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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Le Don qui Chante Mar 1 Nov 2016 - 22:23
Je vous aime.
Le Don qui Chante- Messages : 2016
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Mar 1 Nov 2016 - 22:27
Numero6 a écrit:Godzilla a écrit:Edit : dire que Shining est un film brillant, c'est un peu redondant en fait ^^
Nan, t'as pas osé ?
Peut pas dire pour Stephen King, j'ai du en lire deux ou trois, c'est pas désagréable, mais à la fin j'ai toujours l'impression qu'il ne s'est rien passé. C'est comme pour Christine, il y a un truc zarbi au centre du roman et puis on observe ses conséquences variées au fur et à mesure. Donc, bon, on a une bagnole qui bouge toute seule et qui fait des dégâts. Bon. Voilà, voilà, quoi.
Alors que dans Shining, le film brillant, il y a une véritable montée dramatique, une progression dans l'intrigue.
King mérite sans doute une seconde chance 
(mais les goûts, les couleurs...)(bon, vite fait : l'aspect horreur, il maitrise, mais ça c'est presque secondaire, en fait, dans son oeuvre.
Celle-ci a presque toujours pour cadre l'état ou il réside, le Maine, et au fil des romans, il dresse un vrai tableau sociologique des divers "spécimens" locaux... presque un cycle Rougon-Macquart dans l'amerique profonde ^^)
Perso, j'aime autant le film que le livre, mais ils sont effectivement très différents.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Mar 1 Nov 2016 - 22:49
presque un cycle Rougon-Macquart dans l'amerique profonde ^^
Ah ? OK. Je suis complètement passé à coté. Ou bien le décor de l'Amérique profonde ne me touche pas plus que ça.
Par contre j'avais bien aimé les dix conseils de Stephen King pour l'écriture.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Mar 1 Nov 2016 - 23:01
Il a pas mal d'écrits "théoriques" sympa, également, dans ses préfaces (des réflexions sur son métier et le milieu de l'édition, sans langue de bois et pas mal d'humour)
Bon, même si c'est pas Zola non plus, c'est tout de même "l'intellectuel du Maine" et son pillonnage de la connerie ambiante est assez réjouissant ^^
Un petit exemple, avec l'adaption ciné de "Brume" (une de ses meilleures nouvelles, un huis-clos dans un supermarché -autour duquel des créatures lovecraftiennes sement le chaos- prétexte a une gallerie de portraits, dont la "folle de Dieu" dans l'extrait ci dessous...)
Bon c'est en anglais, mais on capte l'ambiance facilement ^^
(t'attend pas non plus a de la dentelle, ça reste relativement caricatural, mais bien foutu dans le genre)
Bon, même si c'est pas Zola non plus, c'est tout de même "l'intellectuel du Maine" et son pillonnage de la connerie ambiante est assez réjouissant ^^
Un petit exemple, avec l'adaption ciné de "Brume" (une de ses meilleures nouvelles, un huis-clos dans un supermarché -autour duquel des créatures lovecraftiennes sement le chaos- prétexte a une gallerie de portraits, dont la "folle de Dieu" dans l'extrait ci dessous...)
Bon c'est en anglais, mais on capte l'ambiance facilement ^^
(t'attend pas non plus a de la dentelle, ça reste relativement caricatural, mais bien foutu dans le genre)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Mar 1 Nov 2016 - 23:03
Numero6 a écrit:Par contre j'avais bien aimé les dix conseils de Stephen King pour l'écriture.
Ça peut aider pour une lettre de motive ?
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Mar 1 Nov 2016 - 23:25
Merci Godzilla, je vois de quoi tu parles.
Je crois que ce qui me pose problème c'est l'obligation d'accepter que les personnages soient ou deviennent idiots. J'entends par là que même en pleine poussée d'hystérie mystique aucun chrétien n'aura ce comportement, même en buvant du lait. Mais ça semble indispensable pour installer la dramaturgie.
Je t'explique. J'ai regardé un nombre incalculable d'épisodes d'esprits criminels. J'aime bien.
Et puis ils ont diffusé il y a environ un mois un épisode qui se déroulait à Paris. Outre les éternels clichés sur la France, niveau tiers-monde, une chose m'a énormément frappé, c'est que tous les acteurs parlaient comme des cons, et jouaient comme des cons, dans la direction de leurs regards, dans leurs postures sentencieuses, quitte à emphasizer un point pour bien que les spectateurs comprennent.
Et dans ce décor français ça ne passait plus du tout. Le plus idiot des français ne parle pas comme ça, il aura toujours plus de malice. Et en aucun cas il n'adoptera un ton de sénateur pour signaler qu'on a un résultat d'ADN.
Alors que ça ne me posait aucun problème pour les épisodes tournés dans des décors U.S., je m'étais habitué à ces formules idiotes.
La question que je m'étais posé à l'époque était de savoir si pour un spectateur U.S. ce comportement paraissait naturel, ou si l'emphase leur faisait le même effet qu'à moi pour l'épisode parisien. Les amerloques sont un peu hystériques dans l'âme.
On peut rigoler des vieilleries comme Simenon mais aucun des personnages n'a un registre aussi stupide, c'est tout en finesse dans le non-dit, le suggérer. Et c'est en suivant le fil de l'âme humaine que Maigret trouve le coupable.
