Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
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Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Chiant.Usant.Je cherche à tout comprendre, t-o-u-t le temps. Quand je doute, ou me sens pas sûre de moi dans certains contextes, (relations notamment) il m'arrive de devenir presque envahissante avec l'autre en fait..
" Si tu dis ça, c'est que tu veux dire ça. "
" Comment ça je suis comme ça ? Tu veux dire que tu ressens ça ? Donc en fait, t'en a marre quoi. "
" Comment ça t'es soulé, ya quoi ?
dans ma tête : ( si il est soulé c'est que peut être il c passé ça, et si il dit ça c'est ça BLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABALBALBLAB
CA SARRETE PAS. )
Comme si je me faisais des traductions de tout mais dans ma tête... Comme une putain de voix off, mais genre hyper vite, et inarrêtable. Et inutile de préciser que je traduis les choses en négatif hein...
Dans une situation de conflit par exemple, je peux être prise d'un sentiment comme si j'étais persuadée que l'autre en face me mentait OU me disait simplement pas la vérité, ou embellissait les choses bref... Jme fais tout un tas de films, toute seule, à traduire parfois et même souvent COMPLETEMENT mal à ce qu'on me dit.
Sur le moment Jsuis pas souvent consciente, enfin biensûre que jme rend compte, mais franchement j'sais pas c'est difficile à expliquer... parfois j'ai envie de pousser l'autre à bout pour qu'il crache ce qu'il a a dire.. mais le problème c'est POURQUOI ce sentiment que l'autre me dit pas tout ? Alors que ça se trouve ya rien a dire... Je peux pas être dans la tête de l'autre, et ce serait infernal d'ailleurs... alors pk ce sentiment bisard ?
Je PRECISE que j'agis comme ça quand je me sens desecurisée suis pas comme ça H24 hein hahahahahahah genre les début d'une relation wouuuuuuuu c'est parfait !
Certains voient ce que je veux dire ? ça évoque qqch chez vous ?
" Si tu dis ça, c'est que tu veux dire ça. "
" Comment ça je suis comme ça ? Tu veux dire que tu ressens ça ? Donc en fait, t'en a marre quoi. "
" Comment ça t'es soulé, ya quoi ?
dans ma tête : ( si il est soulé c'est que peut être il c passé ça, et si il dit ça c'est ça BLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABALBALBLAB
CA SARRETE PAS. )
Comme si je me faisais des traductions de tout mais dans ma tête... Comme une putain de voix off, mais genre hyper vite, et inarrêtable. Et inutile de préciser que je traduis les choses en négatif hein...
Dans une situation de conflit par exemple, je peux être prise d'un sentiment comme si j'étais persuadée que l'autre en face me mentait OU me disait simplement pas la vérité, ou embellissait les choses bref... Jme fais tout un tas de films, toute seule, à traduire parfois et même souvent COMPLETEMENT mal à ce qu'on me dit.
Sur le moment Jsuis pas souvent consciente, enfin biensûre que jme rend compte, mais franchement j'sais pas c'est difficile à expliquer... parfois j'ai envie de pousser l'autre à bout pour qu'il crache ce qu'il a a dire.. mais le problème c'est POURQUOI ce sentiment que l'autre me dit pas tout ? Alors que ça se trouve ya rien a dire... Je peux pas être dans la tête de l'autre, et ce serait infernal d'ailleurs... alors pk ce sentiment bisard ?
Je PRECISE que j'agis comme ça quand je me sens desecurisée suis pas comme ça H24 hein hahahahahahah genre les début d'une relation wouuuuuuuu c'est parfait !
Certains voient ce que je veux dire ? ça évoque qqch chez vous ?
Paradoxa- Messages : 233
Date d'inscription : 11/11/2014
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Juste après avoir posté ce message je suis tombée sur cette video... je suis morte de rire... comprendra qui voudra hahahahah
https://www.youtube.com/watch?v=rhfGjXSvtmE
https://www.youtube.com/watch?v=rhfGjXSvtmE
Paradoxa- Messages : 233
Date d'inscription : 11/11/2014
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Moi ça me parle, mais du côté de "l'autre". Et sans aucune forme de jugement sur ta situation, je ne sais pas comment tu extériorises ce comportement, je peux te dire que mes expériences ont été très malheureuses.
Je n'utilise pas l'implicite. J'arrive déjà à peine à le comprendre (quand c'est gros comme une baleine), donc je ne sais pas m'en servir. Donc ce que je dis est ce que je pense. Sans détour, sans mettre de formes spécifiques, sans rien du tout.
Je dis ce que je pense, je pense ce que je dis, je fais ce que je dis.
Et aujourd'hui, c'est un discours que je tiens au début de chaque relation que j'ai. Ne pas chercher à analyser, sur-analyser ce que je dis. Parce que souvent le raisonnement est mauvais.
Parce qu'avoir en face de toi quelqu'un qui analyse tout, sans qu'il y ait quoi que ce soit à analyser, et part dans des illusions à partir de choses qui n'ont jamais été dites, ni pensées, c'est un peu une définition de l'enfer.
Un conseil : Si la personne te dit quelque chose, c'est ce qu'elle pense. Si elle ne le pense pas véritablement, ou te cache quelque chose, ou bien boude et te dis "non rien" ou encore "devine", c'est que d'une certaine façon elle te trahit, et que la communication est vouée à l'échec entre vous. Je ne pense pas qu'il faille forcer dans ces situations, tu te rendras malheureuse.
Moi je fais confiance au premier abord, je crois ce que me dit la personne. Si elle me trahit une fois, on peut en parler. Si elle me trahit deux fois, c'est que je n'ai rien à faire ici.
Ca peut paraître radical, mais c'est dans mon manuel de survie à l'usage des gens qui se sont trop fait manipulés
Je n'utilise pas l'implicite. J'arrive déjà à peine à le comprendre (quand c'est gros comme une baleine), donc je ne sais pas m'en servir. Donc ce que je dis est ce que je pense. Sans détour, sans mettre de formes spécifiques, sans rien du tout.
Je dis ce que je pense, je pense ce que je dis, je fais ce que je dis.
Et aujourd'hui, c'est un discours que je tiens au début de chaque relation que j'ai. Ne pas chercher à analyser, sur-analyser ce que je dis. Parce que souvent le raisonnement est mauvais.
Parce qu'avoir en face de toi quelqu'un qui analyse tout, sans qu'il y ait quoi que ce soit à analyser, et part dans des illusions à partir de choses qui n'ont jamais été dites, ni pensées, c'est un peu une définition de l'enfer.
Un conseil : Si la personne te dit quelque chose, c'est ce qu'elle pense. Si elle ne le pense pas véritablement, ou te cache quelque chose, ou bien boude et te dis "non rien" ou encore "devine", c'est que d'une certaine façon elle te trahit, et que la communication est vouée à l'échec entre vous. Je ne pense pas qu'il faille forcer dans ces situations, tu te rendras malheureuse.
Moi je fais confiance au premier abord, je crois ce que me dit la personne. Si elle me trahit une fois, on peut en parler. Si elle me trahit deux fois, c'est que je n'ai rien à faire ici.
Ca peut paraître radical, mais c'est dans mon manuel de survie à l'usage des gens qui se sont trop fait manipulés
Dernière édition par Yanislav le Jeu 29 Aoû 2019, 11:45, édité 1 fois
Yanislav- Messages : 40
Date d'inscription : 15/05/2012
Age : 39
Localisation : Clermont-Ferrand
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Je partage assez la vision et le fonctionnement de Yanislav sur ce point.
Cela a pu créer des qui proquo de deux façons avec des compagnes passées (mais aussi de la famille ou des amis ; mais c'est évidemment plus marquant en couple).
Soit parce qu'il y avait une interprétation par l'autre des actes ou des mots qui n'avait pas lieu d'être dans mon esprit et donc ne correspondait pas à mes intentions.
Soit il y avait une absence d'interprétation de ma part de choses attendues par l'autre, ce qu'on peut assimiler à une difficulté à convertir une information en une demande. Ce qui peut alors être interprété (par l'autre) comme un refus d'y accéder.
C'est très complexe à corriger, car ces associations ne se faisant pas naturellement, quand on a l'esprit un peu productif, on peut arriver n'importe où quand on tente de les reproduire intellectuellement. Ce qui générera d'autres qui proquo, plus complexes encore.
Cela a pu créer des qui proquo de deux façons avec des compagnes passées (mais aussi de la famille ou des amis ; mais c'est évidemment plus marquant en couple).
Soit parce qu'il y avait une interprétation par l'autre des actes ou des mots qui n'avait pas lieu d'être dans mon esprit et donc ne correspondait pas à mes intentions.
Soit il y avait une absence d'interprétation de ma part de choses attendues par l'autre, ce qu'on peut assimiler à une difficulté à convertir une information en une demande. Ce qui peut alors être interprété (par l'autre) comme un refus d'y accéder.
C'est très complexe à corriger, car ces associations ne se faisant pas naturellement, quand on a l'esprit un peu productif, on peut arriver n'importe où quand on tente de les reproduire intellectuellement. Ce qui générera d'autres qui proquo, plus complexes encore.
Invité- Invité
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Paradoxa a écrit:Chiant.Usant.Je cherche à tout comprendre, t-o-u-t le temps. Quand je doute, ou me sens pas sûre de moi dans certains contextes, (relations notamment) il m'arrive de devenir presque envahissante avec l'autre en fait..
" Si tu dis ça, c'est que tu veux dire ça. "
" Comment ça je suis comme ça ? Tu veux dire que tu ressens ça ? Donc en fait, t'en a marre quoi. "
" Comment ça t'es soulé, ya quoi ?
dans ma tête : ( si il est soulé c'est que peut être il c passé ça, et si il dit ça c'est ça BLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABALBALBLAB
CA SARRETE PAS. )
Comme si je me faisais des traductions de tout mais dans ma tête... Comme une putain de voix off, mais genre hyper vite, et inarrêtable. Et inutile de préciser que je traduis les choses en négatif hein...
Dans une situation de conflit par exemple, je peux être prise d'un sentiment comme si j'étais persuadée que l'autre en face me mentait OU me disait simplement pas la vérité, ou embellissait les choses bref... Jme fais tout un tas de films, toute seule, à traduire parfois et même souvent COMPLETEMENT mal à ce qu'on me dit.
