Connaissez-vous les 4 accords Toltèques?

Bonjour,

Je viens de finir un livre très court mais très intéressant : les 4 accords Toltèques. L'auteur met en exergue le mécanisme d'emprisonnement de l'Homme dans son environnement quotidien et dit que nous sommes prisonniers de nos propres peurs. C'est vulgarisé au maximum, pas besoin d'avoir fait 15 ans de psycho.

4 accords simples, élaborés par les Toltèques, à passer avec soi-même pour se libérer de nos carcans.

C'est étonnant de voir que le rayon de cultura (ou fnac) suit le cheminement logique de nos lectures (tout du moins des miennes) :

précocité -> psychologie -> développement personnel -> ésotérisme.

On a donc un temps de retard sur les gens "normaux" puisque nous passons par l'étape "précocité". Pour une fois c'est l'inverse, ce sont eux les précoces

Et y a-t-il quelque part dans ce cheminement une place pour la philosophie ?

1- Que votre parole soit impeccable.



Parlez avec intégrité, ne dites que ce
que vous pensez.
N'utilisez pas la parole contre vous-même, ni pour médire d'autrui.







2- Quoiqu'il arrive n'en faites pas une affaire
personnelle.



Ce que les autres disent et font n'est
qu'une projection de leur propre réalité, de leur rêve.
Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n'êtes plus victime de souffrances inutiles.







3- Ne faites pas de suppositions.



Ayez le courage de poser des questions
et d'exprimer vos vrais désirs.
Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.







4- Faites toujours de votre mieux.



Votre "mieux" change d'instant en instant.
Quelles que soient les circonstances faites simplement de votre mieux et vous éviterez de vous juger,
de vous culpabiliser et d'avoir des regrets.

Plutôt sage,...

le problème, c'est que ce qui y est associé me semble plutôt sectaire
->non je n'ai pas tout épluché mais le peu que j'ai pu entendre certain truc m'ont fait peur.... dangereux à mon avis (de prime abort)

Spoiler:

J'ai lu ce livre il y a deux ans et ai tout de suite apprécié les principes qui ont pour moi l'essentiel de ce qu'il faut retenir de la lecture: ils sont profondément bons, mais difficiles à respecter. L'avantage est que ces "accords" recoupent beaucoup de choses que j'ai pu penser et lire dans d'autres livres de psychologie ou de spiritualisme (spiritualité?), donc on finit par se rendre compte qu'au fur et à mesure de notre évolution, il devient naturel de les respecter partiellement ou entièrement.

===>tramber: J'ai le meme problème avec d'autres lectures qui sont en partie associées à des groupes utilisant certaines notions sectaires ou qui s'appuient sur un vocabulaire scientifique trop présent et confus, qui posent comme vraies des interprétations très subjectives de lois et expériences scientifiques, et qui plu est qui à partir de ces bases peu solides mènent un raisonnement bourré de paralogismes. (ce n'est pas vraiment le cas dans ce livre). Le plus étonnant est que la visée de tels livres étant d'aider les gens, on ne peut s'empecher de se demander si l'auteur croit réellement en ce qu'il écrit ou si il tente d'arnaquer allègrement ses lecteurs... Mon frère m'a expliqué qu'il ne se focalisait pas sur ce genre de biais dans l'introduction des idées et qu'il prenait les idées pour ce qu'elles sont, les "essayait", et voyait quoi en faire... J'ai l'impression que je suis tout simplement incapable de faire ça; si le raisonnement est faux, c'est presque un mécanisme incontrolabe qui se met en marche dans ma tete pour analyser le texte et débusquer ses défauts.

Je conseille néanmoins ce livre à tous car son contenu est enrichissant. Je n'ai pas lu la suite, "Le cinquième accord Toltèque" donc je ne peux rien dire de plus.

J'ai lu ce livre en décembre 1999 soit il y a 12 ans...