Je crois que ce qui me pose problème c'est l'obligation d'accepter que les personnages soient ou deviennent idiots. J'entends par là que même en pleine poussée d'hystérie mystique aucun chrétien n'aura ce comportement, même en buvant du lait. Mais ça semble indispensable pour installer la dramaturgie.
Je t'explique. J'ai regardé un nombre incalculable d'épisodes d'esprits criminels. J'aime bien.
Et puis ils ont diffusé il y a environ un mois un épisode qui se déroulait à Paris. Outre les éternels clichés sur la France, niveau tiers-monde, une chose m'a énormément frappé, c'est que tous les acteurs parlaient comme des cons, et jouaient comme des cons, dans la direction de leurs regards, dans leurs postures sentencieuses, quitte à emphasizer un point pour bien que les spectateurs comprennent.
Et dans ce décor français ça ne passait plus du tout. Le plus idiot des français ne parle pas comme ça, il aura toujours plus de malice. Et en aucun cas il n'adoptera un ton de sénateur pour signaler qu'on a un résultat d'ADN.
Alors que ça ne me posait aucun problème pour les épisodes tournés dans des décors U.S., je m'étais habitué à ces formules idiotes.
La question que je m'étais posé à l'époque était de savoir si pour un spectateur U.S. ce comportement paraissait naturel, ou si l'emphase leur faisait le même effet qu'à moi pour l'épisode parisien. Les amerloques sont un peu hystériques dans l'âme.
On peut rigoler des vieilleries comme Simenon mais aucun des personnages n'a un registre aussi stupide, c'est tout en finesse dans le non-dit, le suggérer. Et c'est en suivant le fil de l'âme humaine que Maigret trouve le coupable.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Mar 1 Nov 2016 - 23:39
Numero6 a écrit:J'entends par là que même en pleine poussée d'hystérie mystique aucun chrétien n'aura ce comportement, même en buvant du lait.
Oui tu as raison dans l'absolu, mais les chrétiens ricains, c'est spécial quand même.
Le fils Bush tu te souviens ? (on aimerais ne pas s'en souvenir ^^)
Et franchement, il y a aussi 2-3 zigotos de ZC que j'imaginerais sans peine à la place de l'actrice ("des noms !" euh ben on les connais tous hein ^^)
Sinon, d'accord sur ton analyse - et bien que je ne soit pas trop familier avec Simenon, il est évident que ça joue quelques étages au dessus ! (a la limite, je trouve que "Columbo" ne manque pas d'une certaine finesse, en tout cas par rapport aux standards US)
Dans tous les cas, ne pas sous-estimer l'aptitude au grotesque d'une bonne partie de nos amis américains
(au moins au ciné... exemple ci-dessous avec ce sommet de comique involontaire
)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Kass Jeu 3 Nov 2016 - 8:11
https://www.letemps.ch/societe/2016/05/18/on-ne-tombe-amoureux-on-devient– Les hommes sont souvent accusés, à tort selon vous, d’«incompétence relationnelle»…
– On croit en effet que les hommes seraient «taiseux» par nature. Les femmes sont certes plus investies dans l’entretien de la relation, notamment à travers la conversation. Mais les hommes, lorsqu’ils se retrouvent entre eux, peuvent être très bavards. Leur présence silencieuse dans la relation conjugale doit donc être interprétée autrement: en se mettant hors d’atteinte, les hommes résistent à l’interdépendance amoureuse. Il s’agit de ne pas trop céder de soi. Cette «stratégie» relève plus de la domination masculine.
- Spoiler:
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Dim 6 Nov 2016 - 10:51
Tout de suite c'est bien plus clair 
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Dim 6 Nov 2016 - 16:47
NDLR : La rédaction tient à mettre en garde les âmes sensibles, nous sommes impuissants en face de son armada d'avocats, nous ne l'aimons pas plus que vous, mais il fait vendre. Son Altesse Sérénissime (putaaaiinn, le melon) Numero6 nous révèle ses secrets d'alcôve, et bon, tant que ça fait vendre, on ne va pas se plaindre non plus.
L'auteur, au prétexte d'explorer un éventuel syndrome d'Asperger, se complait dans le stupre et la débauche. Dans sa notice il révélait son délire mégalomaniaque, il voulait nous imposer Temple Grandin au donjon. Face à nos réticences il tenta La quéquette de Schovanec, nous ne cédâmes point, pas crédible, ça se saurait si Josef avait trempé son biscuit.
Il s'entêta, parti dans un délire mystique de la religion du cochon qu'il voulu sanctuariser dans sa plénitude totale et entière. Nous cédâmes. Le Pognon. Qu'est-ce que vous voulez ?
L'auteur, au prétexte d'explorer un éventuel syndrome d'Asperger, se complait dans le stupre et la débauche. Dans sa notice il révélait son délire mégalomaniaque, il voulait nous imposer Temple Grandin au donjon. Face à nos réticences il tenta La quéquette de Schovanec, nous ne cédâmes point, pas crédible, ça se saurait si Josef avait trempé son biscuit.
Il s'entêta, parti dans un délire mystique de la religion du cochon qu'il voulu sanctuariser dans sa plénitude totale et entière. Nous cédâmes. Le Pognon. Qu'est-ce que vous voulez ?
