Attendre le dernier moment pour être efficace

Bonjour,

Comme je l'ai plus ou moins dis dans le sujet, je fais tout le temps les choses au dernier moment, c'est comme ça que mon esprit et moi sommes efficaces, mais ça me pose des soucis dans la vie de tout les jours au final. Par exemple attendre 18h55 soit 5 min avant que ma copine finisse le travail pour faire ce qu'elle m'avait demandait de faire alors que j'avais toute l'après midi, résultat j'ai pas le temps de finir avant qu'elle arrive. J'attends aussi qu'une dispute éclate pour agir vraiment lui montrer que mon couple à de l'importance. Et là je parle du couple mais ça a aussi un impact sur mon moi à moi, comme les papiers, les rendez-vous.

Bref je sais pas si vous êtes un peu dans ce cas de figure ou si vous l'avez été, et si oui comment vous fêtes vous "mieux organiser votre vie" ?

Je pratique le "ne remets pas à demain ce que tu peux faire le jour même", depuis que j'ai compris que la procrastination, au final, ça complique la vie.
Donc je fais ce qu'il faut faire, quand il faut le faire, et tout est beaucoup plus simple, et moi bcp plus heureuse.

Tout d'abord merci pour ta réponse ^^ mais du coup tu n'as pas peur de "trop" en faire ? Parce que si on y réfléchit bien il y a toujours un truc à faire

attendre le dernier moment est un réflexe HP :
- inutile de faire le boulot avant, on a le temps
- ça évite d'y passer trop de temps en cherchant la perfection
- ça ajoute du challenge en se mettant "en danger" avec une deadline

Quand j'ai quelque chose à faire, j'y pense tout le temps au point que ça peut me torturer. Plus je le fais vite, moins je m'en préoccupe, mieux je me porte.

D'un autre côté, certaines choses sont tellement barbantes que j'attend généralement d'être obligé à les faire pour m'y mettre. En vrac, les courses et le plein d'essence.

Comme je l'ai plus ou moins dis dans le sujet, je fais tout le temps les choses au dernier moment, c'est comme ça que mon esprit et moi sommes efficaces, mais ça me pose des soucis dans la vie de tout les jours au final a écrit:

Je me reconnais bien là dedans. J'appelle ça "la réussite par l'urgence" (dans le cadre de mes études, surtout).
Certes, c'est efficace mais les limites apparaissent bien perceptibles au bout d'un moment (je suis du moins dans ce cas). Du coup je tente de m'organiser sans grand succès jusqu'à maintenant (à moins de faire du petit à petit mais à ce moment là j'ai la hantise de ne pas avancer assez vite).
Je ne sais pas si ce que j'ai dis est éclairant mais je laisse là ce témoignage

Julasalade a écrit:Tout d'abord merci pour ta réponse ^^ mais du coup tu n'as pas peur de "trop" en faire ? Parce que si on y réfléchit bien il y a toujours un truc à faire

Euh non. D'abord, le boulot et le perso n'interfèrent pas. Donc même si je procrastine au boulot, je le retrouve le lendemain, mais je ne suis pas envahie dans ma vie privée. Et chez moi, le ménage, les papiers, les courses, si je fais tout au fur et à mesure , ça se lisse sur la semaine et je suis même tout à fait tranquille le week-end :-) . Mais je précise que je vis seule, que comme j'ai aménagé dans un appart refait à neuf, c'est plus motivant et plus facile d'y faire le ménage, et que j'ai supprimé la corvée du repassage en décidant... de ne plus repasser. Côté administratif, je suis en prélèvement sur tout, donc je vérifie seulement (mais bien) mes factures et mes comptes, et je classe les quelques papiers qui restent (essentiellement mes bulletins de salaire et mes rlv de bq) au fur et à mesure.

J'ajoute : côté boulot, j'aurais en effet tendance à procrastiner, parce que je travaille mieux dans le stress de l'urgence. Mais comme en même temps ce stress me rend malade, j'évite de procrastiner, et je m'oblige à mieux organiser mon boulot, comme je le fais dans ma vie privée.

Peut être aussi quel'on juge à chaque instant ( du présent donc) l'interêt d'autre chose bien plus grande que la/les tache(s) "conne(s)" à faire ?

Ou les taches basiques, répétitives n'offrent aucun attrait ( en plus de toute façon c'est "gagné" on saura faire) par rapport à n'importe quelle autre nouveauté, fut-elle passive mais intellectuellement motivante

+1 pour le coté "challenge" / "mise en danger" dans d'autre circonstance, le taf par exemple, les "grands défis" pas assez grands au fond

Fab. Fabrice a écrit:Peut être aussi quel'on juge à chaque instant ( du présent donc) l'interêt d'autre chose bien plus grande que la/les tache(s) "conne(s)" à faire ?

Tu sais, moi je trouve de l'intérêt dans tout ce que je fais. Même le ménage, je trouve ça bien :-) d'abord, je me dépense physiquement, ça me fait du bien, et puis je crèe de l'ordre et de la beauté :-)

Pour ma part je me demande si je ne procrastine pas pour avoir sans cesse quelque chose à penser. Mine de rien ca occupe sacrément bien l esprit d avoir toujours à se rappeler de faire telle ou telle chose à un moment donné. Ajouté au stress et éventuellement l adrénaline que ca apporte à l approche de la deadline, je me demande parfois si ce n est pas ce que je recherche.

Zorglub_33 a écrit:

Fab. Fabrice a écrit:Peut être aussi quel'on juge à chaque instant ( du présent donc) l'interêt d'autre chose bien plus grande que la/les tache(s) "conne(s)" à faire ?

Tu sais, moi je trouve de l'intérêt dans tout ce que je fais. Même le ménage, je trouve ça bien :-) d'abord, je me dépense physiquement, ça me fait du bien, et puis je crèe de l'ordre et de la beauté :-)

Tu es sage, perso je ne m'ennui jamais mais je minimise ( c'est un faible mot) le temps passé à des taches qui ne m'apportent rien; manger ( au quotidien, seul, au taf , le repas "utilitaire", pas la bonne bouffe "sociable" bien sur), chier, attendre, faire le ménage bref tous les trucs que quand tu les as fait une fois, tu en fait le tour...

Pour la dépense physique j'ai d'autre façons, plus agréables pour moi par contre je couple souvent pour passer intelligement le temps des activités inutiles, lire ou réfléchir, au repas, consulter les emails ou téléphoner aux WC, toujour avoir un truc en sopuffrance sous la main pour les temps d'attente, le ménage... ca pêche, à part sous traiter, pas encore trouvé si ce n'est d'écoute un podcast interessant...

Personnellement j'ai tendance à tout remettre à plus tard, car les choses importantes ou très différentes de la routine m'angoissent et il me faut certain niveau de "je suis dans la m..." pour que le coup de pied aux fesses soit efficace et me sorte de la paralysie. C'est un fléau qui m'a causé de nombreux soucis et pour le moment je cherche encore des parades contre moi-même.