Fata Re-présentation

J'ai d'excellents retours sur mon album "Run Out". Je pensais qu'il était puisé trop loin en moi pour véritablement garder le contact avec les personnes extérieures à sa création, mais visiblement, il les rencontre et la fraîcheur, l'âme solaire que j'ai voulu lui insuffler les touche.
On ne s'entend pas soi-même. Quand on a crée une chose, on ne perçoit pas du tout ce que les autres en perçoivent.
Mais j'avoue que malgré ça, il y a une atmosphère légère et ailée à laquelle je reste sensible.

Qui a parlé de racaille ?

Caramba encore raté :

http://soocurious.com/fr/le-chasseur-devient-le-chasse-un-insecte-evolue-pour-manger-du-mais-ogm-empoisonne/

Alors j'ai pu répondre à la question : Adultes surdoués, cadeau ou fardeau ?

Cadeau !!!! et avec des bonux





Si vous voulez le voir en vrai et mieux le photographier, z'avez qu'à l'acheter, Nomého, c'est pas marqué la Poste non plus 

Merci de l'avoir fait 

Lol.

Je commence à réfléchir à la suite, peut-être pour l'hiver prochain.  

Il faut laisser passer celui-ci. Puis l'hiver venu, chercher la musique du printemps. J'adore l'hiver pour ça aussi.

Fata Morgana a écrit:Lol.

Je commence à réfléchir à la suite, peut-être pour l'hiver prochain.  

Il faut laisser passer celui-ci. Puis l'hiver venu, chercher la musique du printemps. J'adore l'hiver pour ça aussi.

De toute façon, comme en 2036, on me dira : t'écoutes encore ça ? 

belle trouvaille

Passionnant oui.

En effet.

Sauf qu'avec l'alcool (bourbon eagle rare !) ça fait le contraire !!!

Pas certain, peut être un leurre tellement c'est puissant comme produit (l'alcool) et parfois dangereux, même si.

J'allais au delà (dans mon imagination) des simples drogues et me disait que les drogues non létales (genre le jeu ou le sexe, le loisir si on cherche bien) n'en sont pas moins néfastes (même si parfois sporadiquement esssentielles avec 3s).

Le concept du "Rat Park", c'est beau, j'y crois, mais je pense que des "blocages" demandent un peu de déblocage et que tout n'est pas lisse en particulier ce qui ne le sera jamais mais qui demande de l'attention.

mince, j'ai pas de bourbon, tant pis, je vais me servir un dé à coudre d'écossais de base histoire d'être solidaire.

Essaye le Dundlak Irlandais.

Je note, je t'accompagne sur un fond de bunnnhhabhhain, heureusement il m'en reste peu.
Façon je m'en fiche d'être snob, je préfère l'Armagnac

Car les alcools locaux me collent à la peau (comme pipeau colle à l'eau, people call allo?)

over

"Les bouddhistes: des skinheads en rideau de douche." Gaspard Proust

Si j'avais eu la santé pour, je serais devenu Chartreux. Je ne connais aucun autre mode de vie plus digne d'un être conscient et intelligent. Un soufi, Djallal Oddin Rumi avait écrit: "Qui connait le monde y renonce". Bonne formule. j'ai connu le "monde", cette machinerie à broyer les âmes, dès ma plus tendre enfance sous les traits de la violence et de la bêtise. J'ai renoncé au monde dans l'enfance. Comme un homme. Il y a ici beaucoup de jeunes personnes toutes frémissantes d'espoir et qui parlent d'avenir. C'est touchant, c'est déjà un peu être riche de pouvoir ainsi se projeter dans un avenir. C'est un luxe.
J'ai plongé dans un livre qui s'intitule "Au seuil de l'abime de Dieu". Cet abime, je le veux. Non un abime d'extinction, de non-être, de moins moi. Un abime de beauté, de bonté, de vérité. Je suis pancaliste à condition de Dieu.
Je lève mon cher verre à la gloire de cet avenir qui lui ne m'échappera pas. j'ai goûté les prémisses de la vie future, ce qui a achevé le fait de me dégoûter des aléas de cet vie. Onfray n'a encore rien compris, ce n'est pas la haine de la vie qui caractérise la religion, mais la haine de cette fausse vie. Tout est faussé, confus, le meilleur meure sous les balles du pire. Injustice et prédation.
Le "monde'" au sens des évangiles, c'est un ensemble de valeurs. Celles monnayées par madame Irma "Amour (=sexe) richesse, gloire.
Promesses de Lucifer.
Bref. J'ai rompu. j'ai compris trop tôt qu'il n'y a rien à attendre, ici.
J'envie les saints, je les envie violemment !
Les intimes du bonheur en personne ! Frères du bonheur ! Quelle joie était la leur !
Je voudrais tout entier me recolliger sur la vie qui jaillit du fond de mon être et l'étreindre comme une mère son nouveau né.
 Pour quelques frissons qui se font payer cher, beaucoup passent leurs chemins. Ils suivent la foule qui dans un élan lubrique se précipite vers des ombres de vie et des ombres de joie qu'ils paieront au prix fort. Solitudes, abattements, échecs, amertumes, déceptions, rancunes. C'est certain. Aussi sûr que la mort.
Seigneur, mon seul ! Dieu enveloppant, épouseur des cœurs, flamme d'ivresse, aurore sans déclin qui nait en nous et répand des rayons de vie sans nombres !
Je te veux Toi et Toi seul pour vie, pour être, pour âme !
Personne ne peut comprendre. Les surdoués se croient incompris: qu'ils Le rencontrent, et là enfin ils sauront vraiment ce qu'incompris signifie !

