Besoin de conseils désintéressés...

Bonjour à tous et à toutes,
Cela fait maintenant 3 bons mois que je ne suis pas venu sur le forum. Avant cet interval j'avais beaucoup participé à répandre la méthode posturologie comme une véritable médecine miracle qui allait me guérir. J'ai donc suivi le traitement indiqué à cet égard pendant 1 mois et demi (avec des lunettes, des semelles, des positions à tenir et des exercices à faire).
Mais, à la suite d'une soirée d'anniversaire et d'un épisode que je pourrais qualifier "d'épisode dépressif" avec une grande souffrance morale face à l'incapacité que j'avais de laisser filer mes pensées et de me recentrer sur moi même ainsi que sur l'instant présent, j'ai commencé à me poser une question simple, appuyée par l'avis d'un ami, qui m'a dit que les lunettes et tout ça c'était du pipeau et que le vrai problème c'était mon état d'esprit.
Aujourd'hui je reviens vers vous pour obtenir un avis peut être éclairé et je l'espère, expérimenté.
Qu'en pensez-vous? Est-il possible qu'une dépression ait pu engendré tout ce dont je m'étais mis dans la tête? Est-ce qu'une dépression entraîne une lourde perte de confiance en soi? Est-ce qu'elle peut engendrer de graves problèmes de concentration? Est-ce qu'elle a pu considérablement altéré mes relations familiales? Est-ce que tout ce que je me suis imaginé à propos des douleurs musculaires ne serait que le produit d'une anxiété trop grande, qui entrave une bonne qualité de sommeil et fais que je me contracte pendant la nuit?
En bref, ce que je voudrais savoir c'est la chose suivante:
Dois-je continuer à changer mon état d'esprit, d'essayer de voir le positif, de me recentrer sur moi-même et d'arrêter de me prendre la tête? Ou alors dois-je continuer à suivre le traitement de posturologie quitte à fournir des efforts vains? Je ne sais plus trop quoi penser maintenant, et je me sens coupable d'avoir fait dépenser de l'argent à mes parents pour un "traitement miracle" qui finalement cachait plus le besoin de me rattacher à une projection positive indépendante de ma volonté, qu'un réel besoin.
Je ne sais pas si je m'exprime correctement, mais en tout cas, je me sens plus dépressif que "homme avec le corps biscornu" (puisqu'il me suffit d'y mettre un peu du mien, de me recentrer sur moi-même, pour que je me sente un peu mieux et plus lucide, plus concentré).
Donc voilà, j'ai besoin de vos avis, et surtout si c'est possible, l'avis d'une personne qui serait passé par la dépression pour que je puisse échanger avec.
Merci d'avance pour vos réponses,
RN.

bonjour cote perte de confiance en toi c est rarement la depression qui la cause mais plutot ce qui a cause la depression. pour les problemes de concentrations l alterations des relations familiales la encore la reponse est oui, la qualite de ton repos peut aussi etre alteree par ca.
il y a 10 ans suite a un harcellement moral j ai craque en plein boulot ca a ete discret pas de pleurs, pas de crises de larmes, pas de remarques, de mots plus hauts que l autre, rien ! par contre avant j avais une memoire qui me permettait pas mal de choses, ma concentration etait telle que meme en plein chaos j arrivais a passer outre et a realiser ce que je voulais. apres le craquage les ordres devaient m etre repete toutes les 5 minutes sous peine d oubli. ma concentration ? un papillon passait devant moi et hop plus personne ! mes relations familliales ? bof je m en foutais, ils n avaient rien d interessant. la matin je me reveillais aussi fatigue que la veille au soir (pas de douleurs musculaires par contre). la blague a dure 3 ans comme ca je m en suis remis seul.

Bonjour Rose Noire,

Rose Noire a écrit:Qu'en pensez-vous? Est-il possible qu'une dépression ait pu engendré tout ce dont je m'étais mis dans la tête? Est-ce qu'une dépression entraîne une lourde perte de confiance en soi? Est-ce qu'elle peut engendrer de graves problèmes de concentration? Est-ce qu'elle a pu considérablement altéré mes relations familiales? Est-ce que tout ce que je me suis imaginé à propos des douleurs musculaires ne serait que le produit d'une anxiété trop grande, qui entrave une bonne qualité de sommeil et fais que je me contracte pendant la nuit?

