Suites de mots composés

Plutôt que de créer un topic supplémentaire, je poste ici quelque chose qui se rapporche beaucoup du sujet je trouve :

Un petit texte qu’il m’a brusquement pris l’envie d’écrire sur mon lieu de travail. Je suis fatigué, déprimé et suivant l’impulsion de créer quelque chose (après lecture d’un passage du livre de C. Bost), j’ai rédigé ceci. C’est absurde et c’est amusant, car C. Bost parle « d’Absurdoués », hors l’humour absurde est un des rares qui me touche. J’ai gloussé souvent en l’écrivant (pour ne pas rire) au risque de passer pour un doux-dingue auprès de mes collègues (surtout qu’un boulot administratif dans un bureau d’une grande banque c’est le zéro absolu de la créativité). C’était jubilatoire, euphorisant et je crois poétique. J’ai l’impression d’avoir ressenti une sorte de plaisir brut, d’euphorie nerveuse de créer, même si c’est une création absurde et « gratuite ».
Bonne lecture, puisse ce texte vous amuser autant que moi quand je l’ai rédigé. Lisez le à haute voix, cela passera peut être mieux, c’est un jeu de sonorités après tout.

Le puma palmé pluma le palmier, mais ce palmipède paumé, mu par le maire, se pâma, magnanime.
Les pompiers plasmiques palpèrent les pom-pom girls empathiques aux pommes de pin pimentées en parures emportées par des manipulateurs mal polis.
Le plombier employé pommada le pompon emplâtré et le lama lapidaire mais lumineux lapa la lamproie lymphatique en lamelles mûres.
Les limiers immatures malmènent les marécages moribonds. Mais de multiples mamans aux molaires millénaires mal allumées maudissent le milieu des marmites miroitantes aux marbrures moirées et mordantes. Des remugles un moment laminés par la mauvaise mer maltaise ramonent le manoir comateux à la ramure hermaphrodite momifiée. Les ormes miment des missionnaires mormons malpropres.