Sur le moment Jsuis pas souvent consciente, enfin biensûre que jme rend compte, mais franchement j'sais pas c'est difficile à expliquer... parfois j'ai envie de pousser l'autre à bout pour qu'il crache ce qu'il a a dire.. mais le problème c'est POURQUOI ce sentiment que l'autre me dit pas tout ? Alors que ça se trouve ya rien a dire... Je peux pas être dans la tête de l'autre, et ce serait infernal d'ailleurs... alors pk ce sentiment bisard ?
Je PRECISE que j'agis comme ça quand je me sens desecurisée suis pas comme ça H24 hein hahahahahahah genre les début d'une relation wouuuuuuuu c'est parfait !
Certains voient ce que je veux dire ? ça évoque qqch chez vous ?
Oui ça me parle. Je suis un homme mais j'ai le même genre de procédés sur certaines situation. De mon côté, il me semble que c'est une combinaison QI+sensibilité+ recherche de reconnaissance. La recherche de reconnaissance, c'est être sûr d'être en accord et reconnu par l'autre. Et tant qu'un doute subsiste, c'est le risque de rejet, de se sentir dévalorisé, ignoré.
Ça veut dire qu'il faut que tu travailles soit sur ton estime de manière globale is ça se produit tout le temps, soit sur les déclencheurs qui te font douter dans les situations précises : des personnes, le renvoi à une situation parentale particulière...
Gloubibug- Messages : 112
Date d'inscription : 13/08/2019
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Ah et ta vidéo elle déchire. Candy crush c'est le mal!
Gloubibug- Messages : 112
Date d'inscription : 13/08/2019
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Je rejoins Yanislav et Lamorak sur la necessité de clarté. Le "Je dis ce que je pense, je pense ce que je dis, je fais ce que je dis" est une base assez fertile pour une communication plus directe à l'autre. Comme rien n'est figé, cela permet à l'interlocuteur d'être en lien avec l'autre très précisément à l'instant T puisque tout est là.
Et surtout rien d'autre.
Ce que j'entends aussi dans ce sujet, Paradoxa, c'est le besoin de comprendre davantage comme si tout pourrait ne pas avoir été dit.
Peut être aussi pour pousser la communication un peu plus loin.
Peut-être que tu as déjà pensé le sujet et que tu n'es pas satisfaite du raisonnement de l'autre.
Est-ce par souci d'affiner les choses, d'aller plus loin dans la pensée?
Comme si ce que tu entendais de l'autre ne pouvait être que superficiel au regard de ta propre conception de ce sujet?
Pour ma part, j'ai souvent été déconcertée par le "il n'y a rien d'autre", tandis que moi je fourmille de connexions.
Ce peut être fatigant pour l'autre d'être dans un raisonnement poussé toujours plus loin, et je l'ai accepté. Je réserve cette communication poussée à des personnes à qui ça plait.
Ce que j'ai lu aussi dans ton post, c'est que cette voix off est négative lorsque tu doutes.
Les moments de doute servent à balayer le spectre des possibles.
J'ai un peu de mal, mais j'ai appris à me forcer , et ça fonctionne , à envisager aussi toutes les possibilités positives.
Tu écris que dans les moments de dispute, tu pousses l'autre à bout pour "lui faire cracher" le morceau. C'est presque comme vouloir faire coller à la réalité cette inquiétude ou cette pensée négative.
Ou alors, ce que tu veux dire c'est que tu es intuitive, à l'écoute de ce qui se passe, que tu pressens les choses et que tu constates avant l'autre ce qui peut faire problème.
C'est une balance à maîtriser, je trouve, de ne pas peser dans l'équation avec sa capacité à la comprendre.
Et surtout rien d'autre.
Ce que j'entends aussi dans ce sujet, Paradoxa, c'est le besoin de comprendre davantage comme si tout pourrait ne pas avoir été dit.
Peut être aussi pour pousser la communication un peu plus loin.
Peut-être que tu as déjà pensé le sujet et que tu n'es pas satisfaite du raisonnement de l'autre.
Est-ce par souci d'affiner les choses, d'aller plus loin dans la pensée?
Comme si ce que tu entendais de l'autre ne pouvait être que superficiel au regard de ta propre conception de ce sujet?
Pour ma part, j'ai souvent été déconcertée par le "il n'y a rien d'autre", tandis que moi je fourmille de connexions.
Ce peut être fatigant pour l'autre d'être dans un raisonnement poussé toujours plus loin, et je l'ai accepté. Je réserve cette communication poussée à des personnes à qui ça plait.
Ce que j'ai lu aussi dans ton post, c'est que cette voix off est négative lorsque tu doutes.
Les moments de doute servent à balayer le spectre des possibles.
J'ai un peu de mal, mais j'ai appris à me forcer , et ça fonctionne , à envisager aussi toutes les possibilités positives.
Tu écris que dans les moments de dispute, tu pousses l'autre à bout pour "lui faire cracher" le morceau. C'est presque comme vouloir faire coller à la réalité cette inquiétude ou cette pensée négative.
Ou alors, ce que tu veux dire c'est que tu es intuitive, à l'écoute de ce qui se passe, que tu pressens les choses et que tu constates avant l'autre ce qui peut faire problème.
C'est une balance à maîtriser, je trouve, de ne pas peser dans l'équation avec sa capacité à la comprendre.
Athene noctua- Messages : 44
Date d'inscription : 20/08/2019
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Salut, salut !
Je me reconnais pas mal dans ce que tu dis, Paradoxa, mais mon cas semble différent du tien.
Je suis en couple depuis 15 ans avec un non-zèbre. Je viens moi-même de découvrir que je suis zèbre.
Nous avons des fonctionnements très différents, peut-être en partie parce que je suis zèbre, mais surtout pour une question de personnalité, je pense.
Bref, je vis souvent des situations où ce mécanisme que tu décris se met en route… parce que mon homme est hyper pudique et ne parle que très peu de ce qu'il ressent (que ce soit positif ou négatif). Du coup, j'essaie d'obtenir plus d'informations. Parce qu'il me dit que… mais que je pense quand même qu'il ne me dit pas tout ou qu'il ne me dit pas la vérité. Parce qu'il ne s'épanche pas beaucoup, tout simplement, alors que de mon côté j'ai besoin d'exprimer ce que je ressens et j'ai besoin de savoir dans quel état d'esprit est l'autre. Il y a un vrai décalage à ce niveau-là. Comme je n'ai pas beaucoup d'infos, je les "invente", je suppose sur base d'une série d'indices… et je ne tombe pas toujours juste. Quand c'est le cas, ça embrouille beaucoup la situation. Et quand je devine juste, je sens bien qu'il le prend mal et ça provoque une gêne entre nous, d'avoir percé à jour ce qu'il ne voulait pas me dire…
Je me reconnais pas mal dans ce que tu dis, Paradoxa, mais mon cas semble différent du tien.
Je suis en couple depuis 15 ans avec un non-zèbre. Je viens moi-même de découvrir que je suis zèbre.
Nous avons des fonctionnements très différents, peut-être en partie parce que je suis zèbre, mais surtout pour une question de personnalité, je pense.
Bref, je vis souvent des situations où ce mécanisme que tu décris se met en route… parce que mon homme est hyper pudique et ne parle que très peu de ce qu'il ressent (que ce soit positif ou négatif). Du coup, j'essaie d'obtenir plus d'informations. Parce qu'il me dit que… mais que je pense quand même qu'il ne me dit pas tout ou qu'il ne me dit pas la vérité. Parce qu'il ne s'épanche pas beaucoup, tout simplement, alors que de mon côté j'ai besoin d'exprimer ce que je ressens et j'ai besoin de savoir dans quel état d'esprit est l'autre. Il y a un vrai décalage à ce niveau-là. Comme je n'ai pas beaucoup d'infos, je les "invente", je suppose sur base d'une série d'indices… et je ne tombe pas toujours juste. Quand c'est le cas, ça embrouille beaucoup la situation. Et quand je devine juste, je sens bien qu'il le prend mal et ça provoque une gêne entre nous, d'avoir percé à jour ce qu'il ne voulait pas me dire…
Kallima- Messages : 357
Date d'inscription : 30/12/2019
Age : 43
Localisation : Belgique (région namuroise)
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Bonjour à tous,
Pour ma part je reconnais là mon conjoint. Et je me reconnais, Kallima, dans votre conjoint à vous (sauf que notre situation à nous a empiré).
Je suis venue à appréhender les conflits au point de les fuir, de peur d'empirer mon "cas" quand il me reproche quelque chose. Je redoute ses interpretations, deductions, et aussi sa grande sensibilité à cerner et sentir les choses. Je n'arrive tout simplement pas à venir à bout de ses arguments et ce qu'il croit vrai.
Je me suis de plus en plus refermée sur moi-meme, à me comporter différemment et à éviter toute situation qui pourrait devenir conflictuelle (alors ca n'a pas marché du tout - très très très mauvaise technique). Moi-meme je manque de confiance et j'en suis venue à douter de moi, et j'ai entretenu (à mon plus grand désarroi) ses peurs à lui.
Notre cas est malheureusement devenu extreme, je l'ai forcé au silence sous la menace de partir. Lui m'a "poussé à ce que j'avoue", ne voulant entendre que ce que lui pensait vrai, j'ai fini par craquer et lui donner raisons sur ses craintes (à défaut d'arriver à prouver que c'était faux...), et c'est vraiment terrible pour lui comme pour moi.
Si seulement... j'étais plus sûre de moi, j'exprimais plus mes emotions, j'étais moins passive, je ne me laissais pas décontenancer, si seulement j'admettais et reconnaissais plus facilement mes erreurs, je ne me cherchais pas des excuses ou dire que je n'ai rien fait de mal, si seulement je n'étais pas autant confuse et perplexe devant les reproches (sur mon comportement/attitude - très dur de prouver comme de refuter).. si seulement.. on n'en souffrirait pas tous les deux autant. Je regrette d'avoir éveillé des insécurités en lui et de ne pas avoir mieux traité mon conjoint (qui est un amour).
Un conseil, si vous rencontrez quelqu'un ressemblant à ma propre description, fuyez, c'est très nocif pour vous
Pour ma part je reconnais là mon conjoint. Et je me reconnais, Kallima, dans votre conjoint à vous (sauf que notre situation à nous a empiré).
Je suis venue à appréhender les conflits au point de les fuir, de peur d'empirer mon "cas" quand il me reproche quelque chose. Je redoute ses interpretations, deductions, et aussi sa grande sensibilité à cerner et sentir les choses. Je n'arrive tout simplement pas à venir à bout de ses arguments et ce qu'il croit vrai.
