy Turvy a écrit:En 2021, on fêtait les 700 ans de la mort de Dante.
J'ai hésité à en parler, je le fais après en avoir encore entendu parler ce matin.
Primo Levy a tenu et fructifié remarquablement longtemps, malgré les circonstances
Il disait s'être accroché, dans les camps, aux vers de Dante, qu'un ami connaissait.
[L'intrication des rimes des strophes peut aider à la mémorisation.]C'était le retour de congé maternité d'Adèle Van ReethLA DIVINA COMMEDIA
di Dante Alighieri
INFERNO
CANTO I
[Incomincia la Comedia di Dante Alleghieri di Fiorenza, ne la quale tratta de le pene e punimenti de' vizi e de' meriti e premi de le virtù. Comincia il canto primo de la prima parte la quale si chiama Inferno, nel qual l'auttore fa proemio a tutta l'opera.]
Nel mezzo del cammin di nostra vita
mi ritrovai per una selva oscura,
ché la diritta via era smarrita.
Ahi quanto a dir qual era è cosa dura
esta selva selvaggia e aspra e forte
che nel pensier rinova la paura!
Tant' è amara che poco è più morte;
ma per trattar del ben ch'i' vi trovai,
dirò de l'altre cose ch'i' v'ho scorte.
[...]
CANTO III
[Canto terzo, nel quale tratta de la porta e de l'entrata de l'inferno e del fiume d'Acheronte, de la pena di coloro che vissero sanza opere di fama degne, e come il demonio Caron li trae in sua nave e come elli parlò a l'auttore; e tocca qui questo vizio ne la persona di papa Cilestino.]
'Per me si va ne la città dolente,
per me si va ne l'etterno dolore,
per me si va tra la perduta gente.
Giustizia mosse il mio alto fattore
fecemi la divina podestate,
la somma sapïenza e 'l primo amore.
Dinanzi a me non fuor cose create
se non etterne, e io etterno duro.
Lasciate ogne speranza, voi ch'entrate'.
[...]
http://danteoslo.ilsegnalibro.com/archivio/Divina_Commedia.pdf
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/vous-qui-entrez-laissez-toute-esperance
Accessoirement, des séries (d'émissions) autour de Dante et de son oeuvre :
https://www.franceculture.fr/emissions/series/dans-la-foret-divine-de-dante-alighieri
https://www.franceculture.fr/emissions/series/la-divine-comedie-de-dante
Ça je n'ai pas encore testé, L’Enfer de Dante par Syd matters :
https://www.franceculture.fr/emissions/latelier-fiction/lenfer-de-dante-0
https://www.zebrascrossing.net/t5720p450-un-sujet-grave-suicide-et-tentatives-de-suicide-chez-les-zebres-petits-et-grands-comment-se-guerir-de-ses-pensees-noires#1875723

L'expression est souvent attribuée à Churchill, je la laisse en anglais.
S'en prendre plein la gueule sur le forum, c'est infernal, j'en sais quelque chose, je sers régulièrement de punching ball.
Il ne tient qu'à nous, participants, de veiller à ce que le forum reste accueillant, intéressant, amusant,...
Veillez à votre santé ET à la santé des autres, à vous respecter ET à respecter les autres.
Peace (please)
Topsy Turvy- Messages : 6556
Date d'inscription : 10/01/2020
Bienvenus en Enfer!
.
Premier Chant de l'Enfer de Dante
Libre adaptation en français par Gattopardo (2018) avec quelques emprunts
à la traduction de Félicité Robert de Lamennais (1863).
Au milieu du parcours de notre vie
je me trouvai dans une forêt obscure
car j’avais dévié du droit chemin.
De cette forêt si sauvage et dure,
presque aussi cruelle que la mort,
vous entretenir cela m'est pénible
car le souvenir ravive la frayeur
Mais pour parler du bien que j’y trouvai
je dois dire ce que j’y ai vu d’autre.
Je ne peux dire comment j’y entrai
tant j’étais hébété et somnolent
quand la vertueuse voie j’abandonnai.
Mais quand je fus au pied d’une colline
où finissait cette sombre vallée
dont la crainte m’avait serré le cœur,
levant les yeux j’aperçus ses versants
illuminés par les rayons de l’astre
qui en tout lieu guide le voyageur.
Lors s’apaisa dans mon esprit la peur
qui m'avait tellement tourmenté le coeur
la nuit que je passai avec angoisse.