"Ils allèrent ça et là, vêtus de peux de bêtes dans les montagnes et les antres de la terre, eux dont le monde n'était pas digne"...
St Paul.

Purée, ça va s'arrêter quand ce système de merde ?
Je fais des heures sup. (bashung)

S'il vous plait. Mourez-moi.

Fata Morgana a écrit:S'il vous plait. Mourez-moi.

joli, c'est de qui?

Allez savoir!

En tout cas ça a pas a l'air de toi...

Mais ça aurait pu être parfaitement de moi!!!

De moi.

non mais...

Non mais

Cela ne t'est pas adressé izo:

Tss. Qu'est ce qu'on se sent seul parmi ces "surdoués". Un comble pas vrai ?   Parêtre. A n'importe quel prix. Mais dedans c'est toujours aussi étroit, étouffé, riquiqui. Non ce n'est pas en mimant la vie qu'on vit. Fermer la parenthèse.

Spoiler:

Qu'est ce que c'est menteur un piano. Surtout quand on l'enrobe de cordes. Il te ferait gober n'importe quoi.

En fait c'est un échange entre cordes, cordial en somme, entre les cordes du piano et celles qui l'encordent.
Un vrai nœud cette histoire !

J'ai une théorie sur les cordes.

Oui on peut ouvrir des cordes comme on ouvre des portes....

Dès que je me lève le matin, la pensée s'emballe, les questions affluent. Mais ce matin en même temps que ces questions affluaient, il y avait en arrière-plan cette chanson qui tournait dans ma tête:


D'où elle vient et pourquoi cette réminiscence précise ? Je l'ignore.

Alors que la coupe d'europe n'a pas commencé, on s'est déjà battu entre supporters anglais et français à Marseille.

Le foot est souvent un vrai rassembleur d'abrutis, une concentration élevée. Dans ce cas il n'y a pas lieu de s'étonner...

Bah oui hooo

Le foot est bien connu comme l'opium du peuple, un peu comme le cirque romain.

Je préfère encore le tennis de table, un sport qui ne lasse pas et me fait toujours de l'effet 

On espère masquer le grondement ambiant environnant notre planète avec du bruit émis par les petites foules en liesse autour d'un petit ballon...

Izo : C'est bien exprimé. C'est d'ailleurs là que l'on se rend compte qu'il y a comme un pépin , quelque chose qui tourne pas forcément rond. 

Ça doit être un paradoxe. Alors que je suis assez au clair sur le sens de ma vie, je n'ai jamais eu la moindre idée de la forme à lui donner.

C'est là tout l'enjeu et le jeux de cette vie à mener.
Et c'est déjà un gros point positif que d'avoir une vue claire sur le sens de sa vie. La moitié du travail est fait. Beaucoup ne sont pas même pas allé si loin. Bravo donc.
Quant à la forme à lui donner c'est en cheminant et chemin faisant que l'on s'en rend compte. À rebours donc quelque part. Prompt à être saisi par les multiples tournures de cette drôle de vie à vivre.

Ma vidéo du moment. Sérieusement.

Fata Morgana a écrit:
Ma vidéo du moment. Sérieusement.

...
J'en reste coi.
...
Le son est revenu !

- Fata, soit tu es fatigué, soit tu nous couves quelquechose. Ou alors ce serait du second degré. Ou tu trouves cela rafraîchissant de naïveté. Et cela te repose.
- Le gars veut pécho. C'est sûr.
- Elle en a pour un paquet de pognon dans les mains, sachant que certaines cartes Pokémon sont vendues plus de cent euros.

C'est vrai qu'il y a là une semaine d'insomnies matinales derrière moi. Mais la raison de cet intérêt est double: le charme de la jeunesse, et les questions philosophiques sur la société de consommation (parce quand même ces cartes sont assez moches...)