- Dans le fion tout est bon:
- Kass a écrit:– Les hommes sont souvent accusés, à tort selon vous, d’«incompétence relationnelle»…
– On croit en effet que les hommes seraient «taiseux» par nature. Les femmes sont certes plus investies dans l’entretien de la relation, notamment à travers la conversation. Mais les hommes, lorsqu’ils se retrouvent entre eux, peuvent être très bavards. Leur présence silencieuse dans la relation conjugale doit donc être interprétée autrement: en se mettant hors d’atteinte, les hommes résistent à l’interdépendance amoureuse. Il s’agit de ne pas trop céder de soi. Cette «stratégie» relève plus de la domination masculine.
Je croyais avoir répondu à cette citation. J'y ai répondu, ça j'en suis absolument certain, l'article était intéressant, j'en ai profité pour revenir sur l'idée que l'amour est porteur d'une définition de l'être aimé. Pour peu que l'on se reconnaisse dans cette définition, une dynamique réciproque s'instaure, qui va modifier et la définition et la personne aimée.
En cas de rupture c'est la panique, ce qui nous définissait s'est envolé.
Je ne sais pas, j'ai du trouver ça chiant à écrire, ou bien je trouvais ça chiant tout court, m'enfin je vous l'assure j'avais répondu à cette citation.
Pola édite son post, je viens voir ce qui se passe sur mon fil, et hop, ben non, je n'ai rien posté du tout. Mais j'avais bossé, hein ? Faut pas croire. Je ne voudrais surtout pas passer pour une grosse feignasse.
En fait il y a un truc qui me posait problème avec cette citation. Tout le reste de l'article me paraissait digne d'intérêt, rien de transcendantal, j'ai lu plus élaboré ailleurs, mais un bon niveau de réflexion, sauf, précisément, cette citation.
J'adore quand je ne comprends pas, c'est mieux qu'une robe rouge qu'on m'agiterait sous le nez.
Alors je me suis dit, OK, le reste de l'article est logique, partons de l'hypothèse que la citation le soit aussi.
Comme j'ai besoin de rêver aussi bien dans la journée que la nuit, je me mets hors d'atteinte pour pouvoir enfin somnoler. Je sais, ça peut surprendre au milieu de l'après-midi, les yeux ouverts, au milieu d'une conversation, mais je fais des micro-siestes en plein jour, éveillé, je rêve.
J'ai remarqué que je rêvais avant de m'endormir, sinon pas moyen de sombrer. Un peu comme quand vous finissez par vous assoupir en regardant une fiction.
A force de m'introspecter le nombril, je m'étudie comme un cobaye. Au moment où je sens qu'une histoire se déroule dans ma tête, je sais que le sommeil est garanti si personne ne vient interrompre mon film intérieur.
Faut me laisser tout seul, faut pas me causer, faut pas me stimuler, faut pas me toucher, sinon c'est retour à la vigilance et fini les rêves, on vient de rallumer tous les néons dans ma salle de cinoche privée. Et zobi la mouche pour pouvoir m'endormir.
Alors, comme le besoin s'en fait sentir aussi dans la journée, j'ai besoin de me mettre hors d'atteinte. Sinon, ça devient un véritable calvaire, un peu comme si madame me réveillait toutes les heures en pleine nuit parce qu'elle a besoin d'établir une communication.
A un moment donné, je n'ai plus le choix, faut que je l'agresse pour stopper le harcèlement (ce qu'il y a de bien avec les femmes c'est que le concept de gros con leur est facilement accessible), parce que, même si je vais dormir sur le canapé, elle est capable de venir me pleurer sa mère à me faire sentir qu'elle souffre de se sentir rejetée. Et en plus elle va m'expliquer que je ne peux pas rester comme ça, que je dois lâcher prise, laisser s'exprimer mes émotions, qu'elle en souffre, tout ça.
Tu veux vraiment la savoir mon émotion, celle qui me ravage la tête ? J'AI SOMMEIL, tu veux ma mort ou quoi ?
Dans ma tête je suis épuisé, je n'ai plus rien à donner, je suis dans un état pré-hallucinatoire.
Restez sans manger pendant trois jours et vous verrez si vous êtes disponibles pour la communication. Tant que vous n'aurez pas bouffé, tout le reste vous paraîtra secondaire, vous ne penserez plus qu'à vous remplir la panse.
Ben moi c'est pareil, faut que je rêve, de nuit comme de jour.
Tu me touches pas, tu me parles pas, tu fais l'effort de prendre en charge tes émotions toute seule comme une grande le temps que je récupère.
Ah ouais, parce qu'elles la sentent la distance, et que ça les fait flipper sévère, ça leur fait comme une rupture des relations diplomatiques, elles soupçonnent de l'hostile ou une relation extraconjugale. Zaime pas.
Nom de dieu, une relation extraconjugale ? Une autre qui va aussi m'empêcher de dormir en plein jour ? Ben, t'as raison ! J'ai déjà du mal avec une, c'est pas pour aller me provoquer une privation de sommeil supplémentaire.
Le délai est variable, mais il y a fatalement un moment où madame va finir par sentir que son attention provoque ma fuite. Elles ont un foutu instinct pour ça, dés qu'elles sentent que tu leur échappes leur amygdale sonne le tocsin, elles envoient la VI° flotte à titre préventif.
Et donc elle va intensifier ses émotions, les porter au pinacle, pour tenter de forcer le barrage qu'elle ressent comme une menace, et elle va me péter les couilles avec son besoin d'attention, son besoin d'amoouurr.