Je le relis de temps en temps et si j'étais capable de mettre ces 4 accords toltèques en pratique, je crois que ma relation aux autres ne serait pas pire que celle actuelle

Alors, en oubliant pas que beaucoup de ces livres de dévelloppement personnel peuvent être écrit par des "charlatants" et/ou des "gourous", certaines idées méritent dêtre étudiées et pourquoi pas mises en pratique !

J'ai aussi du même auteur "la maîtrise de l'amour : apprendre l'art des relations" depuis 2004...mais pas vraiment accroché...

Malgré ces lectures qui devaient "m'aider", je fais un "stage" tous les 3 ou 4 ans chez un VRAI psychologue et c'est beaucoup plus efficace (à priori)

Bonne lecture en tout genres !

Je lu ce livre l'année dernière, avant d'entendre parler des zèbres. Et il m'avait aidée à combattre ma culpabilité de ne pas "y arriver". C'était l'accord "fais toujours de ton mieux". L'accord "Quoi qu'il arrive n'en fais jamais une affaire personnelle' m'a également permis de prendre du recul par rapport à une grosse déception professionnelle (j'ai perdu un job d'une manière lamentable et l'explication de la boss: j'étais trop compétente pour rester). J'ai bien morfflé, soyons honnête, mais sans ce filet du Nouveau Monde auquel m'accrocher pendant cette période les dégâts auraient été bien pires j'en suis sûre. Alors, ouais, je conseille. Après c'est sûr qu'il y a des idées que je crains dedans, comme l'idée que certaines personnes sont "nocives" , typiquement sectaire et très dangereux d'une manière générale, au regard de l'histoire de l'humanité par exemple, et, dans un cadre bien plus restreint, pour les personnes fragiles que l'on peut ainsi couper de leur entourage bienveillant mais maladroit. Mais pour les grandes idées, ces accords sont enrichissants je trouve.

Cela à l'air intéressant. Je vais peut être me pencher dessus.
Je suis sensisble à l'idée d'une sagesse passé perdue et retrouvée ( : Toltèques).

Mais il existe bien des personnes "nocives", j'en rencontre de temps à autre. Mais le terme adéquat est plutôt "toxique", me concernant en tout cas. C'est un terme utilisé par la psy qui m'a suivie et par ma propre soeur.
Ainsi ma mère est "toxique" pour moi. A son corps défendant j'en suis persuadé.
Mais, certains sont nuisibles sans le savoir.
Certains le sont mais pas pour tout le monde.
Certains le sont délibérément car cela leur apporte quelque chose.
C'est toute la problématique des personnalités de type "harceleur".

Maintenant j'ignore dans quel sens le terme "personnes nocives" est employé dans ce livre. A voir.
Eh puis nous le savons tous, les "cons" cela n'existe pas, il y a juste des "mal pensants", on peut toujours cultiver l'espoir d'éduquer non pour en faire des "bien pensant" mais des "pensant" tout court

nathea a écrit:Bonjour,

Je viens de finir un livre très court mais très intéressant : les 4 accords Toltèques. L'auteur met en exergue le mécanisme d'emprisonnement de l'Homme dans son environnement quotidien et dit que nous sommes prisonniers de nos propres peurs.

+ 1000
Nous sommes tous vêtus de nos manteaux de peur, et nous nous y accrochons comme des moules à un rocher.
Ne surtout pas les lâcher, sous peine de se sentir tout nu ou en danger, ou pas normal etc...

Or, c'est en les déposant (pas les balancer non plus) qu'on progresse.


EDIT: le nocif n'existe qu'en l'étant, c'est son mode. Si les autres sont heureux, lui sera perdu. Mais on peut réussir à rendre un nocif en mode inverse. C'est pas facile, mais alors il devient comme St Paul, un véritable bonus géant ensuite pour les autres. Un nocif est un humain qui n'est pas dans le bon mode qu'il devrait avoir. S'il tilte, c'est pur bonheur pour lui et le bien qu'il fera ensuite à tous ses proches.