Et comme celui qui, sur le rivage,
sorti de la mer haletant, se tourne
et l'onde périlleuse dévisage,
ainsi mon esprit, encore dans la fuite,
se retourna pour scruter le passage
d’où ne sortit jamais âme qui vive.
Ayant un peu reposé mon corps las
je repartis sur la pente déserte
le pied d'appui tour à tour le plus bas.
Mais voilà qu’au début de la montée
revêtu d’un pelage tacheté,
un fauve élancé et redoutable
tant méchamment m’empêchait le passage
et ne s’en écartait pas, au contraire,
que de peur je faillis m’en retourner.
C’était le commencement du matin,
le Soleil montait avec les étoiles
qui l’entouraient lorsque l’amour divin
anima tout d’abord ces luminaires.
Par l’heure du jour et la douce saison,
il me paraissait donc avoir bon espoir
face à ce fauve avec son gai pelage.
Mais voilà que je fus épouvanté
par l’apparition subite d’un lion.
Celui-ci semblait contre moi venir
la tête haute et une rageuse faim
que même l’air paraissait le craindre.
(à suivre)
Premier Chant de l'Enfer de Dante
Libre adaptation en français par Gattopardo (2018) avec quelques emprunts
à la traduction de Félicité Robert de Lamennais (1863).
Au milieu du parcours de notre vie
je me trouvai dans une forêt obscure
car j’avais dévié du droit chemin.
De cette forêt si sauvage et dure,
presque aussi cruelle que la mort,
vous entretenir cela m'est pénible
car le souvenir ravive la frayeur
Mais pour parler du bien que j’y trouvai
je dois dire ce que j’y ai vu d’autre.
Je ne peux dire comment j’y entrai
tant j’étais hébété et somnolent
quand la vertueuse voie j’abandonnai.
Mais quand je fus au pied d’une colline
où finissait cette sombre vallée
dont la crainte m’avait serré le cœur,
levant les yeux j’aperçus ses versants
illuminés par les rayons de l’astre
qui en tout lieu guide le voyageur.
Lors s’apaisa dans mon esprit la peur
qui m'avait tellement tourmenté le coeur
la nuit que je passai avec angoisse.
Et comme celui qui, sur le rivage,
sorti de la mer haletant, se tourne
et l'onde périlleuse dévisage,
ainsi mon esprit, encore dans la fuite,
se retourna pour scruter le passage
d’où ne sortit jamais âme qui vive.
Ayant un peu reposé mon corps las
je repartis sur la pente déserte
le pied d'appui tour à tour le plus bas.
Mais voilà qu’au début de la montée
revêtu d’un pelage tacheté,
un fauve élancé et redoutable
tant méchamment m’empêchait le passage
et ne s’en écartait pas, au contraire,
que de peur je faillis m’en retourner.
C’était le commencement du matin,
le Soleil montait avec les étoiles
qui l’entouraient lorsque l’amour divin
anima tout d’abord ces luminaires.
Par l’heure du jour et la douce saison,
il me paraissait donc avoir bon espoir
face à ce fauve avec son gai pelage.
Mais voilà que je fus épouvanté
par l’apparition subite d’un lion.
Celui-ci semblait contre moi venir
la tête haute et une rageuse faim
que même l’air paraissait le craindre.
(à suivre)
gattopardo- Messages : 579
Date d'inscription : 16/11/2014
Localisation : le petit royaume d'à côté
Troisième Chant de l’Enfer de Dante
[i] Troisième Chant de l’Enfer de Dante [/i] (Première partie. Extrait)
Libre adaptation en français par Gattopardo (2018) avec quelques emprunts
à la traduction de Félicité Robert de Lamennais (1863).
Ici l’on va dans la cité souffrante
Ici l’on va dans l’éternel tourment
Ici l’on va chez les âmes damnées.
Mon Auteur me fonda sur la justice,
m’élevèrent la puissance divine,
le prime amour et la haute sagesse.
Avant moi ne furent choses créées
qu’éternelles et je suis éternelle.
« Abandonnez tout espoir vous qui entrez ».
Ces terribles paroles j’aperçus
au-dessus d’une porte et je m’enquis :
« Maître, leur sens m’en est dur et funeste ».
Il me répondit, en sage avisé :
«Il faut ici abandonner tout doute ;
toute lâcheté doit être bannie.
Nous sommes dans le lieu où je t’ai dit
que tu verrais les êtres malheureux
qui ont aliéné la vision de Dieu.
Il me réconforta posant sa main
sur la mienne et d’un sourire engageant
il m’introduisit céans dans les Enfers.