Elle en a pour un paquet de pognon dans les mains, sachant que certaines cartes Pokémon sont vendues plus de cent euros.

Je vois que tu t'y connais...

Fata Morgana a écrit:C'est vrai qu'il y a là une semaine d'insomnies matinales derrière moi. Mais la raison de cet intérêt est double: le charme de la jeunesse, et les questions philosophiques sur la société de consommation (parce quand même ces cartes sont assez moches...)

Elle en a pour un paquet de pognon dans les mains, sachant que certaines cartes Pokémon sont vendues plus de cent euros.

Je vois que tu t'y connais...

Un enfant de sept ans... « Papa, la Mega Ex Dracufeu évoluée, c'est la plus forte des cartes, je peux l'avoir ? ». « Ça coute 80 euros, ce n'est pas possible, fils ». « Je vais regarder dans ma tirelire, papa » !

Je m'en vais tester une nouvelle molécule ce soir !...  

Je m'interroge souvent au sujet des médicaments tels qu'antidépresseurs, anxiolytiques ou régulateurs de l'humeur, en me demandant ce qu'aurait été ma vie sans eux.
J'ai arrêté une fois. Quelques temps après je me revois à la boucherie, paralysé sur place, incapable de bouger et de parler tellement l'abattement est violent. Les mots ne peuvent plus sortir de ma bouche. Le boucher s'énerve devant mon air hébété. L'angoisse qui s'abat sur moi agit non seulement comme une pensée toute entière transformée en cauchemars et en terreur, mais encore elle me donne la colique et me donne l'impression que mon âme est "étrillée à rebrousse-poil". Des frissons affreux parcourent mes mains et mes bras. Je suis là paralysé par la violence de la tempête qui sévit en moi. Je me souviens que je suis reparti du magasin avec presque un kilo de chair à saucisse, dont je n'avais rien à faire, ayant été incapable de passer ma commande correctement. Sur le chemin du retour, je m'accrochais de toutes mes forces au grillage qui bordait la rue pour m'empêcher de me jeter sous une voiture. C'était il y a plusieurs bonnes années.
Le soir même je contactais un médecin qui me prescrivit aussitôt un recapteur de la sérotonine. Deux ou trois jours après, tout allait mieux.
Alors j'entends bien que les médicaments sont souvent sur la sellette, les industries pharmaceutiques mises en accusation, les effets secondaires supposés soulignés. Soit. Peut-être donne t-on trop facilement de ces médicaments à des personnes qui n'en n'ont pas réellement besoin, peut-être y a t-il des abus de prescriptions. Mais dans mon cas, je serais mort depuis longtemps si ces produits n'avaient pas existé. Peut-être à cause des séquelles d'une naissance prématurée et d'une toxoplasmose - qui m'a laissé aveugle d'un œil - dans mes toutes premières semaines, mon état normal est la dépression.  Je pense donc avec circonspection aux charges que des personnes bien intentionnées portent sur ces traitements, et je pense surtout à ceux qui comme moi dépendent entièrement de ces soins pour pouvoir simplement vivre, même si c'est au ralenti dans un univers protégé. Non, décidément, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

Ce que les gens critiquent je pense c'est le fait que ces traitement soient prescrits parfois avec légèreté. La dépression est une vraie maladie, pas le spleen, les médecins confondent trop souvent.
Bon courage

Je ne sais pas si je ferai "un rapport de trip" !

Toujours la même angoisse: pourvu que je ne sois pas allergique !!!

C'est à espérer en effet.

Plusieurs on essayé de m'en prescrire, j'ai toujours refusé; j'ai bien fait, à mon avis ils se trompaient de diagnostic et tombaient dans la facilité, d'où ma réflexion plus haut.
Mais rassures toi, je sais parfaitement que c'est absolument nécessaire pour d'autres.

De toute façon je n'ai plus le choix. Je prenais déjà des médocs à 5 ans.

je devrais me faire rémunérer pour d'intéressantes expériences !

Mais je me suis fait piéger, j'ai arrêté une molécule. Résultat ma femme m'a pris par le bras et trainé chez le toubib: je faisais un syndrome de sevrage hyper dangereux avec le cœur qui battait si fort que j'étais essoufflé en dormant comme si j'étais entrain de courir ! Je voyais trouble, je me levais à deux heures du matin...Je ne savais même pas que ce cachton pouvait entraîner une dépendance.
Pour l'héroïne, on peut être sevré en quelques semaines, pour ce cachet là, si on y arrive ce qui n'est pas sûr, il y faut des années, voire des dizaines d'années !

N'allumez pas un briquet à coté de moi, risque d'explosion !