Je me suis de plus en plus refermée sur moi-meme, à me comporter différemment et à éviter toute situation qui pourrait devenir conflictuelle (alors ca n'a pas marché du tout - très très très mauvaise technique). Moi-meme je manque de confiance et j'en suis venue à douter de moi, et j'ai entretenu (à mon plus grand désarroi) ses peurs à lui.
Notre cas est malheureusement devenu extreme, je l'ai forcé au silence sous la menace de partir. Lui m'a "poussé à ce que j'avoue", ne voulant entendre que ce que lui pensait vrai, j'ai fini par craquer et lui donner raisons sur ses craintes (à défaut d'arriver à prouver que c'était faux...), et c'est vraiment terrible pour lui comme pour moi.
Si seulement... j'étais plus sûre de moi, j'exprimais plus mes emotions, j'étais moins passive, je ne me laissais pas décontenancer, si seulement j'admettais et reconnaissais plus facilement mes erreurs, je ne me cherchais pas des excuses ou dire que je n'ai rien fait de mal, si seulement je n'étais pas autant confuse et perplexe devant les reproches (sur mon comportement/attitude - très dur de prouver comme de refuter).. si seulement.. on n'en souffrirait pas tous les deux autant. Je regrette d'avoir éveillé des insécurités en lui et de ne pas avoir mieux traité mon conjoint (qui est un amour).
Un conseil, si vous rencontrez quelqu'un ressemblant à ma propre description, fuyez, c'est très nocif pour vous
clarafi- Messages : 12
Date d'inscription : 12/06/2019
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Bonsoir à tous,
Je me reconnais dans tous ce que vous dites, j'étais comme vous il y a un an. Le chemin est difficile, il faut apprendre à lâcher prise et de ne plus laisser ses pensées négatives et souvent injustifiées envahir son soi et son quotidien. Il faut apprendre à faire avec le silence et les non dits de l'autre sans chercher d'explication.
C'est difficile à faire mais qu'est ce qu'on est mieux dans sa peau.
Je me reconnais dans tous ce que vous dites, j'étais comme vous il y a un an. Le chemin est difficile, il faut apprendre à lâcher prise et de ne plus laisser ses pensées négatives et souvent injustifiées envahir son soi et son quotidien. Il faut apprendre à faire avec le silence et les non dits de l'autre sans chercher d'explication.
C'est difficile à faire mais qu'est ce qu'on est mieux dans sa peau.
indiana chris- Messages : 66
Date d'inscription : 12/07/2019
Age : 42
Localisation : Maine et Loire
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Effectivement, c'est une mauvaise idée. Mon mari a fait ça aussi, et ça ne fait que renforcer le cercle vicieux, car l'autre essaie d'autant plus de chercher des informations… des indices qu'il interprète.clarafi a écrit:Je me suis de plus en plus refermée sur moi-meme […] (alors ca n'a pas marché du tout - très très très mauvaise technique)
"Si seulement…" Mais tu ne site que des choses qui te concernent ! Tu n'es pas seule en cause dans la situation. Comme le dit indiana chris, il faut que lui apprenne à lâcher prise et accepter les non-dits. Je sais que c'est compliqué, puisque je suis dans le même cas, mais chez moi ça a été salvateur.
Kallima- Messages : 357
Date d'inscription : 30/12/2019
Age : 43
Localisation : Belgique (région namuroise)
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Oui c'est difficile... mais il est tellement convaincant, c'est dur de savoir si c'est justifié ou non (je me dis, il a peut-être raison, en meme temps je sens que ca cloche). Ca le rend fou (et malheureux, et seul..) de me voir m'excuser pour une chose puis lui dire le jour d'après qu'en fait c'est dans sa tete.
A Kallima : j'espere que vous êtes arrivés à un terrain d'entente. Ca a comme vous dites renforcé le cercle vicieux, je compatis car nous l'avons subi très fort aussi. Depuis que je ne sais plus comment etre "moi" c'est encore pire, et je me laisse d'autant plus aller car "a quoi bon..".
Oui c'est vrai je m'accuse beaucoup. J'ai le désavantage d'avoir provoqué son insécurité: avant le début de notre relation je me suis bien fait désirée, l'ai relégué au rang "d'ami", et il m'a meme vu désirer un autre. Je sortais d'une longue relation et voulais penser à moi. Puis on est sorti ensemble, et je n'ai pas senti le besoin de m'expliquer ou le rassurer (j'ai été très stupide, et aussi je n'avais pas réalisé, du haut de mon piédestal, a quel point il en avait souffert, et j'aurai du venir lui parler mais je ne suis pas tres expansive. Dans ma tete je n'avais pas me justifier, et maintenant que j'étais avec lui je lui étais fidèle et ce n'était que lui, sauf que sans le dire ca ne se voit pas, et je ne l'ai pas compris - et en plus au bout de 2 mois on a fait de la longue distance, ca n'a pas aidé). Bref je ne suis pas toute blanche, il est en droit d'avoir des excuses et une discussion (mais tellement dur de parler et de démêler tout ca...)
De son coté, lui aussi, si seulement il me faisait confiance sans chercher a comprendre ou interpreter les incoherences, et s'il acceptait les non-dits... si seulement les manques d'attention de ma part ne voulait pas dire manque d'amour.
il prend beaucoup sur lui aussi donc je ne l'accuse pas trop ici. Il a accepté de vivre et avancer en n'ayant pas la vérité sur pleins de conflits (il a fini par abandonner, et on a tellement retourné et réinventé les histoires qu'elles n'ont plus de sens). Il se prend aussi au quotidien beaucoup de vents et moi qui détourne les sujets ou les ignore "l'air de rien" dès que je sens le risque que ca tourne au vinaigre...
A Kallima : j'espere que vous êtes arrivés à un terrain d'entente. Ca a comme vous dites renforcé le cercle vicieux, je compatis car nous l'avons subi très fort aussi. Depuis que je ne sais plus comment etre "moi" c'est encore pire, et je me laisse d'autant plus aller car "a quoi bon..".
Oui c'est vrai je m'accuse beaucoup. J'ai le désavantage d'avoir provoqué son insécurité: avant le début de notre relation je me suis bien fait désirée, l'ai relégué au rang "d'ami", et il m'a meme vu désirer un autre. Je sortais d'une longue relation et voulais penser à moi. Puis on est sorti ensemble, et je n'ai pas senti le besoin de m'expliquer ou le rassurer (j'ai été très stupide, et aussi je n'avais pas réalisé, du haut de mon piédestal, a quel point il en avait souffert, et j'aurai du venir lui parler mais je ne suis pas tres expansive. Dans ma tete je n'avais pas me justifier, et maintenant que j'étais avec lui je lui étais fidèle et ce n'était que lui, sauf que sans le dire ca ne se voit pas, et je ne l'ai pas compris - et en plus au bout de 2 mois on a fait de la longue distance, ca n'a pas aidé). Bref je ne suis pas toute blanche, il est en droit d'avoir des excuses et une discussion (mais tellement dur de parler et de démêler tout ca...)
De son coté, lui aussi, si seulement il me faisait confiance sans chercher a comprendre ou interpreter les incoherences, et s'il acceptait les non-dits... si seulement les manques d'attention de ma part ne voulait pas dire manque d'amour.
il prend beaucoup sur lui aussi donc je ne l'accuse pas trop ici. Il a accepté de vivre et avancer en n'ayant pas la vérité sur pleins de conflits (il a fini par abandonner, et on a tellement retourné et réinventé les histoires qu'elles n'ont plus de sens). Il se prend aussi au quotidien beaucoup de vents et moi qui détourne les sujets ou les ignore "l'air de rien" dès que je sens le risque que ca tourne au vinaigre...
clarafi- Messages : 12
Date d'inscription : 12/06/2019
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Causez vous, berdol !
Bimbang- Messages : 6444
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 44
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
clarafi a écrit:(...)Oui c'est vrai je m'accuse beaucoup. J'ai le désavantage d'avoir provoqué son insécurité: avant le début de notre relation je me suis bien fait désirée, l'ai relégué au rang "d'ami", et il m'a meme vu désirer un autre. Je sortais d'une longue relation et voulais penser à moi. Puis on est sorti ensemble, et je n'ai pas senti le besoin de m'expliquer ou le rassurer (j'ai été très stupide, et aussi je n'avais pas réalisé, du haut de mon piédestal, a quel point il en avait souffert, et j'aurai du venir lui parler mais je ne suis pas tres expansive. Dans ma tete je n'avais pas me justifier, et maintenant que j'étais avec lui je lui étais fidèle et ce n'était que lui, sauf que sans le dire ca ne se voit pas, et je ne l'ai pas compris - et en plus au bout de 2 mois on a fait de la longue distance, ca n'a pas aidé). Bref je ne suis pas toute blanche, il est en droit d'avoir des excuses et une discussion (mais tellement dur de parler et de démêler tout ca...)
De son coté, lui aussi, si seulement il me faisait confiance sans chercher a comprendre ou interpreter les incoherences, et s'il acceptait les non-dits... si seulement les manques d'attention de ma part ne voulait pas dire manque d'amour.
il prend beaucoup sur lui aussi donc je ne l'accuse pas trop ici. Il a accepté de vivre et avancer en n'ayant pas la vérité sur pleins de conflits (il a fini par abandonner, et on a tellement retourné et réinventé les histoires qu'elles n'ont plus de sens). Il se prend aussi au quotidien beaucoup de vents et moi qui détourne les sujets ou les ignore "l'air de rien" dès que je sens le risque que ca tourne au vinaigre...
Je pense qu'il faut que vous redeveniez sincère l'un envers l'autre. Il me semble évident qu'à force d'avoir mutuellement peur l'un de l'autre, vous vous manipulez...
Tu n'a pas à t'excuser de t'être comporté de la sorte, ce n'était certes pas très reluisant, mais c'est comme ça que tu as géré ta rupture, il doit comprendre que le passé appartient au passé et qu'à ce jour, c'est avec lui que tu as choisi d'être. Même si tu ne lui dis pas, tu es à ses côtés tous les jours à votre manière certes, mais tu es là! Vous devez vous détendre et faire table raz. Le plus simple est probablement de recommencer votre relation à zéro, le fameux "bonjour, on se connaît?" et de redécouvrir l'autre en posant toutes ces questions auxquelles vous croyez déjà connaître la réponse (écran de fumée très probable vu le stade où vous en êtes) mais qui vous permettront mutuellement de vous exprimer en tant qu'individu, chacun votre tour et de renouer avec vos vrais "moi".
