Psychologie de comptoir

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Message par Invité Lun 7 Sep 2015 - 13:16

" Si vous cherchez un plombier pour réparer votre tuyauterie et que vous avez un coup de foudre pour l'électricien, même s'il est beau gosse, l'électricien, il ne réparera pas vos tuyaux ! " Vous collectionnez les relations désastreuses et sans lendemain ? Vous n'avez qu'une peur, retomber sur un (ou une) névrosé(e) qui fera de votre existence un enfer ? Vous désespérez de trouver l'homme (ou la femme) de votre vie, celui (ou celle) qui est parfait(e) pour vous ? Rassurez-vous : choisir la bonne personne n'est pas un jeu de hasard mais de stratégie ! Les règles sont simples : sur l'échiquier de la vie amoureuse vous êtes un roi (ou une reine) et votre but est de rejoindre votre alter ego

. Pour y parvenir, il vous faudra écarter les autres pièces de votre chemin, les pions, tours, fous et cavaliers qui incarnent les névrosés et autres dépendants affectifs. À travers sa propre expérience et les témoignages de ses clients, Pascale Piquet vous donne les armes pour repérer et éviter les trous noirs (ceux qui prennent tout sans jamais rien donner) et les desperados (ceux qui donnent tout pour acheter l'affection).

Dans une relation équilibrée, explique-t-elle, il n'y a pas de dominateur ni de dominé, il y a deux adultes autonomes sur un pied d'égalité qui l'un et l'autre donnent et reçoivent de manière équivalente.

Trouver celui ou celle qui vous correspond s'apparente à un recrutement : en dix étapes, ce livre vous offre les clés pour faire un choix éclairé, en toute sécurité.

Parce que chacun mérite de connaître le bonheur avec son prince (ou sa princesse) charmant(e), rien de moins !



Psychologie de comptoir  51zfxe10

Si je ne trouve pas l'homme de ma vie, au moins j'aurai révisé les échecs ? Smile


Dernière édition par Natatypique le Mer 16 Mar 2016 - 19:16, édité 3 fois

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Message par Invité Lun 7 Sep 2015 - 13:20

Spoiler:

Merci Harpo pour l'information, si je manquais de questions à me poser ....et à poser Smile "Bonjour Monsieur, c'est pour un sondage ? Ca peut être une entrée en matière, je vais réfléchir"

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Message par Invité Mar 8 Sep 2015 - 10:48

Idiorrythmie

4 Dans sa Leçon inaugurale, Barthes revendique le droit de fonder la recherche sur un fantasme. Un peu plus tard, dans La Chambre claire, il affirmera tout aussi nettement : « J’ai toujours eu envie d’argumenter mes humeurs. » En assumant pleinement sa subjectivité, le chercheur ne dérive pas du côté de l’égotisme ou de la confession impudique : il rappelle utilement que la valeur fonde le savoir et que le savoir sauve la valeur en lui donnant une forme communicable. En d’autres termes, si l’affect lance la recherche, il trouve en elle la sécurité du code et le réconfort de la durée.

5 Le fantasme à l’origine du Comment vivre ensemble s’incarne dans un mot, un mot un peu étrange que Barthes rencontre en lisant L’Été grec de Jacques Lacarrière. Le désir récurrent d’une sociabilité singulière, obsession jusque-là flottante et instable parce que sans signifiant pour lui donner forme, se condense soudain, par le hasard des lectures, dans le mot « idiorrythmie ». Appartenant au vocabulaire religieux, ce mot d’« idiorrythmie » désigne une organisation monacale très particulière, caractéristique du mont Athos.

6 Il renvoie au rythme de vie de certains moines, rattachés à un monastère, mais vivant le plus souvent seuls, en marge de la communauté. Cette institution, qui se situe à mi-chemin entre érémitisme et cénobitisme, combine l’indépendance de l’individu et l’appartenance au groupe. Au-delà de sa signification religieuse, le mot d’idiorrythmie séduit Barthes par sa capacité à donner une forme verbale au fantasme de sociabilité qui l’habite. Grâce aux vertus de la métaphore, le mot sert de fil conducteur à l’exploitation systématique d’un désir : le rêve d’une vie à la fois solitaire et collective, d’un timing heureux où s’harmonisent le rythme de l’individu et celui de la communauté.

7 Porté par son projet, Barthes imagine donc devant les auditeurs du Collège de France une vaste maison située au bord de la mer, dans un paysage méditerranéen, qu’on louerait entre amis et dans laquelle chacun disposerait d’une chambre particulière. Mais la confidence personnelle tourne rapidement court : pour donner forme et durée à cet idéal de vie, Barthes préfère passer par la littérature, qu’il utilise comme un vaste répertoire d’expérimentations fictives. S’il n’existe pas vraiment de textes consacrés à l’idiorrythmie – que l’on prenne le mot au sens propre ou métaphorique –, Barthes réussit à constituer un corpus très hétérogène où cette notion apparaît, ne serait-ce que par éclats ou par bouffées. La fin de la « Présentation » est consacrée à une rapide description des textes sur lesquels le professeur fondera la dynamique de son cours. On trouve ainsi des ouvrages religieux portant sur la vie monacale dans le christianisme ou à Ceylan, des analyses sociologiques, et surtout un ensemble de textes littéraires, généralement narratifs, choisis en fonction d’un lieu caractéristique : La Montagne magique de Thomas Mann pour le sanatorium, Robinson Crusoé de Daniel Defoe pour l’île, Pot-Bouille d’Émile Zola pour l’immeuble bourgeois, La Séquestrée de Poitiers d’André Gide pour la chambre.

8 À partir de ce corpus, le travail de recherche se construit librement, organisé en « traits » comme Fragments d’un discours amoureux l’était en « figures ». De séance en séance, Barthes enchaîne – ou plutôt juxtapose – des développements plus ou moins longs, classés par ordre alphabétique : « Acédie », « Athos », « Couple », « Saleté »… Le cheminement s’achève quatorze séances plus tard sous la forme d’une conclusion assez désenchantée. Le comment vivre ensemble idiorrythmique est-il possible ? Ne relève-t-il pas tout simplement de l’utopie ? La réponse est doublement ambiguë : comme utopie, c’est-à-dire comme échec de l’idéal, le fantasme porte en lui une dynamique qui stimule la création et la pensée.

Il est pour Barthes un usage stratégique de l’utopie, caractérisé moins par la déception que par la stimulation. Mais peut-on véritablement parler d’une utopie du vivre ensemble ? Il n’est pas certain que ce fantasme accède vraiment à ce statut ambivalent mais rassurant. En effet, comme le fait remarquer Barthes, il n’est d’utopie que de la vie collective. Fantasme de l’individu solitaire et solidaire, l’idiorrythmie ne peut en aucune manière se comparer aux vastes constructions fouriéristes ou sadiennes. Pour le meilleur et pour le pire, la singularité exclut le système, la précarité accompagne la liberté.

Toute la difficulté de l’entreprise idiorrythmique est de trouver le bon Télos, la bonne « Cause » (comme le traduit Barthes lui-même), c’est-à-dire la bonne raison pour rassembler un groupe d’individus. Comment trouver un projet suffisamment fort pour rapprocher les gens sans s’aliéner à un discours contraignant, qu’il soit politique, religieux ou idéologique ? Autrement dit, l’entreprise idiorrythmique peut-elle trouver en elle-même sa propre justification ? Le cours ne répond pas clairement, mais le doute s’installe peu à peu… Minée par la crainte ou par l’échec, la quête de Barthes laisse apparaître un autre fantasme qui est comme l’ombre portée ou le double du premier. À l’idiorrythmie se combine un autre désir beaucoup moins ouvert sur le monde : un désir obsessionnel de réclusion, de repli protecteur, qui trouve dans La Séquestrée de Poitiers son expression la plus fascinante. Quand le monde devient menace, quand la délicate harmonie de l’idiorrythmie révèle ses limites tant matérielles qu’intellectuelles, il ne reste plus qu’à s’enfouir sous les couvertures, se replier dans sa coquille, se laisser emporter par le vertige d’une réclusion salutaire.

9 Il existe pourtant une exception : la relation enseignante elle-même. N’est-ce pas sur ce plan-là – et uniquement sur ce plan là – que l’on peut envisager un dialogue harmonieux entre l’individu et le groupe, le professeur et l’auditoire du Collège de France ? Barthes aimait les cours magistraux, préférant la tirade de l’enseignant à l’échange pédagogique direct, qu’il ne se sentait pas capable de conduire ou, plutôt, dont il mesurait la vanité. Mais en occupant la chaire et en monopolisant la parole, le professeur n’exclut pas les autres, bien au contraire, puisque c’est pour eux et par eux que le cours existe. Conçu dans la solitude du bureau, diffusé sous la forme d’un immense discours prolongé de semaine en semaine, le cours selon Barthes intègre la communauté comme idée conductrice, fait du destinataire cet objet de pensée qui donne forme au message et conduit le cheminement intellectuel. C’est finalement l’espace même du cours qui, dans un domaine très limité, réalise le projet d’idiorrythmie, la conjugaison d’une parole solitaire et d’une écoute collective. On se souvient d’une phrase un peu ironique de l’amoureux des Fragments : « Je parle, tu m’écoutes, donc nous sommes. »

10 Comme seul accomplissement réussi de l’idiorrythmie, la relation enseignante met l’accent sur la littérature et la pensée comme lieu et forme du partage, comme manifestation intellectuelle de ce repli sur soi que la couverture et la chambre symbolisaient si bien dans le cours. Quand la Séquestrée de Poitiers nie le monde et se recompose un monde dans la clôture de sa chambre, la communication verbale crée un échange singulier qui se tient à distance de la réalité tout en entretenant une étroite relation avec elle. En instaurant une communication différée, la littérature, écrite, prolonge encore ce mouvement d’éloignement à l’égard des autres – mais sans rompre le dialogue.