Quelqu'un pourrait-il me préciser la contradiction entre l'amour et le besoin vital de rêver, de dormir, de partir dans ma tête, en bref d'avoir une existence en dehors d'elle ?
Parce que, elle, elle la sent super bien la contradiction. Elle se sent rejetée, alors elle va tout faire pour me convaincre que je souffre en refusant son attention. Ouais, ouais, c'est ça, c'est moi qui souffre, raconte-moi ta vie.
Chérie, chérie, tu m'aimes, OK, le concept me parait tout à fait crédible, tu ne pourrais pas gérer ce truc toute seule, sans mon aide, le temps que je récupère en me promenant dans ma tête ?
Nan, c'est trop compliqué apparemment.
Il y a des jours où je me suis demandé si elles lui accordent tant que ça de crédit à leur amour, tu as toujours l'impression qu'elles vérifient en permanence s'il est toujours fonctionnel. Et elles te désignent expert, chargé d'en vérifier la pression dans leurs valves neuronales, V1, check, V2, check, on se croirait chez Werner de Braun, situation nominale, check.
Chéri, confirme-moi que je t'aime. Je veux un rapport complet dans les trente secondes derniers délais.
Avant je trouvais cela totalement absurde, injuste pour tout dire. J'ai appris à répondre aux impératifs du contrôle technique, comme le responsable d'un audit de chez Accenture qui te prend une blinde pour te confirmer que ta boite elle tourne comme une horloge, et que vous êtes tous des cadors.
C'est pas " je t'aime " qu'elles ont besoin d'entendre, c'est " les analyses le confirment, tu m'aimes, ma chérie, tout baigne ".
Quand elles t'exigent " je t'aime ", elles te demandent le la du diapason, elles écoutent, si ça résonne bien comme il faut en elles, c'est bon, prochain contrôle technique dans exactement 15 minutes, trente trois secondes et deux dixième.
Quand je vous dis qu'il faut les occuper !
Ah oui, et puis un homme a deux fonctions fondamentales, manger et baiser. Si une des deux ne fonctionne pas, c'est qu'il y a un bug. Sont super méfiantes, les inspecteurs de l'hygiène c'est des rigolos à coté.
Le besoin d'être seul, vital, c'est indiqué sur aucune notice, seul physiquement ou seul dans ma tête, mais seul, non, ça on leur enseigne pas à l'école.
Déjà au départ il y a plein de femmes qui n'ont pas lu la notice primaire, qui ne savent même pas que monsieur, faut qu'y bouffe, faut qu'y baise, va donc leur expliquer que la gestion des émois de leur beauté intérieure, ça ne nourrit pas son homme et ça ne désemplit pas ses burnes, donc, forcément, il va marcher moins bien.
Pour celles qui ont lu la notice, elles savent qu'un homme a besoin d'une Porsche, d'une vache et d'une patate pour être heureux.
Donc, normalement, si un homme refuse son steak ou sa turlutte, c'est que la merde ne va tarder à tomber dans le ventilateur.
Alors, tenter de leur faire comprendre qu'elles sont tombés sur un modèle pénible qui a, en plus, besoin qu'on lui lâche la grappe à heures fixes, loin, très loin, de leur ballet émotionnel..., non, là, c'est le droit de veto systématique, c'est Poutine à l'ONU, pas de ça Lisette, on me la fait pas à moi, mon ex me l'a mis à l'envers trop souvent, je lâcherais pas.
Je ne vous raconte pas la culpabilité.
Madame t'apporte tout son besoin d'amour, les plus délicates attentions, les plus avisées t'entonnent un petit solo au fifre baveur, elles te pètent les couilles bien comme il faut pour te montrer à quel point elles sont attachées à ta gueule, elles te racontent comment elles sont des grosses coquines, des gourmandes, que t'en connais beaucoup des femmes qui, des femmes que, que tu as une putain de chance d'être tombée sur une spermophile, et moi, comme un con, je lutte, je vous assure que sincèrement je lutte, je tente de rendre la politesse, mais nom di diou de nom di diou, à un moment donné, j'en peux plus, faut que je dorme, faut que je parte dans ma tête.
J'ai bien essayé de le dire mais ça ne marche jamais. Suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis. Plus elle ressent la mise à distance, et plus elle s'acharne à l’annihiler. Je ne vois pas bien la solution. Ou elle souffre ou je meurs d'insomnie.
Comme je suis un génie, enfin... génie, ce n'est pas vraiment le terme, je le trouve un peu falot pour qualifier l'extraordinaire agencement de mon espace intérieur, puisque je suis un être absolument exceptionnel disais-je, j'ai développé une stratégie combinatoire.
Puisqu'elle flippe quand je pars rêver dans ma tête, et bien je vais me la jouer vicieuse, je pars rêver dans sa tête, dans son monde, dans sa famille, dans ses manies, dans ses lubies, tout son fatras. Après tout c'est une fiction comme une autre, et elle n'est pas plus désagréable que la mienne.
C'est en plus un univers de gonzesse, je m'y plais, j'y ronronne, toute ma vie j'ai rêvé d'être une hôtesse de l'air. Et plus c'est gonzesse, et plus je m'y plais, faut me mettre des falbalas, des volubilis, de la mère envahissante, du rose et des rubans, un peu de père distant, du tampon usagé et un chouilla de féminisme crétin pour que le tableau soit parfait.
