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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Mer 9 Mar 2016 - 17:17
Quelle précision !
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Pola- Messages : 6058
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Le Don qui Chante- Messages : 2016
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Mer 9 Mar 2016 - 19:09
C'est un sujet intéressant ça, les gênes.
J'ai remarqué que ça commençait souvent par une douceur à la Ligurie.
J'ai remarqué que ça commençait souvent par une douceur à la Ligurie.
Invité- Invité
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par 'C.Z. Mer 9 Mar 2016 - 23:32
Numéro6
Allez, je lance la discussion sur un sujet qui me turlupine. J'aimerais bien avoir ton point de vue.
Je viens de lire ça et voilà, je ne suis pas d'accord. Et toi ? T'en penses quoi ?
http://www.lepoint.fr/societe/suppression-des-notes-un-vrai-ascenseur-social-selon-le-cnrs-04-03-2016-2023057_23.php
Allez, je lance la discussion sur un sujet qui me turlupine. J'aimerais bien avoir ton point de vue.
Je viens de lire ça et voilà, je ne suis pas d'accord. Et toi ? T'en penses quoi ?
http://www.lepoint.fr/societe/suppression-des-notes-un-vrai-ascenseur-social-selon-le-cnrs-04-03-2016-2023057_23.php
- Mais bien sûr !:
J'ai enseigné au collège dans une classe sans note… classe pilote à l'époque, si l'on peut dire. Je ne suis pas experte et mon expérience n'en est qu'une parmi tant d'autres. Cela a certes enthousiasmé les élèves au départ, et s'il y a eu en effet un peu moins de stress, cela n'a rien changé.
On supprime les notes pour privilégier l'évaluation des compétences : non acquise = -8/20 ; en voie d'acquisition = 8 à 12/20 : acquise : 12 à 18/20 et très bien acquise : 18 à 20/20... Bref, ça reste des évaluations, avec un niveau à atteindre. Même si ce sont des compétences qui sont évaluées (ce qu'on fait déjà), quand les élèves reçoivent leurs évaluations et se posent cette question que tu connais certainement : "Alors ? T'as eu combien ?"... et l'enthousiasme retombe d'un coup.
IL Y AURA TOUJOURS DES DEGRÉS À ATTEINDRE, LE MOT « NOTE » SERA REMPLACÉ PAR UN AUTRE.
"Ils ont développé des motivations non plus tournées vers la note mais davantage orientées vers une acquisition durable des connaissances", précise sa collègue Céline Darnon, maître de conférences à Clermont-Ferrand. Non, non, non, personnellement, je n'ai pas vu la différence, et même au contraire : l'acquisition des connaissances n'est pas à mes yeux valorisée. Mais bon, moi, j'ai le nez dedans, j'y vois peut être moins bien qu'elle qui nous regarde de sa fac.
Les formations pour intégrer la réformes sont carrément bidons et ce ne sont pas certainement pas les ministres qui planchent actuellement sur ce puzzle. Ce sont les profs qui s'y collent. Certains l'intègrent déjà plus ou moins, en gardant le meilleur possible de notre système actuel, se renseignant à mort, etc. Bref, ceux qui prennent les devants et nous renseignent. Tout le monde travaille déjà avec l'ancien socle commun à sa façon sur des systèmes cohérents. Cependant la réforme pose des problèmes qu'on découvre au fur et à mesure. Ben oui, ils n'allaient pas nous donner les inconvénients du schmilblick dès le départ, c'est pas drôle sinon !
Il s'agit d'évaluer le socle commun, c'est à dire un ensemble de huit compétences par cycle (du cycle CM1, CM2, 6è et du cycle 5è, 4è, 3è pour le collège) à relier aux programmes des différentes matières. Déjà, autant dire que les directives du ministère sont floues, vagues, hardeuses, voire pour certaines complètement louches lorsqu'elles ne distinguent clairement que trois niveaux de compétence au lieu des quatre habituels : FOSSÉ QUAND TU NOUS SÉPARES ! Ben oui, tu ne trouves pas que ça fait un peu bizarre de passer de 12 à 18 ? Et même si c'était de 14 à 18… C'est énorme, non ? Combien y aura-t-il d'élèves entre 18 à 20 ? Seulement ceux qui baignent dans un environnement qui leur sert de la culture avec le petit déj' (entre autre).
Une prof qui panique en réunion (moi en mieux) :
« Mais comment allons nous faire Albert ? Parce qu'on parle beaucoup de compétences, mais comment le degré de connaissances sera-t-il évalué ?
- Il faut des connaissances pour avoir (atteindre) des compétences.
- Oui, mais non ! Tout ce qui entre dans le cadre « culture littéraire » par exemple… Et l'analyse de texte ? Déjà que la critique littéraire au XIXème siècle a disparu des programme, quel poids auront les connaissances suffisantes à analyser et critiquer un texte ? »
- Ce sera évalué dans cet item là.
- Mais ce n'est qu'un item sur huit et le même pour toutes les matières, il n'y a pas que le français dedans ! Je l'entends d'ici les gosses : "Pourquoi aller se casser le cul à apprendre des trucs par cœur si tout ça ne représente qu'une compétence sur huit ?"
- C'est déjà le cas.
- Ça ne les tire pas vers le haut, au contraire, surtout avec ce barème.
- Chaque établissement adaptera son barème ; c'est déjà le cas. »
Bref, je sors de là terrassée par le doute que je puisse me tromper, mais aussi avec la conviction qu'il y a une grosse couille dans le potage. Le système ne m'aide pas à les faire réfléchir, à les rendre autonome et je trouve que cette réforme pue. Peut être que la peur me rend aveugle à une logique positive à ces changements, mais j'ai franchement du mal à croire que cela ne va pas creuser les inégalités.
Dernière édition par Princesse Déconne le Mer 9 Mar 2016 - 23:48, édité 1 fois
'C.Z.- Messages : 2910
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Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par cyranolecho Mer 9 Mar 2016 - 23:44
il suffit de retourner sur une petite assiette et de tirer la languette située au cul du pot. Prendre une petite cuillère et déguster. C'est pourtant simple.
ou alors:
- 1 pâte brisée (ou le bras au choix)
- 4 oeufs (tout chaud sortis)
- 1 litre de lait (négocié à bas prix chez le supermarché du coin)
- 150 g de sucre poudre (de colombie)
- 90 g de Maïzena (des amériques)
- 1 gousse de vanille (de synthèse, sinon tu mets du rhum, c'est pareil)
Préparation de la recette (attention, là c'est sérieux on rigole plus):
Faire bouillir le lait (ça c'est pas malin ça va déborder) avec la gousse de vanille fendue (dans le sens de la longueur au cas où tu serais con).
Pendant ce temps, mélanger la Maïzena (tamisée, c'est mieux sinon tu la jettes en boule, c'est plus sportif) avec le sucre (pas trop, ça énerve) et ajouter les oeufs bien battus (si t'es un peu sensible demande à un CRS ou un un champion de boxe, au pire un rageux). Mélanger le tout (bien homogène, mais si tu est contre la diversité tu peux le faire hétérogène) et ajouter le lait bouillant (sans la gousse, démerdes toi, tant pis si tu te brules c'est ton problème).
Faire cuire la préparation à feu doux sans cesser de remuer pendant environ 1 à 2 min (mais pas avec les doigts, il faut savoir retenir ses pulsions, je t'aurais prévenu).
Foncer (mais pas trop vite) un plat rectangulaire préalablement beurré (au whisky ou autre substance de tapette) avec la pâte brisée (pour la vie). Y verser la préparation (depuis une hauteur de 1.50m environ, les yeux bandés).
Faire cuire à four moyen (thermostat 6/7, le four moyen c'est entre le grand four et le petit four) pendant environ 30 à 40 min (ça laisse le temps de boire l'apéro, lire les misérables, ou faire l'amour à la personne que tu aimes le plus).
voilà, j'espère que c'était opportun
ou alors:
- 1 pâte brisée (ou le bras au choix)
- 4 oeufs (tout chaud sortis)
- 1 litre de lait (négocié à bas prix chez le supermarché du coin)
- 150 g de sucre poudre (de colombie)
- 90 g de Maïzena (des amériques)
- 1 gousse de vanille (de synthèse, sinon tu mets du rhum, c'est pareil)
Préparation de la recette (attention, là c'est sérieux on rigole plus):
Faire bouillir le lait (ça c'est pas malin ça va déborder) avec la gousse de vanille fendue (dans le sens de la longueur au cas où tu serais con).
Pendant ce temps, mélanger la Maïzena (tamisée, c'est mieux sinon tu la jettes en boule, c'est plus sportif) avec le sucre (pas trop, ça énerve) et ajouter les oeufs bien battus (si t'es un peu sensible demande à un CRS ou un un champion de boxe, au pire un rageux). Mélanger le tout (bien homogène, mais si tu est contre la diversité tu peux le faire hétérogène) et ajouter le lait bouillant (sans la gousse, démerdes toi, tant pis si tu te brules c'est ton problème).
Faire cuire la préparation à feu doux sans cesser de remuer pendant environ 1 à 2 min (mais pas avec les doigts, il faut savoir retenir ses pulsions, je t'aurais prévenu).
Foncer (mais pas trop vite) un plat rectangulaire préalablement beurré (au whisky ou autre substance de tapette) avec la pâte brisée (pour la vie). Y verser la préparation (depuis une hauteur de 1.50m environ, les yeux bandés).
Faire cuire à four moyen (thermostat 6/7, le four moyen c'est entre le grand four et le petit four) pendant environ 30 à 40 min (ça laisse le temps de boire l'apéro, lire les misérables, ou faire l'amour à la personne que tu aimes le plus).
voilà, j'espère que c'était opportun
Dernière édition par cyranolecho le Jeu 10 Mar 2016 - 0:00, édité 2 fois
cyranolecho- Messages : 4774
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Localisation : au pays de Candy... man
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par 'C.Z. Mer 9 Mar 2016 - 23:50
cyranolecho a écrit:il suffit de retourner sur une petite assiette et de tirer la languette située au cul du pot. Prendre une petite cuillère et déguster. C'est pourtant simple.
ou alors:
- 1 pâte brisée
- 4 oeufs
- 1 litre de lait
- 150 g de sucre poudre
- 90 g de Maïzena
- 1 gousse de vanille
Préparation de la recette :
Faire bouillir le lait avec la gousse de vanille fendue (dans le sens de la longueur).
Pendant ce temps, mélanger la Maïzena (tamisée, c'est mieux) avec le sucre et ajouter les oeufs bien battus. Mélanger le tout (bien homogène) et ajouter le lait bouillant (sans la gousse).
Faire cuire la préparation à feu doux sans cesser de remuer pendant environ 1 à 2 min.
Foncer un plat rectangulaire préalablement beurré avec la pâte brisée. Y verser la préparation.
Faire cuire à four moyen (thermostat 6/7) pendant environ 30 à 40 min.
voilà, j'espère que c'était opportun
C'est la recette de quoi ?
'C.Z.- Messages : 2910
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par cyranolecho Mer 9 Mar 2016 - 23:57
Ah mince, j'ai modifié entre temps 
j'aurais bien fait traîner le suspense, mais c'est le flan patissier
je pouvais pas m'empêcher de faire une blagounette fourrée aux noix avant de me coucher.
j'aurais bien fait traîner le suspense, mais c'est le flan patissier
je pouvais pas m'empêcher de faire une blagounette fourrée aux noix avant de me coucher.
cyranolecho- Messages : 4774
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par cyranolecho Jeu 10 Mar 2016 - 0:06
- J'é pas arrivé à mettre la ref c'était dans le spoyeuleur:
- mais j'ai franchement du mal à croire que cela ne va pas creuser les inégalités.
- Réflexion ascentionnelle :
moi aussi, d'ailleurs j'ai du mal à croire qu'il puisse y avoir une réelle volonté, à part peut être de leurrer ceux qui peuvent encore y croire. L'ascenseur social, c'est bien, mais il n'y a de la place que pour trois personnes. Les ascenseurs, je sais comment ça marche, les diverses technologies, les sécurités, et franchement, quand je peux je prends l'escalier, mais là, j'ai plutôt envie de le mettre en rade l'ascenseur. Pour voir. Pendant que les profs frottent de l'Hémihydrate de sulfate de calcium et font des trous dedans comme on leur demande
Les notes, c'est bien sur les post-it et les portées.
cyranolecho- Messages : 4774
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Jeu 10 Mar 2016 - 2:01
Ma petite réponse à Princesse pour les notations.
Je vous préviens, âmes sensibles, que j'assimile les enseignants à des prolétaires chargés de maintenir le système de castes en train de figer la société française au profit d'une élite moribonde.
Chers amis enseignants, ne pas lire le spoiler un jour de cafard.
Je vous préviens, âmes sensibles, que j'assimile les enseignants à des prolétaires chargés de maintenir le système de castes en train de figer la société française au profit d'une élite moribonde.
Chers amis enseignants, ne pas lire le spoiler un jour de cafard.
- Notations:
- Princesse, c'est bien parce que tu as de jolie jambes, parce que sinon le corps en saignant, pfff...
1. La société française est une société de castes.
On meurt où on nait. Historiquement c'est un héritage national, on dit jacobin quand on veut faire son malin. Inadapté à l'époque moderne, mondialiste. Un pouvoir central fort qui transmettait les consignes à une élite répartie sur le territoire, cela a donné de bons résultats pendant des siècles.
Avec la mondialisation, ce système ne nous permet plus d'être concurrentiel. Les élites bourgeoises ne sont plus à la hauteur, et nous passons à coté de tous les talents nés dans le 9-3.
La modernité va si vite que nous aurions besoin de toutes les intelligences disponibles.
Non seulement nous laissons des rebeus géniaux croupirent entre deux dealers, mais les élites traditionnelles se barrent à l'étranger tellement la France est devenue un pays de merde.
Tout est bloqué. Tout est figé. Les seuls à s'en sortir sont ceux qui sont nés avec un carnet d'adresses. Les règles du jeu sont si complexes que pour démarrer n'importe quelle activité tu as besoin de connaitre un avocat spécialiste du droit des entreprises, un banquier, un expert comptable...
La base de recrutement de ceux qui produiraient de la richesse se réduit chaque jour d'avantage.
Et les porteurs de talents croupissent dans leur coin. Parce que l'élite historique fait tout pour les empêcher de représenter une concurrence. Pour défendre leurs privilèges qui ne servent plus à la nation mais à leur tout petit nombre.
2. Nous crevons d'une idéologie égalitariste.
Tout le monde il est pareil, les hommes, les femmes, les THQI, les abonnés au gaz, les ratons-laveurs, tout le monde il est pareil, tout le monde doit avoir le droit à tout.
Donc, aucune différence entre un THQI et un crétin. Partant aucune raison de faire sortir du lot un rebeu du 9-3, même s'il a un QI de 160 et une méga-paire de couilles pour construire l'avenir. Pas de ça Lisette, pas d'amalgame, pas de discrimination dans l'école de la République, tout le monde doit avoir ses chances, les crétins comme les autres. Surtout les crétins, ceux qui ne représentent aucune menace pour les enfants de l'élite.
Gros moyens sur les crétins.
Foutaises et poudre aux yeux pour les génies du 9-3.
Dans notre système éducatif hyper-sélectif, il est absolument interdit de dire qu'un crétin est un crétin, et un génie un génie. Surtout s'il est né dans le 9-3. Encore pire s'il est crépu. S'il est crépu et musulman, normalement on lui envoie d'emblée l'assistante d'éducation pédagogique de mes burnes qui va tenter de lui faire appréhender ses pulsions asociales, quand il pète les plombs avec des profs assez décérébrés pour lui faire respecter une minute de silence pour Charlie.