Quant à Monsieur, s'il ne veut pas entendre la vérité, à mon sens, c'est que ça n'est pas la vérité qu'il cherche. Pourquoi te pousser à avouer des fautes que tu n'as pas commises, pourquoi te harceler de la sorte? Parce que, oui, à mes yeux cette façon de vouloir à tout prix une vérité qui n'en est pas une, c'est du harcèlement, de la jalousie tout au moins et comme tu le dis, au fond, du manque de confiance en soi sur lequel il est urgent qu'il travaille aussi. Je n'ose pas imaginé les coups d'éclat de ses terribles colères...
Une dernière chose qui me semble important de rappeler : dans une relation de couple, ce n'est pas à l'autre de rassurer vos insécurités ou votre manque de confiance en soi, c'est à vous même de croire en vous et de vous rassurer, aussi difficile que cela puisse être. Si vous voulez vous en sortir en tant que couple, vous devez être capable d'être un support pour l'autre et non une solution : vous pouvez l'encourager mais pas lui insuffler la confiance en soi à sa place.
Bon courage et bonne chance
Hetaepsilon- Messages : 78
Date d'inscription : 20/01/2014
Age : 29
Localisation : Dans ma tête
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Paradoxa a écrit:(...) Comme si je me faisais des traductions de tout mais dans ma tête... Comme une putain de voix off, mais genre hyper vite, et inarrêtable. Et inutile de préciser que je traduis les choses en négatif hein...
Un petit conseil pour toi, quand tu es face à ce flot de penser : ferme la bouche (littéralement, hein, sans méchanceté ou quoi) et tourne la langue dans ta bouche avant de parler, tu verras c'est vachement dur de faire des cercles et de cogiter en même temps, et pendant ce temps concentre toi sur les objets que tu vois autour de toi. Inspire. Expire. Liste mentalement ou verbalement si cela t'aide, tout ce que tu vois. Concentre toi, forme, couleur matière... Inspire. Expire. Normalement au bout de quelques respirations, tu devrais te sentir un peu plus calme physiquement parlant. Une fois que tu te sens mieux, dis ce que tu ressens (et non ce que tu interprètes) et demande simplement à l'autre comment tu dois interpréter les choses.
Puisque tu constates que tes interprétations ne sont pas les bonnes, demandes à l'autre de s'expliquer autrement et même si vous aurez probablement besoin de faire ça plein de fois pour chaque phrase au début, c'est ce qui devrait t'aider petit à petit à mieux cerner ses pensées pour éviter de partir à 2000km/h au moindre doute.
Le secret est toujours le même : laisser du temps à l'autre et se laisser du temps pour s'exprimer, c'est - à mon sens - le meilleur moyen de s'assurer que ce qui est dit est vraiment ce qui est voulu et, de même, que c'est ce que l'on a réellement compris.
Hetaepsilon- Messages : 78
Date d'inscription : 20/01/2014
Age : 29
Localisation : Dans ma tête
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Merci Hetaepsilon pour tes commentaires. Je vais essayer de mettre mes peurs et appréhensions de coté pour des discussions plus fructueuses ! je dicte beaucoup de plus en plus mon comportement selon comment il pourrait réagir (ca ne fait qu'empirer les choses et soulève beaucoup d'incompréhensions : pourquoi elle fait ca? - pourquoi elle m'a pas dit ca? elle cherche a me rendre fou exprès? elle pousse a me faire crier?), et je suis consciente du cercle vicieux car au final, si l'on regarde de plus près, ce sont 'les actions qui ont été produites à cause de la peur' qu'on se reproche mutuellement.
Moi de mon coté je ne supporte plus l'idée d'avoir eu ma vie entière analysée et je m'en trouve salie (et j'en suis d'autant plus embrouillée : est-ce que je suis comme ci/ca, où est la part de vraie, est-ce que je fais un blocage pour ne pas affronter la vérité ? pourquoi je prend toute critique aussi personnellement ? etc)
(toute cette énergie perdue !)
bonne journée
Moi de mon coté je ne supporte plus l'idée d'avoir eu ma vie entière analysée et je m'en trouve salie (et j'en suis d'autant plus embrouillée : est-ce que je suis comme ci/ca, où est la part de vraie, est-ce que je fais un blocage pour ne pas affronter la vérité ? pourquoi je prend toute critique aussi personnellement ? etc)
(toute cette énergie perdue !)
bonne journée
clarafi- Messages : 12
Date d'inscription : 12/06/2019
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
clarafi a écrit:Merci Hetaepsilon pour tes commentaires. Je vais essayer de mettre mes peurs et appréhensions de coté pour des discussions plus fructueuses ! je dicte beaucoup de plus en plus mon comportement selon comment il pourrait réagir (ca ne fait qu'empirer les choses et soulève beaucoup d'incompréhensions : pourquoi elle fait ca? - pourquoi elle m'a pas dit ca? elle cherche a me rendre fou exprès? elle pousse a me faire crier?), et je suis consciente du cercle vicieux car au final, si l'on regarde de plus près, ce sont 'les actions qui ont été produites à cause de la peur' qu'on se reproche mutuellement.
Moi de mon coté je ne supporte plus l'idée d'avoir eu ma vie entière analysée et je m'en trouve salie (et j'en suis d'autant plus embrouillée : est-ce que je suis comme ci/ca, où est la part de vraie, est-ce que je fais un blocage pour ne pas affronter la vérité ? pourquoi je prend toute critique aussi personnellement ? etc)
(toute cette énergie perdue !)
bonne journée
Faites un break, de ces discussions, de votre couple si vous osez, mais accordez-vous une pause. Partez en vacances longues durées ou en retraite spirituelle ou n'importe quelle sorte de vie différente qui vous sortira de tout ça une fois le confinement passé.
Et, même si le sujet est tabou, je vous suggère malgré tout de démarrer une thérapie si vous ne le faite pas déjà. Une thérapie pour vous, pour vous aider à vous retrouver si vous pensez que vous vous êtes trop perdue pour qu'un break vous aide. Mais aussi, une thérapie de couple, pour vous aider à exprimer autrement les choses l'un à l'autre et pour remettre les choses dans une autre perspective.
Je sais que ce conseil est très difficile car trouver le "bon" thérapeute à qui parler n'est pas facile, je suis passée là. Mais ne vaut-il pas mieux rencontrer quelques difficultés supplémentaires que de risquer de vous perdre et de vous dissoudre complètement dans ces problèmes de couple? Soyez persuadée que vous êtes plus forte que vous ne le croyez. En tout cas, je le crois et je crois en vous.
Une dernière chose : en plus ou à défaut de pouvoir prendre un break, essayer de maintenir, de trouver ou de retrouver une activité qui est une bouffée d'oxygène pour vous. Ceci est d'autant plus important que cela pourra vous aider à garder la tête "hors de l'eau".
Bon courage, bonne soirée et n'oubliez pas de respirer
Hetaepsilon- Messages : 78
Date d'inscription : 20/01/2014
Age : 29
Localisation : Dans ma tête
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Retour sur ce forum après... pfiou un certain temps.
Ce thème m'a marqué. Je suis en couple depuis près de 2 ans et nous avons du traverser de nombreuses épreuves. Tellement que maintenant tout ne tient plus qu'à un fil il me semble.
Les raisons de ces difficultés sont multiples mais il y'a deux points primordiaux. Une dépression de sa part et cette envie de comprendre, de prouver, de convaincre, de décortiquer de ma part. Ce qui est la pire chose à faire pendant une dépression à mon avis. Mais il est dur de lutter contre cet instinct.
Pour résumer l'ensemble, elle a grandi dans une famille totalement disfonctionnelle. Elle n'a pas eu de sécurité affective voir même souvent matérielle. Elle était constamment dévalorisée et comparée négativement à son frère. Le fait d'être une fille ne l'a pas aidé. Elle a développé ses propre défenses et s'en ait bien sortie tant bien que mal. Elle a réussi à faire les études qu'elle souhaitait, malgré le désaccord de son père (sa mère était trop shootée de médicaments pour avoir un vrai rôle). Puis elle a rencontré quelqu'un qui allait être le père de ses enfants. Il lui a jeté de la poudre aux yeux et à 16ans elle s'est jeté dans la relation (lui en avait 21). Il s'est avéré que c'était un pervers, pas trop futé heureusement pour pas la détruire totalement, mais assez vicieux pour bien s'appuyer sur son manque de confiance total en elle et l'utiliser à son avantage. Bref 12 ans de relation pourrie où elle s'est accrochée tout en se recroquevillant. Elle était assez lucide pour le détester mais pas assez en confiance pour s'en débarrasser. C'est finalement lui qui l'a quitté pour une autre.
Après quelques années seule on s'est rencontré et au début c'était très bien. Bon on a eu une période d'essai erreur. J'étais encore bien amoureux d'une autre et donc j'ai préféré arrêter une première fois. Puis on s'est retrouvé plus tard.
Tant que nous n'étions pas engagés fortement sentimentalement ça allait. Je voyais bien qu'elle avait du mal à prendre des décisions, qu'elle ne voulait pas que je la regarde si on se parlait pas, qu'elle s'étonnait que je ne lui face pas de reproches à longueur de temps. Elle a développé un réflexe qui fait qu'elle s'attend au reproche et donc se braque et se flagelle avant que je dise ou pense quoi que ce soit. J'ai donc l'impression d'être la pire des ordures. Ca fait penser à un comportement post traumatique. Outre ces éléments ça allait très bien antre nous.
Puis son père a eu de trois ennuis de santé et là le début de la dépression à commencé. Elle s'en voulait terriblement de ne pas être plus présente. Son frère qui habite juste à côté de l'hôpital y est allé tous les jours et elle y allait toutes les semaines (elle habite à 1h de là). Son père malgré les défaillances était le seul pilier vu sa mère. Elle n'avait donc plus rien et surtout perdait le peu de reconnaissance qu'elle pensait avoir de son père.
En février de l'année dernière c'est devenu ingérable. Un tsunami qui balayait tout. J'avais beau argumenter rien n'était juste. Elle était une merde, nocive, incompétente, elle ne me méritait pas et je devais comprendre que la meilleur chose à faire c'était de la quitter. Puis elle a commencé à avoir des idées suicidaires et à se faire du mal. Et moi plein de compassion et de bonne volonté d'argumenter et de prouver. De m'énerver contre des trucs complètement dingues comme se faire du mal car elle avait fait tomber quelque chose par terre. Bref, elle a finalement accepté de voir un psy puis de prendre des anti dépresseurs. Elle les a arrêtés en novembre dernier et depuis c'est mieux.