C'est bon, je m'y sens chez moi, j'ai enfilé les charentaises, putain, je vais enfin pouvoir rêver tranquille, blotti dans son monde. A pourra pas me les briser avec la distance, je vis dans sa tête, elle veut des enfants ? je me rêve patriarche. Je pars, mais je pars dans sa tête. Sa vie est devenue mon rêve.
Génial, non ?
A priori, oui. A posteriori c'est intenable. C'est comme vivre à Pattaya sans parler le thaïlandais, tu peux t'en sortir, mais rapidement tu ne rêves plus qu'à un ticket du RER B, te faire braquer ton iPhone par une chance pour la France, tu bandes à l'idée d'une grève reconductible pour la défense des droits de l'usager à se faire mettre à la veille des élections syndicales.
T'as des besoins. Ça fait chier les besoins. On dirait deux vieux glands sur un banc, les besoins, deux qui rigolent dans leur dentier, on t'avait prévenu p'tit gars, t'es d'chez nous fesse molle, le rouleau de printemps ça distrait mais ça nourrit pas son homme, tu reprends du saucisson avec ton pâtée de têtes ?
Mais que ça peut faire me faire chier cette obligation d'être moi, mais quelle plaie ! On rêve tellement mieux dans la tête des autres.
C'est pour combiner les deux, mon rêve et sa tête, que je suis devenu par obligation l'inventeur officiel de la turlutte rêveuse. C'est le stade ultime de la communication non verbale. Pendant qu'elle se délecte de moi je me repais d'elle, de tout ce qui fait qu'elle est elle, le grain de sa peau, ses mèches collées par la sueur, ses impatiences, ses essoufflements, son envie de jouer, j'ai l'impression d'être devenu une machine, un aspirateur à Elle. Je deviens la Jamais Contente.
Et là je peux vous dire que conclure est la dernière chose qui me fait envie, ce serait comme quitter le carré VIP pour rejoindre la fosse commune.
Même la belette renonce à faire sa bêcheuse, elle ronronne, elle n'a pas éternué mais ça ne lui manque pas. A force de réveils répétés, de réanimations successives, elle a eu sa dose d'émotions, saturée jusqu'à plus soif. Ce n'est pas tantrique, c'est bon. Quand la satisfaction précède la satisfaction, la satisfaction flotte dans l'air, diffuse, garantie, jusqu'à l'anesthésie complète du manque. Divin. Je baigne dans l'Elle, je rêve entre ses lèvres, bref, ça baigne, les enfants.
L'inventeur de la turlutte est un con, il était trop occupé pour penser à déposer le brevet, maintenant il se polit le chinois sous les ponts de Paris, il y a ceux qui ont des idées géniales et il y a ceux qui déposent des brevets, branlette sordide pour les uns, putes, coke et champagne pour les autres.
Oui, Augustine, je comprends, prend ton temps, on va t'attendre sans problème, il n'y a pas de mal à se faire du bien, on fait une petite pause, le temps d'éteindre ton incendie culier, c'est la nature qui parle.
Prenons l'hypothèse que tout le monde ne fonctionne pas comme ça, tout est possible, tout se négocie.
Pourquoi ne pas imaginer que la mise à distance soit effectivement un moyen pour certains hommes de préserver leur territoire et d'affirmer leur suprématie sur ce territoire.
C'est possible.
Moi, je m'en fous, mon territoire ce sont les rêves, et là, je suis peinard, elle ne risque pas d'en avoir les clés, je ne les ai pas moi-même, c'est crypté et personne n'a le mot de passe.
Dominer ? Pff, quelle corvée ! Souvent il n'y a pas moyen d'y échapper, c'est vraiment la barbe. Elle t'envoie ses folies comme autant de dragons, faut pas les terrasser faut les apprivoiser, faut les séduire, faut montrer qu'ils t'adoptent, qu'ils te reconnaissent comme leur maître.
DOR-MIR.
Je veux DOR-MIR.
Ah, vous voyez que ça peut être marrant dans la tête d'un autiste de bas niveau. Tant que je peux me raconter des trucs dans ma tête, un stock de conserves de Pâté Hénaf, un clavier, un cubi de rouge pas trop râpeux, et je peux tenir jusqu'au bout de la nuit.
Tout le reste c'est du bonus. Surtout si elle a de jolies jambes.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Dim 6 Nov 2016 - 17:10
Et chiotte, v'la-t-y-pas qui tweete le blaireau, non content de nous pourrir faut en plus qu'il s'étale sur les réseaux sociaux.
Donc, obligations contractuelles obligent, nous retweetons le dernier tweet de Mister Melon à sa demande insistante.
@Numero6
Oubliez toutes mes conneries, des jambes, du rêve et je me démerde #batslescouilles #Aspergerpédé #toustropcons
L'ensemble de la rédaction s'associe à mon émoi, nous tenons à saluer la mémoire de Gaston Gallimard et son célèbre « Je hais les auteurs ».
Donc, obligations contractuelles obligent, nous retweetons le dernier tweet de Mister Melon à sa demande insistante.