Les symptômes que tu décris pourraient en effet être imputables à une dépression:

- Perte de confiance en soi : Systématique.
- Problème de concentration : Idem.
- Relations familiales altérées : La tendance à se couper des autres, saut d'humeur, on ne nous reconnaît plus ...
- Anxiété : Ça se passe de commentaire.
- Qualité du sommeil en baisse : extrêmement fréquent.
- Somatisation : Fréquent aussi, sous différentes formes.

Rose Noire a écrit:et je me sens coupable d'avoir fait dépenser de l'argent à mes parents pour un "traitement miracle" qui finalement cachait plus le besoin de me rattacher à une projection positive indépendante de ma volonté, qu'un réel besoin.

Culpabilité, aussi.

Attention je ne suis pas médecin, mais d'après mon expérience j'irais quand même explorer cette piste.

Il y a un facteur aggravant à la dépression, c'est que c'est encore souvent vécu comme une maladie honteuse et je pense qu'il est normal d'en passer par une phase durant laquelle on va privilégier d'autres options. Je te conseille de consulter un professionnel. Si tu ne te sens pas prêt à en discuter avec tes parents, prends contact avec le CMP le plus proche de chez toi, c'est gratuit et la discrétion sera assurée.

Bon courage

Je me sens pas fatigué au sens complètement éreinté, mais bon après ça fait 2 ans que ça dure, et je sais que je suis passé par des phases bien plus difficile, en revanche je me sens toujours un peu déconnecté du monde, mais en faisant des efforts pour me concentrer sur l'instant présent, ça passe un peu. J'ai commencé à faire de la musique aussi, et je me suis "remis" au sport, je vais courir une ou deux fois par semaine. Après niveau relations familiales j'ai lu que la dépression pouvait entraîner des revendications accusatrices envers mes proches, et c'est vrai que j'ai beaucoup ressenti ce sentiment de "si vous m'aviez pas foutu une pression pareille, ça ne ce serait pas passé comme ça", j'essaye d'oublier tous ces états d'âmes et je me recentre vraiment sur moi même. Ça me fait beaucoup de bien.
Est-ce que ces impressions vous ont aussi affectées? J'essaye de reprendre confiance en moi par plein de biais, je me resociabilise, toujours en restant concentré sur moi même, je poste des bribes de musiques que j'ai réalisées sur youtube. En bref j'essaye de limiter au maximum la prise de tête et d'être bien avec moi même.

david50 a écrit:Culpabilité, aussi.

Attention je ne suis pas médecin, mais d'après mon expérience j'irais quand même explorer cette piste.

Il y a un facteur aggravant à la dépression, c'est que c'est encore souvent vécu comme une maladie honteuse et je pense qu'il est normal d'en passer par une phase durant laquelle on va privilégier d'autres options. Je te conseille de consulter un professionnel. Si tu ne te sens pas prêt à en discuter avec tes parents, prends contact avec le CMP le plus proche de chez toi, c'est gratuit et la discrétion sera assurée.

Bon courage

Je dirais que la culpabilité cette fois n'est pas aussi forte que toute celle que j'ai pu ressentir auparavant, sur des problématiques casi existencielles ("il faut que je réussisse pour que ma famille arrête de s'inquiéter", "ils ont 60 ans et bossent encore, et moi je suis là, nul, inutile, et je n'arrive pas à régler mes problèmes" --> ambivalence: "Mais est-ce de ma faute? Ou est-ce de la leur????" --> panique, rechute ou intensité encore plus forte, le fameux cercle vicieux j'oserais dire).
Elle découle juste du fait que mes parents ont payé un traitement sur lequel j'ai beaucoup insisté, et que finalement je l'ai abandonné, parce que je pense, et comme mon expérience me le prouve, que tout se situe dans la tête, et que quand je me sens mieux avec moi même (et je le répète, ce n'est jamais quelque chose d'acquis, mais quelque chose qui se construit, toujours et toujours, inévitablement), tout le reste disparaît (en tout cas je me force à le faire disparaître), mais au moins de la finalité de cette démarche résulte quelque chose de positif et constructif. La culpabilité en est donc moindre.

la deconnection vis a vis du reste du monde est normale on peut dire: comme avec toute douleur le cerveau automatiquement se 'concentre' dessus. pour une deppression ou  une deprime il va aussi se concentrer sur les cotes negatifs de ton environnement. les gens confondent souvent 'point de vue' et 'realite'. pour eux leur point de vue est la realite( c est l une des raisons pour laquelle notre monde est si chaotique).

tu as insiste car tu pensais que c etait la solution mais maintenant que tu as teste tes connaissances sont superieures et ton avis a evolue. est ce un mal est ce a toi d avoir honte ou aux commerciaux qui t ont vendu le traitement ?