11 Dans ce dialogue idiorrythmique, le roman joue un rôle essentiel : romans du corpus, roman fantasmé dont Barthes étudiera bientôt la « Préparation ». Mais si le roman ne surprend pas comme objet d’investigation, qu’en est-il de sa relation avec la méthode, qu’y a-t-il de romanesque dans ce cours ? Comment associer deux entreprises que notre culture universitaire place aux antipodes : la recherche intellectuelle et la fiction narrative ? On trouvera une première réponse du côté de Paul Ricœur. Des pages célèbres de Temps et récit, en effet, opposent deux conceptions du temps totalement différentes : une conception objective et collective, représentée par Aristote, et une conception subjective et individuelle, telle que la définit saint Augustin. Selon Ricœur, le récit, dans le monde occidental, se donne pour principale fonction d’accorder ces deux temporalités souvent antagonistes, d’articuler l’un avec l’autre le temps singulier du héros et le temps collectif de la société.

Une belle scène du Lucien Leuwen de Stendhal illustre parfaitement le désir et la difficulté de concilier ce qui est presque inconciliable : défilant avec son régiment sous les fenêtres de la mystérieuse madame de Chasteller, le héros s’immobilise fasciné, oublie ses camarades et la laideur du monde ; quand la colonne des cavaliers repart à son insu, il est brutalement arraché à sa contemplation et jeté au sol par son cheval. Aux prises avec une double temporalité, Lucien Leuwen a bien du mal à accorder le rythme personnel de son désir et le rythme collectif d’un régiment sans pitié pour sasingularité.

On peut le dire autrement : Lucien Leuwen, comme tant de personnages romanesques, éprouve les plus grandes difficultés du monde à défendre cette « idiorrythmie » dont Barthes fera le terme conducteur de son cours. Fondé sur un fantasme du professeur, le Comment vivre ensemble entre ainsi en résonance avec une des grandes fonctions du récit. Du roman au cours, de la quête conciliatrice du personnage à la solitude librement interrompue du sujet barthésien, le glissement n’est ni artificiel, ni paradoxal : en se lançant dans une longue simulation romanesque de son fantasme, la démarche intellectuelle du cours entre en résonance avec une problématique essentielle de l’histoire du roman.

3 R. Barthes s’explique clairement sur ce choix stratégique dans l’avant-propos de Fragments d’un dis (...)

12 Mais Barthes n’est pas avare de paradoxes. Proche sans le dire de Ricœur, il manifeste son autonomie en valorisant le romanesque au détriment du roman, en proposant une temporalité, un timing, ou un muthos, en miettes. Sous-titré « Simulations romanesques de quelques espaces quotidiens », le Comment vivre ensemble expérimente à l’oral un romanesque en marge du roman, c’est-à-dire un roman sans récit. Dans son cours, Barthes ne raconte pas une histoire. La succession des « traits » le dit bien : l’organisation obéit à une structure thématique (« Akèdia », « Anachôrèsis », « Animaux », « Athos », « Autarcie »…) et non pas narrative, toute forme de métonymie se voyant congédiée par l’arbitraire de l’ordre alphabétique3. Que reste-t-il donc quand on écrit ou que l’on parle un roman sans récit ?

De quoi le romanesque du cours peut-il bien être fait ? Le mot « simulations » nous engage du côté de la « maquette », c’est-à-dire de cette construction imaginaire et bien réelle à la fois qu’un romancier dessine avant de commencer à écrire. Lieu habitable par la fiction, la « maquette », selon Barthes, est le décor romanesque qui précède le roman (le désert, la chambre, l’immeuble…). Dans ces « maquettes » transformées en décors intellectuels, les objets et les personnages investissent les lieux et les ouvrent à une temporalité segmentée. Comme l’écrit Barthes dans le trait « Événement », Robinson Crusoé perd de son intérêt avec l’arrivée des sauvages, avec le retour en Europe, c’est-à-dire avec le développement du roman d’aventures.

L’événement a sa place dans la « maquette », mais au singulier ou dans le désordre de la fragmentation : événements ténus, désaccordés, insignifiants, évitant à la fois le devenir narratif et le sens justificatif. Comme tout romancier, Barthes montre plus qu’il ne démontre, court-circuite la pensée avant qu’elle ne devienne trop abstraite, avant que la « maquette » ne devienne symbole. Le romanesque du Vivre-ensemble naît dans des lieux encombrés d’objets (fleurs, déchets, tables, chaises, bures…) où se donnent à voir les gestes ordinaires de personnages souvent extraordinaires (un stylite, une séquestrée, un naufragé…).

13« J’ouvre seulement un dossier » : par cette formule lancinante, Barthes assume pleinement le projet intellectuel de son cours. Comme le romancier, le professeur dégage une forme, sans aller jusqu’au bout de son interprétation, lance des idées, ouvre des pistes, amorce un développement que l’auditeur est appelé à poursuivre lui-même à partir des matériaux donnés par le cours. Une telle démarche lance un appel à l’auditeur et un défi à l’éditeur.

http://recherchestravaux.revues.org/107







"Comment vivre ensemble ?

Tentative d'épuisement d'une utopie" Information publiée le 14 octobre 2011 par Alexandre Gefen (source : Guillaume Bellon)

Du 19 octobre 2011 au 25 avril 2011
Université Stendhal - Grenoble III
Séminaire (septembre 2011 – avril 2012) Centre É.CRI.RE / TRAVERSES 19-21 Université Stendhal-Grenoble III   « Vivre ensemble » : tentative d’épuisement d’une utopie (organisé par Guillaume Bellon et Pauline Vachaud)    

« Vivre ensemble » : l’expression traverse les discours de notre temps. Elle est devenue le slogan apposé aux interrogations parfois vives, pourtant, de la sociologie, de la politique ou de la psychologie. La pensée de Barthes n’est sans doute pas étrangère à l’incroyable fortune de cette expression ; et c’est précisément à la réflexion qu’il mène dans le Comment vivre ensemble (son enseignement de 1977 au Collège de France) que nous voudrions revenir.

Car le sous-titre du cours :

Simulations romanesques de quelques espaces quotidiens, invite à considérer d’abord la question à la lumière des modèles de vie à plusieurs que la littérature met en jeu. C’est ainsi la force de suggestion de la fiction qu’il faut interroger, dans sa capacité à proposer des formes inédites de réunion d’individus. Plus encore, c’est le fantasme d’idiorrythmie qui intéresse Barthes – c’est-à-dire la quête d’une « solitude interrompue de façon réglée », la définition d’un mode de réunion des individus qui ne forme pas « groupe ». Être ensemble, et vivre cette réunion, demande en effet d’éviter les écueils de la grégarité du troupeau comme ceux de l’uniformisation du groupe. Penser ses risques, en mesurer les implications éthiques, invite à tenir à distance toute approche euphorique – et forcément réductrice – du problème : l’idée de collectivité, son « fantasme » dirait Barthes, emporte également les fantasmes inverses (liés à la réclusion, la claustration des individus, leur asservissement ou leur acculturation). Proclamer le « vivre ensemble » est chose plus complexe qu’il n’y paraît, et nous sommes là bien loin de la simple incitation au mieux-vivre communautaire.  

Dès lors est-il sans doute urgent – à tout le moins nécessaire – de reprendre le travail de Barthes. Les oeuvres évoquées dans le cours – Robinson Crusoe, Pot-Bouille, La Montagne Magique, La Séquestrée de Poitiers – comme d’autres tout aussi remarquables au regard de cette question, méritent qu’on s’en saisisse ou ressaisisse. Les intervenants, littéraires ou philosophes, tous redevables, dans leur recherche, de la pensée de Barthes, ne s’en montrent pas prisonniers, et veulent interroger les possibles limites d’un héritage, certes incontournable, mais qu’il y a lieu, sans doute, de prolonger activement.