@Numero6
Oubliez toutes mes conneries, des jambes, du rêve et je me démerde #batslescouilles #Aspergerpédé #toustropcons
L'ensemble de la rédaction s'associe à mon émoi, nous tenons à saluer la mémoire de Gaston Gallimard et son célèbre « Je hais les auteurs ».
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par I am So Sure Dim 6 Nov 2016 - 17:39
- Spoiler:
Qui échappe au melon trouve les bottes de QuIr
Le kéké du chauve était-il alors le nec le plus ultra ?
I am So Sure- Messages : 17984
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Dim 6 Nov 2016 - 17:49
Nous avons perdu la petite Iamsosure. Elle portait un polo Fred Perry de couleur mauve, une jupe plissée à motifs et un TitiGrosMinet tatoué sur l"épaule droite. Son collant représente sur la cuisse droite la cueillette des olives en basse Provence et sur la cuisse gauche la prise de la smalah d'Abd-El-Kader par les troupes du duc d'Aumale en 1843.
Si vous pensez la reconnaitre, n'intervenez sous aucun prétexte par vous-mêmes et signalez sa présence aux autorités.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Darth Lord Tiger Kalthu Dim 6 Nov 2016 - 17:57
Non rien, je trouvais ça marrant.
_________________
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Pour plus d'infos cliquez là -> Appel tigres XXX Règles de courtoisie XXX pour les nouveaux XXX C'est quoi les Tigres ? <-
Darth Lord Tiger Kalthu- Messages : 20997
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Dim 6 Nov 2016 - 18:02
Ils l'ont retrouvé, je l'ai vu chez Kass !
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par I am So Sure Dim 6 Nov 2016 - 18:02
Il est bizarre votre Tétris, j'arrive pas à l'attraper avec ma souris, pfff
... 
Je te bannes/vannes, hier bien plus que demain ?
I am So Sure- Messages : 17984
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Darth Lord Tiger Kalthu Dim 6 Nov 2016 - 18:06
Il n'y a que moi qui peut ban !
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Dim 6 Nov 2016 - 18:07
Tu ban même au repos ?
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Darth Lord Tiger Kalthu Dim 6 Nov 2016 - 18:10
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par I am So Sure Dim 6 Nov 2016 - 18:11
J'étais partie par là aussi
- Spoiler:
Si le Kalthu est à Koriban, est ce que le Number 6, quand il voit son s'corps, il ban... il risque d'être banni?
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Dim 6 Nov 2016 - 21:16
J'ai fait une connerie, j'ai pris un bain, donc maintenant j'ai les paumes tellement fripées qu'on dirait mes ...
En position aquatique, j'ai donc :
Rencontré un dragon. Il pétait le feu et puait du bec.
Il faudrait qu'on parle un jour des DGM sur ce forum parce que c'est quand même vachement dangereux.
J'ai remis de l'eau chaude.
J'ai pensé à des trucs tout aussi essentiels.
J'ai remis de l'eau chaude.
En position aquatique, j'ai donc :
Rencontré un dragon. Il pétait le feu et puait du bec.
Il faudrait qu'on parle un jour des DGM sur ce forum parce que c'est quand même vachement dangereux.
J'ai remis de l'eau chaude.
J'ai pensé à des trucs tout aussi essentiels.
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Dim 6 Nov 2016 - 22:15
T'inquiète même fripées on les aime
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Dim 6 Nov 2016 - 23:15
Je sais, je sais, pour les paumes ça le fait bien, c'est pour les plantes que j'ai des problèmes, surtout mes Dionaea muscipula, j'ai voulu les faire garder par une copine pendant mes vacances, râteau, elle a prétexté qu'elle élevait des Drosophila melanogaster dans sa cuisine.
Les gens font vraiment n'importe quoi.
Les gens font vraiment n'importe quoi.
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par héhé Mar 8 Nov 2016 - 14:19
en parlant de tetris, parce que c ce qui importe dans la vie réelle, il faut que vous regardiez le record de vitesse au level 20, en mode métamystique.
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Mar 8 Nov 2016 - 14:39
Ou alors tu regardes le fil de Stauk. C'est pas mal non plus.
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Chuna Mar 8 Nov 2016 - 15:16
Remue pas le couteau dans la plaie, stp 
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Mar 8 Nov 2016 - 15:44
Ah au fait, c'était comment d'être jeune à l'époque où les hommes étaient des hommes des vrais ?
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Mar 8 Nov 2016 - 15:59
Mily a écrit:Ah au fait, c'était comment d'être jeune à l'époque où les hommes étaient des hommes des vrais ?
Ah, c'est l'horreur, je suis pire que Franck Dubosc et sa galerie de virils, de Georges Michael à Freddy Mercury
Quand je regarde des vidéos des années 80 avec des gazelles froufroutantes qui se retiennent de sucer le micro, je n'en reviens toujours pas. Je ne voyais rien. Que dalle. Pour moi c'était juste des gros malins qui se mettaient une plume dans le cul pour jouer sur l’ambiguïté sexuelle et faire tomber les filles dans leur escarcelle.
J'ai une capacité phénoménale à ne pas voir ce que j'ai sous les yeux. Je cherche des trucs quand il suffirait de regarder.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Mar 8 Nov 2016 - 16:11
En v'là du viril !
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Mar 8 Nov 2016 - 16:12
Je ne parviens toujours pas à percuter que les gens ne sont que ce que j'en vois, et qu'il n'y a rien d'autre.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Mar 8 Nov 2016 - 16:17
A - "Trop bien, ce magnum opus 70's, c'est pas de la musique de PD !"