Je pense que c'est de la faute des deux partis pour le coup haha, c'est à la fois de la mienne d'avoir insisté pour suivre ce traitement, et je ne suis pas sûr que la détresse qui m'animait quand j'ai commencé à chercher des solutions minimise ma responsabilité quand à ce dernier. Je pense que le meilleur moyen pour s'en sortir, c'est de minimiser les problèmes (ou alors de les oublier, pendant juste un temps!) de l'extérieur, et de se recentrer sur soi même.

les minimiser mouai pas sur que ca soit si bien. quand ca m arrive je cherche avant tout les faits (en tentant d oublier la douleur qu ils suscitent en moi) puis voir les degats causes et comment y remedier.

Le problème avec ça, c'est que chez moi, ça provoque une ébullition de pensée dans lesquelles je fini par me perdre. Et puis mes souvenirs sont très flous donc pour me rappeler clairement des faits c'est difficile.
Finalement je pense que penser au passé ça sert à rien, je préfère profiter de l'instant et penser au futur

La posturologie peut être un moyen d'affecter ta neurasthénie. L'idée de ce type de prise en charge, c'est qu'en s'occupant du corps, on soulage l'esprit, les deux étant en fait liés. Par conséquent tu pourrais continuer à utiliser la posturologie pour modifier ton "état d'esprit". A condition que le posturologue puisse le faire, et qu'il ne se contente pas de te prescrire des semelles ...

Je ne sais plus quoi penser...
Du surdon aux lunettes, de la relation que j'ai avec ma famille, de mes amis qui ne me comprennent plus, de la dépression, des autres potentiels troubles que j'ai, ou pas. Je ne sais vraiment plus quoi penser, et pire, je ne sais plus quoi faire pour me sentir mieux.
Dois-je réparer ce qui n'a pas été compris? La force me manque.
Dois-je m'émanciper et partir, seul, conquérir mon monde? J'ai peur d'avoir toujours ce manque de soutien de la part de mes parents, et de mon père de manière plus générale.
Entre stress, joie et tristesse, moi j'me perds et je ne sais plus quoi penser.

J'en ai marre de tout ça.

.

Je sais que la réponse est en moi. J'me sens suis bien rendu compte. Mais le problème c'est ce quotidien. On m'a parlé de surdon, on m'a parlé de lunettes, on m'a parlé de bilan, de travailler, de faire du sport, de suivre ce que je veux...
Mais cela fait déjà bien trop longtemps que j'analyse toute cette histoire, pendant ces deux années j'ai fait des loops et de reloops de ma vie, de voir ce qui a pu clocher.
Peut être que je suis né trop tard, que mes parents n'avaient plus la patience pour assurer ma différence, ou même élémentairement juste s'y intéresser.
Pourtant j'ai tout fait pour obtenir un peu d'écoute, je leur ai proposé le livre de JSF, la méthode de la posturologie avec une seule finalité: leur exprimer que je ne me sens pas bien. Que mon parcours scolaire dans le privé, avec un dessein tout traçé, celui de m'adapter au moule, faire de grandes études et monter l'échelle sociale, m'a brisé, parce que moi j'm'en foutais de toutes ces normes standardisées, je voulais expérimenter la vie, la ressentir, quand on me parlait d'anatomie, de sciences, moi je pensais à pleins de choses, j'me disais qu'on peut peut être changer les choses avec telles choses. Tout ces trucs sur les bulletins "A du potentiel mais ne l'exploite pas", "distrait" etc, bref je ne vous apprends rien. Est-ce que c'est si triste que ça d'être un zèbre dans ce monde? Est-ce qu'on est coupable d'être nous même? J'vous jure, je me suis tellement pris de claque affectives de la première à la terminale, des "tu feras rien de ta vie", "tu finiras à la DDAS", jusqu'à ce que je rentre, complètement brisé de mon BAC + 1, et toujours la même rengaine, j'entendais des trucs dans le mur, mon père me lançait "c'est des hallucinations" (alors que c'était un nid de guèpes qui fait irruption toutes les nuits dans ma chambre), "vouloir changer le monde c'est un symptôme d'une maladie mentale"...
Je suis autant incapable de renoncer à la vie que d'y imaginer une finalité douce, chaleureuse et pleine d'amour...
Je suis en échec social, affectif, familial, scolaire, professionel (même si ça, ça va changer).
Je pense qu'il faudra inévitablement que je m'éloigne de chez moi, suivre un parcours totalement différent que celui qui m'a été indiqué, voir imposé.
J'ai envie de partir, et va falloir que je me renforce, et que je bosse comme un malade pour y arriver.
Enfin voilà, je garde un doux espoir concernant l'avenir que je veux, mais je regrette terriblement ne pas avoir reçu l'amour dont j'ai tant besoin de la part de ma famille, de mes amis, de la part du monde au final.