C’est là répondre au voeu du professeur lui-même, lorsqu’il laissait entendre, lors de la dernière séance du cours, n’avoir ouvert qu’un « dossier maigre », et invitait son auditeur à le prolonger : « on dessine des cases ; à remplir ultérieurement et/ou par chacun d’entre nous ». C’est à ce complément, depuis les coordonnées qui sont les nôtres, que nous souhaiterions travailler.    

http://www.fabula.org/actualites/comment-vivre-ensemble-tentative-d-epuisement-d-une-utopie_47116.php





Le neutre en question
Symposium International de Phénoménologie
Perugia, Italie 7-12 juillet 2014





Cette année, le symposium abordera une question qui traverse plusieurs
disciplines, entre autres la philosophie, la psychanalyse, l’esthétique, les études
postcoloniales, le féminisme et la science politique. Qu’est-ce que mettre en
question le neutre? Il semble qu’il ne saurait y avoir de réponse unique à cette
question. Étant au sens littéral ce qui n’est « ni l’un ni l’autre », le neutre est un
concept par définition marqué par l’indéterminé. Dès lors, il prendra—plus
encore que de coutume—des sens différents suivant les contextes, les
disciplines, les lieux et les époques: un concept caméléon.

Historiquement la question du neutre a souvent été abordée de deux manières:
soit par une interrogation sur l’indifférence comme critique d’un soi-disant
impartial sol commun à deux pôles préétablis. L’autre approche consiste à
s’intéresser à certaines formes particulières d’une indétermination plus radicale
qui, selon la formulation de Barthes, « déjoue le paradigme » en nous faisant
explorer des relations autres que les oppositions statiques de l’objectivité et de
la subjectivité, de l’homme et de la femme, de la vérité et de la fausseté, du
monde riche et du tiers-monde, etc. La question de savoir comment définir de
nouvelles relations à de telles oppositions reste, jusqu’à ce jour, ouverte.

La phénoménologie s’inaugura en donnant un rôle décisif à la neutralité qui est
pour elle un concept central et opérant dans deux sens: d’une part celui d’un
désir d’impartialité dans toutes les analyses des rapports du sujet avec le monde,
et d’autre part dans le sens qui soutient un questionnement plus radical de la vie
de l’expérience par l’épochè prise comme une forme particulière de la
« modification de neutralité ». Ce point de départ originel a soulevé de
nombreuses difficultés qui débouchèrent sur des développements prenant place
autant au-dedans qu’au dehors de la phénoménologie, et qui peuvent être lus
comme des tentatives de problématisation, de redéfinition et de critique de la
thématisation phénoménologique du neutre. En psychanalyse également, la
neutralité joua un rôle dans la formation de la posture analytique avec son idéal
de l’Indifferenz—ou de la « neutralité »—de l’analyste ; un idéal qui a nourri le
débat toujours ouvert autour du traitement psychanalytique.

Mais de telles approches du thème du neutre s’inscrivaient d’emblée dans une
critique (d’inspiration néo-Kantienne et pragmatiste) plus large des sciences
positives et du naturalisme pour lesquelles la valeur de neutralité scientifique—
c’est-à-dire universelle—jouait un rôle crucial. En effet, en reconnaissant la
présence de l’intérêt et de la partialité au coeur de toute forme de vie, les
philosophes de la vie et de la biologie ont montré que la science est elle-même
un processus essentiellement partial, tout comme la vie.

Or d’autres perspectives permettent une critique de l’ignorance que le concept de neutralité
entretient avec ses propres idéaux implicites. Dans les récentes décennies, nous
avons assisté à un renforcement de l’idée que la « neutralité » scientifique prise
comme « neutralité axiologique » (Weber) est non seulement superflue pour
atteindre l’objectivité au sens réel (et nouveau), mais qu’elle en constitue un
obstacle. Se pourrait-il que les procédures habituelles censées maximiser
l’objectivité dans la production de savoirs en Occident soient trop faibles pour
être en mesure d’identifier les présuppositions eurocentriques et
androcentriques qui opèrent en leur sein? Au contraire d’une certaine opinion
traditionnelle, de telles approches permettent ainsi, tout comme la
phénoménologie et la psychanalyse l’ont noté auparavant, de montrer que la
science occidentale est sous-développée non seulement du point de vue
épistémique mais également du point de vue éthique.

En retour, cette forme de critique semble réclamer un recadrage de la question
d’un point de vue extérieur à la philosophie, par exemple, de celui d’une
expérience esthétique capable d’ouvrir à de nouvelles possibilités.

Pour
Blanchot, le neutre désigne une expérience limite de ce qui se tient en dehors
de la phénoménalité, en même temps qu’il désigne l’expérience de laisser
cette extériorité éclater au sein de la phénoménalité même, justement comme
écriture. Mais cet effort d’héberger le neutre risque sans cesse de nous ramener
dans les sphères du connu. Au terme de tant de tentatives, nous nous trouvons
donc devant l’énigme de savoir si le neutre peut effectivement être présenté ou
s’il ne peut jamais que rester en question. La question du neutre nous invite
donc à repenser depuis un grand nombre de perspectives ce qui se tient
aujourd’hui au coeur de la phénoménologie comme de ses disciplines soeurs.

Tags: 2014, CRAE, Lorenzo Vinciguerra, Neutre, Phénoménologie
http://cr.ae.free.fr/?p=2178

Pourquoi le juge doit-il être neutre ?
le 31 08 2012

Les principes de la justice



La neutralité constitue la traduction pratique du principe d’impartialité.

L’exigence d’impartialité qui doit caractériser tout magistrat possède deux variantes :

l’impartialité subjective, qui est toujours présumée (comment s’en assurer autrement ?) et relève de l’éthique du juge,l’impartialité objective, qui consiste dans les signes apparents de neutralité assurant aux parties que leurs arguments feront l’objet d’un examen objectif.

L’exigence de neutralité impose tout d’abord aux magistrats de ne jamais faillir dans l’apparence qu’ils donnent de leur absence de préjugés.

En conséquence, un même magistrat ne peut occuper les fonctions successives de juge d’instruction, de juge des libertés et de la détention, ou de juge correctionnel dans un même dossier. La neutralité impose également aux juges de garder à l’audience un comportement réservé face aux propos qui sont tenus devant eux.

Les exigences du principe de neutralité dépassent cependant le cadre de l’audience, imposant aux juges certaines incompatibilités : l’exercice d’un mandat politique local leur est, par exemple, proscrit dans le ressort de la juridiction à laquelle ils sont rattachés. De même, leur participation à des activités publiques entachant la réserve que leur impose leur fonction peut être disciplinairement sanctionnée.

Enfin, l’exigence de neutralité possède des traductions procédurales : elle implique notamment un strict respect par le juge du principe du contradictoire, afin que chaque partie soit mise en mesure de s’expliquer sur ce qui lui est reprochée avant d’être jugée.

http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/justice/définition/principes/pourquoi-juge-doit-il-etre-neutre.html



LA RELATION DE L'ÉNONCIATEUR A L'ÉNONCÉ

La recherche des indices grammaticaux  répond en quelque sorte à la question : où est l'énonciateur dans l'énoncé ? Il s'agit d'un simple repérage, par les moyens grammaticaux, de la présence du locuteur et de celle de son ou ses interlocuteurs ou allocutaires.

Ici, nous allons rechercher quelle est la position de l'énonciateur, telle qu'elle peut s'exprimer dans l'énoncé, ou par rapport à son énoncé.

On peut par exemple délivrer un message parfaitement neutre, comme une description objective, scientifique ; il n'y a alors pratiquement pas de présence de l'énonciateur dans l'énoncé ; on ne trouvera d'ailleurs pas de termes indiquant une présence, comme un pronom de la 1ère personne.

On peut au contraire manifester une attitude, comme quand on donne un ordre ; ou bien un sentiment, une distance, une ironie, etc. ; il y a alors une très forte présence de l'énonciateur dans l'énoncé. On trouvera d'abord les embrayeurs étudiés dans le chapitre précédent, c'est une première étape. On trouvera aussi un certain contenu sémantique, qui s'exprimera par des termes appropriés ou des tournures particulières, et c'est ce que nous allons essayer de définir et de classer.

I - LES ACTES DE LANGAGE : LES TYPES DE PHRASES

C'est ce qu'on appelle les modalités d'énonciation. Dans la communication, le locuteur peut s'adresser à quelqu'un de différentes manières, selon la façon dont il veut agir sur lui.

Le langage lui-même constitue un acte, où l'on peut distinguer les trois types de phrases fondamentaux :

la simple déclaration, la question, et l'ordre ; l'exclamation est à étudier à part, car ce n'est pas un type comme les autres.

Il faudra par la suite envisager ce que deviennent ces types de phrases dans le discours rapporté, le discours indirect.

1) La phrase assertive, ou déclarative

C'est le type de phrase basique, qui consiste simplement à affirmer quelque chose.

Ex : Pierre revient.

L'intonation est théoriquement montante, puis descendante, ce qui correspond au point à l'écrit. On y trouve à la base la structure de la phrase canonique (syntagme nominal sujet + syntagme verbal, comprenant le verbe et les fonctions essentielles qui dépendent de lui).

La phrase assertive déborde pourtant souvent du cadre de la phrase canonique, quand des éléments facultatifs viennent s'ajouter, ou une tournure négative, passive, impersonnelle, etc.

2) La phrase interrogative

C'est bien un acte différent, que de poser une question à quelqu'un d'autre. Cela peut d'ailleurs être un acte contraignant, comme dans un interrogatoire policier ou judiciaire, ou un oral d'examen. Cela peut être aussi une simple recherche d'information. Parfois, le locuteur se prend simplement à témoin de ses propres réflexions.

Ex : Pierre revient ? Pierre revient-il ? Est-ce que Pierre revient ? Quand Pierre revient-il ?...

L'intonation est théoriquement montante, et se traduit à l'écrit par le point d'interrogation.

Les tournures et les moyens morphologiques sont très divers, et nous n'allons pas ici en faire un exposé exhaustif : inversion du sujet, présence d'un mot interrogatif, qui peut être un pronom, un déterminant, un adverbe ; tournures renforcées...

Nous distinguerons l'interrogation totale et l'interrogation partielle :

L'interrogation totale porte sur l'ensemble du contenu de la phrase, et appelle une réponse qui sera "oui" ou "non" :

Vous ne restez pas, comtesse ? (Beaumarchais) [intonation seule]
Tonton, qu'elle crie, on prend le métro ? (Queneau) [idem, style familier]
Rodrigue, as-tu du cœur ? (Corneille) [inversion simple]
Es-tu si las de vivre ? (id) [id]
Cette lucidité n'était-elle pas la pire des erreurs ? (Sagan) [inversion complexe]
Est-ce que vous vous êtes regardée dans un miroir ? (Montherlant) [est-ce que : renforcement]

L'interrogation partielle porte sur une partie de la phrase, sur un de ses constituants, et appelle une réponse précise :
Qui a téléphoné ? [pronom interrogatif sujet]
Que voulait-il ? [pronom interrogatif COD]
Quelle heure était-il ? [adjectif interrogatif]
Quand rappellera-t-il ? [adverbe interrogatif complément circonstanciel de temps]

3) La phrase injonctive, ou impérative

Donner un ordre est encore évidemment un acte différent, car on veut agir sur quelqu'un pour obtenir de lui un certain comportement. C'est en principe nettement plus contraignant encore que l'interrogation ; on peut pourtant nuancer : ordre strict, conseil, demande polie...

L'intonation est en principe nettement descendante. Elle est également forte.

Le mode impératif est le plus utilisé, mais il n'est pas le seul. On utilise aussi le subjonctif, et parfois d'autres tournures.

Fichez-moi le camp d'ici, bande de fainéants ! [impératif ; ordre strict]
Vengeance ! répondirent les bergers. Promenons le cheval dans le village et donnons l'assaut à leur maison ! (Mérimée) [impératif ; ce n'est pas vraiment un ordre : le locuteur s'inclut dans un acte directif adressé à autrui]
Mignonne, allons voir si la rose... (Ronsard) [impératif ; demande polie et galante + sous-entendus]
Qu'on le pende au plafond et qu'on me lui fasse griller les pieds ! (Molière) [subjonctif amené par l'introducteur que ; ordre]
Tartiner de beurre et laisser cuire 45 minutes à four chaud. [infinitif ; conseil]
Vous détruirez ce message après l'avoir lu. [futur, ordre]
Attention ! La porte ! Dehors, les casse-pieds ! Et silence dans la salle ! [phrase averbale ; ordre]

4) L'exclamation

La tradition grammaticale ajoute aux trois types de phrases précédents la phrase exclamative, comme s'opposant à la modalité simplement déclarative.

Ce n'est pas faux si l'on se réfère à la phrase assertive la plus simple, qui correspond à la phrase canonique : celle-ci est une phrase qui est le plus souvent à peu près neutre en ce qui concerne la position personnelle de l'énonciateur. Pourtant, ce n'est pas toujours le cas : une phrase très courte et canonique peut fort bien exprimer un sentiment fort :

Je déteste les épinards. [élément lexical]

Or, le rôle de la phrase exclamative est précisément d'exprimer un sentiment fort, un degré si élevé d'affectivité qu'il peut difficilement s'exprimer sur un plan lexical, simplement par l'utilisation de mots appropriés. Est-ce donc si différent ?

D'abord, on est bien dans la phrase : la tournure exclamative porte entièrement sur la phrase, non sur un mot (une phrase peut d'ailleurs comporter un seul mot). Ensuite, elle représente le modèle même de l'intervention de l'énonciateur, alors qu'une phrase assertive peut être neutre sur ce plan :

La somme des angles d'un triangle est égale à 180 degrés.

On est donc complètement dans l'énonciation, mais pas dans un type de phrase particulier. En effet, chacun des trois types de phrases précédents peut être ou n'être pas exclamatif, en plus :

Une déclaration : Je déteste les épinards !
Une interrogation : Comment ! vous n'aimez pas les épinards ? !
Un ordre : A la poubelle, tes épinards ! [phrase averbale]

Cela étant, une phrase exclamative se caractérise d'abord par son intonation, car on est le plus souvent dans le langage parlé : sa mélodie est très contrastée, montante ou descendante, avec souvent une note élevée au début et / ou à la fin, une intensité particulière sur le ou les termes sur lesquels on insiste. Le langage écrit, avec son point d'exclamation, est très pauvre pour transcrire cette intonation.

Par principe donc, elle exprime une affectivité forte : surprise, colère, peur, enthousiasme, adoration...

Syntaxiquement, c'est un domaine extrêmement varié, avec une quantité de tournures, qui méritent qu'on y consacre une leçon particulière :

J'aime la marine française ! (Pagnol) [simple intonation]
Est-il donc bête ! [inversion du sujet]
Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées ! (Baudelaire) [utilisation d'un adverbe exclamatif]
Un scandale, monsieur le Maire, un scandale ! (Giraudoux) [phrase averbale]
Vous aviez l'air si vrai, si solide ! (Sartre) [phrase incomplète]

On pourra constater, dans certaines tournures, une parenté avec les tournures interrogatives, qui utilisent l'inversion du sujet ou des mots semblables :

Quelle chaleur !
Qu'est-ce qu'elle fume !

Nous verrons plus loin que le discours rapporté a beaucoup de mal à transcrire la variété considérable des tournures exclamatives, même s'il existe des subordonnées exclamatives en discours indirect.

II - L'ATTITUDE DE L'ÉNONCIATEUR VIS-À-VIS DE SON ÉNONCÉ

Les trois (véritables) types de phrases que nous venons de définir indiquaient l'attitude de l'énonciateur envers son interlocuteur, ou la personne à qui s'adresse le message, et qui peut être simplement le lecteur. L'énonciation constituait donc un acte.

A présent, nous allons voir comment se manifeste l'attitude de l'énonciateur par rapport à son propre énoncé. C'est ce qu'on appelle les modalités d'énoncé. Rappel : on se demandera, en analysant une phrase, quelles sont les différences par rapport à ce que serait un message complètement neutre. A partir de ce message brut, il y a une modalisation de la part de l'énonciateur.

Nous pourrions constater, en réfléchissant sur certains exemples, que la phrase exclamative peut constituer un acte envers un interlocuteur (une insulte, par exemple), ou bien simplement exprimer un sentiment fort du locuteur, sans dialogue. Elle a donc un statut ambigu (modalités d'énonciation, ou d'énoncé).

L'appréciation de l'énonciateur par rapport à son énoncé peut se situer sur différents plans, les principaux étant l'expression d'une affectivité, ou une appréciation (évaluation) sur la vérité, la qualité, etc. (donc, sentiment ou jugement). Les moyens utilisés sont fort nombreux, et il est difficile de les recenser tous, et d'en faire un classement :

1) Le syntagme nominal

Dans le lexique, on trouve d'abord des mots qui suffisent par eux-mêmes, parce qu'ils sont marqués sémantiquement :

des noms simples, mais qui sont affectifs ou évaluatifs ; il suffit de regarder des listes de synonymes :
maison / baraque / cahute... voiture / bagnole...

Comparer : Pierre est ingénieur / Paul est un imbécile
Le 1er nom est objectif, le 2ème est subjectif.

des noms dérivés d'un mot objectif, notamment avec les suffixes -ard ou -asse :
chauffard, fuyard, paperasse, caillasse...

des noms qui sont dérivés de verbes ou d'adjectifs subjectifs :
l'amour (aimer), la beauté (beau), la corruption (corrompre, corrompu)...

Il n'est pas toujours facile de savoir s'il s'agit de dérivés, sauf quand le suffixe est bien reconnaissable. L'important, c'est de reconnaître que le mot par lui-même exprime une affectivité ou une appréciation.

Dans le syntagme nominal, on trouve ensuite des adjectifs qui, rajoutés au nom, lui confèrent une valeur sémantique particulière :

par leur sens (les plus nombreux) : effrayant, extraordinaire, détestable...
par leur position :
un pauvre troufion / un troufion pauvre
un grand homme / un homme grand
un sacré idiot / un idiot sacré

Même dans un texte écrit, en dehors du dialogue, on sent bien que tous ces mots permettent une participation personnelle de l'énonciateur dans son énoncé.

2) Autres éléments lexicaux

des verbes :
Les verbes ou les locutions verbales qui expriment un sentiment ou un jugement participent à la modalisation ; il y en a une quantité :

J'aime, que dis-je aimer ? j'idolâtre Junie. (Racine)

Le verbe aimer fait partie du message, mais il est aussitôt corrigé, remplacé par un autre plus fort qui constitue une distance prise par le locuteur par rapport à son énoncé de base ("J'aime Junie"). Cela constitue une sorte de commentaire sur l'insuffisance du mot utilisé.

Je prétends être en solitude. (Mme de Sévigné)

Le message est : "Je suis en solitude, je suis dans la solitude". Le commentaire est Je prétends, "je le veux, je le dis, je m'y efforce, ce n'est peut-être pas tout à fait exact".

des adverbes, ou des expressions incises :
évidemment, probablement, franchement... / à mon avis, à vrai dire...
Ils criaient évidemment pour demander du secours. (Stendhal)

C'est l'auteur qui rajoute comme commentaire "évidemment", ce qui entraîne une sorte de complicité entre lui et son lecteur ; ou bien, si c'est dans la bouche d'un personnage, cela établit une complicité entre celui-ci et ses auditeurs.

3) Les temps des verbes

Certains temps peuvent exprimer l'attitude du locuteur par rapport au contenu de l'énoncé :

La petite Marie se serait mariée secrètement avec un ancien prêtre défroqué...
[conditionnel : je l'affirme sous réserve, je n'en suis pas sûr, cela m'étonne, me choque peut-être, ou me fait bien rire]
Plus froidement vous calculerez, plus avant vous irez. (Balzac)
[futur : bien sûr, cela concerne l'avenir, mais ce futur est l'expression d'un conseil, et le locuteur croit à la validité de ce qu'il dit]

4) Des tournures

l'exclamation : voir plus haut ; on y rajoutera les interjections :
Hélène : - Quel âge as-tu ? Troïlus : - Quinze ans... Hélas ! Hélène : - Bravo pour "hélas" ! (Giraudoux)

l'utilisation de connecteurs, mots de liaison :
Certes votre proposition est alléchante, mais enfin combien cela va-t-il me coûter ?

une mise en relief :
Toto mange ses épinards. / Ces grands cris dans la cuisine ? C'est Toto qui mange ses épinards.

des phrases incomplètes, qui peuvent d'ailleurs être exclamatives :
Pour l'été, 400 pages ou rien. (d'après Télérama)

5) La ponctuation, l'intonation

Dans un texte écrit, on peut faire des remarques entre parenthèses, ou entre tirets (la rôle n'est pas tout à fait le même). On peut aussi utiliser des guillemets pour encadrer un mot, ce qui veut dire qu'on ne le prend pas à charge. A l'écrit, cela correspond à un léger arrêt, et une intonation particulière :

Il y avait, disatit-il, une « foultitude » de curieux autour de cet énergumène.

Je ne reprend pas à mon compte le néologisme foultitude, mot-valise formé sur foule et multitude. C'est une citation de l'ami qui m'a rapporté la scène. Je trouve que cet ami est un peu pédant, ou qu'il utilise sans réflexion des mots qui sont à la mode, et moi je suis puriste.

A l'écrit, on pourrait encore compléter les signes typographiques par les caractères gras, les italiques, etc.

Cette liste n'est pas close. Si l'on veut par exemple chercher l'ironie dans un texte de Voltaire, il faut rechercher une quantité de procédés si variés qu'on a bien du mal à définir le style de Voltaire. Par exemple, les horreurs de la guerre sont rapportées dans un style aussi neutre, aussi descriptif que possible, comme avec la naïveté de Candide.

On le voit, la notion de modalité rassemble un grand nombre de faits linguistiques assez hétérogènes.



http://bbouillon.free.fr/univ/ling/fichiers/enonc/style.htm



Bref on a juste parlé du match de foot Smile afro elephant flower


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Message par Invité Jeu 10 Sep 2015 - 9:50

http://www.liberation.fr/societe/2015/09/10/mort-de-bastien-si-elle-aimait-vraiment-son-enfant-pourquoi-elle-ne-m-a-pas-empeche-de-faire-ce-crim_1379327?xtor=EPR-450206&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=quot

Sans commentaire.

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Message par Invité Jeu 10 Sep 2015 - 10:05

C'est juste horrible !!
Quand j'étais gamine, nous étions famille d'accueil pour des enfants retirés à leurs parents. Des histoires sordides j'en ai entendu...
C'est très souvent l'histoire qui se répète, des enfants maltraités qui deviennent des parents maltraitants.
Je suis restée en contact avec certains de ces enfants, devenus adultes.
Ceetains s'en sortent bien.
D'autres sont sous tutelle, comme leurs parents, et leurs enfants sont eux-mêmes placés. Ils sont jugés incapables juridiquement. Tout ça est bien triste !!

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Message par Invité Jeu 10 Sep 2015 - 10:15

Wink I love you

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Message par Invité Jeu 10 Sep 2015 - 10:49

Ma bible de psychologie : " Brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio ". Dent pétée

Florilège :

● La famille

«Ma femme peut pas me quitter, je suis jamais là!».
«Le spermatozoïde, s'il savait qu'il allait faire un gosse, peut-être qu'il irait pas».
«Mon mari m'a tellement trompée que je ne suis pas sûr d'être la mère de mes enfants».
«Tu sors du ventre de ta mère, après, c'est toute une vie à te reloger».
«On doit pouvoir faire du fromage avec du lait de femme, si la femme veut bien».
«Je suis resté amoureux de la même femme durant 49 ans. Si mon épouse le savait, elle me tuerait».
«Les familles recomposées, moi la mienne tout le monde est mort, elle est décomposée».

● L'alcool

«Il faudrait qu'à l'auto-école, on nous apprenne à conduire bourrés, on apprend bien la conduite sur glace».
«Si tu bois de la bière sans alcool, ça fait encore plus alcoolique».
«En moto, tu peux boire plus qu'avec la voiture, le vent ça dessoûle».
«Les Arabes ne boivent pas de vin, résultat, ils ne s'intègrent pas».
«Il a perdu son taxi parce qu'il buvait trop, maintenant il est chauffeur de car en Bretagne».
«Quand on voit ce que consomment les bagnoles, c'est pas un exemple pour les chauffeurs».

● La politique

«Au pôle Nord, au pôle Sud, à l'équateur, l'homme s'acclimate partout, il n'y a qu'en banlieue qu'il ne s'acclimate pas».
«Le mariage des pédés, ça va obliger le pâtissier à poser des pédés sur le gâteau».
«La douane, c'est la peau d'un pays!»
«Ils bouffent avec des baguettes en bois parce que depuis Hiroshima, ils sont tous aimantés».
«On est habitués aux bruits de bottes, mais attention, faut faire attention, parce que le Front national, ils mettent des chaussons».
«Me fais pas chier avec le rêve américain! S‘ils rêvent, c'est qu'ils dorment!».

● La religion

«La Bible en bande dessinée, on y croit moins...»
«Vaut mieux pas être croyant et que Dieu existe plutôt que d'être croyant et que Dieu existe pas».
«C'est normal, la messe en latin. C'est comme les Beatles en anglais».
«-Si Dieu existait vraiment, on ne trouverait pas toute cette famine sur terre.
- Dieu n'est pas cuistot».
«Je crois en Dieu. J'ai dit JE CROIS, j'ai pas dit que j'étais sûr».

● Le travail

«La terrasse, ça fait vacances, alors que le comptoir, ça fait boulot».
«Les machines ont remplacé ceux qui travaillent, mais un jour elles remplaceront aussi ceux qui ne font rien».
«Les esclaves au moins, ils avaient du boulot!»
«Au début le chômage, c'était bien, mais maintenant on est trop».
«On fait des photos de vacances, on fait pas des photos de boulot, y'a une raison!».

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Message par Petitagore Jeu 10 Sep 2015 - 11:13

Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:«Vaut mieux pas être croyant et que Dieu existe plutôt que d'être croyant et que Dieu existe pas».

L'inverse exact du pari de Pascal (et un bon résumé de la philosophie de Richard Dawkins, qui à mon avis ne le renierait pas)! Ça n'est certes pas plus bête, mais comme en fait ça n'est pas plus intelligent non plus... paradoxalement ça donnerait plutôt du poids au pari de Pascal. Very Happy
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Message par Invité Jeu 10 Sep 2015 - 11:21

Petitagore a écrit:
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:«Vaut mieux pas être croyant et que Dieu existe plutôt que d'être croyant et que Dieu existe pas».

L'inverse exact du pari de Pascal (et un bon résumé de la philosophie de Richard Dawkins, qui à mon avis ne le renierait pas)! Ça n'est certes pas plus bête, mais comme en fait ça n'est pas plus intelligent non plus... paradoxalement ça donnerait plutôt du poids au pari de Pascal. Very Happy

Je te crois pas. Dent pétée

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Message par Invité Ven 11 Sep 2015 - 16:24

http://www.lesinrocks.com/2010/05/28/medias/tele/i-am-the-media-ou-lultra-narcissisme-sur-internet-1130255/

L'art du Légo ou du Kiki me semble révolu (rêves aux Lu ? et toi tu ajoutes du beurre sur ton petit Beurre ? ou pas ?)

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Message par Invité Ven 11 Sep 2015 - 16:30

Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:Ma bible de psychologie : " Brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio ". Dent pétée

Florilège :


Smile


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Message par Invité Sam 12 Sep 2015 - 13:11

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Message par Invité Sam 12 Sep 2015 - 13:37

Entièrement d'accord ! Approuve

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Message par Invité Lun 9 Nov 2015 - 13:42

- Mais tu procrastines là ? 

- non, je suis un pro de la "Crastination" et là je révise.

- dans ton bain ? 

- oui dans mon bain.

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Message par Invité Mar 10 Nov 2015 - 11:21

[size=45]« Les Suffragettes », un hommage au courage des pionnières, une inspiration révolutionnaire[/size]

9 NOVEMBRE 2015 PAR CLEMENCE BODOC 18 COMMENTAIRES

Les Suffragettes est un film percutant sur le combat des femmes pour le droit de vote en Angleterre. L’écho poignant et inspirant d’une histoire toujours en cours d’écriture. Sortie le 18 novembre.
Psychologie de comptoir  Suffragettes-film-critique


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Londres, 1912. Des femmes se mobilisent pour faire entendre leur voix, et obtenir du gouvernement britannique qu’il accorde le droit de vote aux femmes. Leur mouvement a une cheffe : Emmeline Pankhurst (Meryl Streep à l’écran). Lorsque la voie parlementaire se révèle être une impasse, elle exhorte les militantes à pratiquer la désobéissance civile, à défier le gouvernement pour qu’il entende enfin leurs revendications.
On va suivre le parcours de Maud Watts, jeune ouvrière qui se retrouve embrigadée aux côtés des Suffragettes, et qui paiera très cher son insolente aspiration à… être considérée l’égale d’un homme.

[img(1px,0.125px)]http://cdn.stickyadstv.com/prime-time/intext-roll-ad-message-fr.png[/img]




L’histoire oubliée… d’une Histoire déterminante


Je déteste les films historiques : j’ai toujours peur que les libertés qu’ils prennent avec l’Histoire, la vraie, n’interfèrent avec mes connaissances (ou leur absence !) sur le sujet. Mais c’était avant que je réalise que cette fameuse « Histoire » qu’on apprenait dans les livres avait été écrite par les hommes… De fait, il lui manque toute celle que l’on n’avait pas jugée digne de postérité.
C’est à ces pionnières, héroïnes et martyres, que Sarah Gavron, la réalisatrice, a voulu rendre hommage. Grand bien lui en a pris, car la noble « Histoire » avec un H majuscule avait réduit le droit de vote des femmes à « un repère spatio-temporel » dans les programmes du Brevet des collèges. En vérité, il fut durement acquis, et marqua un jalon déterminant pour le progrès social.
Psychologie de comptoir  Suffragette-manifestation
Avec Les Suffragettes, Sarah Gavron a voulu réhabiliter ces militantes, et leur offrirla reconnaissance que l’Histoire leur devait :

« Le terme « suffragette » a été inventé par la presse britannique pour tourner en dérision les activistes du mouvement en faveur du suffrage des femmes, mais celles-ci se le sont approprié.
Les Suffragettes perturbaient les communications en sabotant les lignes télégraphiques ou en faisant exploser les boîtes aux lettres publiques, mais également en s’attaquant aux biens. Elles ont été emprisonnées et ont entamé des grèves de la faim pour faire connaître leur combat pour l’égalité face à un État de plus en plus répressif.
J’étais stupéfaite que cette extraordinaire et poignante histoire n’ait jamais été racontée. »

– Propos rapportés dans le dossier de presse

Et ce film est poignant, grâce à la force de son scénario, à la passion et à la justesse de ses interprètes, à la pudeur de sa réalisation. On ressent la violence sans avoir besoin de litres de faux sangs, on ressent l’émotion et le drame sans avoir besoin d’abuser des violons, on ressent la solennité et le poids de l’Histoire sans recours excessif aux plans stéréotypés du héros-seul-contre-tous.
Psychologie de comptoir  Suffragettes-deuil

Une vraie leçon de lutte


C’est facile, pour moi. Je suis née juste à temps pour jouir des mêmes droits civils et politiques que mes frères. Et j’ai l’impression qu’il est loin, le temps où ce n’était pas le cas… Pourtant, ce combat n’est pas encore gagné partout dans le monde, et partout ailleurs, d’autres fronts sont ouverts, d’autres luttes font rage.
Combien d’entre nous ont le courage et la détermination de celles qui ont tenu des grèves de la faim en prison ? Qui ont résisté face à l’alimentation forcée ? Qui sont passées de sympathisante à militante, de militante à activiste, d’activiste à… martyre ?
Psychologie de comptoir  Suffragettes-arrestation
Je suis née à la frontière allemande, quelques décennies à peine après l’une des pires guerres de l’Europe, et sans doute de l’humanité. Et cette question me hante à chaque nouveau débat violent au sein de la société : est-ce que j’ai choisi le bon camp, celui de la justice ? Si oui, et si je sens que l’on bascule dans l’autre sens,jusqu’où suis-je prête à aller pour défendre mes convictions, celles que j’estime juste et bonne pour le bien commun ?
À lire aussi : Pour la réhabilitation du militantisme !
La Manif Pour Tous piétine, mais la France avance. Et vous, M. le Président ?
J’ai pris la plume contre la Manif Pour Tous, l’extrême droite, et régulièrement contre le sexisme. Mais irais-je en prison pour ça ? Accepterais-je de tout perdre, tous mes biens matériels, tous mes liens familiaux, accepterais-je de remettre en jeu mon statut social (certes insatisfaisant) au risque de tout perdre, quand l’espoir de gain est un idéal ?
Maud Watts, campée par une magistrale Carey Mulligan, méconnaissable en ouvrière textile du début du siècle, montre l’exemple que j’aurais aimé suivre. Je me demande simplement si j’en aurais été capable.
À lire aussi : Le jour où j’ai réalisé que ma vie n’était pas un film

« On ne veut pas violer la loi, on veut l’écrire »


J’ai le sentiment que tous ces sacrifices étaient démesurés, eu égard aux revendications qui étaient avancées : « on ne veut pas violer la loi, on veut l’écrire », proclamait Pankhurst à ses troupes, et je ne l’aurais pas mieux résumé.
Psychologie de comptoir  Suffragettes-meryl-streep
Pourquoi, encore aujourd’hui, tant de combats légitimes en viennent aux armes et au sang, alors que l’une des parties réclame simplement le droit aux mêmes conditions d’existence ?


L’enjeu n’est pas simplement le vote, mais l’égalité des droits

On ne va pas se mentir, je ne serais pas morte pour le droit de vote. Non, vraiment, je crois qu’il ne vaut pas la peine de mourir, ni même de passer une seule journée en prison, pour obtenir « le droit » de choisir entre Chirac et Le Pen au deuxième tour d’une élection présidentielle. De choisir entre deux ou trois partis qui font les mêmes promesses illusoires et irresponsables.

Mais ne nous leurrons pas. Derrière la lutte pour le droit de vote, ce n’était pas « le droit de vote » qui était en jeu : c’était la reconnaissance des femmes comme individu à part entière. C’étaient tous les droits civils et politiques qui allaient de paire avec le statut de « citoyen », que les Suffragettes revendiquaient.
Et oui, ne nous voilons pas la face : je serais morte pour un monde où j’aurais eu les mêmes chances dans la vie que mes frères. Je serais sans doute déjà morte si j’étais née dans un pays où ce n’était pas le cas.
Psychologie de comptoir  Suffragettes-usine-maud-sonny

Un hommage au courage des pionnières, une inspiration révolutionnaire


C’était pourtant pas demander la lune, mais il a fallu qu’elles luttent, qu’elles risquent et perdent tout, jusqu’à leur vie, pour que le gouvernement britannique daigne reconnaître que le fait de naître femme n’était pas une raison valable pour être privée de citoyenneté.
Je déteste la violence, mais je conçois qu’elle soit parfois l’ultime recours. Même en plein désespoir, c’est contre elles-mêmes qu’elles osent encore la retourner. « La guerre est le seul langage que les hommes comprennent ! » répondra Maud Watts à ce vieux bedonnant, bien installé dans ses privilèges, qui lui demande de déposer les armes.
J’ai envie de leur dire merci. Merci à toutes celles qui ont mené les combats que j’ai le privilège de pouvoir considérer comme acquis. C’est grâce à ces femmes, à leur détermination, à leur courage, à leurs sacrifices — et je réalise aujourd’hui le prix que certaines ont dû payer — que j’ai le privilège de considérer mes droits comme dus, comme des évidences. Ils ne l’ont pas toujours été.
Psychologie de comptoir  Suffragettes-marche-civile

À nous d’assurer la relève ?


Le générique arrive en rappel salutaire, qui serait presque une leçon de morale à ces messieurs, quant à leurs privilèges. Vous trouvez que Les Suffragettes sentent bon les années 20, qu’on est bien passé à autre chose depuis ? Vous vous trompez.
1928, la Royaume Uni accorde enfin aux femmes le droit de vote. Ajoutez donc huit longues années au calvaire de Maud, que vous avez suivi pendant 1h45 seulement. En 1944 — honte à elle, la France daigne enfin en faire de même. Dix ans après la Turquie, cette grande démocratie… On fait mieux que la Chine, qui ne l’accorde qu’en 1949 — m’enfin, pour ce à quoi il sert en ces contrées !
Mais je le redis : ce n’est pas à proprement parler du droit de vote dont il s’agit. Selon la santé de nos démocraties, il a plus ou moins d’importance. Ne croyez pas que les Maud Watts d’hier, ou les Malala Yousafzai d’aujourd’hui se battent pour avoir la même existence misérable que les hommes : non. De tous temps, les opprimé•e•s se battent et se sont battu•e•s pour acquérir un statut équitable. Pour être considéré comme l’égal•e de l’homme, pour ne pas être subordonné•e, inféodé•e à la volonté d’un autre individu.
Pour avoir le droit d’exister, et de déterminer sa propre vie. Est-ce vraiment si déraisonnable ?
Psychologie de comptoir  Suffragettes-carey-mulligan
J’espère que nous aurons tous et toutes ce film, et cette question à l’esprit, la prochaine fois que nous considèrerons un privilège pour acquis, la prochaine fois que nous considérerons une oppression comme normale. C’est dans ce contexte que des discours, et des programmes comme HeForShe prennent tout leur sens. Si demain, les « droits des femmes » devenaient secondaires — et nous devons savoir qu’à la prochaine crise économique, ils le seront — que ferions-nous ? Et vous messieurs, que feriez-vous ?
À lire aussi : L’appel d’Emma Watson aux « féministes introvertis » : l’égalité se fera grâce à vous
Les Suffragettes réhabilitent ces héroïnes dont on parle trop peu, ces pionnières dont on a tendance à perdre la trace. Tant que nous ne serons pas l’égal de l’homme, il restera des combats. Le film sera en salles le 18 novembre. À ne pas manquer !


http://www.madmoizelle.com/suffragettes-film-critique-459101?utm_source=PauseCulotte&utm_campaign=c98fbc3cc2-pause_culotte_9_11_2015&utm_medium=email&utm_term=0_f552142f1a-c98fbc3cc2-243612857

Pion n'hier, Pion aujourd'hui ? Pion demain ?

Je suis un combattant, je n'utilise pas les droits pour lesquels d'autres se sont battus ? Je suis un con battant ?  Razz

Pouce. Culot. j'ai besoin d'un instant pour que je suffre Fragette Smile Tu souffres ? pendant que ça sent le soufre ? ouais je crois que j'ai oublié mon string à Hambourg Smile

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Message par Invité Jeu 12 Nov 2015 - 11:49

60 P'tites Astuces Qui Vont Améliorer Votre Vie dans les 100 Prochains Jours.


Contrairement à ce qu'on pense, pas besoin de changements radicaux pour améliorer la qualité de sa vie. Par ailleurs, pas besoin non plus d’attendre une éternité avant d'avoir des résultats concrets suite à des actions positives. 


La clef de la réussite est de faire des petits pas, de manière régulière, pendant une période de 100 jours.


 Voici les 60 p’tits trucs qui vont améliorer votre vie en 100 jours. 


À la maison 1. 


Créez un calendrier spécial « 100 jours Pour en Finir avec le Bazar ». 


Faites une liste des groupes d’objets que vous souhaitez trier ou ranger. Puis, répartissez tous ces objets sur votre calendrier pour les 100 prochains jours. Voici quelques exemples :     


- Jour 1 : Trier les magazines.     
- Jour 2 : Trier les DVD’s.     
- Jour 3 : Trier les livres.     
- Jour 4 : Ranger les ustensiles de cuisine. 


2. Voici votre nouveau mode opératoire : « Une place pour chaque chose, et chaque chose à sa place ». 


Pendant les 100 prochains jours, respectez ces 4 règles d'organisation dans votre logement :     


- Si je prends un objet, je le remets à sa place.     
- Si j’ouvre quelque chose, je le referme.     
- Si je fais tomber quelque chose, je le ramasse.    
- Si je décroche quelque chose, je le raccroche. 


3. Faites le tour de votre maison pour identifier 100 petits problèmes que vous avez tolérés jusqu’à présent. 


Puis, remédiez à un de ces petits problèmes par jour. 
Voici des exemples :     
- Une ampoule grillée qu’il faut remplacer.     
- Recoudre un bouton sur une chemise.     
- Ce placard qu’on n'ouvre plus par peur que son contenu nous tombe sur la tête.  


Bien-être 4. 


Suivez la méthode que conseillent les psychologues positivistes : chaque jour, notez 5 à 10 choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant.  


5. Créer une liste de 20 petites choses faciles qui vous apportent du plaisir. 


Faites tout votre possible pour faire au moins une de ces choses par jour. 


Voici des exemples de ce que peut inclure votre liste :     - Déjeuner en plein air.     


- Appeler son meilleur ami pour papoter.     
- Prendre quelques minutes pour lire un roman de son auteur préféré. 


6. Créer un journal de vos dialogues intérieurs — y inclure les dialogues positifs et négatifs. 


Notez tous ces dialogues pendant 10 jours, en restant le plus précis possible :     


 - Combien de fois par jour vous faites-vous des reproches ?     - Vous sentez-vous utile ?     
- Avez-vous souvent des pensées critiques envers les autres ?      
- Combien de pensées positives avez-vous par jour ? Prenez soin de noter les sentiments qui accompagnent ces pensées.


Puis, pendant les 90 jours suivants, essayez d’améliorer votre dialogue intérieur. 


C’est en améliorant votre dialogue intérieur que vous allez améliorer vos émotions.  


7. Pendant les 100 prochains jours, riez aux éclats au moins 1 fois par jour. 


Vous pouvez acheter un calendrier avec une blague pour chaque jour de l’année. 


Ou alors, visitez un site web de bandes dessinées humoristiques que vous adorez.  


Développement personnel 


8. Choisissez un livre qui va solliciter un effort intellectuel et de la concentration. 


Lisez ce livre tous les jours, de manière à l’avoir complètement terminé en 100 jours.  


9. Faites-vous un devoir d’apprendre quelque chose de nouveau chaque jour : le nom d’une fleur qui pousse dans votre jardin, la capitale d’un pays à l’autre bout du monde, ou le nom d’un morceau de musique classique entendu dans un magasin. Si, à l’heure du coucher, vous constatez que vous n’avez rien appris de nouveau pour la journée, prenez un dictionnaire et apprenez un nouveau mot. 


10. Arrêtez de vous plaindre pendant 100 jours. 


Il y a quelques années, l’écrivain Will Bowen a remis un bracelet violet à chaque membre de sa paroisse. 


Ces bracelets étaient censés leur rappeler d’arrêter de se plaindre. 


Selon Bowen, « les discours négatifs produisent des pensées négatives ; les pensées négatives produisent des résultats négatifs ». 


Pendant les 100 prochains jours, quand vous avez envie de vous plaindre, retenez-vous.  


11. Chaque jour des 100 prochains jours, programmez votre réveil 1 min plus tôt. Puis, sortez du lit dès que votre réveil sonne. Ouvrez les volets pour éclairer la maison et faites des étirements. Dans 100 jours, vous sortirez du lit 1 h et 40 min plus tôt que votre heure de réveil actuelle.  


12. Pendant les 100 prochains jours, 


pratiquez la méthode de la dramaturge Julia Cameron pour libérer la créativité qui est en vous. 


Sa méthode se base sur la technique de courant de conscience. C'est une technique qui consiste à transcrire mot à mot le monologue intérieur qui constitue notre pensée.  Au réveil, écrivez 3 pages en appliquant scrupuleusement cette méthode.  


13. Pendant les 100 prochains jours, faites-vous un devoir d’alimenter votre esprit avec les pensées, les mots, et les images qui correspondent à qui vous voulez être, ce que vous voulez posséder, et ce que vous voulez réaliser.  


Finances 


14. Établissez un budget de dépenses. Pendant les 100 prochains jours, notez chaque centime que vous dépensez et tenez-vous bien à votre budget de dépenses. 


15. Cherchez des astuces sur le web pour réaliser des économies (vous pouvez en trouver plein sur notre site). 


Sélectionnez 10 de ces astuces. 


Pendant les 100 prochains jours, mettez ces astuces en œuvre. Voici quelques possibilités :      


- Quand vous allez au supermarché, laissez votre carte bleue à la maison. Payez plutôt en liquide et prenez une calculette. 
 - Faites une liste de courses avant de partir au supermarché.    - Pourquoi ne pas annuler votre abonnement télé par satellite ?    
 - Avez-vous vraiment besoin d'un abonnement de téléphonie fixe ?     
- Allez faire vos courses en 1 seule fois pour économiser de l'essence. Suivez vos dépenses de près pour savoir combien ces astuces vous ont permis d'économiser en 100 jours. 


16. Pendant les 100 prochains jours, réglez tous vos achats en liquide et mettez le reste de monnaie dans un bocal. C’est un bon moyen de se construire une petite réserve pour les jours difficiles.  