Mais, et là je reviens sur le thème de ce sujet, on a toujours des moments très durs. Elle panique pour un rien et moi je ne sais pas trouver le bon comportement. Tout de suite je pars dans la logique. Je lui prouve par A+B qu'elle a tord sur elle et ainsi de suite. Ces discussions évidemment n'aident pas. Et surtout j'interprète tout selon le prisme de la détestation qu'elle a d'elle. J'ai donc parfois raison et parfois tord. Tout cela ne fait qu'augmenter son stresse et quasiment à chaque fois ça débouche sur des crises de violence qu'elle a envers elle. Alors qu'avec son ex odieux c'était rare, avec moi c'est fréquent.
J'ai vraiment l'impression que c'est moi le problème. Mes questionnement alimentent ses peurs et ses doutes.
En même temps je l'aime et je ne supporte pas qu'elle se traite comme ça. Elle se dévalorise continuellement, ne voit que les pires probabilités, s'interdit tout, se prive de manger pour nous (moi, mes enfants et les siens), ne supporte pas que je fasse quelque chose pour elle. A tout le temps peur de déranger. Je dois me battre constamment contre ça. Me battre pour qu'elle exprime ses pensées, ses envies. Et puis bon au lit c'est très compliqué. Elle stresse et pense être à mon service. M'occuper d'elle provoque comme une paralysie parfois. Moi qui a grandit dans une famille progressiste avec une égalité homme femme, c'est le choc. Je ne comprends pas.
Je lui ai proposé de voir un thérapeute mais elle refuse encore pour l'instant. Et là alors que tout allait bien c'est encore parti en vrille. Elle s'est senti de trop et l'ouragan est passé. Et elle a encore voulu se faire du mal. J'ai encore essayé de la retenir... C'est psychologiquement lourd.
Comment mieux réagir? Est-ce que quelqu'un pourrait me conseiller. Car clairement ma technique basée sur la logique est contre productive. Comment l'apaiser avant que l'ouragan prenne?
Ce thème m'a marqué. Je suis en couple depuis près de 2 ans et nous avons du traverser de nombreuses épreuves. Tellement que maintenant tout ne tient plus qu'à un fil il me semble.
Les raisons de ces difficultés sont multiples mais il y'a deux points primordiaux. Une dépression de sa part et cette envie de comprendre, de prouver, de convaincre, de décortiquer de ma part. Ce qui est la pire chose à faire pendant une dépression à mon avis. Mais il est dur de lutter contre cet instinct.
Pour résumer l'ensemble, elle a grandi dans une famille totalement disfonctionnelle. Elle n'a pas eu de sécurité affective voir même souvent matérielle. Elle était constamment dévalorisée et comparée négativement à son frère. Le fait d'être une fille ne l'a pas aidé. Elle a développé ses propre défenses et s'en ait bien sortie tant bien que mal. Elle a réussi à faire les études qu'elle souhaitait, malgré le désaccord de son père (sa mère était trop shootée de médicaments pour avoir un vrai rôle). Puis elle a rencontré quelqu'un qui allait être le père de ses enfants. Il lui a jeté de la poudre aux yeux et à 16ans elle s'est jeté dans la relation (lui en avait 21). Il s'est avéré que c'était un pervers, pas trop futé heureusement pour pas la détruire totalement, mais assez vicieux pour bien s'appuyer sur son manque de confiance total en elle et l'utiliser à son avantage. Bref 12 ans de relation pourrie où elle s'est accrochée tout en se recroquevillant. Elle était assez lucide pour le détester mais pas assez en confiance pour s'en débarrasser. C'est finalement lui qui l'a quitté pour une autre.
Après quelques années seule on s'est rencontré et au début c'était très bien. Bon on a eu une période d'essai erreur. J'étais encore bien amoureux d'une autre et donc j'ai préféré arrêter une première fois. Puis on s'est retrouvé plus tard.
Tant que nous n'étions pas engagés fortement sentimentalement ça allait. Je voyais bien qu'elle avait du mal à prendre des décisions, qu'elle ne voulait pas que je la regarde si on se parlait pas, qu'elle s'étonnait que je ne lui face pas de reproches à longueur de temps. Elle a développé un réflexe qui fait qu'elle s'attend au reproche et donc se braque et se flagelle avant que je dise ou pense quoi que ce soit. J'ai donc l'impression d'être la pire des ordures. Ca fait penser à un comportement post traumatique. Outre ces éléments ça allait très bien antre nous.
Puis son père a eu de trois ennuis de santé et là le début de la dépression à commencé. Elle s'en voulait terriblement de ne pas être plus présente. Son frère qui habite juste à côté de l'hôpital y est allé tous les jours et elle y allait toutes les semaines (elle habite à 1h de là). Son père malgré les défaillances était le seul pilier vu sa mère. Elle n'avait donc plus rien et surtout perdait le peu de reconnaissance qu'elle pensait avoir de son père.
En février de l'année dernière c'est devenu ingérable. Un tsunami qui balayait tout. J'avais beau argumenter rien n'était juste. Elle était une merde, nocive, incompétente, elle ne me méritait pas et je devais comprendre que la meilleur chose à faire c'était de la quitter. Puis elle a commencé à avoir des idées suicidaires et à se faire du mal. Et moi plein de compassion et de bonne volonté d'argumenter et de prouver. De m'énerver contre des trucs complètement dingues comme se faire du mal car elle avait fait tomber quelque chose par terre. Bref, elle a finalement accepté de voir un psy puis de prendre des anti dépresseurs. Elle les a arrêtés en novembre dernier et depuis c'est mieux.
Mais, et là je reviens sur le thème de ce sujet, on a toujours des moments très durs. Elle panique pour un rien et moi je ne sais pas trouver le bon comportement. Tout de suite je pars dans la logique. Je lui prouve par A+B qu'elle a tord sur elle et ainsi de suite. Ces discussions évidemment n'aident pas. Et surtout j'interprète tout selon le prisme de la détestation qu'elle a d'elle. J'ai donc parfois raison et parfois tord. Tout cela ne fait qu'augmenter son stresse et quasiment à chaque fois ça débouche sur des crises de violence qu'elle a envers elle. Alors qu'avec son ex odieux c'était rare, avec moi c'est fréquent.
J'ai vraiment l'impression que c'est moi le problème. Mes questionnement alimentent ses peurs et ses doutes.
En même temps je l'aime et je ne supporte pas qu'elle se traite comme ça. Elle se dévalorise continuellement, ne voit que les pires probabilités, s'interdit tout, se prive de manger pour nous (moi, mes enfants et les siens), ne supporte pas que je fasse quelque chose pour elle. A tout le temps peur de déranger. Je dois me battre constamment contre ça. Me battre pour qu'elle exprime ses pensées, ses envies. Et puis bon au lit c'est très compliqué. Elle stresse et pense être à mon service. M'occuper d'elle provoque comme une paralysie parfois. Moi qui a grandit dans une famille progressiste avec une égalité homme femme, c'est le choc. Je ne comprends pas.
Je lui ai proposé de voir un thérapeute mais elle refuse encore pour l'instant. Et là alors que tout allait bien c'est encore parti en vrille. Elle s'est senti de trop et l'ouragan est passé. Et elle a encore voulu se faire du mal. J'ai encore essayé de la retenir... C'est psychologiquement lourd.
Comment mieux réagir? Est-ce que quelqu'un pourrait me conseiller. Car clairement ma technique basée sur la logique est contre productive. Comment l'apaiser avant que l'ouragan prenne?
glamdring- Messages : 41
Date d'inscription : 04/03/2017
Age : 43
Localisation : Perros Guirec
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Bonjour Glamdring,
Bienvenu à nouveau parmi nous.
Honnêtement, je pense que la meilleure des solutions serait que tu ailles également de ton côté voir un psy, parce qu'à force de vouloir la sauver, tu pourrais couler avec, tu t'en es déjà rendu compte et seul un psy pourra t'aider à prendre suffisamment de recul pour y voir plus clair.
J'ai été comme toi, à tout vouloir démontrer par la logique ce qui me semblait être la meilleure solution, mais j'ai découvert que cette façon de raisonner est propre aux gens cartésiens et qu'il existe des personnes qui sont plus dans l'émotionnel dans que dans la logique. C'est comme ça et il faut composer avec. D'après mon expérience (loin de moi l'idée de tout savoir), lorsque ta compagne fait une crise la meilleure solution n'est pas de lui parler mais d'établir un contact physique, lui toucher l'épaule, la prendre dans tes bras, pas de paroles, juste des gestes qui expriment ton "je suis là, ça n'est pas grave, respire". Les premiers gestes seront difficiles, elle risque de ne pas comprendre tout de suite ou de te rejeter, si cette manière doit fonctionner, la transition se fera en douceur.
Une dernière chose, je ne suis pas médecin mais je suis passée par les antidépresseurs et je suis dans l'environnement médical depuis toujours, les antidépresseurs, face à une crise aussi importante, ne s'arrête pas au bout de 6 mois, ils doivent être pris à long terme et être accompagnés d'un suivi psychologique très fréquent, ainsi que d'un suivi médical régulier afin de s'assurer que tout guérisse bien lorsqu'elle se fait du mal.
Enfin, sache qu'il existe une dernière option, à prendre en accord avec un médecin il me semble (je ne connais pas tous les détails de la procédure mais tu peux en parler à ton propre médecin traitant) qui consiste à faire entrer un proche en hôpital psychiatrique quand il ou elle devient un trop grand danger pour elle-même. C'est parfois la meilleure option car cela permet d'établir le meilleur dosage possible des médicaments, s'assurer que la santé physique de la personne ne soit plus en danger et d'instaurer un nouveau soutient psychologique compétent car adapté aux besoins de la personne. Cette solution est aussi à considérer si les enfants souffrent de cette situation, car au-delà de votre couple, ils sont aussi présents, spectateurs directs ou indirects de tout ça et cela peut aussi beaucoup les affecter.
Je te souhaite de trouver la solution qui vous convienne le mieux et beaucoup de courage.
Bienvenu à nouveau parmi nous.