Désintégration positive j'imagine...
J'ai envie de déménager, partir de chez mes parents, monter mon petit foyer dans un petit appartement, m'acheter de quoi faire de la musique, fréquenter une fille, l'inviter à passer du temps chez moi, réussir comme je l'entends etc...
J'ai même envie de militer, de crier les méfaits du libéralisme, le genre de méfaits que j'associe à ce système scolaire déshumanisé (envers lequel je retourne ma haine).
Dans l'immédiat, il me faut du calme, de la liberté et de la solitude ou au moins du temps pour moi, mais je ne sais pas comment aborder ça avec mes parents, et puis si c'est pour qu'au final je m'en prenne encore plus dans la face, que dois-je faire?
Je ne serai pas capable de m'assumer avec 800 euros pas mois en travaillant dans un Burger King...
Et dans un autre sens, je ne me sens totalement incapable de m'épanouir chez moi...avec les restrictions de mes parents, au niveau de plein de choses, j'ai envie de partir, et parvenir à mes fins seul, puisque de toute façon je ne pourrai jamais leur apporter ce qu'ils attendent de moi, être fort, avoir fait de grandes études etc...
Peut être que c'est quelque chose de nécéssaire, et que ce qui pourra leur faire du bien, c'est de voir que je me sens bien, mais un mur infranchissable d'incompréhension mutuelle m'empêche d'exprimer mes réels désirs.
Je ne me sens plus capable de faire autre chose que de fuir pour créer mon propre foyer, qui correspond à mes désirs, à mon style de vie, à mes aspirations.

Cela va venir, je le sens. Tu es sur le point d'acter un changement. Même minime, il te sera bénéfique et annoncera d'autres changements plus importants.

La vraie difficulté c'est effectivement d'assurer au niveau matériel.

J'ai proposé à mes parents de partir, loin, faire une mission humanitaire au Pérou ou en Afrique, mais ils m'ont répondu que je ne pouvais pas changer d'avis, que j'avais déjà fait une démarche pour aller travailler dans un Burger King. Qu'il "fallait que je laisse de côtes mes rêves".
C'est désespérément seul que je vais devoir me prendre en main. Quelle misère.

Bonjour Rose Noire, étais toute nouvelle sur le forum je ne te connais pas, et donc ne connais pas ton "passé" forumesque" en tout cas.

Mais en lisant tes posts ci-dessous et surtout cette phrase :

J'ai envie de déménager, partir de chez mes parents, monter mon petit foyer dans un petit appartement, m'acheter de quoi faire de la musique, fréquenter une fille, l'inviter à passer du temps chez moi, réussir comme je l'entends etc.. a écrit:

Cela me fait penser à une personne qui sait ce qu'elle veut. Je pense effectivement qu'il y ai de grande chance que tu ai été en dépression, mais il semblerait, au vu de cette phrases et d'autres que tu as écrit, que tu sois en train de t'en sortir. Tu as enfin pu exprimer ce que TU veux, ce qu'il te faut pour être bien ! Tu restes, je pense, dans un état encore dépressif (mais probablement plus par contre en dépression) car tu t'impose de ne pas faire ce que tu sais pourtant être le mieux pour ton bien être.

Je suis désolée, mais tes parents n'ont pas à te dire de ne pas faire une mission humanitaire, si, bien sûr, cela n'engage aucuns frais pour eux. Tu as 19 ans (si je ne m'abuse), si tu veux partir pour une mission humanitaire, renseigne toi auprès de l'association qui organise cette mission, réfléchi bien à tout cela, prépare un dossier si besoin est... Bref commence déja par voir si réellement c'est ce que tu veux et c'est physiquement / financièrement possible. Mais si réellement c'est ce qu'il te faut pour te sentir vivre et heureux, alors tes parents comprendront. Il faut juste les rassurer, leur montrer que ce n'est pas une lubie, t'en assurer toi même avant pour cela, et qu'ils voient que tu as pensé à tout.

