Les émotions fortes.

Salut,

Je me fais chier ce matin, j'ai terminé dragon ball super hier... Et j'essaie de distraire mon cerveau pour m'empêcher de penser à ça: https://www.zebrascrossing.net/t33591-rupture-soudaine
Et je suis tombé, par hasard plus ou moins, sur certains sujets ici, aujourd'hui, sur la douance. Et me voilà à regarder des conférences de jeanne siaud-facchin. Peu importe qu'on la considère comme le messie ou comme une connasse lambda qui cherche à exploiter une mode pour vendre du bouquin...

Elle soulève dans la conférence que je regarde là, la fameuse "super-intensité émotionnelle" supposément ressentie par les surdoués.
Genre, méga-empathie notamment. Là, elle vient de dire qu'un surdoué pense toujours en 1er lieu avec son coeur, puis la tête s'engage...

Bon...

Déjà, moi, je suis connu pour avoir une humeur très constante, vue de l'extérieur en tout cas. Je me demande si durant bien des années, je n'ai pas cherché à contrôler ce côté là de ma personnalité pour, peut-être, être plus supportable, plus "passe partout". Et en définitive, il y a quelques personnes avec qui le courant passe incroyablement bien avec qui je ne suis pas du tout "passe partout", justement parce que je laisse libre cours à mes émotions avec celles-ci...

Des commentaires là-dessus ? Je veux dire sur l'intensité émotionnelle.

Je ne suis qu'à moitié zèbre (donc pas zèbre pour les puristes) d'après mon wisc à 12 ans, j'ai un QI verbal de 135 et un QI performance de 97. Et je me sens comme toi : je n'ai pas une intensité émotionnelle très élevée et je vis avant tout dans un monde de faits. L'émotion ne trouble pas mon processus de raisonnement et j'ai tendance à penser froidement et à chercher à coller au plus près de la vérité avant tout. Je dirais que c'est le fait de me rapprocher le plus du réel qui me cause des émotions fortes, il m'arrive de pleurer si je sens que ce que je pense est vraiment proche du réel.

salut,

Je ne suis qu'émotion, je peux passer dans une journée de l'euphorie, d'une béatitude limite mystique souvent selon les personnes de mon entourage "pour un rien" à un sentiment profond de lassitude, de découragement, également pour "un rien"...

Je pleure devant une pub, une interview radio, un paysage, de colère, de joie, de ras le bol, de fatigue de ressentir, devant mes enfants le soir, en écoutant un son....tous les jours, je vis plusieurs états émotifs forts qui laissent des "traces", d'adrénaline ou de spleen...qui s'accumulent, jusqu'à ce je déborde.

Je suis une éponge à émotions des gens en face de moi...selon mon propre état j'arrive à gérer ou pas. si j'arrive pas, je suis mauvaise et j'évite les contacts extérieurs, mais m'isoler me déprime.

ce sont ces émotions qui m'ont amené en thérapie puis, le diagnostique. Selon la psy, je suis une émotionnelle débordante.

Ces émotions je les vis, elles m'envahissent, mais je suis incapable de les exprimer verbalement. je vais pleurer, ou hurler ou piquer des fous rire, bref, si je les exprime c'est toujours assez impressionnant en clair quand je déborde. Sinon, je ne sais pas les verbaliser.

Mon seul exutoire la création à travers, l'art plastique et la sculpture.

[supprimé par l'auteur]

Zouf a écrit:Ma copine dit que mon visage ne bouge jamais…

On me dit souvent que je ne sais pas sourire.

Le truc, c'est que j'ai l'impression qu'on attend de moi que je sourisse à pleine dents, ou que j'éclate de rire. Ca m'arrive. Mais c'est rare. La plupart du temps, les gens sourient et surtout éclatent de rire pour des raisons qui ne me font qu'au mieux un "lol intérieur", le même que celui qu'on écrit sur le net sans pour autant avoir de réaction physique.