Honnêtement, je pense que la meilleure des solutions serait que tu ailles également de ton côté voir un psy, parce qu'à force de vouloir la sauver, tu pourrais couler avec, tu t'en es déjà rendu compte et seul un psy pourra t'aider à prendre suffisamment de recul pour y voir plus clair.
J'ai été comme toi, à tout vouloir démontrer par la logique ce qui me semblait être la meilleure solution, mais j'ai découvert que cette façon de raisonner est propre aux gens cartésiens et qu'il existe des personnes qui sont plus dans l'émotionnel dans que dans la logique. C'est comme ça et il faut composer avec. D'après mon expérience (loin de moi l'idée de tout savoir), lorsque ta compagne fait une crise la meilleure solution n'est pas de lui parler mais d'établir un contact physique, lui toucher l'épaule, la prendre dans tes bras, pas de paroles, juste des gestes qui expriment ton "je suis là, ça n'est pas grave, respire". Les premiers gestes seront difficiles, elle risque de ne pas comprendre tout de suite ou de te rejeter, si cette manière doit fonctionner, la transition se fera en douceur.
Une dernière chose, je ne suis pas médecin mais je suis passée par les antidépresseurs et je suis dans l'environnement médical depuis toujours, les antidépresseurs, face à une crise aussi importante, ne s'arrête pas au bout de 6 mois, ils doivent être pris à long terme et être accompagnés d'un suivi psychologique très fréquent, ainsi que d'un suivi médical régulier afin de s'assurer que tout guérisse bien lorsqu'elle se fait du mal.
Enfin, sache qu'il existe une dernière option, à prendre en accord avec un médecin il me semble (je ne connais pas tous les détails de la procédure mais tu peux en parler à ton propre médecin traitant) qui consiste à faire entrer un proche en hôpital psychiatrique quand il ou elle devient un trop grand danger pour elle-même. C'est parfois la meilleure option car cela permet d'établir le meilleur dosage possible des médicaments, s'assurer que la santé physique de la personne ne soit plus en danger et d'instaurer un nouveau soutient psychologique compétent car adapté aux besoins de la personne. Cette solution est aussi à considérer si les enfants souffrent de cette situation, car au-delà de votre couple, ils sont aussi présents, spectateurs directs ou indirects de tout ça et cela peut aussi beaucoup les affecter.
Je te souhaite de trouver la solution qui vous convienne le mieux et beaucoup de courage.
Hetaepsilon- Messages : 78
Date d'inscription : 20/01/2014
Age : 29
Localisation : Dans ma tête
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
En fait quand on est pas ensemble elle va plutôt bien. Elle ne s'impose pas cette pression énorme et ce besoin de tout faire pour moi. Elle sait que ça ne donne rien mais elle ne peut pas s'empêcher d'agir ainsi. Elle m'affirme qu'elle se sent bien dans ce rôle de servante. Qu'elle ne mérite que ça et que c'est la seule chose qu'elle a les capacités intellectuelles de faire. Elle ne peut rien faire de bon d'autre. Je précise qu'elle a été responsable de la programmation d'un musée et gérer une équipe de 30 personnes et qu'elle est en plus officier de réserve dans la marine ou elle en gère 35 environ.
Je me dis donc que je suis responsable de ses crises. Quand elle commence à exploser et veux fuir (c'est à dire les 3/4 des fois où l'on se voit) je le prends mal et j'essaye de la convaincre que ce qui s'est passé était un détail (ce qui est le cas mais pour elle c'est extrêmement grave). Et mon refus qu'elle parte ainsi que mon argumentation accélère le processus.
La prendre dans mes bras je n'ai en effet pas essayé assez. Les fois où je l'ai fait elle m'a repoussé et elle m'a dis que je ne la prenais pas au sérieux. Mais parfois ça a aussi marché.
Pour moi les causes de son mal être sont évidentes mais la bonne analyse ne veut pas dire que c'est réglé.
Je me dis donc que je suis responsable de ses crises. Quand elle commence à exploser et veux fuir (c'est à dire les 3/4 des fois où l'on se voit) je le prends mal et j'essaye de la convaincre que ce qui s'est passé était un détail (ce qui est le cas mais pour elle c'est extrêmement grave). Et mon refus qu'elle parte ainsi que mon argumentation accélère le processus.
La prendre dans mes bras je n'ai en effet pas essayé assez. Les fois où je l'ai fait elle m'a repoussé et elle m'a dis que je ne la prenais pas au sérieux. Mais parfois ça a aussi marché.
Pour moi les causes de son mal être sont évidentes mais la bonne analyse ne veut pas dire que c'est réglé.
glamdring- Messages : 41
Date d'inscription : 04/03/2017
Age : 43
Localisation : Perros Guirec
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Bonjour glamdring, la souffrance de ta compagne me fait penser aussi a du post trauma, complexe, tel que decrit par Pete Walker, un survivant d'une famille traumatisante, dans 'complex ptsd : from surviving to thriving'
Et pour comprendre son état d'esprit, une traduction de sa liste des 13 etapes pour gérer ce qu'il nomme un flashback emotionnel :
dcaius.fr/blog/2018/10/flashbacks/
Et pour comprendre son état d'esprit, une traduction de sa liste des 13 etapes pour gérer ce qu'il nomme un flashback emotionnel :
dcaius.fr/blog/2018/10/flashbacks/
Invité- Invité
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Pèle mêle les pistes qui m'ont fait penser a ce livre dans ce que tu decris :
Une famille sans arrêt dans la dépréciation,
Un empêchement de se développer de manière secure
Un rapport au corps compliqué
L'auto critique très musclée voir la honte, comme si elle avait adhéré a la critique qui lui venait des gens en qui elle aurait du avoir confiance en tant qu'enfant
Les idées suicidaires
Une des quatres attitudes en réaction à un danger imminant : combatre, fuir, se figer, cooperer qui devient la constuction principale de la personnalité (dans son cas la coopération qui fait qu'elle ne prend plus en compte que les besoins de l'autre)
L'hyper réactivité, la panique fréquente
La crainte de faire confiance à un psy, en lien avec la trahison sociale initiale et le besoin de se reconnecter très progressivement à des gens de confiance
Si tu lis l'anglais, et si je perçois juste, tu trouvera décortiqué les origines de cette souffrance, l'ensemble des domaines de vie sur quoi cela se materialise, ainsi que de reelles clés pour se reconstruire... Ou etre un soutiens dans la reconstruction...
Une famille sans arrêt dans la dépréciation,
Un empêchement de se développer de manière secure
Un rapport au corps compliqué
L'auto critique très musclée voir la honte, comme si elle avait adhéré a la critique qui lui venait des gens en qui elle aurait du avoir confiance en tant qu'enfant
Les idées suicidaires
Une des quatres attitudes en réaction à un danger imminant : combatre, fuir, se figer, cooperer qui devient la constuction principale de la personnalité (dans son cas la coopération qui fait qu'elle ne prend plus en compte que les besoins de l'autre)
L'hyper réactivité, la panique fréquente
La crainte de faire confiance à un psy, en lien avec la trahison sociale initiale et le besoin de se reconnecter très progressivement à des gens de confiance
Si tu lis l'anglais, et si je perçois juste, tu trouvera décortiqué les origines de cette souffrance, l'ensemble des domaines de vie sur quoi cela se materialise, ainsi que de reelles clés pour se reconstruire... Ou etre un soutiens dans la reconstruction...
Invité- Invité
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Merci beaucoup Océan. Je vais regarder tout cela avec interêt.
glamdring- Messages : 41
Date d'inscription : 04/03/2017
Age : 43
Localisation : Perros Guirec
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Je la retrouve totalement dans cette description. C'est assez effrayant et en même temps éclairant. Mais comment lui faire changer de façon de voir les choses? Elle a trouvé un équilibre précaire au fil des ans pour limiter les dégâts et là on lui demande de tout abattre. Elle a totalement perdu pieds avec moi. Et cette perte de repère l'a fait tomber dans trou noir.
Oui ses réflexes sont néfastes mais elle est en droit de penser que c'est ce qui l'a tenu en vie.
Oui ses réflexes sont néfastes mais elle est en droit de penser que c'est ce qui l'a tenu en vie.
glamdring- Messages : 41
Date d'inscription : 04/03/2017
Age : 43
Localisation : Perros Guirec
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Bonjour glamdring,
Si tu le souhaites, on peut en discuter. Je ne sais pas si je peux amener mon grain de sel, mais si ça t'intéresse n'hésite pas à m'envoyer un mp.
Si tu le souhaites, on peut en discuter. Je ne sais pas si je peux amener mon grain de sel, mais si ça t'intéresse n'hésite pas à m'envoyer un mp.
Volute solide- Messages : 7
Date d'inscription : 08/05/2020
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Plutôt que défaire ce qu'elle a construit, qui l'a maintenue en vie, c'est peut etre plus reprendre les développements qui ont été empechés par ceux qui auraient du l'accompagner avec amour (sa famille),
Avant de reconstruire elle a sans doute besoin de pleurer ses pertes,
Et avant de faire ce deuil elle a besoin d'être en sécurité.
C'est peut être ce qui rend ta place si particulière, le trou noir, tsunami arriverai parce qu'elle se sent secure a tes côtés ?(son inconscient qui se dit, c'est bon, je me lance)
Est elle a l'abri des gens qui ont été toxiques pour elle dans le passé?
Ce qui n'est pas évident c'est 'de la faire changer', elle se change et tu es a ses côtés, et tout prend du temps. Je peux tout a fait imaginer le sentiment d'impuissance pour toi dans les moments de crise. Et t'oblige a une certaine solidité et indépendance concernant tes besoins à toi parfois..
(Pour mes réponses je ne me place pas en tant qu'expert mais je retransmet un mix de ce que j'ai lu et de la place que j'ai aux côtés d'une femme concernée aussi)
Peux tu décrire mieux ce que tu nommes pertes de repères ?
Avant de reconstruire elle a sans doute besoin de pleurer ses pertes,
Et avant de faire ce deuil elle a besoin d'être en sécurité.
C'est peut être ce qui rend ta place si particulière, le trou noir, tsunami arriverai parce qu'elle se sent secure a tes côtés ?(son inconscient qui se dit, c'est bon, je me lance)
Est elle a l'abri des gens qui ont été toxiques pour elle dans le passé?
Ce qui n'est pas évident c'est 'de la faire changer', elle se change et tu es a ses côtés, et tout prend du temps. Je peux tout a fait imaginer le sentiment d'impuissance pour toi dans les moments de crise. Et t'oblige a une certaine solidité et indépendance concernant tes besoins à toi parfois..