Il ne faut jamais oublier que des parents ca s'inquiète tout le temps Et qu'ils voient toujours leurs enfants... comme des enfants

Tu as des projets, c'est génial ! Concentre toi dessus et donne toi les moyens de les atteindre

Bonjour Thunderhead74. Effectivement je sais ce que je veux: vivre, pleinement, sentir une puissance nouvelle grandir en moi. Me sentir utile à quelque chose. Je pense également m'en sortir comme vous le dites, malheureusement je pense que la réalité est plus complexe que je voudrais qu'elle le soit. Le passé et le futur se confrontent, et laisse un présent désabusé, sans espoir d'épanouissement. Le schéma familial dans lequel j'évolue est également très complexe, avec la probabilité d'un père manipulateur, et la ferme conviction qu'il n'est pas aimant. J'aimerais les rassurer, mais je ne vois que très peu d'espoir à ce niveau, puisque mes aspirations de liberté et de grands espaces, d'air et d'amour est à l'opposé de ce que mon père voudrait, si jamais il entrevoit d'autres desseins pour moi que la souffrance. Je sais que ça parait invraisemblable, que ça remet totalement en cause les normes sociales de ce jour. Mais j'ai décidé de ne plus me pourrir la vie pour apporter une joie à mon père à mes dépends. La seule solution sera de partir. Partir avec ou sans leur avis.

En revanche vous avez tout à fait raison, il faut que je vois avec l'organisme si il y a des charges éventuelles pour le voyage, ce qui représentera dans le cas suivant l'impossibilité de continuer la démarche, et de chercher autre chose. Je me renseigne sur une mission à 2h de Lima demain dans l'après-midi. Ce soir j'appelle mon meilleur ami qui a beaucoup voyagé pour qu'il me donne le fond de sa pensée.

Je ne veux pas paraître alarmiste et rassurez-vous, je me suis plus ou moins développé seul chez moi toute ma vie

Mais merci de votre encouragement, je ne manquerai pas de vous tenir au courant de la progression de ces envies.

.

Rose Noire, ta réponse sent l'optimiste et la volonté d'y arriver. Cela fait plaisir à lire !

Si réellement ton père est tel que tu le dis, alors tant pis pour lui. Je pense qu'il faut quand même que tu les rassure pour qu'ils voient que tu ne prends pas les choses à la légère, que tu ne te mets pas en danger. Après, si ils (ou il) ne sont pas capable de comprendre où tu peux trouver ton bonheur, alors c'est un problème qui les regarde eux, et plus toi.

J'espère sincèrement que tu vas pouvoir réaliser ce projet et qu'il t'apportera tout ce que tu en attends

Goergio, rappelons aussi que le lobe préfrontal n'est pas tout à fait fini la non plus hein... Bien avant la neurobiologie et l'imagerie moderne, les Romains considéraient l'adolescence jusqu'à 25 ans. Les dernière images montre le lobe frontal et préfrontal à maturité à 23 ans en moyenne... Donc tranquillou hein.

L'adolescence est une période de changement, de mise en place et indépendamment du surdon. Couplé à cela, cela devient vite grandiose on est d'accord. Mais laisses-toi aussi le bénéfice de l'expérience et des essais. Tu as le temps. Profite de voyager rouler ta bosse et observer... tu trouveras de part le monde une quantité de stimuli suffisante pour courcircuiter tes questionnement et ton fonctionnement cérébral :-)

Effectivement Ortolan, peut être me faudra-t-il une petite piqure de rappel mais j'en doute ^^
Et en effet Thunderhead, le plus difficile n'est pas de faire, c'est d'être accepté dans ce que je fais. C'est pourquoi je prend cette décision seul, et les prochains mois en dévoileront également peut être beaucoup plus que ce que j'en attends. De mon côté, cela ne fait aucun doute. Je pourrai m'épanouir dans un autre cadre, offrir un peu de mon amour à des enfants sûrement trop pauvres pour avoir autre chose à donner/recevoir, de mon temps à leur épanouissement. Voir autre chose, loin de mon petit trou.
Et Aethos, pour te répondre, possible, mais un stimuli bienveillant aurait suffit pour "courcircuiter mes questionnements et mon fonctionnement cérébral", et je n'aurais pas besoin d'aller à l'autre bout du monde pour le trouver

Je ne manquerai vraiment pas de vous tenir au courant des aboutissements de cette démarche, et de la progression dans mes relations familiales.