On devrait faire sauter une classe à tous les élèves qui ont refusé de respecter la minute de silence, ils sont peut-être pas géniaux mais suffisamment intelligents pour savoir qu'on les encule.
Toute une organisation médiatique pour dresser la population contre les musulmans, et en plus on leur demande de respecter une minute de silence.
Ceux qui ont refusé de se soumettre à cette mascarade imposée par des enseignants décérébrés et endoctrinés méritent mon respect.
Toute société fonctionne sur 5 à 10 % de gens qui font bouger les choses et les autres qui suivent. C'est sur ces 10 % que l'enseignement devrait mettre le paquet.
80 % d'une classe d'âge qui réussit le bac, ça sert à quoi ?
40 % qui finissent dans des études de merde entre les sciences molles et le médiatico-vedetariat de bout de chandelles.
10 % des plus crétins parmi les crétins pour les métiers manuels. Or, manuels ou intellectuels, tous les métiers réclament de l'intelligence.
On n'est pas dans la merde déjà.
En France, il est interdit de penser ça, c'est Haram. Si tu le dis, tu te retrouves en place de grève à te faire dévorer les globes oculaires par des corbaks gros comme mes c(quota).
Ce système hyper-sélectif est conçu pour sélectionner les enfants de l'élite. A une exception près, les enfant d'enseignants, regroupés dans les classes MAIF, avec le code chinois-allemand deuxième langue. Une élite décalée d'une génération, ce sont les enfants qui feront l'ENA.
Tout est conçu pour reproduire notre société de classe. Sauf qu'elle n'est plus pertinente face à la mondialisation, un polonais n'est pas génétiquement plus con ou plus incompétent qu'un français. Et l'élite ces derniers temps auraient plutôt tendance à me faire vomir au fur et et à mesure qu'elle spolie la démocratie. La ploutocratie fait vomir les français, mais les français sont baisés, coincés, parqués, ligaturés.
En réalité un système hyper-sélectif, en apparence un système égalitariste.
L'élite se frotte les mains, la masse des crétins se persuade de défendre l'égalité républicaine, l'élève au centre du système éducatif.
3. Noyez-les tous, ces bâtards, ces racailles. Jean-Eude, embrassez votre mère, mon chéri.
Madame Palsambleu de Meburnes verrait d'un très mauvais oeil que Nourredine Achaoui chourave la place de son Jean-Eude.
Qu'il lui pique son blouson, vous savez ce que c'est, avec ces gens-là...
Mais que Nourredine lui pique sa place à l'X ou à l'ENA, mais pourquoi pas un nègre pendant que vous y êtes !
Donc, il faut tuer Nourredine, parce que Nourredine il est dix fois plus intelligent que cette sous-buse de Jean-Eude.
Mais faut pas que ça se voit, nous ne sommes pas des monstres, merde, quoi.
En plus Madame Palsambleu est une conne. Donc elle suit la vibe. Elle est obligatoirement multiculturaliste. Et de gauche, c'est tellement plus tendance. Et bien qu'elle pète dans la soie, elle est obligatoirement pour le peuple, Hollande n'a pas tenu toutes ses promesses, mais comment peut-on ne peut pas être de gauche, Victoire, je vous le demande, mais que sont ces manants poujadistes qui votent pour Marine ? Mais un être humain n'a-t-il pas un sang rouge comme n'importe quel être humain ? Je vous le demande Augustine, n'est-il pas, très chère ?
A ma droite une bande de salopards prêts à sacrifier leur pays pour protéger leurs privilèges, à ma gauche l'armée de crétins dressée à protéger les privilèges.
Ouuuaaa, bien sur, on va pas leur dire comme ça aux crétins. On va pas leur dire « dites donc les profs, c'est pas parce que vous êtes payés comme des prolos qu'il faut se tourner les pouces, bande de gueux, on vous laisse vos semaines de vacances à la con puisque c'est la seule chose qui vous fait croire que vous faites partie des nantis, mais en échange, les filles, je veux du conceptuel, je veux du tordu, vous me mettez du référentiel bondissant, de la bondieuserie républicaine égalitariste, vous me mettez du Charlie et vous me génocidez tous les Nourredine qui auraient la lubie de piquer la place de mon Jean-Eude .»
« Ah oui, j'oubliais, et puis mollo sur les notes, faudrait pas trop que ça se voit que l'EN est devenue une fabrique à crétins castrés, et puis mon Jean-Eude il est tellement brillant, il est tellement exceptionnel, comment voulez-vous le comparez à ce sympathique immigré issu de l'immigration et néanmoins musulman, non, franchement, les notes, vous ne trouvez pas que ça va à l'encontre d'un projet éducatif qui offre sa chance à chacun selon son mérite ? »
4. Ne les traumatisez pas avec les notes ces chéris.
Les anglais ont très mal vécu les conclusions des enseignants chinois convoqués chez Madame Albion, la perfide. Comme ils cartonnent aux classement PISA, les english leur ont confié des classes de british pendant un mois.
Conclusion des chinois : les élèves anglais sont feignants, mal élevés, ont du mal à se concentrer, et privilégie le challenge avec les profs au lieu de faire l'effort d'apprendre.
Les chinois ont de bien meilleurs résultats parce qu'ils pratiquent ce que pratiquaient les anglais avant. Le prof cause, les élèves suivent, ceux qui peuvent, les autres on s'en fout, ce ne sont pas eux qui feront tourner la boutique.
La boucle est bouclée, l'élève au cœur de l'enseignement, le nivellement par le bas.
Plus le système est exigeant, plus Jean-Eude risque de se faire baiser.
Plus le système est médiocre, moins Nourredine a de chances de s'en sortir.
C'est purement idéologique. Pourquoi accorder plus d'attention à celui qui merde ? Après tout, que ce soit par intérêt personnel, par capacité intellectuelle, par capacité d'attention, il n'y arrive pas le gamin, foutez-lui la paix, au lieu de le détruire avec son échec, admettez que le système éducatif n'est pas fait pour lui.
Pour toutes les raisons précitées, la note c'est le diable, c'est haram. Et ça ne date pas d'hier. Il ne faut plus repérer les bons, il faut donner sa chance à chacun.
Les profs ne croient plus aux notes depuis longtemps.
Je me souviens qu'en classe de seconde j'avais des notes lamentables par rapport à deux filles. Jusqu'à cette classe j'avais toujours plus performé que ces deux charmantes personnes. Le prof de math était une merde, mes parents étaient en train de divorcer, Pluton faisait chier Mercure, les sangliers avaient mangé de l'herbe pas fraiche, bref, mes notes étaient inférieures.
Ce qui ne m'a pas empêché de passer en première S quand les deux filles ont été dirigées vers les voies de garage habituelles.
Parce que les profs, comme n'importe quel crétin, sentent immédiatement ceux qui ont des ressources, ceux qui sont intelligents au-delà de la routine. Et que malgré les notes qu'ils ont eux-mêmes attribuées, lors du conseil de classe ils poussent ceux qu'ils ne peuvent s'autoriser à écraser sans passer pour des aigris.
Je tiens à la disposition de qui le veut le listing de tous les salopards égalitaristes que ça ne gênait pas le moins du monde de m'enfoncer. Trou-du-culs imbus de leur trotskisme de salon. De merde.
Mais globalement, il y avait moyen de s'en sortir.
Actuellement je ne saurais trop le certifier.
Bon, s'il s'appelle Nourredine, c'est pas pareil, la preuve, il a de mauvaises notes, mais il a de grandes ressources, nous n'en doutons pas, mais avec des ancêtres qui écrivent depuis toujours en vermicelle et de droite à gauche... que voulez-vous...
L'important c'est le flou. Parce que le flou c'est l'arbitraire.
Parce que comme ça les profs ne se sentent même pas liés par les notes qu'ils ont eux-mêmes données.
Bon, autant ne pas donner de notes, ne trouvez-vous pas ma mie ?
L'important c'est le dogme, l'important c'est la MGEN et la MAIF, l'important c'est que ma fille fasse l'ENA.
Conclusion.
Ce système de notation est très cohérent finalement. Il répond bien aux impératifs que je viens de citer.
Laisser dans le flou tous les élèves.
Oublier le but à atteindre, le masquer le plus possible.
Tout réduire à l'élève, ses efforts, son niveau d'acquisition qui, comme chacun le sait, est propre à chaque élève.
Et au final, on satisfait à de nombreux impératifs apparemment contradictoires :
- Noyer Nourredine, ne lui donner aucun repère fiable.
- Sélectionner à la tête du client, l'enfant d'enseignante mariée à une profession libérale restera le chouchou absolu.
- Se prosterner devant les idéologies lénifiantes, celles qui sont très utiles pour maintenir en place une société de castes, les idéologies qui prétendent défendre l'égalité et la défense de l'individu, celles dont les enseignants se repaissent. C'est toujours mieux que d'affronter la réalité en face, les enseignants ne sont plus que des prolétaires au service de la classe dominante, qui n'ont plus que des vacances à rallonge et la nostalgie des hussards de la république comme titre de noblesse.
Aucun enseignant ne défendra l'autorité du maitre. Haram. Les élèves leur crachent à la gueule. Ils appliquent leur droit de retrait, font chier tous les parents qui n'y sont pour rien parce qu'ils sont trop bornés idéologiquement pour exercer la moindre autorité sur le cracheur.
L'important c'est le flou, l'important c'est le bordel, l'important c'est le n'importe quoi, l'important c'est le conceptuel.
Comme ça Jean-Eude intègre Louis Legrand et le prolétaire d'enseignant se sent supérieur, démocratique et humaniste. Si en plus il est écologiste, vegan ou marxiste, il réussit à se croire élu d'entre les élus.
Moi je dis, ton système de notation il est parfaitement logique.
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par cyranolecho Jeu 10 Mar 2016 - 2:33
Lev Davidovitch Bronstein c'était pas un méticuleux, l'erreur, c'est la tendresse.
Comment expliquer que ma piètre répartie me fait honte?
mais quel est le c;?!:, qui m'a appris à utiliser les spouyeuleurs et les insertions vidéo
quelle midinette je fais...
c'était un intermède musical offert par les laboratoires d'hygiène bucco dentaire et la pommade stop Hémo.
Comment expliquer que ma piètre répartie me fait honte?
- ça c'est pour leur remonter le moral, pour les hommes j'aurais trouvé mieux, mais il ya aussi des filles (et oui):
- Allez, on s'en fout, pour les filles et les garçons:
- Un beau texte ça mérite une belle musique celle ci arrache plus les oreilles que la version VS qui elle arrache les yeux:
mais quel est le c;?!:, qui m'a appris à utiliser les spouyeuleurs et les insertions vidéo
- Bobo?:
- non, je ne retirerais rien de ce post, je suis crevé, je vais me coucher, je me lève tôt et demain il va falloir que je justifie mon salaire
quelle midinette je fais...
c'était un intermède musical offert par les laboratoires d'hygiène bucco dentaire et la pommade stop Hémo.
cyranolecho- Messages : 4774
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Jeu 10 Mar 2016 - 2:55
J'ai une pensée émue pour le pauvre gamin dont les parents mettaient habituellement la barre à "16/20 sinon tu dors sur le paillasson avec un quignon de pain sec pour le diner" (toute ressemblance avec des parents ou ayant existé est purement fortuite).
Ils vont devoir obtenir "mieux qu'acquis, plus acquis que ça tu fais le cours à la place du prof" pour que leur mère daigne leur jeter une couverture, les nuits sont rudes dans le grand Est (toute ressemblance avec des parents existant ou ayant existé est purement fortuite).
Et puis plus de classement ? Mais comment ils vont faire les intellos s'ils peuvent même plus se la péter avec leurs notes ? Déjà qu'ils ont des lunettes, des appareils dentaires et les cheveux frisés (toute ressemblance ... bref vous avez compris ...)
Ils vont devoir obtenir "mieux qu'acquis, plus acquis que ça tu fais le cours à la place du prof" pour que leur mère daigne leur jeter une couverture, les nuits sont rudes dans le grand Est (toute ressemblance avec des parents existant ou ayant existé est purement fortuite).
Et puis plus de classement ? Mais comment ils vont faire les intellos s'ils peuvent même plus se la péter avec leurs notes ? Déjà qu'ils ont des lunettes, des appareils dentaires et les cheveux frisés (toute ressemblance ... bref vous avez compris ...)
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Jeu 10 Mar 2016 - 6:24
ALERTE !!
N6 veut tous nous zigouiller pour avoir le plaisir de recoller les morceaux.
Attention, ceci n'est pas un exercice
N6 veut tous nous zigouiller pour avoir le plaisir de recoller les morceaux.
Attention, ceci n'est pas un exercice
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Jeu 10 Mar 2016 - 7:09
Numero6 a écrit:Ma petite réponse à Princesse pour les notations.
Je vous préviens, âmes sensibles, que j'assimile les enseignants à des prolétaires chargés de maintenir le système de castes en train de figer la société française au profit d'une élite moribonde.
Chers amis enseignants, ne pas lire le spoiler un jour de cafard.
- Notations:
1. La société française est une société de castes.
On meurt où on nait. Historiquement c'est un héritage national, on dit jacobin quand on veut faire son malin. Inadapté à l'époque moderne, mondialiste. Un pouvoir central fort qui transmettait les consignes à une élite répartie sur le territoire, cela a donné de bons résultats pendant des siècles.
Avec la mondialisation, ce système ne nous permet plus d'être concurrentiel. Les élites bourgeoises ne sont plus à la hauteur, et nous passons à coté de tous les talents nés dans le 9-3.
La modernité va si vite que nous aurions besoin de toutes les intelligences disponibles.
Non seulement nous laissons des rebeus géniaux croupirent entre deux dealers, mais les élites traditionnelles se barrent à l'étranger tellement la France est devenue un pays de merde.
Tout est bloqué. Tout est figé. Les seuls à s'en sortir sont ceux qui sont nés avec un carnet d'adresses. Les règles du jeu sont si complexes que pour démarrer n'importe quelle activité tu as besoin de connaitre un avocat spécialiste du droit des entreprises, un banquier, un expert comptable...
La base de recrutement de ceux qui produiraient de la richesse se réduit chaque jour d'avantage.
Et les porteurs de talents croupissent dans leur coin. Parce que l'élite historique fait tout pour les empêcher de représenter une concurrence. Pour défendre leurs privilèges qui ne servent plus à la nation mais à leur tout petit nombre.
2. Nous crevons d'une idéologie égalitariste.
Tout le monde il est pareil, les hommes, les femmes, les THQI, les abonnés au gaz, les ratons-laveurs, tout le monde il est pareil, tout le monde doit avoir le droit à tout.
Donc, aucune différence entre un THQI et un crétin. Partant aucune raison de faire sortir du lot un rebeu du 9-3, même s'il a un QI de 160 et une méga-paire de couilles pour construire l'avenir. Pas de ça Lisette, pas d'amalgame, pas de discrimination dans l'école de la République, tout le monde doit avoir ses chances, les crétins comme les autres. Surtout les crétins, ceux qui ne représentent aucune menace pour les enfants de l'élite.
Gros moyens sur les crétins.
Foutaises et poudre aux yeux pour les génies du 9-3.
Dans notre système éducatif hyper-sélectif, il est absolument interdit de dire qu'un crétin est un crétin, et un génie un génie. Surtout s'il est né dans le 9-3. Encore pire s'il est crépu. S'il est crépu et musulman, normalement on lui envoie d'emblée l'assistante d'éducation pédagogique de mes burnes qui va tenter de lui faire appréhender ses pulsions asociales, quand il pète les plombs avec des profs assez décérébrés pour lui faire respecter une minute de silence pour Charlie.