(Pour mes réponses je ne me place pas en tant qu'expert mais je retransmet un mix de ce que j'ai lu et de la place que j'ai aux côtés d'une femme concernée aussi)
Peux tu décrire mieux ce que tu nommes pertes de repères ?
Invité- Invité
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Elle a eu un déclic qui n'a pas tout réglé mais qui a beaucoup aidé. Elle a enfin compris qu'elle n'était pas responsable du comportement de ses parents. Que s'ils étaient comme ça ce n'était pas de sa faute. Car quand ils allaient très mal ils disaient justement qu'elle était responsable de leurs problèmes.
Cette prise de conscience l'a beaucoup fait pleurer. Mais au moins c'est acquis.
En fait je lui offre un cadre sécuritaire. J'ai de mon côté grandi dans une famille aimante et très équilibrée. C'est ce que je connais et ce que je reproduis. Mais elle a tellement peur de me perdre que la panique s'empare d'elle. Elle se persuade que pour me garder il faut qu'elle soit à mon service, qu'elle s'efface. Pour une fois elle est avec quelqu'un qui la considère, ce qui est difficile à comprendre déjà. Et donc je vais bien évidemment me rendre compte de son inutilité, de sa bêtise et la quitter. Pour palier à cela elle se dit que les tâches ménagères sont les seules choses qui peuvent la sauver. Après deux ans elle n'arrive toujours pas à comprendre que je veuille la voir non pas pour qu'elle fasse le ménage ou pour baiser mais juste parce que j'aime la voir. C'est pour elle inconcevable.
Ce trou noir c'est la perte de ses habitudes. Dans le cercle familial ou amoureux elle a toujours dû être sur la défensive et prendre les reproches sans cesse. Elle agit donc en conséquence pour éviter cela. Elle fait tout anticipe tout reproche et se met au service des autres. Ces automatismes font qu'elle se comporte comme si j'étais le pire des salauds. Moi je la pousse à exprimer ses envies et je ne lui permet pas de jouer à la fée du logis. Elle se sent donc toute nue et perdue. Elle se dit que sans ce rôle elle ne vaut plus rien.
Sa mère est morte et c'est déjà un bon début. Elle ne la regrette pas et lui en veut terriblement. Son père va mal et elle se sent redevable car il assurait quand même les défaillances de sa mère. Ils ont peu d'échanges et puis de toute façon il ne lui parle jamais d'elle. Il ne parle que de son frère. Et donc son frère ne lui veut pas de mal mais peut être blessant et la rabaisse un peu parfois. Comme elle a un gigantesque sentiment d'infériorité vis à vis de lui, toute réflexion même anodine la détruit.
Oui tout cela prend tu temps, et souvent elle m'en veut car elle se dit qu'elle a très bien réussi à tenir comme ça et que je devrai lui laisser reprendre ses habitudes.
Juste avant sa dépression elle m'avait aussi dit qu'elle avait peur de la vision positive que j'avais d'elle. Elle avait peur d'y croire elle même. Elle dit qu'elle n'a aucune raison de s'aimer. Et à partir de là toute discussion devient impossible.
Je lui ai proposé de voir un thérapeute pour nous (elle voit une psy), pour apprendre à vivre avec ses blessures, mais elle refuse encore.
Cette prise de conscience l'a beaucoup fait pleurer. Mais au moins c'est acquis.
En fait je lui offre un cadre sécuritaire. J'ai de mon côté grandi dans une famille aimante et très équilibrée. C'est ce que je connais et ce que je reproduis. Mais elle a tellement peur de me perdre que la panique s'empare d'elle. Elle se persuade que pour me garder il faut qu'elle soit à mon service, qu'elle s'efface. Pour une fois elle est avec quelqu'un qui la considère, ce qui est difficile à comprendre déjà. Et donc je vais bien évidemment me rendre compte de son inutilité, de sa bêtise et la quitter. Pour palier à cela elle se dit que les tâches ménagères sont les seules choses qui peuvent la sauver. Après deux ans elle n'arrive toujours pas à comprendre que je veuille la voir non pas pour qu'elle fasse le ménage ou pour baiser mais juste parce que j'aime la voir. C'est pour elle inconcevable.
Ce trou noir c'est la perte de ses habitudes. Dans le cercle familial ou amoureux elle a toujours dû être sur la défensive et prendre les reproches sans cesse. Elle agit donc en conséquence pour éviter cela. Elle fait tout anticipe tout reproche et se met au service des autres. Ces automatismes font qu'elle se comporte comme si j'étais le pire des salauds. Moi je la pousse à exprimer ses envies et je ne lui permet pas de jouer à la fée du logis. Elle se sent donc toute nue et perdue. Elle se dit que sans ce rôle elle ne vaut plus rien.
Sa mère est morte et c'est déjà un bon début. Elle ne la regrette pas et lui en veut terriblement. Son père va mal et elle se sent redevable car il assurait quand même les défaillances de sa mère. Ils ont peu d'échanges et puis de toute façon il ne lui parle jamais d'elle. Il ne parle que de son frère. Et donc son frère ne lui veut pas de mal mais peut être blessant et la rabaisse un peu parfois. Comme elle a un gigantesque sentiment d'infériorité vis à vis de lui, toute réflexion même anodine la détruit.
Oui tout cela prend tu temps, et souvent elle m'en veut car elle se dit qu'elle a très bien réussi à tenir comme ça et que je devrai lui laisser reprendre ses habitudes.
Juste avant sa dépression elle m'avait aussi dit qu'elle avait peur de la vision positive que j'avais d'elle. Elle avait peur d'y croire elle même. Elle dit qu'elle n'a aucune raison de s'aimer. Et à partir de là toute discussion devient impossible.
Je lui ai proposé de voir un thérapeute pour nous (elle voit une psy), pour apprendre à vivre avec ses blessures, mais elle refuse encore.
glamdring- Messages : 41
Date d'inscription : 04/03/2017
Age : 43
Localisation : Perros Guirec
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
(je coupe votre conversation désolée)
PS: j'ai oublié de dire que comme je viens de m'inscrire je ne peux pas envoyer de message privé. Et sachant que je l'ai vécu personnellement je ne veux pas faire etat de cela en public)
PS: j'ai oublié de dire que comme je viens de m'inscrire je ne peux pas envoyer de message privé. Et sachant que je l'ai vécu personnellement je ne veux pas faire etat de cela en public)
Volute solide- Messages : 7
Date d'inscription : 08/05/2020
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Glamdring, les seuls conseils que je peux te donner :
- qu'elle continue à se faire aider, cela me semble primordial ;
- ne t'oublie pas, il ne faudrait pas que la situation te fasse sombrer.
Elle a de la chance de t'avoir rencontré, même si ce n'est pas facile.
Courage !
- qu'elle continue à se faire aider, cela me semble primordial ;
- ne t'oublie pas, il ne faudrait pas que la situation te fasse sombrer.
Elle a de la chance de t'avoir rencontré, même si ce n'est pas facile.
Courage !
Kallima- Messages : 357
Date d'inscription : 30/12/2019
Age : 43
Localisation : Belgique (région namuroise)
La précison de nos paroles ...
Bonjour,
Nouvelle sur ce forum, je suis ravie de voir que je ne suis pas seule à me poser beaucoup de questions et à souffrir du manque de compréhension parfois existant dans mon couple.
Je vis depuis plusieurs années avec une personne qui a récemment découvert son côté "zèbre". Si je suis ici aujourd'hui, c'est que je n'ai pas toutes les clés pour réussir à la comprendre.
Le témoignage que je viens de lire me parle beaucoup. En effet, mon compagnon est systématiquement dans l'analyse et une simple conversation peut basculer en dispute par manque de précision de ma part. J'ai bien saisi que les mots ont un sens et doivent être utilisés de manière précise pour lui mais j'en arrive à modifier mon comportement pour éviter les situations conflictuelles qui prennent des allures de psychanalyse pour moi.
Je suis une personne normo pensante qui souhaiterait discuter avec des personnes dans la même situation que moi.
Merci
Excusez-moi par avance, si je n'ai pas posté mon message au bon endroit mais je ne suis pas habituée aux forums.
Nouvelle sur ce forum, je suis ravie de voir que je ne suis pas seule à me poser beaucoup de questions et à souffrir du manque de compréhension parfois existant dans mon couple.
Je vis depuis plusieurs années avec une personne qui a récemment découvert son côté "zèbre". Si je suis ici aujourd'hui, c'est que je n'ai pas toutes les clés pour réussir à la comprendre.
Le témoignage que je viens de lire me parle beaucoup. En effet, mon compagnon est systématiquement dans l'analyse et une simple conversation peut basculer en dispute par manque de précision de ma part. J'ai bien saisi que les mots ont un sens et doivent être utilisés de manière précise pour lui mais j'en arrive à modifier mon comportement pour éviter les situations conflictuelles qui prennent des allures de psychanalyse pour moi.
Je suis une personne normo pensante qui souhaiterait discuter avec des personnes dans la même situation que moi.
Merci
Excusez-moi par avance, si je n'ai pas posté mon message au bon endroit mais je ne suis pas habituée aux forums.
Odessa- Messages : 1
Date d'inscription : 08/02/2021
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Salut Odessa,
Ce que tu vis est l'une des difficultés majeures des "NP" par rapport aux zèbres : le normopensant ne peut souvent pas imaginer que pour beaucoup de choses, le zèbre a besoin de se faire ou transmettre une image précise. Et se faire ou transmettre une image précise, ce n'est pas seulement employer (et recevoir) des mots précis, mais aussi donner et recevoir des infos supplémentaires qui pour beaucoup sembleraient superflues, mais qui, dans la cervelle du rayé, passent à la moulinette de l'analyse permanente.
C'est vraiment un truc à avoir à l'esprit.
En veillissant, les zèbres se calment un peu sur la précision, mais ils n'en demeurent pas moins souvent soucieux du détail qui peut tout changer. Si tu réussis à comprendre ça et à l'accepter en agissant de même, tu vas gagner beaucoup de temps car tu éviteras bon nombre des conflictuels nés de l'incompréhension.
Ce que tu vis est l'une des difficultés majeures des "NP" par rapport aux zèbres : le normopensant ne peut souvent pas imaginer que pour beaucoup de choses, le zèbre a besoin de se faire ou transmettre une image précise. Et se faire ou transmettre une image précise, ce n'est pas seulement employer (et recevoir) des mots précis, mais aussi donner et recevoir des infos supplémentaires qui pour beaucoup sembleraient superflues, mais qui, dans la cervelle du rayé, passent à la moulinette de l'analyse permanente.
