La propension à ramener tout à moi,

Et puis, je me souviens du jour où je découvrais internet dans toute sa splendeur.
La découverte de youtube fut un moment sans commune mesure.
J'étais sidéré de pouvoir accéder à l'information sans aucune borne.
Je suis renvoyé à cette scène de Cloud Atlas, dans laquelle il est question de s'instruire via une vidéo avec Tom Hanks dedans, pour deux "esclaves".
Le monde s'établissait bien plus en rapport avec les besoins d'espace, de découverte de jeu qu'un quotidien où je me sentais gêné.
L'histoire de l'Albatros chez Baudelaire.
Jusque-là, je dépendais d'une limite de temps des parents, et je dépendais aussi du support ( VHS surtout ) pour rentrer en contact avec du virtuel ( ainsi que des livres ).

Aujourd'hui, j'ai vu l'épicière et l'épicier du coin, nous étions faire des courses / amplettes Maman et moi.
Je me trouve à les trouver mignons, et me rappelle quand mon quotidien était un train train de ce type, où tout était réglé matériellement.
Maintenant, je me meus au maximum sur internet, je suis tellement plus libre.
Néanmoins, ces commerces de proximités rencontrent une immense affection en mon coeur.
Ils se font vieux et étaient déjà là depuis longtemps quand j'allais encore en cours.
Ces pots de confitures, fruits secs, ces boissons, chocolats, fromages, charcuteries, fruits et légumes, tout un monde dans lequel je me perds si j'y passe trop de temps.
Mais comme un plongeur, je sais y voir une certaine beauté lorsque je n'y passe que quelques instants, en apnée.
Bien à vous.