On devrait faire sauter une classe à tous les élèves qui ont refusé de respecter la minute de silence, ils sont peut-être pas géniaux mais suffisamment intelligents pour savoir qu'on les encule.
Toute une organisation médiatique pour dresser la population contre les musulmans, et en plus on leur demande de respecter une minute de silence.
Ceux qui ont refusé de se soumettre à cette mascarade imposée par des enseignants décérébrés et endoctrinés méritent mon respect.
Toute société fonctionne sur 5 à 10 % de gens qui font bouger les choses et les autres qui suivent. C'est sur ces 10 % que l'enseignement devrait mettre le paquet.
80 % d'une classe d'âge qui réussit le bac, ça sert à quoi ?
40 % qui finissent dans des études de merde entre les sciences molles et le médiatico-vedetariat de bout de chandelles.
10 % des plus crétins parmi les crétins pour les métiers manuels. Or, manuels ou intellectuels, tous les métiers réclament de l'intelligence.
On n'est pas dans la merde déjà.
En France, il est interdit de penser ça, c'est Haram. Si tu le dis, tu te retrouves en place de grève à te faire dévorer les globes oculaires par des corbaks gros comme mes c(quota).
Ce système hyper-sélectif est conçu pour sélectionner les enfants de l'élite. A une exception près, les enfant d'enseignants, regroupés dans les classes MAIF, avec le code chinois-allemand deuxième langue. Une élite décalée d'une génération, ce sont les enfants qui feront l'ENA.
Tout est conçu pour reproduire notre société de classe. Sauf qu'elle n'est plus pertinente face à la mondialisation, un polonais n'est pas génétiquement plus con ou plus incompétent qu'un français. Et l'élite ces derniers temps auraient plutôt tendance à me faire vomir au fur et et à mesure qu'elle spolie la démocratie. La ploutocratie fait vomir les français, mais les français sont baisés, coincés, parqués, ligaturés.
En réalité un système hyper-sélectif, en apparence un système égalitariste.
L'élite se frotte les mains, la masse des crétins se persuade de défendre l'égalité républicaine, l'élève au centre du système éducatif.
3. Noyez-les tous, ces bâtards, ces racailles. Jean-Eude, embrassez votre mère, mon chéri.
Madame Palsambleu de Meburnes verrait d'un très mauvais oeil que Nourredine Achaoui chourave la place de son Jean-Eude.
Qu'il lui pique son blouson, vous savez ce que c'est, avec ces gens-là...
Mais que Nourredine lui pique sa place à l'X ou à l'ENA, mais pourquoi pas un nègre pendant que vous y êtes !
Donc, il faut tuer Nourredine, parce que Nourredine il est dix fois plus intelligent que cette sous-buse de Jean-Eude.
Mais faut pas que ça se voit, nous ne sommes pas des monstres, merde, quoi.
En plus Madame Palsambleu est une conne. Donc elle suit la vibe. Elle est obligatoirement multiculturaliste. Et de gauche, c'est tellement plus tendance. Et bien qu'elle pète dans la soie, elle est obligatoirement pour le peuple, Hollande n'a pas tenu toutes ses promesses, mais comment peut-on ne peut pas être de gauche, Victoire, je vous le demande, mais que sont ces manants poujadistes qui votent pour Marine ? Mais un être humain n'a-t-il pas un sang rouge comme n'importe quel être humain ? Je vous le demande Augustine, n'est-il pas, très chère ?
A ma droite une bande de salopards prêts à sacrifier leur pays pour protéger leurs privilèges, à ma gauche l'armée de crétins dressée à protéger les privilèges.
Ouuuaaa, bien sur, on va pas leur dire comme ça aux crétins. On va pas leur dire « dites donc les profs, c'est pas parce que vous êtes payés comme des prolos qu'il faut se tourner les pouces, bande de gueux, on vous laisse vos semaines de vacances à la con puisque c'est la seule chose qui vous fait croire que vous faites partie des nantis, mais en échange, les filles, je veux du conceptuel, je veux du tordu, vous me mettez du référentiel bondissant, de la bondieuserie républicaine égalitariste, vous me mettez du Charlie et vous me génocidez tous les Nourredine qui auraient la lubie de piquer la place de mon Jean-Eude .»
« Ah oui, j'oubliais, et puis mollo sur les notes, faudrait pas trop que ça se voit que l'EN est devenue une fabrique à crétins castrés, et puis mon Jean-Eude il est tellement brillant, il est tellement exceptionnel, comment voulez-vous le comparez à ce sympathique immigré issu de l'immigration et néanmoins musulman, non, franchement, les notes, vous ne trouvez pas que ça va à l'encontre d'un projet éducatif qui offre sa chance à chacun selon son mérite ? »
4. Ne les traumatisez pas avec les notes ces chéris.
Les anglais ont très mal vécu les conclusions des enseignants chinois convoqués chez Madame Albion, la perfide. Comme ils cartonnent aux classement PISA, les english leur ont confié des classes de british pendant un mois.
Conclusion des chinois : les élèves anglais sont feignants, mal élevés, ont du mal à se concentrer, et privilégie le challenge avec les profs au lieu de faire l'effort d'apprendre.
Les chinois ont de bien meilleurs résultats parce qu'ils pratiquent ce que pratiquaient les anglais avant. Le prof cause, les élèves suivent, ceux qui peuvent, les autres on s'en fout, ce ne sont pas eux qui feront tourner la boutique.
La boucle est bouclée, l'élève au cœur de l'enseignement, le nivellement par le bas.
Plus le système est exigeant, plus Jean-Eude risque de se faire baiser.
Plus le système est médiocre, moins Nourredine a de chances de s'en sortir.
C'est purement idéologique. Pourquoi accorder plus d'attention à celui qui merde ? Après tout, que ce soit par intérêt personnel, par capacité intellectuelle, par capacité d'attention, il n'y arrive pas le gamin, foutez-lui la paix, au lieu de le détruire avec son échec, admettez que le système éducatif n'est pas fait pour lui.
Pour toutes les raisons précitées, la note c'est le diable, c'est haram. Et ça ne date pas d'hier. Il ne faut plus repérer les bons, il faut donner sa chance à chacun.
Les profs ne croient plus aux notes depuis longtemps.
Je me souviens qu'en classe de seconde j'avais des notes lamentables par rapport à deux filles. Jusqu'à cette classe j'avais toujours plus performé que ces deux charmantes personnes. Le prof de math était une merde, mes parents étaient en train de divorcer, Pluton faisait chier Mercure, les sangliers avaient mangé de l'herbe pas fraiche, bref, mes notes étaient inférieures.
Ce qui ne m'a pas empêché de passer en première S quand les deux filles ont été dirigées vers les voies de garage habituelles.
Parce que les profs, comme n'importe quel crétin, sentent immédiatement ceux qui ont des ressources, ceux qui sont intelligents au-delà de la routine. Et que malgré les notes qu'ils ont eux-mêmes attribuées, lors du conseil de classe ils poussent ceux qu'ils ne peuvent s'autoriser à écraser sans passer pour des aigris.
Je tiens à la disposition de qui le veut le listing de tous les salopards égalitaristes que ça ne gênait pas le moins du monde de m'enfoncer. Trou-du-culs imbus de leur trotskisme de salon. De merde.
Mais globalement, il y avait moyen de s'en sortir.
Actuellement je ne saurais trop le certifier.
Bon, s'il s'appelle Nourredine, c'est pas pareil, la preuve, il a de mauvaises notes, mais il a de grandes ressources, nous n'en doutons pas, mais avec des ancêtres qui écrivent depuis toujours en vermicelle et de droite à gauche... que voulez-vous...
L'important c'est le flou. Parce que le flou c'est l'arbitraire.
Parce que comme ça les profs ne se sentent même pas liés par les notes qu'ils ont eux-mêmes données.
Bon, autant ne pas donner de notes, ne trouvez-vous pas ma mie ?
L'important c'est le dogme, l'important c'est la MGEN et la MAIF, l'important c'est que ma fille fasse l'ENA.
Conclusion.
Ce système de notation est très cohérent finalement. Il répond bien aux impératifs que je viens de citer.
Laisser dans le flou tous les élèves.
Oublier le but à atteindre, le masquer le plus possible.
Tout réduire à l'élève, ses efforts, son niveau d'acquisition qui, comme chacun le sait, est propre à chaque élève.
Et au final, on satisfait à de nombreux impératifs apparemment contradictoires :
- Noyer Nourredine, ne lui donner aucun repère fiable.
- Sélectionner à la tête du client, l'enfant d'enseignante mariée à une profession libérale restera le chouchou absolu.
- Se prosterner devant les idéologies lénifiantes, celles qui sont très utiles pour maintenir en place une société de castes, les idéologies qui prétendent défendre l'égalité et la défense de l'individu, celles dont les enseignants se repaissent. C'est toujours mieux que d'affronter la réalité en face, les enseignants ne sont plus que des prolétaires au service de la classe dominante, qui n'ont plus que des vacances à rallonge et la nostalgie des hussards de la république comme titre de noblesse.
Aucun enseignant ne défendra l'autorité du maitre. Haram. Les élèves leur crachent à la gueule. Ils appliquent leur droit de retrait, font chier tous les parents qui n'y sont pour rien parce qu'ils sont trop bornés idéologiquement pour exercer la moindre autorité sur le cracheur.
L'important c'est le flou, l'important c'est le bordel, l'important c'est le n'importe quoi, l'important c'est le conceptuel.
Comme ça Jean-Eude intègre Louis Legrand et le prolétaire d'enseignant se sent supérieur, démocratique et humaniste. Si en plus il est écologiste, vegan ou marxiste, il réussit à se croire élu d'entre les élus.
Moi je dis, ton système de notation il est parfaitement logique.
En voie d'acquisition
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Jeu 10 Mar 2016 - 7:17
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Numero6 a écrit:Ma petite réponse à Princesse pour les notations.
Je vous préviens, âmes sensibles, que j'assimile les enseignants à des prolétaires chargés de maintenir le système de castes en train de figer la société française au profit d'une élite moribonde.
Chers amis enseignants, ne pas lire le spoiler un jour de cafard.
- Notations:
1. La société française est une société de castes.
On meurt où on nait. Historiquement c'est un héritage national, on dit jacobin quand on veut faire son malin. Inadapté à l'époque moderne, mondialiste. Un pouvoir central fort qui transmettait les consignes à une élite répartie sur le territoire, cela a donné de bons résultats pendant des siècles.
Avec la mondialisation, ce système ne nous permet plus d'être concurrentiel. Les élites bourgeoises ne sont plus à la hauteur, et nous passons à coté de tous les talents nés dans le 9-3.
La modernité va si vite que nous aurions besoin de toutes les intelligences disponibles.
Non seulement nous laissons des rebeus géniaux croupirent entre deux dealers, mais les élites traditionnelles se barrent à l'étranger tellement la France est devenue un pays de merde.
Tout est bloqué. Tout est figé. Les seuls à s'en sortir sont ceux qui sont nés avec un carnet d'adresses. Les règles du jeu sont si complexes que pour démarrer n'importe quelle activité tu as besoin de connaitre un avocat spécialiste du droit des entreprises, un banquier, un expert comptable...
La base de recrutement de ceux qui produiraient de la richesse se réduit chaque jour d'avantage.
Et les porteurs de talents croupissent dans leur coin. Parce que l'élite historique fait tout pour les empêcher de représenter une concurrence. Pour défendre leurs privilèges qui ne servent plus à la nation mais à leur tout petit nombre.
2. Nous crevons d'une idéologie égalitariste.
Tout le monde il est pareil, les hommes, les femmes, les THQI, les abonnés au gaz, les ratons-laveurs, tout le monde il est pareil, tout le monde doit avoir le droit à tout.
Donc, aucune différence entre un THQI et un crétin. Partant aucune raison de faire sortir du lot un rebeu du 9-3, même s'il a un QI de 160 et une méga-paire de couilles pour construire l'avenir. Pas de ça Lisette, pas d'amalgame, pas de discrimination dans l'école de la République, tout le monde doit avoir ses chances, les crétins comme les autres. Surtout les crétins, ceux qui ne représentent aucune menace pour les enfants de l'élite.
Gros moyens sur les crétins.
Foutaises et poudre aux yeux pour les génies du 9-3.
Dans notre système éducatif hyper-sélectif, il est absolument interdit de dire qu'un crétin est un crétin, et un génie un génie. Surtout s'il est né dans le 9-3. Encore pire s'il est crépu. S'il est crépu et musulman, normalement on lui envoie d'emblée l'assistante d'éducation pédagogique de mes burnes qui va tenter de lui faire appréhender ses pulsions asociales, quand il pète les plombs avec des profs assez décérébrés pour lui faire respecter une minute de silence pour Charlie.
On devrait faire sauter une classe à tous les élèves qui ont refusé de respecter la minute de silence, ils sont peut-être pas géniaux mais suffisamment intelligents pour savoir qu'on les encule.
Toute une organisation médiatique pour dresser la population contre les musulmans, et en plus on leur demande de respecter une minute de silence.
Ceux qui ont refusé de se soumettre à cette mascarade imposée par des enseignants décérébrés et endoctrinés méritent mon respect.
Toute société fonctionne sur 5 à 10 % de gens qui font bouger les choses et les autres qui suivent. C'est sur ces 10 % que l'enseignement devrait mettre le paquet.
80 % d'une classe d'âge qui réussit le bac, ça sert à quoi ?
40 % qui finissent dans des études de merde entre les sciences molles et le médiatico-vedetariat de bout de chandelles.
10 % des plus crétins parmi les crétins pour les métiers manuels. Or, manuels ou intellectuels, tous les métiers réclament de l'intelligence.
On n'est pas dans la merde déjà.
En France, il est interdit de penser ça, c'est Haram. Si tu le dis, tu te retrouves en place de grève à te faire dévorer les globes oculaires par des corbaks gros comme mes c(quota).
Ce système hyper-sélectif est conçu pour sélectionner les enfants de l'élite. A une exception près, les enfant d'enseignants, regroupés dans les classes MAIF, avec le code chinois-allemand deuxième langue. Une élite décalée d'une génération, ce sont les enfants qui feront l'ENA.
Tout est conçu pour reproduire notre société de classe. Sauf qu'elle n'est plus pertinente face à la mondialisation, un polonais n'est pas génétiquement plus con ou plus incompétent qu'un français. Et l'élite ces derniers temps auraient plutôt tendance à me faire vomir au fur et et à mesure qu'elle spolie la démocratie. La ploutocratie fait vomir les français, mais les français sont baisés, coincés, parqués, ligaturés.
En réalité un système hyper-sélectif, en apparence un système égalitariste.
L'élite se frotte les mains, la masse des crétins se persuade de défendre l'égalité républicaine, l'élève au centre du système éducatif.
3. Noyez-les tous, ces bâtards, ces racailles. Jean-Eude, embrassez votre mère, mon chéri.
Madame Palsambleu de Meburnes verrait d'un très mauvais oeil que Nourredine Achaoui chourave la place de son Jean-Eude.
Qu'il lui pique son blouson, vous savez ce que c'est, avec ces gens-là...
Mais que Nourredine lui pique sa place à l'X ou à l'ENA, mais pourquoi pas un nègre pendant que vous y êtes !
Donc, il faut tuer Nourredine, parce que Nourredine il est dix fois plus intelligent que cette sous-buse de Jean-Eude.