B - "Techniquement, si !"
B - "Techniquement, si !"
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Mar 8 Nov 2016 - 16:20
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:En v'là du viril !
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Mar 8 Nov 2016 - 16:30
Godzilla a écrit:A - "Trop bien, ce magnum opus 70's, c'est pas de la musique de PD !"
B - "Techniquement, si !"
Je viens d'une époque où les clichés étaient quand même pas si loin de la réalité. Les artistes homos c'étaient quasiment une normalité, et elle ne posait de problème à personne.
Après dans les années 80 j'ai vu se trémousser des artistes mais je me suis fait largement avoir parce que je ne regardais que l'effet produit sur les minettes. Logiquement on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre.
Quand je ne sais pas quoi penser d'un truc, je regarde l'effet qu'il produit sur les autres.
Quand je vois la tantouserie flagrante des clips des années 80, elles me sautent aux yeux par son exubérance.
Mais maintenant j'ai un autre problème. Tout le monde il a des manières de folles à Paris, même les hétéros ont des fringues ou des gestuelles de gazelle.
Parfois c'est encore plus compliqué. Certains homos sont bien plus virils que beaucoup d'hétéros.
Pff, je laisse tomber mes tentatives d'identification, j'écoute la musique et pour le reste, basta, c'est trop compliqué pour moi.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Mar 8 Nov 2016 - 16:37
Mais c'est pas grave, tout ça... Si ???
Si on considère que l'expansion démographique sidérante de l'humain est le moteur des problème : un peu plus, un peu moins de virilité, quelques "tantouzes" héteros et quelques homos "virils old-school" ça change quoi dans les faits ?
Questions connes mais sincères ?
(ou alors je suis sincérement con ? Pas impossible
)
Si on considère que l'expansion démographique sidérante de l'humain est le moteur des problème : un peu plus, un peu moins de virilité, quelques "tantouzes" héteros et quelques homos "virils old-school" ça change quoi dans les faits ?
Questions connes mais sincères ?
(ou alors je suis sincérement con ? Pas impossible
)
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Mar 8 Nov 2016 - 16:56
Faut quand même avouer, que plus le prince y s'effémine, plus elles ont envie de se taper son cheval ! Moi ch'uis pas le genre à tenir la chandelle !
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Mar 8 Nov 2016 - 17:29
Godzilla a écrit:Mais c'est pas grave, tout ça... Si ???
Si on considère que l'expansion démographique sidérante de l'humain est le moteur des problème : un peu plus, un peu moins de virilité, quelques "tantouzes" héteros et quelques homos "virils old-school" ça change quoi dans les faits ?
Si tu regardes bien on a tous plus ou moins nos petites marottes.
Je crois que cette crispation de pensée sur un sujet précis nous sert à définir notre rapport au monde. Cela se voit peut-être plus chez ceux qui ont besoin de définir le monde pour réussir à s'y positionner.
Pour toi c'est l'opposition humain/animal, pour Mily c'est l'opposition culture blanche/culture noire, moi c'est l'opposition homme/femme, pour certains c'est HQI/normopensants. Notre manière de faire pencher la balance d'un coté ou de l'autre en alternance nous sert de gyroscope.
Et tu remarqueras que chacun dans notre domaine nous attribuons à ce Yin/Yang une valeur capitale pour définir le monde qui nous entoure. On retrouve les mêmes contradictions à chaque fois, nous réfutons les oppositions simplistes et en même temps nous attachons de l'importance à bien distinguer les deux pôles.
Toi tu réfutes la distinction arbitraire entre l'homme et les espèces animales. D'un autre coté tu places l'humain à part en lui attribuant une folie destructive qui menace les autres espèces.
Mily combat les stéréotypes qui sont utilisés pour qualifier une personne en fonction de ses origines ethniques. Mais d'un autre coté elle est très attentive à la culture afro-antillaise à laquelle elle attribue une spécificité et en même temps elle est la première sur ce forum à savoir mettre en valeur la noblesse des armes française.
Moi j'ai toujours souffert de la définition du masculin dans laquelle je ne me suis jamais retrouvé. D'un autre coté je passe mon temps à tenter de définir le masculin ou le féminin, à flatter l'un puis l'autre pour voir lequel me séduit le plus, c'est ma dialectique à moi.
Vu de l'extérieur ces débats internes semblent souvent inutiles. Je peux te dire par exemple, et tout en sachant l'importance que ça prend pour toi, que tes réflexions écologiques me paraissent inutiles, car elles ne changeront rien à la situation.
Mais je pense qu'il s'agit d'une sorte de fil rouge, qui nous sert de repère, qui nous permet de réduire à une équation simple l’ambivalence du monde qui nous entoure. On peut le considérer comme une limite de la pensée, je le verrais plutôt comme un fléau, une balance de Robertvall qui nous sert à peser le pour ou le contre.
Ce ne sont que des élucubrations. C'est la répétition du schéma qui me fait dire ça.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Mar 8 Nov 2016 - 17:39
Ca te réussi la répétition !
Pola- Messages : 6058
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Mar 8 Nov 2016 - 17:48
Des élucubrations ? Non ton post est intéressant, vraiment.