Quoi qu'il en soit, être addict à je ne sais quel truc, c'est de la gnognotte par rapport à un accès de mélancolie !
Un jour j'ai fais une péricardite, sensée être horriblement douloureuse (comme une crise cardiaque.) Une femme qui en avait eu une disait que c'est pire qu'un accouchement. Soit. Et bien par rapport à la dépression, c'est un passe-temps ! Donc, je m'en fous, je gobe et voilà tout.

D'utilité publique.

Finalement Philippe est passé hier avec des Furstenberg. Du coup ne connaissant pas les précautions d'usage de ma nouvelle molécule, j'ai évité de la prendre pour ne pas risquer un mix dangereux entre alcool et médicament. Une seule bière, ce qui était le cas hier au soir, et le médicament peut très mal réagir. Prudence !
J'ai décidé d'abandonner le fil interreligieux tellement pourri par des tartes à la crème ridicules. On ne peut pas du tout y dire quoi que ce soit sans que ça soit recyclé en un tissu d'âneries déprimantes. J'attends donc dans l'ombre de véritables interlocuteurs.
Je ne dis pas ça par prétention, mais c'est un peu comme parler de mécanique quantique dans un collège: les bases n'y sont pas, la culture nécessaire au dialogue non plus. Laissons tomber.

La culture ce n'est pas savoir des choses, mais plutôt avoir intégré les choses qu'on connait.

Tu as raison d'être prudent, il y a des cocktails à éviter. La semaine dernière j'étais sous codéine, il y avait une fête populaire dans mon village et on a décidé d'aller prendre l'apéro sur la grande place.
Je n'aurai pas du, deux kirs ont suffi à me retourner le cerveau!

Ben la codéine est un opiacé. Du coup tu aurais vraiment dû lire les mises en garde. C'est un coup à avoir une insuffisance respiratoire. Personnellement, je le l'aurais pas fait.

Il pourrait se produire une interaction entre la codéine et l'un des agents ci-après :

   l'alcool ;
   le chlorure d'ammonium ;
   les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine) ;
   les agents anesthésiques ;
   les anticholinergiques (par ex. l'atropine, la scopolamine) ;
   les antifongiques (par ex. le fluconazole, l'itraconazole, le kétoconazole) ;
   les antihistaminiques qui induisent la somnolence (par ex. la cétirizine, la chlorphéniramine, la diphénhydramine) ;
   le baclofène ;
   les barbituriques (par ex. le phénobarbital, le butalbital) ;
   les benzodiazépines (par ex. le diazépam, le lorazépam, l'oxazépam) ;
   les bêtabloquants (par ex. l'aténolol, le propranolol) ;
   le bupropion ;
   le butorphanol ;
   la carbamazépine ;
   l'hydrate de chloral ;
   la cocaïne ;
   la delavirdine ;
   l'isoniazide ;



   les inhibiteurs de la monoamine oxydase ou IMAO (par ex. la phénelzine, la tranylcypromine) ;
   le méthocarbamol ;
   la nalbuphine ;
   la naltrexone ;
   l'octréotide ;
   les autres narcotiques analgésiques (par ex. le fentanyl, l'hydrocodone, la morphine) ;
   la pentazocine ;
   les phénothiazines (par ex. la chlorpromazine, la prochlorpérazine) ;
   la phénytoïne ;
   les inhibiteurs de la protéase (par ex. le lopinavir, le ritonavir) ;
   la quinidine ;
   la rifampine ;
   les antidépresseurs ISRS (par ex. la fluvoxamine, la paroxétine, la sertraline) ; (Dans mon cas c'est bon à savoir...)
   la terbinafine ;
   le thiopental ;
   le tramadol ;
   les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la désipramine, la nortriptyline).

Ouais, c'était une connerie de ma part, je ne suis pas habitué aux medocs, il va falloir que j’apprenne car je vieillis et que je commence à être affecté de trucs bizarres.

En ce qui me concerne, contrairement à ce que pourrait laisser penser ma superbe pharmacopée, je me renseigne sérieusement avant toute prise. Non pas pour critiquer le médicament ou l'industrie pharmaceutique (c'est un autre débat) mais pour bien savoir où je mets les pieds. Je prenais par exemple dans ma jeunesse de l'anaphranyl. On s'est aperçu que ce "calmant" (je ratisse large) pouvait chez certaines personnes produire l'effet exactement inverse. Il n'est donc pas impossible que tout ou partie de la dépression subie à cette époque ait pour cause profonde la prise de ce médicament !
Observation faite: j'ai l'impression que les zèbres réagissent bizarrement aux médocs: soit cela ne produit rien, soit l'effet est potentialisé.