Mais faut pas que ça se voit, nous ne sommes pas des monstres, merde, quoi.
En plus Madame Palsambleu est une conne. Donc elle suit la vibe. Elle est obligatoirement multiculturaliste. Et de gauche, c'est tellement plus tendance. Et bien qu'elle pète dans la soie, elle est obligatoirement pour le peuple, Hollande n'a pas tenu toutes ses promesses, mais comment peut-on ne peut pas être de gauche, Victoire, je vous le demande, mais que sont ces manants poujadistes qui votent pour Marine ? Mais un être humain n'a-t-il pas un sang rouge comme n'importe quel être humain ? Je vous le demande Augustine, n'est-il pas, très chère ?
A ma droite une bande de salopards prêts à sacrifier leur pays pour protéger leurs privilèges, à ma gauche l'armée de crétins dressée à protéger les privilèges.
Ouuuaaa, bien sur, on va pas leur dire comme ça aux crétins. On va pas leur dire « dites donc les profs, c'est pas parce que vous êtes payés comme des prolos qu'il faut se tourner les pouces, bande de gueux, on vous laisse vos semaines de vacances à la con puisque c'est la seule chose qui vous fait croire que vous faites partie des nantis, mais en échange, les filles, je veux du conceptuel, je veux du tordu, vous me mettez du référentiel bondissant, de la bondieuserie républicaine égalitariste, vous me mettez du Charlie et vous me génocidez tous les Nourredine qui auraient la lubie de piquer la place de mon Jean-Eude .»
« Ah oui, j'oubliais, et puis mollo sur les notes, faudrait pas trop que ça se voit que l'EN est devenue une fabrique à crétins castrés, et puis mon Jean-Eude il est tellement brillant, il est tellement exceptionnel, comment voulez-vous le comparez à ce sympathique immigré issu de l'immigration et néanmoins musulman, non, franchement, les notes, vous ne trouvez pas que ça va à l'encontre d'un projet éducatif qui offre sa chance à chacun selon son mérite ? »
4. Ne les traumatisez pas avec les notes ces chéris.
Les anglais ont très mal vécu les conclusions des enseignants chinois convoqués chez Madame Albion, la perfide. Comme ils cartonnent aux classement PISA, les english leur ont confié des classes de british pendant un mois.
Conclusion des chinois : les élèves anglais sont feignants, mal élevés, ont du mal à se concentrer, et privilégie le challenge avec les profs au lieu de faire l'effort d'apprendre.
Les chinois ont de bien meilleurs résultats parce qu'ils pratiquent ce que pratiquaient les anglais avant. Le prof cause, les élèves suivent, ceux qui peuvent, les autres on s'en fout, ce ne sont pas eux qui feront tourner la boutique.
La boucle est bouclée, l'élève au cœur de l'enseignement, le nivellement par le bas.
Plus le système est exigeant, plus Jean-Eude risque de se faire baiser.
Plus le système est médiocre, moins Nourredine a de chances de s'en sortir.
C'est purement idéologique. Pourquoi accorder plus d'attention à celui qui merde ? Après tout, que ce soit par intérêt personnel, par capacité intellectuelle, par capacité d'attention, il n'y arrive pas le gamin, foutez-lui la paix, au lieu de le détruire avec son échec, admettez que le système éducatif n'est pas fait pour lui.
Pour toutes les raisons précitées, la note c'est le diable, c'est haram. Et ça ne date pas d'hier. Il ne faut plus repérer les bons, il faut donner sa chance à chacun.
Les profs ne croient plus aux notes depuis longtemps.
Je me souviens qu'en classe de seconde j'avais des notes lamentables par rapport à deux filles. Jusqu'à cette classe j'avais toujours plus performé que ces deux charmantes personnes. Le prof de math était une merde, mes parents étaient en train de divorcer, Pluton faisait chier Mercure, les sangliers avaient mangé de l'herbe pas fraiche, bref, mes notes étaient inférieures.
Ce qui ne m'a pas empêché de passer en première S quand les deux filles ont été dirigées vers les voies de garage habituelles.
Parce que les profs, comme n'importe quel crétin, sentent immédiatement ceux qui ont des ressources, ceux qui sont intelligents au-delà de la routine. Et que malgré les notes qu'ils ont eux-mêmes attribuées, lors du conseil de classe ils poussent ceux qu'ils ne peuvent s'autoriser à écraser sans passer pour des aigris.
Je tiens à la disposition de qui le veut le listing de tous les salopards égalitaristes que ça ne gênait pas le moins du monde de m'enfoncer. Trou-du-culs imbus de leur trotskisme de salon. De merde.
Mais globalement, il y avait moyen de s'en sortir.
Actuellement je ne saurais trop le certifier.
Bon, s'il s'appelle Nourredine, c'est pas pareil, la preuve, il a de mauvaises notes, mais il a de grandes ressources, nous n'en doutons pas, mais avec des ancêtres qui écrivent depuis toujours en vermicelle et de droite à gauche... que voulez-vous...
L'important c'est le flou. Parce que le flou c'est l'arbitraire.
Parce que comme ça les profs ne se sentent même pas liés par les notes qu'ils ont eux-mêmes données.
Bon, autant ne pas donner de notes, ne trouvez-vous pas ma mie ?
L'important c'est le dogme, l'important c'est la MGEN et la MAIF, l'important c'est que ma fille fasse l'ENA.
Conclusion.
Ce système de notation est très cohérent finalement. Il répond bien aux impératifs que je viens de citer.
Laisser dans le flou tous les élèves.
Oublier le but à atteindre, le masquer le plus possible.
Tout réduire à l'élève, ses efforts, son niveau d'acquisition qui, comme chacun le sait, est propre à chaque élève.
Et au final, on satisfait à de nombreux impératifs apparemment contradictoires :
- Noyer Nourredine, ne lui donner aucun repère fiable.
- Sélectionner à la tête du client, l'enfant d'enseignante mariée à une profession libérale restera le chouchou absolu.
- Se prosterner devant les idéologies lénifiantes, celles qui sont très utiles pour maintenir en place une société de castes, les idéologies qui prétendent défendre l'égalité et la défense de l'individu, celles dont les enseignants se repaissent. C'est toujours mieux que d'affronter la réalité en face, les enseignants ne sont plus que des prolétaires au service de la classe dominante, qui n'ont plus que des vacances à rallonge et la nostalgie des hussards de la république comme titre de noblesse.
Aucun enseignant ne défendra l'autorité du maitre. Haram. Les élèves leur crachent à la gueule. Ils appliquent leur droit de retrait, font chier tous les parents qui n'y sont pour rien parce qu'ils sont trop bornés idéologiquement pour exercer la moindre autorité sur le cracheur.
L'important c'est le flou, l'important c'est le bordel, l'important c'est le n'importe quoi, l'important c'est le conceptuel.
Comme ça Jean-Eude intègre Louis Legrand et le prolétaire d'enseignant se sent supérieur, démocratique et humaniste. Si en plus il est écologiste, vegan ou marxiste, il réussit à se croire élu d'entre les élus.
Moi je dis, ton système de notation il est parfaitement logique.
En voie d'acquisition
Envoie la sauce
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par 'C.Z. Jeu 10 Mar 2016 - 8:28
Mais c'est ce que je dis Numéro6 ! En moins bien, mais bon, au moins je sais bien ce que ma place de prof vaut. Enfin... Fuck la facilité, je les ferai chier jusqu'au bout ces FEIGNASSES. On étudiera un Dumas, avec ses phrases complexes et son imparfait du subjonctif et pas un abrégé d'Hugo.
Dernière édition par Princesse Déconne le Jeu 10 Mar 2016 - 17:06, édité 1 fois
'C.Z.- Messages : 2910
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par zeHibou Jeu 10 Mar 2016 - 10:47
L'ascenseur social n'est pas en panne.
C'est juste qu'il n'y a qu'un seul bouton, pour aller vers le bas.
Pour aller en haut, il y a bien un bouton, mais pour lequel il faut une clé, c'est un accès réservé.
C'est juste qu'il n'y a qu'un seul bouton, pour aller vers le bas.
Pour aller en haut, il y a bien un bouton, mais pour lequel il faut une clé, c'est un accès réservé.
zeHibou- Messages : 254
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Age : 58
Localisation : location unknown
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Kondomm Jeu 10 Mar 2016 - 12:37
Pola a écrit:ALERTE !!
N6 veut tous nous zigouiller pour avoir le plaisir de recoller les morceaux.
Attention, ceci n'est pas un exercice
Ou de la félure des vases, du tsimtsoum et du MRP d'avec 28 os laids...
En soit N°6 dispose d'une hallebarde et il s'en sert mon Kon de bonne façon et mon esprit s'égare sur cette mélopée riche de silence.
Kondomm- Messages : 899
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Age : 47
Localisation : ;●) Grand Rouveau ou à côté.
Pola- Messages : 6058
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Jeu 10 Mar 2016 - 13:38
La réalité, c'est comme une gonzesse.
Tout dépend de quel coté tu la regardes.
C'était juste pour que vous ne veniez pas me péter les couilles si les trois posts à suivre sont contradictoires entre eux.
Je parle bien de la même chose, vu sous des angles différents. Saurez-vous reconstituer la vue d'ensemble ? Hmmm ?
Si vous ne me croyez pas, vous avez bien raison. Si vous me croyez, vous avez bien raison.
Je m'en fous, je suis le meilleur.
Tout dépend de quel coté tu la regardes.
C'était juste pour que vous ne veniez pas me péter les couilles si les trois posts à suivre sont contradictoires entre eux.
Je parle bien de la même chose, vu sous des angles différents. Saurez-vous reconstituer la vue d'ensemble ? Hmmm ?
Si vous ne me croyez pas, vous avez bien raison. Si vous me croyez, vous avez bien raison.
Je m'en fous, je suis le meilleur.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Jeu 10 Mar 2016 - 13:39
La culture d'entreprise.
- Quels sont vos prévisions de performances pour l'année à venir ? En quoi pensez-vous être un plus pour notre entreprise ? L'entreprise a besoin de vous, elle compte sur vous, ne me décevez pas Georges, ne me décevez pas !
Tout salarié qui va donner son temps, ses bras et son cerveau a une entreprise n'a, raisonnablement, absolument rien à foutre des résultats de l'entreprise. Mais alors, rien. Heureusement, il n'y a pas Findus, il y a le chômage.
Le salarié il veut du pognon et se faire plaisir. Oui, les hommes aussi.
L'entreprise c'est le problème de l'entrepreneur.
Et là, Numero6, dans son toujours excellent post sur les notations vient de se faire flasher par la patrouille, pris en flagrant délit de totale contradiction.
N6 a écrit qu'une société était entrainé par 10 % de la population.
Il a aussi écrit que les enseignants devenus prolos propageaient la culture de leurs maitres, à l'encontre de leurs propres intérêts.
Ben en fait non, ce n'est pas vraiment contradictoire. Le problème ne vient pas des enseignants.
Le problème vient des 10 % qui impose les consignes conceptuelles.
On en revient toujours au même problème, la médiocrité de la ploutocratie qui nous gouverne.
L'enseignant veut toujours du pognon, ce bâtard. Vouloir du pognon, c'est mal. Réclamer un salaire décent, c'est haram.
Et l'enseignant il est de gauche, la finance c'est le mal, l'argent corrompt les âmes.
Il est con ou bien ?
L'enseignant voudrait enterrer dignement au fond de la cour de récréation la racaille qu'il vient de déchiqueter à coup de machette, parce que trop c'est trop, ça va bien de faire des pipes à tous les élèves, mais merde, avaler oui, mais l'éjac faciale, ça pique les yeux.
Et l'enseignant enseigne la tolérance et le respect de l'autre, l'élève sacro-saint, l'enfant divin par nature.
Il est con ou bien ?
L'enseignant il est comme tout le monde, il pense que son enseignement est meilleur que celui des autres, qu'entre ses mains les élèves vont cracher du feu et pas seulement de la purée.
Et l'enseignant propage l'idéologie qui prétend que l'important c'est l'élève, le barycentre de tout, et que l'égalité c'est beau comme des Louboutin soldées.
Il est con ou bien ?
L'enseignant est sommé d'adopter pleinement l'idéologie énarchique et technocratique et conceptuelle.
Tiens, on va prendre des femmes, elles font moins chier.
Alors pourquoi qu'ils défendent l'idéologie de leurs maitres les enseignants, quand ils sont payés comme des prolos ?
Je vous proposerais bien quelques explications, je vous laisse le soin d'en inventer d'autres.
1. La loterie.
Un jour, toi aussi tu feras partie de l'élite, toi aussi ton gamin va réussir l'ENA et pourra faire chier tous les autres prolos en te gavant un maximum sur la bête.
Nombre d'élèves à l'ENA pour la promotion 2015-2016 : 89.
Nombre d'enseignants en France : beaucoup.
2. La flatterie, les forces de progrès et les hussards de la république.
En adoptant les codes de l'élite les enseignants se persuadent de faire partie de l'élite, et entendent être traités comme tels.
Faux. La plupart des gens regardent les profs avec pitié, et l'hostilité ne demande qu'à exploser à la première arrogance de ces prolos pontifiants.
'tain, tu verras jamais un ouvrier sur une ligne de production te regarder avec autant de dédain qu'un prof d'école primaire. Alors qu'il est beaucoup plus utile l'ouvrier. Alors qu'il est beaucoup mieux payé (renseignez-vous jeunes gens). Alors que lui a des couilles et ses conditions de travail il se les est tricoté à coup de barres à mines dans la tronche des services d'ordre des patrons.
'tain, chaque fois que je vois un enseignant s'attaquer aux convictions personnelles les plus fortes des parents d'élèves, j'ai des envies de meurtre.
On te demande de lui apprendre à lire et à compter, connasse, pas de le transformer en tarlouze soumise favorable à la sodomie et à la location d'utérus.
'tain, le regard de Madame Achaoui quand la petite prof lui explique que c'est bien que Nourredine joue à la poupée, c'est là que tu vois que l'islam est une religion de la tolérance. Pendant ce temps-là, la petite prof continue de se réjouir que Madame Achaoui ait pu bénéficier des forces de progrès grâce à elle.
3. Le lauréat du concours du saut à la perche sera celui qui aurait su optimiser ses capacités.
Non, dans la vie normale, celui qui gagne le concours c'est celui qui saute le plus haut.
Je ne sais pas pourquoi.
J'y vois les conséquences d'un endoctrinement archaïque, sans doute le même qui oblige les garçons à jouer aux camions et les petites filles à la poupée. Un putain de complot sournois encore en vigueur malgré la vigilance affutée des forces de progrès.
'tain, y a pas plus complotiste qu'un prof ! Ça se prétend bio et écolo, mais ça déteste la nature. Ça appelle ça « le conditionnement idéologique d'une époque révolue ».
En 2016, une des choses les plus incommensurablement difficiles pour un français c'est de penser qu'il est bon.
Posez vous la question ou posez la autour de vous, 'tain, vous verrez comment les gens sont embarrassés pour parvenir à se penser bons, à se dire bons, c'est quasiment un aveu d'hérésie. C'est réservé aux psychopathes.
Par contre, faire dire à un français qu'il n'est qu'une sombre merde, pof, pof, pas besoin de le torturer, il avoue immédiatement avec une certaine volupté dans la voix. Normo-pensants inclus.
La religion en France n'est pas d'être bon. La religion en France c'est d'être parvenu à passer entre les gouttes d'une sélection par l'échec. D'être un survivant, un rescapé d'un crash, 'tain, chui encore vivant, 'tain le bol. Pourquoi moi ? Pourquoi tous les autres ont été éliminés ? J'aurais pu y passer tout aussi bien.