Là, des soupirs, pleurs et lamentations
résonnaient dans l’air sombre sans étoiles,
tellement qu’au commencer j’en pleurai.
Plusieurs langages, d’horribles discours,
paroles de douleur, cris de colère,
voix hautes et faibles, claquements de mains,
faisaient un tumulte qui tournoyait
sans cesse dans cet air toujours obscur
comme sable pris dans un tourbillon.
Moi, dont les cheveux se dressaient d’horreur :
« Maître, qu’est ce tumulte que j’entends ?
qui sont ces gens, vaincus par la douleur ? »
(à suvre)
.
Libre adaptation en français par Gattopardo (2018) avec quelques emprunts
à la traduction de Félicité Robert de Lamennais (1863).
Ici l’on va dans la cité souffrante
Ici l’on va dans l’éternel tourment
Ici l’on va chez les âmes damnées.
Mon Auteur me fonda sur la justice,
m’élevèrent la puissance divine,
le prime amour et la haute sagesse.
Avant moi ne furent choses créées
qu’éternelles et je suis éternelle.
« Abandonnez tout espoir vous qui entrez ».
Ces terribles paroles j’aperçus
au-dessus d’une porte et je m’enquis :
« Maître, leur sens m’en est dur et funeste ».
Il me répondit, en sage avisé :
«Il faut ici abandonner tout doute ;
toute lâcheté doit être bannie.
Nous sommes dans le lieu où je t’ai dit
que tu verrais les êtres malheureux
qui ont aliéné la vision de Dieu.
Il me réconforta posant sa main
sur la mienne et d’un sourire engageant
il m’introduisit céans dans les Enfers.
Là, des soupirs, pleurs et lamentations
résonnaient dans l’air sombre sans étoiles,
tellement qu’au commencer j’en pleurai.
Plusieurs langages, d’horribles discours,
paroles de douleur, cris de colère,
voix hautes et faibles, claquements de mains,
faisaient un tumulte qui tournoyait
sans cesse dans cet air toujours obscur
comme sable pris dans un tourbillon.
Moi, dont les cheveux se dressaient d’horreur :
« Maître, qu’est ce tumulte que j’entends ?
qui sont ces gens, vaincus par la douleur ? »
(à suvre)
.
gattopardo- Messages : 579
Date d'inscription : 16/11/2014
Localisation : le petit royaume d'à côté
Qui était Dante?
.
(en très bref)
Dante Alighieri
Vie
Il naquit à Florence en 1265 d’un père changeur et sans doute aussi usurier.
Formation classique en latin, puis élève de Brunetto Latini, premier grand vulgarisateur et auteur de « Li livres dou Tresor » en langue d’oïl et « Il Tesoretto » en « vulgaire » florentin.
Se développait alors une lyrique en « vulgaire » influencée par l’Ecole Sicilienne (à la cour de l’empereur Frédéric ii), elle-même inspirée des troubadours et de l’Amour Courtois.
Avec l’épanouissement des villes, les nouvelles élites citadines supportaient mal la domination du latin dans les actes publics et de commerce ainsi qu’en littérature, au mépris du « vulgaire » qui était pourtant parlé depuis longtemps.
Dante participa au courant du « dolce stil novo » qui voulait épurer la langue « vulgaire » pour en faire une langue à la fois cultivée, littéraire et de communication pouvant remplacer le latin. Il s’agissait d’un style doux et simple, contraire aux obscurités et aux lourdes recherches stylistiques en latin des lettrés.
Plus particulièrement, dans la « Comedia », Dante par des emprunts à ce qu’il y avait de meilleur dans les autres dialectes, voulut en faire une ressource commune à tous les Italiens. En cela, sa langue c’est déjà de l’italien.
Vie politique
Contrairement à une imagerie répandue qui place les poètes dans une tour d’ivoire, une lyre à la main, Dante participa activement, comme tous les grands poètes (et les petits … ), à la vie politique et sociale de son temps.
Y compris, personnellement, aux batailles sanglantes que se livraient les villes et les factions.
En ces années, les villes italiennes étaient déchirées entre Guelfes, partisans du Pape, et Gibelins, partisans de l’Empereur.
A Florence, les Guelfes vainqueurs se subdivisèrent ultérieurement en Guelfes noirs, proches du Pape Boniface viii, et Guelfes blancs, partisans d’une plus grande autonomie de la ville. En 1300, dans une bataille décisive sur la place de la Sainte Trinité, les Noirs l’emportèrent et, comme il était de coutume, les chefs des Blancs furent exécutés ou exilés. Dante, opposant de toujours au Pape (il lui consacre d’ailleurs des vers vengeurs dans l’Enfer où il le place), était à ce moment en ambassade hors de Florence et ne put jamais y revenir.
