Le concept de zèbre en dehors de la France

Je m'interroge sur le concept de zèbre en dehors de la France.
Y a t il des équivalences, est ce que cette "théorie" se diffuse, ou bien est ce propre à "chez nous"?
Si le concept de douance est "international", et que le test psychométrique mesure et atteste d'un QI normale et élevé, ou pas, en dehors de la norme, qu en est il alors des profils non testés, au QI dans la norme mais qui ont les traits de zèbritude décrits, détaillés par JSF et d'autres ?
Est ce qu'un diag psychiatrique est posé : bi polarité, dépression....plus rapidement, facilement ? Existent ils des forums, des assos ?

Si j'étais née aux USA et que je n'avais pas eût de test WAIS, n'aurais je alors été la folle de service, comme autrefois on m'appelait à l'école ?
N'aurais je subi des traitements chimiques, pour me normaliser et faire taire mes hypersensorialités, mes intuitions fulgurantes, mes extases artistiques, mes lubies culturelles ?
Au nom du "on sait ce qui est bien pour toi".

C'est une très bonne question. Dès lors qu'il y a un phénomène qui touche la société française, qu'il ait trait aux pratiques ou aux représentations culturelles, il serait bon de se la poser. J'ai tenté d'y réfléchir sur le plan du Droit, de l'économie ou d'une certaine orientation de la psychologie en France; mais, bizarrement, je suis entré dans des débats concernant cette notion de zébritude sur ce forum sans vraiment me demander ce qu'il en était ailleurs. Or, dans une perspective scientifique, c'est tout de même une question qu'il aurait fallu se poser dès le début. Est-ce que d'autres l'ont fait ? C'est possible. Mais je ne m'en souviens pas.

Ce que je peux dire, c'est qu'à Mensa France (où l'on entre sur la base d'un test de type QI) il est souvent question du fonctionnement psychique en général et pas seulement – ni même tellement – de performances intellectuelles. Et ce doit être le cas aussi dans les autres Mensa nationales. Il devrait être possible de le vérifier auprès de celles qui ont un forum accessible (notamment sur le site de Mensa International). Maintenant, il est peu probable que la notion française de zébritude y soit mentionnée en tant que telle.

Peut-être que si vous cherchiez les mots clés "gifted child"

Disons que je m interroge sur plusieurs points :
- si on inclut le fait qu il ne faut pas nécessairement avoir un HQI,
- mais quelques signes comme l hypersensibilité, hyperexcitabilité sensorielle, une pensée en arborescence, et tout un tas d autre points plus ou moins précis qui en faite sont majoritairement observés depuis des années chez les patients de JSF,
- même caractéristiques qu on peut aussi observer, auto-observer appartenant à des troubles psys DSM actuel.
Je pense particulièrement à la dépression, les états-limites, et certaines formes de bi-polarités,
- et que JSF est psychologue mais ni psychiatre, et nécessairement professionnellement influencé dans ses raisonnements par ce qu elle vit, mais non par ce qu elle n a pas vu, ni vécu, alors ne peut elle pas "passer à côté" d une maladie psy, d autant plus, qu elle ne peut pas poser de diagnostique médical, puisqu elle n est pas psychiatre, neuro....
- pourquoi conceptualiser des traits de personnalité, additionné à des câblages neuro spécifiques/atypiques, et autre fonctionnements singuliers au Monde ?
Des "zèbres" il y en a toujours eût. Parmi le monde, avec ou sans métier, réussite pro, sociale, ou pas etc

Si la France était plus accueillante face à la Différence de fonctionnement, à d'autres manière de vivre/sentir/raisonner le milieu/l environnement dans lequel ns vivons et que ns partageons, et quand je dis France, je sous entend aussi la masse bêlante, majoritaire qui m entoure, sans doute, ce concept n aurait jamais vu le jour.
Personnellement, dès lors, où je me suis acceptée, et que j ai arrêté de fonctionner en terme de normalité, comparaison, caméléon attitude, exigence de moi même face aux autres dans un désir extrême d éviter d être rejeter, et peut être alors aimer, j ai arrêté de souffrir et de chercher des explications, des étiquettes, des appartenances à un groupe...

Le fonctionnement Humain est tellement complexe. Les lectures de celui ci font intervenir tant de paramètres personnels, autobiographique, environnementaux, psycho...
Et les évaluations des soignants soumises à leur propre représentations et à ce qu elles veulent également voir se réaliser, comprendre, et pourquoi pas engendrer, créer.

A contrario, il y a eût tant d erreurs de diag, qui ont fait des ravages, entant qu infirmière en psychiatrie, j en étais témoin,et aussi de refus, d impossibilité de diag, avec aussi des conséquences douloureuses. Et puis des personnes en souffrance mais sans patho qui rationaliser tout et faisaient le focus sur les raisons, et n étaient pas intéresser sur le comment faire avec, vivre avec, s accepter, être Soi.

Etre en marge, être différent, s assumer tel est devenu difficile dans une société au final normalisante, aseptisée, et à mes yeux qui cautionnent la différence si elle sert ces intérêts quel qu’ils soient, même les plus sains et nobles en apparence, mais dégueu si on creuse un peu.