Ben non, si tu es passé entre les gouttes, c'est que tu étais quand même plutôt pas con, que tu faisais tes devoirs, que tes parents t'obligeaient à te coucher tôt, qu'ils te jetaient des croutons de pains dans ta cage si tu n'étais que cinquième.
Voilà, voilà, l'important c'est de passer entre les gouttes, les incohérences de l'EN, les contraintes de l'EN. En se démerdant avec les consignes démentielles qui pleuvent comme des taxes, en tentant d'enseigner correctement entre deux visites de l'inspecteur.
Un enseignant qui veut faire du bon boulot est obligé de se résoudre à la clandestinité.
Faut une force de caractère hors norme, une intelligence et une modestie à toute épreuve.
Je fais du bon boulot parce que je suis bon, je passe entre les gouttes des consignes de l'académie, et je n'ai aucune reconnaissance, ni en terme de salaire ni en terme de respect.
En général, ces gens-là ne finissent pas dans l'enseignement. Ou bien ils réussissent à en sortir. Pas tous...
Donc pas question d'envisager des revenus en fonction des résultats. Tout le monde le même salaire basé sur l'ancienneté. Je suis un survivant, je suis un imposteur, si on commence à mieux payer les profs qui obtiennent de bons résultats avec leurs classes, encore une nouvelle sélection, encore une autre chance de me faire éjecter. Pas de ça Lisette.
Pas de notes, pas de repères, pas de récompense pour celui qui dépasse les 6 mètres à la perche, non, non, un système complexe de notation qui évalue l'optimisation des capacités dans le cadre d'un référentiel.
Les profs ne peuvent pas se penser bons, ils sont programmés pour ça. Et je vous jure sur la tête du pied de mon lit qu'ils ne supportent pas que vous vous pensiez bons. Ils transmettent la tradition.
Le gamin qui cartonne et qui se la pète grave va morfler sévère, comment qu'on va lui rabattre son caquet à Kevin, enfile ton tutu et reprends ta Ritaline. Kevin ne sait pas encore qu'il n'est qu'un survivant en puissance, faudrait pas qu'il se fasse trop d'illusions, c'est pour son bien qu'on lui casse les reins, faut qu'il apprenne à ramper le plus tôt possible.
En fin de cursus lycéen, nous étions quelques survivants à nous consoler. Je n'arrivais pas à croire celui qui prétendait que le prof le détestait parce qu'il était plus intelligent que le prof de math.
Rétrospectivement, je crois qu'il était un peu con. Mais qu'il avait raison quand même raison mon collègue de Lost, les disparus de l'EN.
J'étais déjà chiant à l'époque mais encore naïf. Je ne pouvais pas penser qu'un prof puisse mal vivre qu'un de ses élèves soit plus intelligent que lui.
Ben si.
Et tous les jours.
Pour moi un prof c'était celui qui savait, qui s'était fait chier à apprendre des trucs chiants, et que son talent consistait à me mâcher le travail.
Pas une seule seconde je n'avais envisagé que l'intelligence soit indispensable pour être prof. J'en avais la preuve sous les yeux tous les jours.
Repérer les élèves les plus brillants, plus brillants qu'eux, les pousser, les encourager, y mettre leur énergie et en tirer de la fierté, je ne suis pas du tout convaincu que ce soit très à la mode par les temps qui courent.
Tiens, allez hop, tout le monde sur la fiche de Zeetic de Pola, c'est bon, je viens de finir de la recoudre, pfff, y avait du boulot.
Matez bien dés le début de la vidéo la tronche du prof.
'tain, on sent que ses gencives saignent à l'agonie. Quand le gamin lui balance son 500 fois mille plus 500, comment qu'il est mal le prof, comment qu'il se sent réduit à de la merde. Je comprends qu'il ne vienne dans cette école pour surdoués qu'une ou deux heures par semaine, sinon il se flinguerait.
Bah oui connard, on paye un enseignant pour enseigner, on le paye pas pour être intelligent et nous péter les couilles. On ne t'écoute pas pour ton intelligence mais pour ton talent à transmettre le savoir, à éduquer. C'est un métier, c'est comme tout. Si en plus t'es intelligent tant mieux, mon boulanger est lui aussi très intelligent, et il a beau se cultiver sur France Culture je continue quand même à lui accorder mon respect.
Mais regardez-le ce connard comment il beugue ! Merde, le gamin sait calculer sans passer par mon enseignement, donc, je ne suis qu'une merde. Tu m'étonnes que le phénomène des zèbres ne cesse de se développer.
Quand le prof sent que tu es plus intelligent que lui, tout juste s'il n'a pas envie de te casser la gueule, bien te faire comprendre que l'important n'est pas ton intelligence mais la méthode qu'il compte te fourrer DTC, bien au fond.
Alors que les hussards de la république c'était leur principale fierté de sortir du troupeau de campagnards goitreux qu'on leur confiait, le futur constructeur de ponts, le philosophe à venir, leur enfant putatif.
C'est aussi à la même époque qu'on a demandé à Monsieur Binet d'inventer son test de QI pour écarter de l'enseignement théorique tous ceux qui allaient y pourrir sur pieds.
Car, oui, mes bien chers frères, écoutez et allez en paix : c'est vachement plus facile de repérer quelqu'un de très intelligent qu'un crétin.
Et reconnaitre quelqu'un de plus intelligent que vous, c'est encore plus facile, pas besoin d'une licence de psychologie.
Je vous le garantis. Même si je manque d'expérience dans ce domaine.
Donc, le problème, c'est bien la tête du poisson qu'est toute pourrite.
Et qu'il n'y a pas plus performant pour défendre les intérêts de ses maitres qu'un prolo de l'éducation nationale.
Les maitres diffusent une idéologie qui sert leurs intérêts, dont ils n'ont rien à branler et ils s'appliquent à eux-mêmes des principes bien différents. Comme Patrick Lelay diffusait la Star Academy qu'il n'aurait subi pour rien au monde.
L'enseignant de base s'approprie cette idéologie et l'applique à ses élèves et à lui-même, sa famille, et s'en va porter la bonne parole.
Ben oui, hein, d'un autre coté, s'il était bon, il n'aurait peut-être pas fait prof.
Ça se voit ou ça se voit pas qu'ils m'ont quand même bien fait chier ?
- Quels sont vos prévisions de performances pour l'année à venir ? En quoi pensez-vous être un plus pour notre entreprise ? L'entreprise a besoin de vous, elle compte sur vous, ne me décevez pas Georges, ne me décevez pas !
Tout salarié qui va donner son temps, ses bras et son cerveau a une entreprise n'a, raisonnablement, absolument rien à foutre des résultats de l'entreprise. Mais alors, rien. Heureusement, il n'y a pas Findus, il y a le chômage.
Le salarié il veut du pognon et se faire plaisir. Oui, les hommes aussi.
L'entreprise c'est le problème de l'entrepreneur.
Et là, Numero6, dans son toujours excellent post sur les notations vient de se faire flasher par la patrouille, pris en flagrant délit de totale contradiction.
N6 a écrit qu'une société était entrainé par 10 % de la population.
Il a aussi écrit que les enseignants devenus prolos propageaient la culture de leurs maitres, à l'encontre de leurs propres intérêts.
Ben en fait non, ce n'est pas vraiment contradictoire. Le problème ne vient pas des enseignants.
Le problème vient des 10 % qui impose les consignes conceptuelles.
On en revient toujours au même problème, la médiocrité de la ploutocratie qui nous gouverne.
L'enseignant veut toujours du pognon, ce bâtard. Vouloir du pognon, c'est mal. Réclamer un salaire décent, c'est haram.
Et l'enseignant il est de gauche, la finance c'est le mal, l'argent corrompt les âmes.
Il est con ou bien ?
L'enseignant voudrait enterrer dignement au fond de la cour de récréation la racaille qu'il vient de déchiqueter à coup de machette, parce que trop c'est trop, ça va bien de faire des pipes à tous les élèves, mais merde, avaler oui, mais l'éjac faciale, ça pique les yeux.
Et l'enseignant enseigne la tolérance et le respect de l'autre, l'élève sacro-saint, l'enfant divin par nature.
Il est con ou bien ?
L'enseignant il est comme tout le monde, il pense que son enseignement est meilleur que celui des autres, qu'entre ses mains les élèves vont cracher du feu et pas seulement de la purée.
Et l'enseignant propage l'idéologie qui prétend que l'important c'est l'élève, le barycentre de tout, et que l'égalité c'est beau comme des Louboutin soldées.
Il est con ou bien ?
L'enseignant est sommé d'adopter pleinement l'idéologie énarchique et technocratique et conceptuelle.
Tiens, on va prendre des femmes, elles font moins chier.
Alors pourquoi qu'ils défendent l'idéologie de leurs maitres les enseignants, quand ils sont payés comme des prolos ?
Je vous proposerais bien quelques explications, je vous laisse le soin d'en inventer d'autres.
1. La loterie.
Un jour, toi aussi tu feras partie de l'élite, toi aussi ton gamin va réussir l'ENA et pourra faire chier tous les autres prolos en te gavant un maximum sur la bête.
Nombre d'élèves à l'ENA pour la promotion 2015-2016 : 89.
Nombre d'enseignants en France : beaucoup.
2. La flatterie, les forces de progrès et les hussards de la république.
En adoptant les codes de l'élite les enseignants se persuadent de faire partie de l'élite, et entendent être traités comme tels.
Faux. La plupart des gens regardent les profs avec pitié, et l'hostilité ne demande qu'à exploser à la première arrogance de ces prolos pontifiants.
'tain, tu verras jamais un ouvrier sur une ligne de production te regarder avec autant de dédain qu'un prof d'école primaire. Alors qu'il est beaucoup plus utile l'ouvrier. Alors qu'il est beaucoup mieux payé (renseignez-vous jeunes gens). Alors que lui a des couilles et ses conditions de travail il se les est tricoté à coup de barres à mines dans la tronche des services d'ordre des patrons.
'tain, chaque fois que je vois un enseignant s'attaquer aux convictions personnelles les plus fortes des parents d'élèves, j'ai des envies de meurtre.
On te demande de lui apprendre à lire et à compter, connasse, pas de le transformer en tarlouze soumise favorable à la sodomie et à la location d'utérus.
'tain, le regard de Madame Achaoui quand la petite prof lui explique que c'est bien que Nourredine joue à la poupée, c'est là que tu vois que l'islam est une religion de la tolérance. Pendant ce temps-là, la petite prof continue de se réjouir que Madame Achaoui ait pu bénéficier des forces de progrès grâce à elle.
3. Le lauréat du concours du saut à la perche sera celui qui aurait su optimiser ses capacités.
Non, dans la vie normale, celui qui gagne le concours c'est celui qui saute le plus haut.
Je ne sais pas pourquoi.
J'y vois les conséquences d'un endoctrinement archaïque, sans doute le même qui oblige les garçons à jouer aux camions et les petites filles à la poupée. Un putain de complot sournois encore en vigueur malgré la vigilance affutée des forces de progrès.
'tain, y a pas plus complotiste qu'un prof ! Ça se prétend bio et écolo, mais ça déteste la nature. Ça appelle ça « le conditionnement idéologique d'une époque révolue ».
En 2016, une des choses les plus incommensurablement difficiles pour un français c'est de penser qu'il est bon.
Posez vous la question ou posez la autour de vous, 'tain, vous verrez comment les gens sont embarrassés pour parvenir à se penser bons, à se dire bons, c'est quasiment un aveu d'hérésie. C'est réservé aux psychopathes.
Par contre, faire dire à un français qu'il n'est qu'une sombre merde, pof, pof, pas besoin de le torturer, il avoue immédiatement avec une certaine volupté dans la voix. Normo-pensants inclus.
La religion en France n'est pas d'être bon. La religion en France c'est d'être parvenu à passer entre les gouttes d'une sélection par l'échec. D'être un survivant, un rescapé d'un crash, 'tain, chui encore vivant, 'tain le bol. Pourquoi moi ? Pourquoi tous les autres ont été éliminés ? J'aurais pu y passer tout aussi bien.
Ben non, si tu es passé entre les gouttes, c'est que tu étais quand même plutôt pas con, que tu faisais tes devoirs, que tes parents t'obligeaient à te coucher tôt, qu'ils te jetaient des croutons de pains dans ta cage si tu n'étais que cinquième.
Voilà, voilà, l'important c'est de passer entre les gouttes, les incohérences de l'EN, les contraintes de l'EN. En se démerdant avec les consignes démentielles qui pleuvent comme des taxes, en tentant d'enseigner correctement entre deux visites de l'inspecteur.
Un enseignant qui veut faire du bon boulot est obligé de se résoudre à la clandestinité.
Faut une force de caractère hors norme, une intelligence et une modestie à toute épreuve.
Je fais du bon boulot parce que je suis bon, je passe entre les gouttes des consignes de l'académie, et je n'ai aucune reconnaissance, ni en terme de salaire ni en terme de respect.
En général, ces gens-là ne finissent pas dans l'enseignement. Ou bien ils réussissent à en sortir. Pas tous...
Donc pas question d'envisager des revenus en fonction des résultats. Tout le monde le même salaire basé sur l'ancienneté. Je suis un survivant, je suis un imposteur, si on commence à mieux payer les profs qui obtiennent de bons résultats avec leurs classes, encore une nouvelle sélection, encore une autre chance de me faire éjecter. Pas de ça Lisette.
Pas de notes, pas de repères, pas de récompense pour celui qui dépasse les 6 mètres à la perche, non, non, un système complexe de notation qui évalue l'optimisation des capacités dans le cadre d'un référentiel.
Les profs ne peuvent pas se penser bons, ils sont programmés pour ça. Et je vous jure sur la tête du pied de mon lit qu'ils ne supportent pas que vous vous pensiez bons. Ils transmettent la tradition.
Le gamin qui cartonne et qui se la pète grave va morfler sévère, comment qu'on va lui rabattre son caquet à Kevin, enfile ton tutu et reprends ta Ritaline. Kevin ne sait pas encore qu'il n'est qu'un survivant en puissance, faudrait pas qu'il se fasse trop d'illusions, c'est pour son bien qu'on lui casse les reins, faut qu'il apprenne à ramper le plus tôt possible.
En fin de cursus lycéen, nous étions quelques survivants à nous consoler. Je n'arrivais pas à croire celui qui prétendait que le prof le détestait parce qu'il était plus intelligent que le prof de math.
Rétrospectivement, je crois qu'il était un peu con. Mais qu'il avait raison quand même raison mon collègue de Lost, les disparus de l'EN.
J'étais déjà chiant à l'époque mais encore naïf. Je ne pouvais pas penser qu'un prof puisse mal vivre qu'un de ses élèves soit plus intelligent que lui.
Ben si.
Et tous les jours.
Pour moi un prof c'était celui qui savait, qui s'était fait chier à apprendre des trucs chiants, et que son talent consistait à me mâcher le travail.
Pas une seule seconde je n'avais envisagé que l'intelligence soit indispensable pour être prof. J'en avais la preuve sous les yeux tous les jours.
Repérer les élèves les plus brillants, plus brillants qu'eux, les pousser, les encourager, y mettre leur énergie et en tirer de la fierté, je ne suis pas du tout convaincu que ce soit très à la mode par les temps qui courent.
Tiens, allez hop, tout le monde sur la fiche de Zeetic de Pola, c'est bon, je viens de finir de la recoudre, pfff, y avait du boulot.
Matez bien dés le début de la vidéo la tronche du prof.