J'ai lu aussi ce livre. Très clair, facile d'accès. Et même placés en dehors d'un contexte spirituel, les 4 accords peuvent représentent une sorte de règle de conduite.
Ils sont simples mais cela demande beaucoup d'honnêteté envers soi-même et une attention, un contrôle de tous les instants pour les appliquer.
Donc pas si simple finalement. Ah si j'arrivais vraiment à les appliquer surtout le "Quoiqu'il arrive n'en faites pas une affaire personnelle" et "Que votre parole soit impeccable"....

Alors oui, il faudrait commencer par "briser les vieux accords" comme le suggère l'auteur, qui nous empêchent d'être libres. Cela signifie tout remettre en question et désapprendre tout ce que l'on a appris au cours de notre existence. Et stopper ce qu'il appelle le processus de domestication. (oui j'ai lu plusieurs fois le livre )
Enfin de revenir presqu'à un état sauvage ou plutôt d'enfant, qui est encore libéré (enfin non pas libéré mais libre) de toutes peurs.

.

Je l'ai lu au début de l'année, et j'ai bien aimé aussi
Malgré un style un peu prétentieux ("je détiens la vérité et vous l'enseigne"), de très bonnes idées.
J'essaye de les suivre autant que je le peux... J'observe surtout depuis cette lecture que très, très peu de gens ont une "parole impeccable"...

Je le conseille aussi.

Personnellement je ne suis pas tout à fait d'accord avec "ne faites pas de suppositions" Je comprends l'esprit dans lequel cette sentence est formulée afin d'éviter toute spéculation intellectuelle, toute projection inexacte, afin de faire preuve de clarté dans la compréhension de l'autre.

Cependant, l'appréhension de son environnement et des autres ne passe-t-elle pas par une phase constat / interrogation / théorie / confrontation à la réalité / conslusion ?
Si on en se cantonne qu'à ce qui est, on reste trop ancré dans le réel et la portée globale (de ce qui pourrait être) nous échappe totalement (sauf au terminus d'une longue vie riche en expériences, où l'on croit avoir tout vu). Il est utile d'admettre certaines choses, même encore partielles, pour voir plus loin, en attendant de les éprouver ; sans cela on peut attendre bien longtemps et rester camper sur des certitudes qui entravent son développement intellectuel.

Effectivement, la supposition dans la relation à l'autre amène à des attentes néfastes à la compréhension mutuelle, mais n'est-elle pas une étape nécessaire à la pleine compréhension du monde ?

@ Akh Je ne me souviens plus des détails mais j'avais envisagé cet accord uniquement dans le rapport à l'autre. Les suppositions portaient donc uniquement sur les intentions que l'on prête à autrui. A partir de là, l'absence de supposition mène au dialogue et évite les malentendus qui amènent leur lot de crispations. Le problème c'est qu'il est impossible d'interroger chacun de ses interlocuteurs sur ses arrière-pensées. Avec son boss c'est délicat mais avec les (très) proches ça passe bien. Et comment mieux rentrer le monde intérieur de l'autre si ce n'est en lui en demandant la clé ?
Mais si tu sors du cadre strict du rapport à l'autre, je suis de ton avis.

En effet c'est dur de saisir les pensées sous-jacentes des autres, et même pour soi de les offrir à l'autre ce qui pourrait être considéré comme froid, effronté et dur. Beaucoup ne supportent pas d'entendre la vérité et ne sont pratiquement jamais prêts à entendre le fond de la pensée des autres sur soi et surtout à les accepter ou en débattre sans être blessé dans son égo. Le problème majeur c'est que les gens ne sont pas francs de peur de blesser les autres (ou jouissant de leur "superiorité" de croire en savoir plus sur l'autre qu'il n'en sait lui-même et de le cataloguer), et les autres de ne pas accepter de se faire remettre en question. Je pense que c'est cela le fond du problème.