(Et je suis malheureusement -en grande partie - d'accord sur la portée de mes réfléxions, concernant ma propre marotte... )
Cela dit, je crois qu'on peut être conscient de tout ça, et s'entêter dans une attitude à la Don Quichotte... car on n'a rien de mieux à faire / on n'a jamais "appris" a faire autre chose / on a un secret espoir de vaincre le moulin à vent, et/ou d'autres raisons (comme les pistes que tu évoques)
(Et je suis malheureusement -en grande partie - d'accord sur la portée de mes réfléxions, concernant ma propre marotte... )
Cela dit, je crois qu'on peut être conscient de tout ça, et s'entêter dans une attitude à la Don Quichotte... car on n'a rien de mieux à faire / on n'a jamais "appris" a faire autre chose / on a un secret espoir de vaincre le moulin à vent, et/ou d'autres raisons (comme les pistes que tu évoques)
Dernière édition par Godzilla le Mar 8 Nov 2016 - 17:51, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Mar 8 Nov 2016 - 17:49
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Moi ch'uis pas le genre à tenir la chandelle !
Tu veux dire sans les mains ?
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Mar 8 Nov 2016 - 17:59
Godzilla a écrit:
Cela dit, je crois qu'on peut être conscient de tout ça, et s'entêter dans une attitude à la Don Quichotte... car on n'a rien de mieux à faire / on n'a jamais "appris" a faire autre chose / on a un secret espoir de vaincre le moulin à vent, et/ou d'autres raisons (comme les pistes que tu évoques)
Je ne crois pas qu'en les tournant en dérision on puisse s'en libérer. D'ailleurs je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée de vouloir s'en séparer.
Il est assez facile de passer de Don Quichotte à enfonceur de portes ouvertes. On passe notre temps à définir ce qui ne pose aucun problème aux autres. La réaction la plus habituelle c'est que les gens ne comprennent pas pourquoi on s'énerve.
Je ne sais pas si il existe un lien avec le spectre autistique. Depuis que je te lis je me suis replongé dans le sujet, mais je n'ai jamais rien vu qui fasse référence à cette sorte de grille de lecture du monde qui nous entoure.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Mar 8 Nov 2016 - 18:03
Je pourrais partir dans un délire de cierges, de cire chaude, d'endroits sombres, chauds et moites, mais ma crypte, mon sein dessein, est crypté !
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Mar 8 Nov 2016 - 18:06
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Je pourrais partir dans un délire de cierges, de cire chaude, d'endroits sombres, chauds et moites, mais ma crypte, mon sein dessein, est crypté !
Personne ne t'a jamais tapé le digicode ?
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Mar 8 Nov 2016 - 18:10
Numero6 a écrit:
Je ne sais pas si il existe un lien avec le spectre autistique. Depuis que je te lis je me suis replongé dans le sujet, mais je n'ai jamais rien vu qui fasse référence à cette sorte de grille de lecture du monde qui nous entoure.
Je ne suis pas officiellement diagnostiqué, et Asperger est une forme "légére" de l'autisme... je ne sais pas trop, du coup, s'il y a un lien... Les marottes (comme défini plus haut) ne semblent pas exclusives aux autistes.
Du coup, simple trait de caractère ? Apanage de gens ayant une certaine réserve de temps "à perdre" ?
Certaines marottes me semblent toutefois plus "fertiles" que d'autres, à défaut de changer le monde, elles peuvent faire - tous les 36 du mois - réfléchir quelqu'un.
D'autres sont purement néfastes AMA (enfoncement de porte ouvertes ; le cas d'Hitler et des Juifs)
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Mar 8 Nov 2016 - 18:10
J'ai remarqué (ca n'a peut être rien à voir) que peu importe le comportement, le regard que l'on porte sur une situation, on nous reprochera toujours de ne pas penser à la majorité et non pas comme la majorité.
On peut penser différemment mais pas à l'insu des autres.
Je trouve pas ca super évident en fait
On peut penser différemment mais pas à l'insu des autres.
Je trouve pas ca super évident en fait
Pola- Messages : 6058
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Mar 8 Nov 2016 - 18:13
Tiens, je me suis encore perdue sur le net.
Chais pas pourquoi, cette vidéo m'a fait rire aux éclats ... et penser à certaines conversations du forum :
Chais pas pourquoi, cette vidéo m'a fait rire aux éclats ... et penser à certaines conversations du forum :
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Mar 8 Nov 2016 - 18:17
Pola a écrit:J'ai remarqué (ca n'a peut être rien à voir) que peu importe le comportement, le regard que l'on porte sur une situation, on nous reprochera toujours de ne pas penser à la majorité et non pas comme la majorité.
Je saisis la distinction, mais je ne comprends pas pourquoi cela serait surprenant. Tant que tu fais passer l'intérêt des autres avant toi, ils sont contents. Après, ce que tu penses, je ne dirais pas qu'ils s'en désintéressent, non, je ne le dirais pas.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Mar 8 Nov 2016 - 18:19
tin je fais le ramadam depuis un an sans le savoir (rester chez moi, en regardant des conneries, un repas par jour, sans douches, enfin... pas trop trop souvent ^^)
Etonnant, non ? ^^
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Mar 8 Nov 2016 - 18:19
Merci Mily !
J'avais pas vu le "différent" sous cet angle
J'avais pas vu le "différent" sous cet angle
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