C'est vraiment un truc à avoir à l'esprit.
En veillissant, les zèbres se calment un peu sur la précision, mais ils n'en demeurent pas moins souvent soucieux du détail qui peut tout changer. Si tu réussis à comprendre ça et à l'accepter en agissant de même, tu vas gagner beaucoup de temps car tu éviteras bon nombre des conflictuels nés de l'incompréhension.
Mentounasc- Messages : 2284
Date d'inscription : 16/01/2019
Age : 68
Localisation : Autour de Monaco
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Je vais me faire l'avocat du diable (qui est non zébré, comme chacun sait ^^)
Pourquoi ça serait au non zèbre de s'adapter à nos manies et nos envies/besoins de décorticage ?
Cela fait un moment que je demande à mon cher et tendre de faire un effort dans nos échanges, et clairement, les trois quart du temps il oublie, et le quart restant, ça l'emmerde à un point qui fait que ça n'est pas tenable pour lui. Comme l'inverse (à savoir ne pas interpréter, sur-interpréter, couper les cheveux en quatre, enculer les mouches) n'est pas tenable pour moi, on se retrouve dans une impasse et tentons une voie médiane : on a décidé de tenter de s'accepter comme on est.
Et de continuer à s'engueuler régulièrement pour des broutilles et des incompréhensions. Une fois qu'on est redescendus en pression, on est, l'un et l'autre, plus ouverts au dialogue.
Pour l'instant, cette manière de faire fonctionne mais on ne tente cette solution que depuis quelques mois, si elle mène à la rupture je vous tiendrais au courant.
Mentounasc a écrit: Si tu réussis à comprendre ça et à l'accepter en agissant de même, tu vas gagner beaucoup de temps car tu éviteras bon nombre des conflictuels nés de l'incompréhension.
Pourquoi ça serait au non zèbre de s'adapter à nos manies et nos envies/besoins de décorticage ?
Cela fait un moment que je demande à mon cher et tendre de faire un effort dans nos échanges, et clairement, les trois quart du temps il oublie, et le quart restant, ça l'emmerde à un point qui fait que ça n'est pas tenable pour lui. Comme l'inverse (à savoir ne pas interpréter, sur-interpréter, couper les cheveux en quatre, enculer les mouches) n'est pas tenable pour moi, on se retrouve dans une impasse et tentons une voie médiane : on a décidé de tenter de s'accepter comme on est.
Et de continuer à s'engueuler régulièrement pour des broutilles et des incompréhensions. Une fois qu'on est redescendus en pression, on est, l'un et l'autre, plus ouverts au dialogue.
Pour l'instant, cette manière de faire fonctionne mais on ne tente cette solution que depuis quelques mois, si elle mène à la rupture je vous tiendrais au courant.
Azi- Messages : 191
Date d'inscription : 08/03/2020
Age : 37
Localisation : Finistère
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Mince j'avais pas vu cette discussion très proche du topic que je viens d'ouvrir (voir Le conjoint est-il joignable?)... Les topics sont les mêmes je crois... je vais reposter mon msg ici...
nicobed- Messages : 7
Date d'inscription : 03/03/2021
Localisation : 92
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Hello,
Voilà le tableau: Marié depuis longtemps et tjrs amoureux - si tant est que j'ai la moindre idée de ce que signifie ce mot galvaudé à l'excès. Un sujet me trotte dans la tête depuis bien longtemps: Le voici. Lorsque nous discutons - aprement - elle me dit que je la passe à la question, je cherche à définir les termes, à faire poindre la vérité... Pour ce faire d'ailleurs, je reconnais volontiers mes errements et erreurs...mais je constate que l'autre refuse d'admettre une erreur... Le déni prend ici un sens dingue... Jusque là rien de surprenant...meme si c qd mm décevant...
Et là nait le probleme: si, voyant l'autre se débattre dans son incapacité à reconnaitre ce qui est une vérité qui crève les yeux de tout celui qui daigne les ouvrir un peu, j'accepte d'acheter la paix et baisse pavillon en mettant fin à la discussion qui patine alors l'autre va comprendre qu'il a raison et je laisse s'installer une contre)-vérité patente qui me sera opposée demain dans une autre discussion.... P... je crois pas que je vais relire car c le mal de tête assuré.
En gros: je laisse faire en acceptant car l'autre ne peut pas accepter la réalité que je lui mets sous les yeux mais c faisant je confirme malgré moi cette réalité, qui me sera opposée demain comme une vérité universelle...
P...(petit gros mot qui fait du bien pour passer un peu ses nerfs)...je trouve ca totalement injuste et manipulatoire... Je me retrouve prisonnier d'une vérité sans mélange....?? Shocked Shocked affraid
Résultat de tout ça: je pousse, je pousse... l'autre me trouve ultra pénible et je créé parfois une grande colère... Je pense qu'en plus la chose n'est pas nouvelle, il y a à peu près 30 ans, dans une config analogue..., une petite amie par ailleurs gentille et me semblant équilibrée, avait totalement craqué et fini par me menacer avec un couteau de la cuisine - à ne pas confondre avec une couteau de cuisine bcp plus dangereux....
Dites moi, ca vous parle ca? Une espèce d'aspiration jusqueboutiste à la vérité? Un mode de discussion "qui ne lache rien"? Un sentiment d'injustice insupportable?...P... Que de questions!!
Ah et puis j'allais oublier un point essentiel: dans les discussions, je vis chaque refus, contradiction comme une question existentielle... J'explique: Si elle refuse (ex: de voir mes parents) c'est qu'elle ne m'aime pas, si elle ne veut pas discuter après une journée harassante de boulot et l'education de 4 enfants... ben c clair.. elle ne m'aime pas.... Il n'y pas donc pas de petite opposition puisque chaque discussion touche à l'etre et me définit comme un etre défaillant... Ah oui, on fait pas que se marrer... Allez j'arrete, il faut que j'en garde pour une prochaine... Thanks for your time....
Voilà le tableau: Marié depuis longtemps et tjrs amoureux - si tant est que j'ai la moindre idée de ce que signifie ce mot galvaudé à l'excès. Un sujet me trotte dans la tête depuis bien longtemps: Le voici. Lorsque nous discutons - aprement - elle me dit que je la passe à la question, je cherche à définir les termes, à faire poindre la vérité... Pour ce faire d'ailleurs, je reconnais volontiers mes errements et erreurs...mais je constate que l'autre refuse d'admettre une erreur... Le déni prend ici un sens dingue... Jusque là rien de surprenant...meme si c qd mm décevant...
Et là nait le probleme: si, voyant l'autre se débattre dans son incapacité à reconnaitre ce qui est une vérité qui crève les yeux de tout celui qui daigne les ouvrir un peu, j'accepte d'acheter la paix et baisse pavillon en mettant fin à la discussion qui patine alors l'autre va comprendre qu'il a raison et je laisse s'installer une contre)-vérité patente qui me sera opposée demain dans une autre discussion.... P... je crois pas que je vais relire car c le mal de tête assuré.
En gros: je laisse faire en acceptant car l'autre ne peut pas accepter la réalité que je lui mets sous les yeux mais c faisant je confirme malgré moi cette réalité, qui me sera opposée demain comme une vérité universelle...
P...(petit gros mot qui fait du bien pour passer un peu ses nerfs)...je trouve ca totalement injuste et manipulatoire... Je me retrouve prisonnier d'une vérité sans mélange....?? Shocked Shocked affraid
Résultat de tout ça: je pousse, je pousse... l'autre me trouve ultra pénible et je créé parfois une grande colère... Je pense qu'en plus la chose n'est pas nouvelle, il y a à peu près 30 ans, dans une config analogue..., une petite amie par ailleurs gentille et me semblant équilibrée, avait totalement craqué et fini par me menacer avec un couteau de la cuisine - à ne pas confondre avec une couteau de cuisine bcp plus dangereux....
Dites moi, ca vous parle ca? Une espèce d'aspiration jusqueboutiste à la vérité? Un mode de discussion "qui ne lache rien"? Un sentiment d'injustice insupportable?...P... Que de questions!!
Ah et puis j'allais oublier un point essentiel: dans les discussions, je vis chaque refus, contradiction comme une question existentielle... J'explique: Si elle refuse (ex: de voir mes parents) c'est qu'elle ne m'aime pas, si elle ne veut pas discuter après une journée harassante de boulot et l'education de 4 enfants... ben c clair.. elle ne m'aime pas.... Il n'y pas donc pas de petite opposition puisque chaque discussion touche à l'etre et me définit comme un etre défaillant... Ah oui, on fait pas que se marrer... Allez j'arrete, il faut que j'en garde pour une prochaine... Thanks for your time....
nicobed- Messages : 7
Date d'inscription : 03/03/2021
Localisation : 92
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
Je retiendrai l'expression d'Azi : arrêter d'enculer les mouches...
Autrement dit, récupérer de la maturité affective et vous serez plus libre dans vos relations amoureuses.
Parce qu'après tout, qu'est ce qui vous fait vous poser tant de questions ? La flipette de ne pas comprendre et de ne pas vous faire comprendre donc aimer.
On est pas obligé de tout comprendre de l'autre, et lycée de Versailles, pour l'aimer et être aimé.e de son/sa/ses z'amours.
En tous, moi, une personne qui me harcèle de questions, je me barre vite fait. Au secours, la prise de tête permanente
Autrement dit, récupérer de la maturité affective et vous serez plus libre dans vos relations amoureuses.
Parce qu'après tout, qu'est ce qui vous fait vous poser tant de questions ? La flipette de ne pas comprendre et de ne pas vous faire comprendre donc aimer.
On est pas obligé de tout comprendre de l'autre, et lycée de Versailles, pour l'aimer et être aimé.e de son/sa/ses z'amours.
En tous, moi, une personne qui me harcèle de questions, je me barre vite fait. Au secours, la prise de tête permanente
Patate- Messages : 2945
Date d'inscription : 20/01/2017
Localisation : Gaïa
Re: Si tu dis ça, ça veux dire ça !?
- Connoisseur ès détournement paronymique calembourdesque de locution ! :
- Patate a écrit:et lycée de Versailles
Ennaétéride- Messages : 1750
Date d'inscription : 20/01/2021
Localisation : dans l’idéal d’une oreille éléphantine, hamac indolore
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