'tain, on sent que ses gencives saignent à l'agonie. Quand le gamin lui balance son 500 fois mille plus 500, comment qu'il est mal le prof, comment qu'il se sent réduit à de la merde. Je comprends qu'il ne vienne dans cette école pour surdoués qu'une ou deux heures par semaine, sinon il se flinguerait.
Bah oui connard, on paye un enseignant pour enseigner, on le paye pas pour être intelligent et nous péter les couilles. On ne t'écoute pas pour ton intelligence mais pour ton talent à transmettre le savoir, à éduquer. C'est un métier, c'est comme tout. Si en plus t'es intelligent tant mieux, mon boulanger est lui aussi très intelligent, et il a beau se cultiver sur France Culture je continue quand même à lui accorder mon respect.
Mais regardez-le ce connard comment il beugue ! Merde, le gamin sait calculer sans passer par mon enseignement, donc, je ne suis qu'une merde. Tu m'étonnes que le phénomène des zèbres ne cesse de se développer.
Quand le prof sent que tu es plus intelligent que lui, tout juste s'il n'a pas envie de te casser la gueule, bien te faire comprendre que l'important n'est pas ton intelligence mais la méthode qu'il compte te fourrer DTC, bien au fond.
Alors que les hussards de la république c'était leur principale fierté de sortir du troupeau de campagnards goitreux qu'on leur confiait, le futur constructeur de ponts, le philosophe à venir, leur enfant putatif.
C'est aussi à la même époque qu'on a demandé à Monsieur Binet d'inventer son test de QI pour écarter de l'enseignement théorique tous ceux qui allaient y pourrir sur pieds.
Car, oui, mes bien chers frères, écoutez et allez en paix : c'est vachement plus facile de repérer quelqu'un de très intelligent qu'un crétin.
Et reconnaitre quelqu'un de plus intelligent que vous, c'est encore plus facile, pas besoin d'une licence de psychologie.
Je vous le garantis. Même si je manque d'expérience dans ce domaine.
Donc, le problème, c'est bien la tête du poisson qu'est toute pourrite.
Et qu'il n'y a pas plus performant pour défendre les intérêts de ses maitres qu'un prolo de l'éducation nationale.
Les maitres diffusent une idéologie qui sert leurs intérêts, dont ils n'ont rien à branler et ils s'appliquent à eux-mêmes des principes bien différents. Comme Patrick Lelay diffusait la Star Academy qu'il n'aurait subi pour rien au monde.
L'enseignant de base s'approprie cette idéologie et l'applique à ses élèves et à lui-même, sa famille, et s'en va porter la bonne parole.
Ben oui, hein, d'un autre coté, s'il était bon, il n'aurait peut-être pas fait prof.
Ça se voit ou ça se voit pas qu'ils m'ont quand même bien fait chier ?
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Jeu 10 Mar 2016 - 13:39
Tu disais Princesse ? Mais c'est ce que je dis Numéro6 ! En moins bien, mais bon, au moins je sais bien ce que ma place de prof vaut.
Bah oui, et tant mieux. J'adore faire mon scrogneugneu, mais je n'écris ce genre de chose qu'en sachant que le message a une chance de passer.
Et je le sais pour une seule raison : ce sont les meilleurs profs qui le disent (bon, peut-être pas le coté prolo, ça c'est juste un test pour trier ceux qui sont restés lucides).
Et merci d'imposer à tes élèves des phrases complexes et l'imparfait du subjonctif.
J'ai souvenir d'un fil où Andromaque avait soutenu le débat d'une prof. Le texte d'un des élèves auraient fait pousser des hurlements de joie s'il avait été posté sur ZC (faut dire que ZC c'est l'école des fans, tu peux poster n'importe quelle bouse immonde, si c'est posté par un zèbre, c'est la note maxi et les félicitations du jury).
Et bien le débat était super critique. Le style, l'influence manifeste d'un auteur, super critique, haute exigence.
ET whaaooo, que ça faisait du bien, mais que c'était bon.
Se faire tirer, déjà, c'est bien, mais se faire tirer vers le haut c'est encore mieux.
Ben oui, j'ai cette faiblesse, je n'aime pas être absous, je préfère qu'on m'espère.
Chaque fois qu'une prof m'a servi le « mais ce n'est pas grave de te tromper tu sais », je l'aurais inscrite de force dans les troupes héliportées ou au MEDEF pour lui apprendre à fermer sa gueule.
Bah oui, et tant mieux. J'adore faire mon scrogneugneu, mais je n'écris ce genre de chose qu'en sachant que le message a une chance de passer.
Et je le sais pour une seule raison : ce sont les meilleurs profs qui le disent (bon, peut-être pas le coté prolo, ça c'est juste un test pour trier ceux qui sont restés lucides).
Et merci d'imposer à tes élèves des phrases complexes et l'imparfait du subjonctif.
J'ai souvenir d'un fil où Andromaque avait soutenu le débat d'une prof. Le texte d'un des élèves auraient fait pousser des hurlements de joie s'il avait été posté sur ZC (faut dire que ZC c'est l'école des fans, tu peux poster n'importe quelle bouse immonde, si c'est posté par un zèbre, c'est la note maxi et les félicitations du jury).
Et bien le débat était super critique. Le style, l'influence manifeste d'un auteur, super critique, haute exigence.
ET whaaooo, que ça faisait du bien, mais que c'était bon.
Se faire tirer, déjà, c'est bien, mais se faire tirer vers le haut c'est encore mieux.
Ben oui, j'ai cette faiblesse, je n'aime pas être absous, je préfère qu'on m'espère.
Chaque fois qu'une prof m'a servi le « mais ce n'est pas grave de te tromper tu sais », je l'aurais inscrite de force dans les troupes héliportées ou au MEDEF pour lui apprendre à fermer sa gueule.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Jeu 10 Mar 2016 - 13:40
Et un. Et deux. Et trois-zéro.
Mily, et comment tu connais mes parents ?
C'est une des scènes du film Mon oncle d'Amérique qui montre le conditionnement de l'enfance. Le papy donne une pièce d'or à son petit-fils.
- Chaque fois que tu seras premier, tu auras une pièce d'or. Si tu es deuxième une pièce d'argent. Et mon pied au cul si tu es troisième.
C'est pas des principes éducatifs de qualité, ça ? C'est autre chose que l'enfant barycentre du système MGEN.
Oratores, Bellatores, Laboratores.
Les moines, les soldats, les travailleurs, les 3 composantes de la société féodale. Les services de l'un autorisant la tache des deux autres.
Moine, c'était pas une sinécure. La vie dans les livres, les yeux usés à la lueur des chandelles, ne fréquenter que des avortons, pfff... Fallait bien les dresser dés l'enfance pour qu'ils finissent par prendre leur pied à faire comme les crétins de la scène de fin de Farenheit 451. Pendant que tous les gens normaux baisent, picolent et font du fric, cette vision de cauchemar m'a tétanisé tellement c'était mon reflet, ils étaient tous là comme des cons, à déambuler avec un livre à la main, la tête oscillant comme un pendule, réceptacles du savoir des autres.
La vache, ça ressemblait beaucoup à mon univers leur mouroir.
Les places monacales étaient rares, les abbayes aussi espacées que les Burger King en France. Tant qu'à nourrir des inutiles, on prenait les meilleurs des grosses têtes, les rares qui se faisaient plaisir à apprendre ou à faire de zolies zenliminures.
En fait on prenait rien du tout, les plus malins, les plus tordus, les plus retors trustaient les meilleurs places. C'est ça, comme les énarques maintenant. Mais avec le gardien du temple de la constitution de l'époque, le roi, qui rappelait tout ce petit monde à l'ordre.
Un peu comme si Hollande foutait Cahuzac en taule ou au gibet parce qu'il aurait un peu tapé dans la caisse, le ministre du trésor royal. Fouquet, si tu nous écoutes...
- Si tu es le premier, tu pars te fendre la gueule à la guerre, tu pilles des cités, tu violes les Sabines, le pied total quoi.
- Si tu es le second, on te nourri à rien foutre, on te baise l'anneau, et tu peux dévorer toutes les annales que tu veux.
- Si tu es troisième tu finis derrière une charrue avec le cul d'un bœuf pour tout horizon.
Comme j'étais nul en castagne, il me restait les livres pour échapper à la charrue.
- Quand j'étais premier je pouvais m'enfermer dans les chiottes des heures pour lire tout ce qui me tombait sous la main.
- Quand j'étais deuxième, je pouvais m'épargner de supporter la famille, j'avais juste à faire semblant de travailler dans ma chambre.
- Quand j'étais troisième, je sortais les classeurs, tous, et on reprenait tout depuis le début. Me fallait enregistrer deux versions des choses, celle du prof et celle de mon père. Mon père était convaincu de la sienne. J'aurais voulu que le prof soit là pour le contredire, merde, c'était vraiment la double peine.
Et il fallait que je me tape les émissions de Guy Lux avec la famille, supporter le spectacle de parfaits abrutis tout réjouis de se casser la gueule devant les caméras de l'ORTF. Vive les vachettes. Vive le savon noir. Vive la France.
- Papa, papa, j'ai fini, je peux aller dans ma chambre ?
Il regardait même pas ce con, je voyais bien qu'il faisait semblant, c'est fou ce que je peux être observateur quand je sens qu'on va m'emmerder pour le plaisir, il ne quittait pas les vachettes du regard, il faisait juste une pause avant de me dire :
- Recommence.
Je vous dis pas comment ça motive pour ne plus jamais être troisième, le podium c'est bon pour les losers.
Quand je pense qu'il y a des JCVD pour aller faire les pipes et le café en Asie. Tout ça pour qu'un moine chétif leur fasse balayer la cour pendant 10 ans avant de leur montrer comment on abat un arbre à coup de tibia. Zont pas de tronçonneuse ni d'aspirateur les niaoukés ?
Le truc qui marche vraiment dans l'éducation c'est pas l'intelligence.
Tu balayes et tu tapes.
Tu cherches pas à savoir.
Tu balayes et tu tapes.
Après ça ne te pose plus aucun problème.
Devant tout problème, tu bosses, tu recommences, tu bosses, tu recommences, tu cherches pas, tu bosses. Et tu recommences.
A noter un léger effet secondaire quoiqu'indésirable. Quand je ne peux pas être premier ou deuxième par l'intelligence, je sors mon Glock 17 et je bute tous ceux qui n'ont pas compris où était leur véritable place : derrière moi. Je balaye ou je tape. Je balaye et je tape.
Il fut une époque où une cure de désintoxication m'a tenté. Dix ans dans un monastère à me consacrer à Dieu, humble pénitent anonyme, nu sous ma robe de bure. Les premiers seront les derniers, laissez venir à moi les simples d'esprit, les autres me cassent les couilles, toussa.
J'ai renoncé.
Il aurait fallu que je bute Messer l'Abbé et son second, je ne suis pas certain que Saint Benoit aurait apprécié, là-haut.
Les moines non plus d'ailleurs.
- Mes bien chers frères, finie la rigolade. On arrache les vignes, on vire les putes de l'abbaye, fini le Chaussé aux Moines, et on se met au boulot, on enlumine et on recommence.
- Merde, vous êtes une élite ou vous n'êtes pas une élite ?
- Je n'ai rien entendu. VOUS ÊTES UNE ÉLITE OU VOUS N’ÊTES PAS UNE ÉLITE ?
- JE N'AI TOUJOURS RIEN ENTENDU !
Et voilà pourquoi je déteste les profs. Pour eux, troisième c'est bien.
Bandes d'enculés, NAN, troisième c'est pas bien, c'est la cage rouillée au fond de la cour, l'eau de pluie et les racines du vieux chêne pour se sustenter, l'avant-gout de l'enfer des laboratores.
C'est fou ce que mes parents ont pu me faire bosser en me menaçant de devoir travailler plus tard, quand je serais grand.
Arnaque sublime.
- Je mérite mieux parce que j'ai un gros QI.
- CONNARD ! Tu balayes et tu frappes, tu balayes et tu frappes, tu balayes et tu frappes. Recommence !
J'ai une pensée émue pour le pauvre gamin dont les parents mettaient habituellement la barre à "16/20 sinon tu dors sur le paillasson avec un quignon de pain sec pour le diner" (toute ressemblance avec des parents ou ayant existé est purement fortuite).
Ils vont devoir obtenir "mieux qu'acquis, plus acquis que ça tu fais le cours à la place du prof" pour que leur mère daigne leur jeter une couverture, les nuits sont rudes dans le grand Est (toute ressemblance avec des parents existant ou ayant existé est purement fortuite).
Mily, et comment tu connais mes parents ?
C'est une des scènes du film Mon oncle d'Amérique qui montre le conditionnement de l'enfance. Le papy donne une pièce d'or à son petit-fils.
- Chaque fois que tu seras premier, tu auras une pièce d'or. Si tu es deuxième une pièce d'argent. Et mon pied au cul si tu es troisième.
C'est pas des principes éducatifs de qualité, ça ? C'est autre chose que l'enfant barycentre du système MGEN.
Oratores, Bellatores, Laboratores.
Les moines, les soldats, les travailleurs, les 3 composantes de la société féodale. Les services de l'un autorisant la tache des deux autres.
Moine, c'était pas une sinécure. La vie dans les livres, les yeux usés à la lueur des chandelles, ne fréquenter que des avortons, pfff... Fallait bien les dresser dés l'enfance pour qu'ils finissent par prendre leur pied à faire comme les crétins de la scène de fin de Farenheit 451. Pendant que tous les gens normaux baisent, picolent et font du fric, cette vision de cauchemar m'a tétanisé tellement c'était mon reflet, ils étaient tous là comme des cons, à déambuler avec un livre à la main, la tête oscillant comme un pendule, réceptacles du savoir des autres.
La vache, ça ressemblait beaucoup à mon univers leur mouroir.
Les places monacales étaient rares, les abbayes aussi espacées que les Burger King en France. Tant qu'à nourrir des inutiles, on prenait les meilleurs des grosses têtes, les rares qui se faisaient plaisir à apprendre ou à faire de zolies zenliminures.
En fait on prenait rien du tout, les plus malins, les plus tordus, les plus retors trustaient les meilleurs places. C'est ça, comme les énarques maintenant. Mais avec le gardien du temple de la constitution de l'époque, le roi, qui rappelait tout ce petit monde à l'ordre.
Un peu comme si Hollande foutait Cahuzac en taule ou au gibet parce qu'il aurait un peu tapé dans la caisse, le ministre du trésor royal. Fouquet, si tu nous écoutes...
- Si tu es le premier, tu pars te fendre la gueule à la guerre, tu pilles des cités, tu violes les Sabines, le pied total quoi.
- Si tu es le second, on te nourri à rien foutre, on te baise l'anneau, et tu peux dévorer toutes les annales que tu veux.
- Si tu es troisième tu finis derrière une charrue avec le cul d'un bœuf pour tout horizon.
Comme j'étais nul en castagne, il me restait les livres pour échapper à la charrue.
- Quand j'étais premier je pouvais m'enfermer dans les chiottes des heures pour lire tout ce qui me tombait sous la main.
- Quand j'étais deuxième, je pouvais m'épargner de supporter la famille, j'avais juste à faire semblant de travailler dans ma chambre.
- Quand j'étais troisième, je sortais les classeurs, tous, et on reprenait tout depuis le début. Me fallait enregistrer deux versions des choses, celle du prof et celle de mon père. Mon père était convaincu de la sienne. J'aurais voulu que le prof soit là pour le contredire, merde, c'était vraiment la double peine.