Commença pour lui une vie d’errance de ville en ville, qui le mena même à Paris.
Enfin, il se fixa quelques années à Vérone puis à Ravenne, où il mourut en 1321.
Oeuvre
C’est dans ses années d’exil que Dante produisit la plupart de ses oeuvres.
Citons seulement :
De vulgari eloquentia où, s’adressant en latin aux élites, il fait l’éloge de la langue « vulgaire ».
Monarchia, en latin également où il anticipe une Europe unie sous le gouvernement de l’Empereur.
Enfin la Comedia (le qualificatif « Divine » lui a été attribué plus tard par le Boccace, admiratif). Poème allégorique, voyage imaginaire à travers l’Enfer et le Purgatoire pour atteindre le Paradis. A raison, considérée comme un des chefs-d’œuvre de tous les temps.
.
(en très bref)
Dante Alighieri
Vie
Il naquit à Florence en 1265 d’un père changeur et sans doute aussi usurier.
Formation classique en latin, puis élève de Brunetto Latini, premier grand vulgarisateur et auteur de « Li livres dou Tresor » en langue d’oïl et « Il Tesoretto » en « vulgaire » florentin.
Se développait alors une lyrique en « vulgaire » influencée par l’Ecole Sicilienne (à la cour de l’empereur Frédéric ii), elle-même inspirée des troubadours et de l’Amour Courtois.
Avec l’épanouissement des villes, les nouvelles élites citadines supportaient mal la domination du latin dans les actes publics et de commerce ainsi qu’en littérature, au mépris du « vulgaire » qui était pourtant parlé depuis longtemps.
Dante participa au courant du « dolce stil novo » qui voulait épurer la langue « vulgaire » pour en faire une langue à la fois cultivée, littéraire et de communication pouvant remplacer le latin. Il s’agissait d’un style doux et simple, contraire aux obscurités et aux lourdes recherches stylistiques en latin des lettrés.
Plus particulièrement, dans la « Comedia », Dante par des emprunts à ce qu’il y avait de meilleur dans les autres dialectes, voulut en faire une ressource commune à tous les Italiens. En cela, sa langue c’est déjà de l’italien.
Vie politique
Contrairement à une imagerie répandue qui place les poètes dans une tour d’ivoire, une lyre à la main, Dante participa activement, comme tous les grands poètes (et les petits … ), à la vie politique et sociale de son temps.
Y compris, personnellement, aux batailles sanglantes que se livraient les villes et les factions.
En ces années, les villes italiennes étaient déchirées entre Guelfes, partisans du Pape, et Gibelins, partisans de l’Empereur.
A Florence, les Guelfes vainqueurs se subdivisèrent ultérieurement en Guelfes noirs, proches du Pape Boniface viii, et Guelfes blancs, partisans d’une plus grande autonomie de la ville. En 1300, dans une bataille décisive sur la place de la Sainte Trinité, les Noirs l’emportèrent et, comme il était de coutume, les chefs des Blancs furent exécutés ou exilés. Dante, opposant de toujours au Pape (il lui consacre d’ailleurs des vers vengeurs dans l’Enfer où il le place), était à ce moment en ambassade hors de Florence et ne put jamais y revenir.
Commença pour lui une vie d’errance de ville en ville, qui le mena même à Paris.
Enfin, il se fixa quelques années à Vérone puis à Ravenne, où il mourut en 1321.
Oeuvre
C’est dans ses années d’exil que Dante produisit la plupart de ses oeuvres.
Citons seulement :
De vulgari eloquentia où, s’adressant en latin aux élites, il fait l’éloge de la langue « vulgaire ».
Monarchia, en latin également où il anticipe une Europe unie sous le gouvernement de l’Empereur.
Enfin la Comedia (le qualificatif « Divine » lui a été attribué plus tard par le Boccace, admiratif). Poème allégorique, voyage imaginaire à travers l’Enfer et le Purgatoire pour atteindre le Paradis. A raison, considérée comme un des chefs-d’œuvre de tous les temps.
.
gattopardo- Messages : 579
Date d'inscription : 16/11/2014
Localisation : le petit royaume d'à côté

» Toc, toc, j'ose pousser la porte...
» Porte de cellier.
» LA porte..enfin!!
» une porte s'ouvre...
» Retour au pays
» Porte de cellier.
» LA porte..enfin!!
» une porte s'ouvre...
» Retour au pays
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum