Sortir de l'enfer ?!

Bonjour,

Depuis trois ans j'enchaine les "galères", j'ai 16ans, j'ai l'impression de ne jamais avoir connu le bonheur, je n'arrive pas a tirer un seul trait positif du moindre fait dans la vie de tous les jours... Je redémarre une relation amoureuse, le premier mois : Génial, je retrouve enfin le gout du bonheur, et maintenant c'est prise de tête a chaque moment, parano et tout ce qui suit... Trop d'affection et de sentiments, tue l'amour ?
S'il n'y aurait que moi, il faudrait qu'elle soit 24/24 avec moi... . ( Je m'accroche a une vitesse incroyable.. ).
Je reviens d'une semaine de vacances au soleil avec un ami, ils m'ont emmené gratuitement et gentillement... Le rêve quoi ! Et moi je n'ai fait que "bouder" pendant la semaine. Le sourire est une expression qui a disparu depuis des lustres. Aucune confiance en moi, la perfection ou rien. (Souvent rien d'ailleurs haha) De plus en plus de mal a prendre des décisions, j'ai même eu l'envie d'en finir une bonne fois pour toute il y a peu. . Je suis vraiment tomber bas, tellement bas que j'en suis au point de démolir non seulement ma vie social et scolaire, mais aussi d'atteindre celle de mes proches... J'ai donc envie de réagir, mais je ne vois pas comment, ne me parlait pas d'aide accompagné de psy, par chez moi ils sont tous charlatans !
Comment retrouver confiance en moi ? Avoir confiance en les autres ? Vivre ma vie comme un ado de 16ans, enlever ces questions de ma tête et foncer. Apprendre des choses de la vie, PROFITER ?
( Je suis vraiment arriver au point de non retour )

Si quelqu'un me comprend, et a la solution miracle... Il sera la bienvenue ! .

(malheureusement à ce jour aucune solution miracle n'a été trouvée contre la dépression ou autres du genre je crois)

Pour ce qui est de la jalousie, peut-etre que d'autres ici pourront t'aider en te faisant partager leur expérience ou en te conseillant des lectures.

Pour la confiance en toi, je pense que tu devrais prendre conscience que tu peux te faire confiance, c'est-à-dire: -comprendre que quand tu te dévalorises personnellement en associant à chaque "échec" de ta part une preuve que tu es toi meme un échec, tu te trompes
-si c'est possible, puiser dans le simple fait que tu veuille t'en sortir une preuve qu'il y a une partie de toi en qui tu fais déjà confiance

Mon meilleur ami traverse une passe qui ressemble un peu à la tienne, et j'ai pu constater qu'il y a une chose que tu semble avoir commencé à faire qui ne l'a vraiment pas aidé: trop penser à la peine des autres (il ne pensait qu'à ça, en meme temps il disait que c'était la seule chose qui le raccrochait à la vie). Je ne sais pas si c'est le cas pour toi, mais souvent l'entourage ne peut pas réagir bien à une la dépression d'un proche, et il lui fournit sans le vouloir des raisons d'aller moins bien (sans le vouloir hein) en lui donnant encore plus de pression quand à la tache d'aller mieux, ce qui n'est pas génial vu qu'en conséquence il souffre plus.

Profiter de la vie est une bonne idée, tant que tu en profites réellement et que tu ne passes pas la journée à tourner les memes idées dans ta tete.

Encore une fois je ne sais pas du tout si ce dont je parle te concerne ou pas, mais si c'est le cas je te conseille de te forcer à penser par toi meme et pour toi-meme, et ne pas devoir supporter en plus la peine des autres. Si tu sens profondément (en étant parfaitement honnete avec toi-meme et seulement par rapport à ton propre bien) que quelque chose ne te plait pas dans une décision de ton entourage, mieux vaut le dire et lutter au maximum je pense. J'espère que d'autres gens donneront leur avis parce que j'ai pas envie de donner d'énormes mauvais conseils...

Et bien sur, je te souhaite bonne chance pour sortir de là; pour te le prouver, j'utilise un nouveau smiley tiens! (moi non plus je ne comprends pas à quoi il sert)

Merci de ton commentaire, en effet je me sens un peu concerné. C'est vrai que je m'occupe plutôt de savoir si les gens autour de moi sont heureux, plutot que de savoir si j'y suis d'abord. Et maintenant on me repproche sans cesse d'être égoiste, ou est l'erreur ? Enfin bref j'ai tout les défauts du monde lorsque j'écoute ma mère, Le problème de profiter de la vie, c'est que pareil mes parents m'empêche d'aller en soirée avec mes ami(e)s, le travail avant tout (Je suis d'accord), mais de temps en temps, le fait de décompresser serait la bienvenue !
Je te remercie encore d'avoir pris le temps de m'écrire ce message, j'espère en sortir car la vraiment... Bonne continuation a toi !

Est-ce que tu pourrais voir quel est ton ressenti de ta situation ? Est-ce que tu pourrais rester en contact avec ce ressenti pendant quelques minutes ?

J'imagine que cela ne doit pas être très agréable, mais essaie d'être bienveillant vis-à-vis de ce ressenti.

Comme si c'était un enfant et comme si tu voulais savoir ce qu'il a sur le coeur.

Avec patience.

Cela peut te sembler niais mais cela ne te coûte pas grand chose d'essayer.

Antoine : Ce que tu décris est ce que j'appelle le bénéfice à échouer (ou à faire échouer) et je crois qu'on peut le retrouver chez de nombreux zèbres...

Goûter au bonheur semble difficile lorqu'on ne sait pas vraiment ce qu'il est, à quoi il tient. Et nous avons une idée tellement idéalisée du bonheur, que le toucher du doigt est effrayant, il pourrait bien nous submerger.

Les échecs successifs ont un côté presque rassurant, parce qu'ils nous confortent dans l'idée qu'on ne peut pas goûter au bonheur et ils alimentent notre boucle de pensée négative. Le problème est qu'ils génèrent aussi une immense frustration, le sentiment de ne pas avancer, de n'être bon à rien (et surtout pas doué pour le bonheur)

A mon sens, le sabotage ou le refus de prendre des décisions (ou des risques) sont liés aux mêmes choses : une peur inconsciente mais très forte d'une lame de fond émotionnelle imaginaire : celle du bonheur qui nous submergerait. Ou la culpabilité qu'on peut ressentir lorsqu'on réussit, sutout sans que ça nous coûte trop d'efforts (le fameux sentiment d'imposture du zèbre) Rechercher le bonheur absolu, ou la perfection en permanence, c'est se fixer un but qu'on ne peut pas atteindre. C'est aussi se trouver une raison d'être malheureux, de tout mal faire, ou pire...de ne rien faire.

Je te souhaite un peu d'insouciance et de légèreté, le bonheur est parfois dans les plus petites choses, ce n'est pas un grand tout, on le côtoie tous les jours, mais souvent sans s'en rendre compte.

Take care

Où que tu sois, creuse profondément !
À tes pieds se trouve la source !
Laisse crier les obscurantistes :
« En bas est toujours — l’enfer ! »

Une amie m'a une fois dit : Quand tu touches le fond du puits, une porte s'ouvre.

Elle a raison.

J'expliquerai un jour pourquoi.

Storm a écrit:Antoine : Ce que tu décris est ce que j'appelle le bénéfice à échouer (ou à faire échouer) et je crois qu'on peut le retrouver chez de nombreux zèbres...

Goûter au bonheur semble difficile lorqu'on ne sait pas vraiment ce qu'il est, à quoi il tient. Et nous avons une idée tellement idéalisée du bonheur, que le toucher du doigt est effrayant, il pourrait bien nous submerger.

Les échecs successifs ont un côté presque rassurant, parce qu'ils nous confortent dans l'idée qu'on ne peut pas goûter au bonheur et ils alimentent notre boucle de pensée négative. Le problème est qu'ils génèrent aussi une immense frustration, le sentiment de ne pas avancer, de n'être bon à rien (et surtout pas doué pour le bonheur)

A mon sens, le sabotage ou le refus de prendre des décisions (ou des risques) sont liés aux mêmes choses : une peur inconsciente mais très forte d'une lame de fond émotionnelle imaginaire : celle du bonheur qui nous submergerait. Ou la culpabilité qu'on peut ressentir lorsqu'on réussit, sutout sans que ça nous coûte trop d'efforts (le fameux sentiment d'imposture du zèbre) Rechercher le bonheur absolu, ou la perfection en permanence, c'est se fixer un but qu'on ne peut pas atteindre. C'est aussi se trouver une raison d'être malheureux, de tout mal faire, ou pire...de ne rien faire.

Je te souhaite un peu d'insouciance et de légèreté, le bonheur est parfois dans les plus petites choses, ce n'est pas un grand tout, on le côtoie tous les jours, mais souvent sans s'en rendre compte.

Take care

Comme ce que tu dis est vrai !! J'en suis pour le moment incapable et toute prise de risques est accompagnée d'angoisses insupportables. C'est le cas en ce moment : je postule pour un job dans une autre collectivité territoriale et j'ai très très peur de me planter et de ne pas être à la hauteur...pffffffff

Bienvenue à toi Antoine, et bonnes lectures sur le forum !

Merci à vous tous d'avoir pris le temps de m'écrire et d'essayer de m'aider.
Désolé pour le retard de ma réponse, je ressors d'une semaine d'hospitalisation dû justement a une tentative de suicide, qui a presque marché (Malheur!). Mais je ne prends pas ça comme une tentative de mettre fin a mes jours, mais plus comme un acte pour faire réagir mon entourage et moi même...
Le principal c'est que ça a marché. Je ne voyais plus mon père depuis 3/4ans, je l'ai revu et il est près a reconstruire quelque chose avec moi, j'ai aussi retrouvé mon frère et ma famille du côté paternel. Ma mère a compris que me surprotégé ne ferait qu'aggraver la situation, et qu'un peu plus de liberté ne me ferait pas rater mes études ! Et moi, et bien j'avais aussi besoin de ce choc. Je me sens mieux dans ma peau, j'ai compris que je n'étais pas seul, et tout ça me redonne l'envie de me battre et d'aller jusqu'au bout !

Encore merci a tous, bonne continuation a vous, et a bientot !

Antoine : J'étais inquiète de ne pas te lire, une sensation diffuse à chaque viste sur le forum ces derniers jours, je me rends compte que c'était justifié. Je t'envoie un gros hug de réconfort.

Je forme le voeu que tu retrouves la force de prendre soin de toi et que tes espoirs de renouer durablement avec ton père ne soient pas déçus. J'espère très fort que tu auras envie de rester parmi les tiens (et parmi nous) désormais.


Take care.

Reste parmi nous, Antoine, je crois que beaucoup d'entre nous pourront encore te soutenir utilement.

Et moi, et bien j'avais aussi besoin de ce choc. Je me sens mieux dans ma peau, j'ai compris que je n'étais pas seul, et tout ça me redonne l'envie de me battre et d'aller jusqu'au bout !

Tu as donc réussi à crever ton abcès.
Et à réveiller autour de toi.

On n'est jamais seul, quoi qu'il arrive.
Ce que tu cherches frénétiquement, c'est que tu ne l'as pas encore crée. C'est toi qui es acteur de ta vie, pas les autres, même si ce sont des bonus sympas. C'est toi qui peut créer ton environnement idéal, et ce que tu veux y trouver. Toi seul. Et parfois il te faudra défaire des accroche qui freinent au contraire, comme tu l'as si bien perçu.

Savoure ces doux moments.
Mille pensées pour toi.

.

La Misanthrope a écrit:

Spoiler:

Mouais, ben modère tes propos parce qu'il y a là une incitation craignos !!! Tu parles à un mineur dans des termes dépourvus du plus élémentaire discernement.

La Misanthrope, J'espère ne pas avoir sur-réagi...