Et il fallait que je me tape les émissions de Guy Lux avec la famille, supporter le spectacle de parfaits abrutis tout réjouis de se casser la gueule devant les caméras de l'ORTF. Vive les vachettes. Vive le savon noir. Vive la France.
- Papa, papa, j'ai fini, je peux aller dans ma chambre ?
Il regardait même pas ce con, je voyais bien qu'il faisait semblant, c'est fou ce que je peux être observateur quand je sens qu'on va m'emmerder pour le plaisir, il ne quittait pas les vachettes du regard, il faisait juste une pause avant de me dire :
- Recommence.
Je vous dis pas comment ça motive pour ne plus jamais être troisième, le podium c'est bon pour les losers.
Quand je pense qu'il y a des JCVD pour aller faire les pipes et le café en Asie. Tout ça pour qu'un moine chétif leur fasse balayer la cour pendant 10 ans avant de leur montrer comment on abat un arbre à coup de tibia. Zont pas de tronçonneuse ni d'aspirateur les niaoukés ?
Le truc qui marche vraiment dans l'éducation c'est pas l'intelligence.
Tu balayes et tu tapes.
Tu cherches pas à savoir.
Tu balayes et tu tapes.
Après ça ne te pose plus aucun problème.
Devant tout problème, tu bosses, tu recommences, tu bosses, tu recommences, tu cherches pas, tu bosses. Et tu recommences.
A noter un léger effet secondaire quoiqu'indésirable. Quand je ne peux pas être premier ou deuxième par l'intelligence, je sors mon Glock 17 et je bute tous ceux qui n'ont pas compris où était leur véritable place : derrière moi. Je balaye ou je tape. Je balaye et je tape.
Il fut une époque où une cure de désintoxication m'a tenté. Dix ans dans un monastère à me consacrer à Dieu, humble pénitent anonyme, nu sous ma robe de bure. Les premiers seront les derniers, laissez venir à moi les simples d'esprit, les autres me cassent les couilles, toussa.
J'ai renoncé.
Il aurait fallu que je bute Messer l'Abbé et son second, je ne suis pas certain que Saint Benoit aurait apprécié, là-haut.
Les moines non plus d'ailleurs.
- Mes bien chers frères, finie la rigolade. On arrache les vignes, on vire les putes de l'abbaye, fini le Chaussé aux Moines, et on se met au boulot, on enlumine et on recommence.
- Merde, vous êtes une élite ou vous n'êtes pas une élite ?
- Je n'ai rien entendu. VOUS ÊTES UNE ÉLITE OU VOUS N’ÊTES PAS UNE ÉLITE ?
- JE N'AI TOUJOURS RIEN ENTENDU !
Et voilà pourquoi je déteste les profs. Pour eux, troisième c'est bien.
Bandes d'enculés, NAN, troisième c'est pas bien, c'est la cage rouillée au fond de la cour, l'eau de pluie et les racines du vieux chêne pour se sustenter, l'avant-gout de l'enfer des laboratores.
C'est fou ce que mes parents ont pu me faire bosser en me menaçant de devoir travailler plus tard, quand je serais grand.
Arnaque sublime.
- Je mérite mieux parce que j'ai un gros QI.
- CONNARD ! Tu balayes et tu frappes, tu balayes et tu frappes, tu balayes et tu frappes. Recommence !
J'ai souffert dans ma jeunesse.
Numero6- Messages : 6843
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Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Jeu 10 Mar 2016 - 14:10
"Faut faire quoi dans la vie pour s'en sortir ?"
Non mais t'entends ce que tu dis ???
Non mais t'entends ce que tu dis ???
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Jeu 10 Mar 2016 - 15:14
T'as un troupeau de moutons sur la falaise. 95% du troupeau saute dans le ravin. Et bien pour les 5% qui n'ont pas sauté, ca a été super difficile de ne pas faire comme les autres. Ils savent pourtant que suivre le reste du troupeau c'est courir à leur perte mais quand même, l'envie les tiraille de les rejoindre.
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Jeu 10 Mar 2016 - 15:20
Une partie du troupeau est dans le ravin, soit. Mais 5% c'est encore un troupeau. Alors pourquoi cette envie de faire comme les autres ?
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Jeu 10 Mar 2016 - 15:22
Ceux qui sont restés sur la falaise sont ils plus malins que les autres qui ont sautés ?
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Jeu 10 Mar 2016 - 15:24
Sur les 5% restant, la moitié va perdre son lainage, l'appétit, le gout de vivre.
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Jeu 10 Mar 2016 - 15:32
Les autres... C'est nous
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Jeu 10 Mar 2016 - 15:53
Aujourd'hui, j'en suis arrivé à la conclusion que dans la vie, ça passe ou ça casse, tant que l'on a pas touché le sol dans sa chute, on se dit jusqu'ici tout va bien.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Jeu 10 Mar 2016 - 16:03
Et bien Pola, c'est un peu le problème, et miss Princesse semble confirmer.
Avant c'était les ouvriers qui effectuaient des taches débilitantes, à qui on imposait des process. S'ils n'avaient pas employé la force, tout était prévu pour les déshumaniser, les réduire à l'état de robots dociles.
Maintenant c'est 95 % de la population que l'on tend à déshumaniser en lui imposant des process, et cela englobe les professions autrefois les plus prestigieuses comme les instituteurs.
Il devient très difficile de maintenir ce qui fait la richesse de l'humain, les besoins de l'humain.
On ne veut plus que la qualité des individus puisse faire la différence.
Que la médiocrité de nombreux enseignants les amènent à adopter l'idéologie mondialiste n'est qu'une constatation. Le multiculturalisme ne sert qu'aux capitalistes à trouver la main-d’œuvre la plus complaisante.
On interdit aux gens d'offrir ce qu'ils ont de mieux. On les lobotomise tellement qu'ils soutiennent des idées qui sont à l'opposé de leur intérêt le plus évident. Ce ne sont plus les gens qui comptent, c'est l'idéologie.
Et actuellement, être prof, sous-payé, obligé de subir des collègues débiles, une académie totalement délirante, sans même pouvoir donner une véritable chance à ceux qui cartonnent, ah que bon Prozac à tous.
C'est vrai qu'une prof intransigeante sur l'imparfait du subjonctif, déjà c'est la classe, et ensuite ça me rassure.
Je suis convaincu qu'il y a des talents nombreux dans ce pays, étouffés.
Moi je suis au bord de la falaise, je les regarde sauter, et je continue à m'interroger, je me demande pourquoi ils sautent. Pourquoi y a-t-il un million d'enseignants en France qui continuent à appliquer des consignes qui leur pourrissent le quotidien ?
Avant c'était les ouvriers qui effectuaient des taches débilitantes, à qui on imposait des process. S'ils n'avaient pas employé la force, tout était prévu pour les déshumaniser, les réduire à l'état de robots dociles.
Maintenant c'est 95 % de la population que l'on tend à déshumaniser en lui imposant des process, et cela englobe les professions autrefois les plus prestigieuses comme les instituteurs.
Il devient très difficile de maintenir ce qui fait la richesse de l'humain, les besoins de l'humain.
On ne veut plus que la qualité des individus puisse faire la différence.
Que la médiocrité de nombreux enseignants les amènent à adopter l'idéologie mondialiste n'est qu'une constatation. Le multiculturalisme ne sert qu'aux capitalistes à trouver la main-d’œuvre la plus complaisante.
On interdit aux gens d'offrir ce qu'ils ont de mieux. On les lobotomise tellement qu'ils soutiennent des idées qui sont à l'opposé de leur intérêt le plus évident. Ce ne sont plus les gens qui comptent, c'est l'idéologie.
Et actuellement, être prof, sous-payé, obligé de subir des collègues débiles, une académie totalement délirante, sans même pouvoir donner une véritable chance à ceux qui cartonnent, ah que bon Prozac à tous.
C'est vrai qu'une prof intransigeante sur l'imparfait du subjonctif, déjà c'est la classe, et ensuite ça me rassure.
Je suis convaincu qu'il y a des talents nombreux dans ce pays, étouffés.
Moi je suis au bord de la falaise, je les regarde sauter, et je continue à m'interroger, je me demande pourquoi ils sautent. Pourquoi y a-t-il un million d'enseignants en France qui continuent à appliquer des consignes qui leur pourrissent le quotidien ?
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Jeu 10 Mar 2016 - 16:06
Je vais à mon tour me poser la même question
Pola- Messages : 6058
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Jeu 10 Mar 2016 - 16:27
C'est comme payer ses impôts sans obligation de résultats, c'est se demander si on touchera une retraite, alors qu'il suffit d'être ministre deux mois, on ne mord pas impunément la main qui vous donne un susucre, on a peur de perdre, de manquer, alors que l'on a rien.
Besoin d'être reconnu dans un monde d'aveugles, avec interdiction que l'on vous touche.
Des moutons qui hurlent avec les loups !
je préfère encore en 
Besoin d'être reconnu dans un monde d'aveugles, avec interdiction que l'on vous touche.
Des moutons qui hurlent avec les loups !
je préfère encore en
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Jeu 10 Mar 2016 - 16:36
Mily, et comment tu connais mes parents ?
On a dû avoir le même genre.
Ce n'est pas pour autant que c'était parfait. Par exemple, mon frère qui était à la ramasse toute l'année, faisait tourner les profs en bourriques et se foutait comme de sa première couche culotte des sanctions parentales avait droit aux mêmes honneurs lorsqu'il redressait la barre un mois avant les vacances de Noël.
Trop inzuste
Sinon ce que je comprends pas très bien, c'est que mettre tout le monde au même niveau à l'école ne semble pas du tout aller dans le sens de l'égalité.
En France on a compris, le partage des richesses, c'est bien. Enseigner le partage, prôner la redistribution, c'est bien. L'égalité des chances, c'est un beau principe.
Mais si on encourage pas ceux qui sont susceptibles de générer des richesses pour les re-partager, on va se retrouver avec beaucoup de demande et peu d'offre non ?
Princesse, peut-être que tu pourras répondre, mais comment ça se passe pour la valorisation des filières professionnelles ?
De mon temps (
) un élève moyen était orienté systématiquement vers une filière générale. S'il exprimait le souhait de partir en apprentissage, en filière pro, dans l'artisanat, on l'en dissuadait fortement. On préférait en faire un élève médiocre dans une filière générale, que de prendre le risque qu'il soit excellent dans une filière pro.
Je sais que c'est facile de dire "yaka faukon" mais si au lieu de diminuer le nombre de compétences évaluées, on en proposait plus au contraire ? Cela permettrait aux élèves moins performants sur les matières académiques de se révéler sur d'autres domaines qui mettraient plus en valeur leurs talents ?
On a dû avoir le même genre.
Ce n'est pas pour autant que c'était parfait. Par exemple, mon frère qui était à la ramasse toute l'année, faisait tourner les profs en bourriques et se foutait comme de sa première couche culotte des sanctions parentales avait droit aux mêmes honneurs lorsqu'il redressait la barre un mois avant les vacances de Noël.
Trop inzuste
Sinon ce que je comprends pas très bien, c'est que mettre tout le monde au même niveau à l'école ne semble pas du tout aller dans le sens de l'égalité.
En France on a compris, le partage des richesses, c'est bien. Enseigner le partage, prôner la redistribution, c'est bien. L'égalité des chances, c'est un beau principe.
Mais si on encourage pas ceux qui sont susceptibles de générer des richesses pour les re-partager, on va se retrouver avec beaucoup de demande et peu d'offre non ?
Princesse, peut-être que tu pourras répondre, mais comment ça se passe pour la valorisation des filières professionnelles ?
De mon temps (
) un élève moyen était orienté systématiquement vers une filière générale. S'il exprimait le souhait de partir en apprentissage, en filière pro, dans l'artisanat, on l'en dissuadait fortement. On préférait en faire un élève médiocre dans une filière générale, que de prendre le risque qu'il soit excellent dans une filière pro.Je sais que c'est facile de dire "yaka faukon" mais si au lieu de diminuer le nombre de compétences évaluées, on en proposait plus au contraire ? Cela permettrait aux élèves moins performants sur les matières académiques de se révéler sur d'autres domaines qui mettraient plus en valeur leurs talents ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Gabriel Jeu 10 Mar 2016 - 17:41
Numero6 a écrit:
Moi je suis au bord de la falaise, je les regarde sauter, et je continue à m'interroger, je me demande pourquoi ils sautent. Pourquoi y a-t-il un million d'enseignants en France qui continuent à appliquer des consignes qui leur pourrissent le quotidien ?
Ouel, ouel, ouel (j'ai quand même 7 ans d'anglais au compteur les aminches... Fingers in the nose pour le prétérit des verbes irréguliers. To sing sang sung, to sink sank sunk, to drink drank drunk. Rock'n'roll...) Je n'ai pas commencé mon propos que je m'égare. Désolé. C'est l'effet Education nationale sûrement.
Je passe directement en espoileur, si vous êtes professeur, ne lisez pas. Trop dur et vous allez m'en vouloir...
- Spoiler:
En tant que fils d'enseignant, et paria ayant quitté le giron de l'Education nationale (quoique encore MAIF-isé et MGEN-isé...), je vais résumer les motifs qui font, à mon sens, qu'un million d'enseignant-e-s continuent à appliquer des consignes qui leur pourrissent le quotidien :
- juillet, août, Toussaint, Noël, février, Pâques ;
- présentiel établissement de 15 heures pour les professeurs agrégés et de 18 heures pour les professeurs certifiés ;
- l'autonomie pédagogique (tu veux faire un trimestre sur comment ranger les crayons dans une trousse à ta seconde B : tu peux. C'est l'autonomie pédagogique. L'inspecteur n'est pas content de ton approche pourtant novatrice : pas bien ! Mauvaise note. Bouh, le vilain enseignant que voila. Ah ? Cela n'a aucun impact réel sur la réalité du quotidien du prof, sur sa carrière, sur sa vie professionnelle ? Oui, mais ce n'est pas bien quand même. Attention, tous les 10 blâmes, tu auras un avertissement !
- des syndicats super musclés susceptibles de faire pâlir les anciens du KGB.
- reste le sujet des salaires. Un-e professeur-e de collège dans la quarantaine gagne entre 2400 et 2900 euros nets par mois. Voilà le portrait robot de l'enseignant français « moyen », établi sur la base des données issues du bilan social annuel du ministère de l'Education Nationale. A statut égal, je ne suis pas encore à ce salaire.
Enfin, last not least, il n'y a pas réellement de consignes passées auprès des enseignants. A peine quelques informations transmises aux chefs d'établissement, en édulcorant au maximum les sujets polémiques. Pour ne pas fâcher les syndicats de chefs d'établissement.
En bref, tant qu'aucun élève n'est tué, tout va bien.
Je laisse un voile pudique sur d'autres éléments que j'ai eu à connaître en travaillant 10 ans dans un rectorat et qui me font conclure : au centre du système éducatif est le corps enseignant.
Love and peace...
Edit :
Ceci étant, je suis persuadé qu'il reste des enseignants qui croient encore à leur mission et qui travaillent par vocation.
Gabriel- Messages : 2311
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Jeu 10 Mar 2016 - 17:45
C'était quoi deja ?
Peace devant et love derrière ?
Peace devant et love derrière ?
Pola- Messages : 6058
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Jeu 10 Mar 2016 - 17:58
Gabriel a très bien réussi le portrait du mammouth, un bon point !
PS : Que sont devenus les bons points et les images ?
PS : Que sont devenus les bons points et les images ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Gabriel Jeu 10 Mar 2016 - 17:59
Pola a écrit:C'était quoi deja ?
Peace devant et love derrière ?
J'avais dit de ne pas lire...
De toute façon, je suis un renégat. Un transfuge. Un traître à l'
Un petit macaron interdit aux moins de 18 ans serait-il plus adapté ?
Gabriel- Messages : 2311
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Gabriel Jeu 10 Mar 2016 - 18:03
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Gabriel a très bien réussi le portrait du mammouth, un bon point !
PS : Que sont devenus les bons points et les images ?
J'ai enquêté auprès de fils : disparus.
Ils n'ont peur de rien... Bientôt ils recolleront le vase de Soisson... Triste époque.
Gabriel- Messages : 2311
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Jeu 10 Mar 2016 - 18:09
Bientôt ils ne recolleront rien, ils diront : " Le vase de quoi ? " 
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Pola Jeu 10 Mar 2016 - 18:11
La vase fait des merveilles sur les peaux de roux.
Pola- Messages : 6058
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par 'C.Z. Jeu 10 Mar 2016 - 18:11
@ Mily Le discours est tenu par les enseignants. Après, entre les élèves qui ne savent pas et ceux qui savent à leur place, choisir un voie, c'est souvent impossible. La découverte du monde professionnel et des offres de formations est au programme et fait aussi l'objet d'une option. Que vaut cet enseignement ? Telle est la question.
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Jeu 10 Mar 2016 - 18:14
Pourrait on s'il vous plait ne pas tomber dans le roucisme ...
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Jeu 10 Mar 2016 - 18:17
Mily a écrit:Pourrait on s'il vous plait ne pas tomber dans le roucisme ...
C'est une alerte orange ?
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Jeu 10 Mar 2016 - 18:38
Merci Gabriel, ta réponse m'ouvre plein d'interrogations.
J'avais noté chez les profs un stéréotype de pensée, d'attitude, de vêtement, de comportement, que je trouvais plus marqué que pour toutes les autres professions. Sauf ceux qui étaient en couple avec un non-prof.
Et dans ma petite tête, je m'étais dit que l'éducation nationale était une véritable machine à formater les esprits, pour que des personnes venues d'horizons si différents finissent par être aussi uniformes.
A moins de rester en contact avec le reste de la société grâce à un conjoint agriculteur, plombier ou mécanicien.
D'après ce que tu écris, j'ai tapé complètement à coté, je pensais les méthodes et le contenu de l'enseignement beaucoup plus imposés par l'académie.
Alors peut-être les profs sont profs parce qu'ils sont comme ça au départ. Et ceux qui semblent différents parce que mariés à un non-prof ne sont pas plus ouverts grâce à leur conjoint, mais plus ouvert au départ.
Intéressant. Très intéressant. Ça me change complètement ma manière de voir les choses.
Si je poursuis cette logique, celle des profs libres de penser par eux-mêmes, ça voudrait quand même dire qu'une population avec une mentalité très particulière, coupée du reste de la société, a la responsabilité d'éduquer les enfants.
Et donc d'éduquer les enfants des autres avec leur mentalité à eux, qui ne tient pas compte des opinions du reste de la population.
Ça expliquerait mieux je trouve cette manière qu'ils ont de ne jamais voir quoi que ce soit qui sort de leur champ de vision.
Je connais l'étendue des possibilités du mind control, mais il me restait un doute, un gros doute, c'était trop parfait, trop répétitif.
Je ne sais pas si ce n'est pas encore plus effrayant. Ou rassurant. Les profs ne représenteraient donc qu'eux-mêmes ? Ils seraient acteurs et pas courroies de transmission.
J'avais noté chez les profs un stéréotype de pensée, d'attitude, de vêtement, de comportement, que je trouvais plus marqué que pour toutes les autres professions. Sauf ceux qui étaient en couple avec un non-prof.
Et dans ma petite tête, je m'étais dit que l'éducation nationale était une véritable machine à formater les esprits, pour que des personnes venues d'horizons si différents finissent par être aussi uniformes.
A moins de rester en contact avec le reste de la société grâce à un conjoint agriculteur, plombier ou mécanicien.
D'après ce que tu écris, j'ai tapé complètement à coté, je pensais les méthodes et le contenu de l'enseignement beaucoup plus imposés par l'académie.
Alors peut-être les profs sont profs parce qu'ils sont comme ça au départ. Et ceux qui semblent différents parce que mariés à un non-prof ne sont pas plus ouverts grâce à leur conjoint, mais plus ouvert au départ.
Intéressant. Très intéressant. Ça me change complètement ma manière de voir les choses.
Si je poursuis cette logique, celle des profs libres de penser par eux-mêmes, ça voudrait quand même dire qu'une population avec une mentalité très particulière, coupée du reste de la société, a la responsabilité d'éduquer les enfants.
Et donc d'éduquer les enfants des autres avec leur mentalité à eux, qui ne tient pas compte des opinions du reste de la population.
Ça expliquerait mieux je trouve cette manière qu'ils ont de ne jamais voir quoi que ce soit qui sort de leur champ de vision.
Je connais l'étendue des possibilités du mind control, mais il me restait un doute, un gros doute, c'était trop parfait, trop répétitif.
Je ne sais pas si ce n'est pas encore plus effrayant. Ou rassurant. Les profs ne représenteraient donc qu'eux-mêmes ? Ils seraient acteurs et pas courroies de transmission.
Numero6- Messages : 6843
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Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Le Don qui Chante Jeu 10 Mar 2016 - 18:44
C'est l'armée.Et dans ma petite tête, je m'étais dit que l'éducation nationale était une véritable machine à formater les esprits, pour que des personnes venues d'horizons si différents finissent par être aussi uniformes.
Aussi, y'a une machine importante a broyer à l'école.Les profs ne représenteraient donc qu'eux-mêmes ? Ils seraient acteurs et pas courroies de transmission.
On ne te demande pas d'être intelligent, mais de te ranger dans la norme.
Et y'a un côté carriériste qui pourrie la profession.
Les titulaires, les non-titulaires, qui font le même taff que les titulaires mais pour moins de sous, les agrégés qui se désagrègent de plus en plus, les certifiés, les profs de sport, instituteur, inspecteur, vacataire, ou encore, nouveauté du système, assistant d'éducation qui peuvent assister l'éducation.
Le Don qui Chante- Messages : 2016
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Kondomm Jeu 10 Mar 2016 - 18:44
Bah avec les anglais et leur caste c'est récurrent, ça débarque quand on en a le moins besoin et ça vous pourrit la semaine de l'eunucation nazionale...
C'est jours anciens c'était "no skin, thanks, skunk" et c'est comme ça que Brian disparu de la cuisine des cieux des années durant sur un nuage à compter les mites dans son ananda.
'Tain, heureusement que j'y suis passé au travers pour réaliser que dehors j'allais en apprendre bien plus avec le rébus de la société dans une voie de garage !
Une arpette, voila la place qui m'était dut en famille, pas de violence physique non et heureusement mais faire en sorte que son minot devienne une serpillière corvéable à merci pour se garantir sa puissance de travail au fond d'une cahute tôlée en plein cagnard l'été et ouverte aux quatre vents l'hiver fut une expérience dont des années plus tard on a pu en granger les fruits.
Je dis pas que c'était agréable mais que ce fut une expérience de vie sacrémentielle qui permit d'enrichir des psys, v'la le client de merde et il est si con qu'il dit "Merci"...
Bon c'est pas tout mais me reste mes ablutions à faire pour "Bismillah" lester ma houlette et partir en croisade casser du pédo au travers de son propre gag et menton haut je m'en irais fouetter la lune à en faire péter ses fistules d'homos, plates et hissées dans la hotte du père Noël sur un air de Momo Ravel et de sa fierté dans le mouchoir ; mais ce n'est qu'une façade, ne vous y trompez pas ^^...
Ahlala...
Quel est le point commun entre un hamster et un lémurien fusse t'il saignant et à point ?
Réponse:
Le chatterton
@ N°6
Tu vas avoir un autre élément sur les professions d'ici l'heure du crime, mais chut...
C'est jours anciens c'était "no skin, thanks, skunk" et c'est comme ça que Brian disparu de la cuisine des cieux des années durant sur un nuage à compter les mites dans son ananda.
'Tain, heureusement que j'y suis passé au travers pour réaliser que dehors j'allais en apprendre bien plus avec le rébus de la société dans une voie de garage !
Une arpette, voila la place qui m'était dut en famille, pas de violence physique non et heureusement mais faire en sorte que son minot devienne une serpillière corvéable à merci pour se garantir sa puissance de travail au fond d'une cahute tôlée en plein cagnard l'été et ouverte aux quatre vents l'hiver fut une expérience dont des années plus tard on a pu en granger les fruits.
Je dis pas que c'était agréable mais que ce fut une expérience de vie sacrémentielle qui permit d'enrichir des psys, v'la le client de merde et il est si con qu'il dit "Merci"...
Bon c'est pas tout mais me reste mes ablutions à faire pour "Bismillah" lester ma houlette et partir en croisade casser du pédo au travers de son propre gag et menton haut je m'en irais fouetter la lune à en faire péter ses fistules d'homos, plates et hissées dans la hotte du père Noël sur un air de Momo Ravel et de sa fierté dans le mouchoir ; mais ce n'est qu'une façade, ne vous y trompez pas ^^...
Ahlala...
Quel est le point commun entre un hamster et un lémurien fusse t'il saignant et à point ?
Réponse:
Le chatterton
@ N°6
Tu vas avoir un autre élément sur les professions d'ici l'heure du crime, mais chut...
Kondomm- Messages : 899
Date d'inscription : 21/01/2014
Age : 47
Localisation : ;●) Grand Rouveau ou à côté.
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Gabriel Jeu 10 Mar 2016 - 19:44
Numero6 a écrit:
Si je poursuis cette logique, celle des profs libres de penser par eux-mêmes, ça voudrait quand même dire qu'une population avec une mentalité très particulière, coupée du reste de la société, a la responsabilité d'éduquer les enfants.
Oui.
Numero6 a écrit:
Et donc d'éduquer les enfants des autres avec leur mentalité à eux, qui ne tient pas compte des opinions du reste de la population.
C'est bien cela.
Numero6 a écrit:
Ça expliquerait mieux je trouve cette manière qu'ils ont de ne jamais voir quoi que ce soit qui sort de leur champ de vision.
Je connais l'étendue des possibilités du mind control, mais il me restait un doute, un gros doute, c'était trop parfait, trop répétitif.
Je dois avouer que j'ai un frère qui n'a pas trahi la famiglia. Professeur d'histoire-
Effectivement, il y a une perfection d'identité dans ce modèle socio-professionnel qui est fascinante. Fils de prof, je suis contaminé. A tel point que souvent, des interlocuteurs ne me connaissant pas me demandent au fil de la conversation si je suis prof (option A, à 85%) ou médecin (option B, à 15%). Je ne pense pas avoir de difficulté particulière (hors l'envie) à obtenir le concours : les pairs se reconnaissent entre eux. Mais je suis un renégat. En plus, je ne respecte pas la loi du silence...
Numero6 a écrit:
Je ne sais pas si ce n'est pas encore plus effrayant. Ou rassurant. Les profs ne représenteraient donc qu'eux-mêmes ? Ils seraient acteurs et pas courroies de transmission.
Oui. La beauté du système c'est qu'il résiste à toute réforme par nos élus nationaux. Pour moi, chaque ministre se prend pour Ferry (Jules, pas Luc) : il se doit de marquer l'histoire du ministère de son empreinte. Une fois ce sera le collège unique, l'autre fois ce sera la création de la DP6... Tant qu'il ne touche pas au statut, et que chaque enseignant retrouve sa salle à la rentrée, le risque reste modeste.
Gabriel- Messages : 2311
Date d'inscription : 10/12/2015
Age : 52
Localisation : 59
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Numero6 Ven 11 Mar 2016 - 0:28
Thanks Gab', tu envoies du très lourd.
Je n'avais jamais fait attention mais c'est vrai ce que tu dis, avec la plupart des profs j'ai l'impression de revivre un épisode de la machine à remonter le temps, coupés des modes et du progrès sous toutes ses formes.
Peut-être est-ce une bonne chose pour des enfants de leur présenter le monde sous une forme immuable, stable, sécurisante ?
Comme nos princesses qui ne pètent pas, les profs ne mangent pas de burger, privilégient le Minitel et ne disent pas de gros mots.
Je me souviendrais toujours de l'effarement que j'avais réussi à provoquer chez les filles d'une instit en allant chez McDo à cinquante balais.
J'aurais bien joué l'étonné, ben quoi les filles on peut vieillir sans se transformer en bonnet de nuit, l'avenir vous appartient, tous les vieux ne sont pas des fossiles vivants.
Mais j'ai préféré joué au vieux qui a bien vieilli, king of the cool.
C'est difficile de résister au plaisir d'étonner deux canons en mini-jupe rien qu'en se goinfrant un Big Mac avec les doigts. Rapport effort/efficacité proche de zéro.
Et à part quelques écolos radicaux ou des punks à chiens, il n'y a plus que les profs pour garder intacte la végétation du delta, même les octogénaires passent la tondeuse dans le marais.
Donc, si je te lis correctement, un prof est programmé pour incarner la permanence. Tu m'étonnes qu'il est impossible de réformer le mammouth !
Je n'avais jamais fait attention mais c'est vrai ce que tu dis, avec la plupart des profs j'ai l'impression de revivre un épisode de la machine à remonter le temps, coupés des modes et du progrès sous toutes ses formes.
Peut-être est-ce une bonne chose pour des enfants de leur présenter le monde sous une forme immuable, stable, sécurisante ?
Comme nos princesses qui ne pètent pas, les profs ne mangent pas de burger, privilégient le Minitel et ne disent pas de gros mots.
Je me souviendrais toujours de l'effarement que j'avais réussi à provoquer chez les filles d'une instit en allant chez McDo à cinquante balais.
J'aurais bien joué l'étonné, ben quoi les filles on peut vieillir sans se transformer en bonnet de nuit, l'avenir vous appartient, tous les vieux ne sont pas des fossiles vivants.
Mais j'ai préféré joué au vieux qui a bien vieilli, king of the cool.
C'est difficile de résister au plaisir d'étonner deux canons en mini-jupe rien qu'en se goinfrant un Big Mac avec les doigts. Rapport effort/efficacité proche de zéro.
Et à part quelques écolos radicaux ou des punks à chiens, il n'y a plus que les profs pour garder intacte la végétation du delta, même les octogénaires passent la tondeuse dans le marais.
Donc, si je te lis correctement, un prof est programmé pour incarner la permanence. Tu m'étonnes qu'il est impossible de réformer le mammouth !
Numero6- Messages : 6843
Date d'inscription : 15/12/2012
Age : 64
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par Invité Ven 11 Mar 2016 - 0:53
Mouais, l'instit de maternelle de mon fils et ma fille n'a pas de télé, ses enfants ont le droit de regarder un DVD par semaine, c'est la bonne parole qu'il nous enseigne, m'en fous suis un très mauvais père et mes enfants m'adorent car ils peuvent voir plein de choses.
PS : Bizarre, on trouve mes enfants très éveillés parce qu'ils savent plein de choses.
PS : Bizarre, on trouve mes enfants très éveillés parce qu'ils savent plein de choses.
Invité- Invité
Re: Je ne suis pas un HQI, je suis un homme libre
par 'C.Z. Ven 11 Mar 2016 - 1:17
Et dire qu'il paraît que les profs passent leur temps à se plaindre... 
'C.Z.- Messages : 2910
Date d'inscription : 16/02/2015
Age : 42
Localisation : Côte d'Azur (de la Bretonie)
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