17. Achetez seulement le strict nécessaire pendant les 100 prochains jours. Vous économiserez forcément de l’argent. 


Voici comment utiliser l'argent économisé :      


- Réglez vos dettes, si vous en avez.     
- Mettez l'argent de côté dans un fonds de secours.     
- Ouvrez un Livret A.  


18. Pendant les 100 prochains jours, dédiez 1 heure par jour à trouver un moyen de générer un revenu passif. 


Gestion du Temps 


19. Pendant les 100 prochains jours, ne sortez pas de chez vous sans un bloc-note. Il va servir à organiser vos idées et vos pensées. 


Notez absolument tout sur ce bloc-note — et non plus dans votre tête ! Ce bloc-note va vous permettre de décider quoi faire de toutes ces idées et pensées. 


Voici des exemples de ce que vous pouvez écrire dessus :      - Le nom des personnes que vous avez envie de voir.     
- Des dates de rendez-vous.     
- Une liste de tâches. 20. 


Pendant 5 jours, suivez de près la façon dont vous utilisez votre temps tout au long de la journée. 
Utilisez les résultats de cette recherche pour créer un budget de temps : c'est -à-dire, fixez le pourcentage de votre temps que vous voulez dédier à chaque activité récurrente de la semaine. 


Voici des exemples d’activités récurrentes :      
- Transports.     
- Entretien de la maison / ménage.     
- Loisirs.     
- Activités génératrices de revenus. 


Pendant les 95 jours suivants, tenez-vous bien au budget de temps que vous avez établi.  


21. Identifiez une activité peu importante que vous pouvez mettre de côté pendant les 100 prochains jours. Utilisez ce temps libre pour faire une tache prioritaire. 


22. Identifiez 5 habitudes qui vous font perdre du temps. 


Pendant les 100 prochains jours, réduisez le temps dédié à ces activités. 


Voici 3 exemples :     


 - Pas plus de 30 min de télé par jour.     
- Pas plus de 30 min par jour sur les réseaux sociaux.     
- Pas plus de 20 min par jour de jeux vidéos. 


23. Pendant les 100 prochains jours, arrêtez de faire plusieurs tâches à la fois. Faites 1 seule tâche à la fois sans aucune distraction.  


24. Pendant les 100 prochains jours, planifiez vos journées la veille.  


25. Pendant les 100 prochains jours, commencez par la tâche la plus prioritaire avant de commencer quoi que ce soit d'autre.  


26. Pour les 14 prochaines semaines, faites un bilan de vos activités en fin de semaine. 


Votre bilan doit répondre aux questions suivantes :     
- Qu’avez-vous accompli ?     
- Qu’est-ce qui a mal tourné ?     
- Qu’est-ce qui a bien marché ? 


27. Pendant les 100 prochains jours, en fin de journée, prenez le temps de faire les 3 choses suivantes : organiser votre bureau, trier vos papiers, et nettoyer votre espace de travail. 


Le but est de commencer la journée avec un espace de travail propre et organisé.  


28. Rédigez une liste de tous vos engagements et activités sociales prévus pour les 100 prochains jours. 


Puis, sortez un stylo rouge. 


Barrez tout ce qui ne vous apporte pas de joie ou qui ne vous aide pas à réaliser vos objectifs principaux.  


29. Pendant les 100 prochains jours, quand vous passez d’une activité à une autre, posez-vous la question suivante : « Est-ce vraiment la chose la plus importante à faire maintenant ? ». 


Santé 30. Pour perdre 1/2 kilo, il faut brûler 3 500 calories. Si vous supprimez 250 calories par jour de votre alimentation pendant les 100 prochains jours, vous allez perdre 2,5 kilos. 


31. Pendant les 100 prochains jours, mangez 5 portions de légumes par jour. 


32. Pendant les 100 prochains jours, mangez 3 portions de fruits par jour. 


33. Identifiez l’aliment qui vous fait craquer quand vous essayez de manger plus sainement. Vous savez très bien de quoi je parle— pour certains, c’est le chocolat, pour d’autres la pizza, etc. (pour moi, c'est les chips). Pendant les 100 prochains jours, décrochez complètement de cet aliment. 


34. Pendant les 100 prochains jours, utilisez une assiette plus petite que d’habitude pour manger. Ça va vous aider à contrôler les portions de vos repas.  


35. Pendant les 100 prochains jours, ne buvez que du jus de fruits 100% pur jus. Ne buvez pas de jus à base de jus concentré (qui contient du sucre ajouté et des conservateurs).


36. Pendant les 100 prochains jours, buvez de l’eau à la place des sodas. 


37. Rédigez une liste de 10 petits-déjeuners faciles à préparer et bons pour la santé. 


38. Rédigez une liste de 20 repas faciles à préparer, bons pour la santé, et qui peuvent être mangés au déjeuner ou au dîner. 


 39. Rédigez une liste de 10 petits casse-croûtes à grignoter qui sont faciles à préparer et bons pour la santé. 




40. Avec les listes de petits-déjeuners, déjeuners, dîners, et casse-croutes que vous venez de créer, planifiez à l’avance vos repas pour toute la semaine. Utilisez cette méthode pendant 14 semaines.  


41. Pendant les 100 prochains jours, tenez un registre de tout ce que vous mangez. Ça va vous permettre de savoir quand vous ne respectez pas les menus que vous aviez planifiés — et quand vous consommez trop de calories. 


42. Pendant les 100 prochains jours, pratiquez au moins 20 min d’activité physique par jour.  


43. Équipez-vous d’un podomètre et marchez 10 000 pas par jour, et ce pendant les 100 prochains jours. 


Chaque pas que vous faites est pris en compte vers votre objectif de 10 000 pas :      


- Quand vous marchez vers votre voiture.     


- Quand vous marchez de votre bureau aux toilettes.     - Quand vous marchez pour aller parler à un collègue, etc. 


44. Préparez un tableau de poids et accrochez-le dans votre salle de bains. Chaque semaine, pendant les 14 prochaines semaines, notez les critères suivants :      


- Votre poids.     - Votre indice de masse graisseuse.      - Votre tour de taille. 


45. Pendant les 100 prochains jours, réglez votre montre, téléphone ou ordinateur pour qu’il sonne 1 fois par heure. 


Cette sonnerie doit vous rappeler de boire de l’eau régulièrement tout au long de la journée. 


46. Pendant les 100 prochains jours, prenez l’habitude de méditer, de respirer, et d'être dans le moment présent pour vous apaiser l’esprit. 


Votre couple 


47. Pendant les 100 prochains jours, cherchez de manière active les qualités et traits positifs de votre conjoint. 


Notez-les soigneusement. 


48. Pendant les 100 prochains jours, créez un album de toutes les activités que vous partagez avec votre conjoint. Après 100 jours, remettez à votre partenaire cette liste de choses positives que vous avez observées, ainsi que l’album des activités que vous avez passées ensemble.  


49. Identifiez 3 actions concrètes à entreprendre tous les jours pour renforcer votre relation. Voici quelques exemples :      - Dire « Je t’aime » et « Passe une bonne journée » à votre conjoint chaque matin.     - Embrasser votre conjoint quand vous vous retrouvez en fin de journée.     - Sortir en promenade avec votre conjoint chaque soir après le repas, main dans la main. Vie sociale 


50. Tous les jours et pendant les 100 prochains jours, engagez la conversation avec quelqu'un que vous ne connaissez pas. C’est plus simple que ça en a l’air — saluer un voisin à qui vous n’avez jamais parlé, suivre quelqu’un sur Twitter, ou laisser un commentaire sur un site où vous ne vous êtes jamais exprimé comme sur comment-économiser.fr par exemple . 


51. Pendant les 100 prochains jours, faites-vous un devoir de fréquenter des personnes que vous admirez, que vous respectez, et à qui vous voulez ressembler. 


52. Pendant les 100 prochains jours, si quelqu’un vous contrarie, prenez 60 sec pour formuler votre réponse au lieu de répondre tout de suite. 


53. Pendant les 100 prochains jours, ne portez pas de jugement sur quelqu’un avant d’avoir entendu les 2 versions des faits. 


54. Pendant les 100 prochains jours, faites tous les jours une bonne action (même une p'tite) envers quelqu’un d’autre — une simple pensée affectueuse à leur égard suffit. 


55. Pendant les 100 prochains jours, faites-vous un devoir de féliciter les personnes qui le méritent. Dites-leur personnellement ce que ces personnes ont fait de bien. Ça peut être un collègue, un(e) ami(e), ou quelqu'un de la famille.


56. Pendant les 100 prochains jours, pratiquez l’écoute active. Quand quelqu’un vous parle, concentrez-vous sur ce qu’il est en train de dire au lieu de réfléchir à votre réponse. 




Reformulez les propos de la personne en utilisant d’autres mots pour vous assurer de bien l'avoir comprise. Si ce qu’elle a dit n’est pas clair, demandez à la personne d’étayer ses propos.  


57. Pratiquez l’empathie pendant les 100 prochains jours. Si vous n’êtes pas d’accord avec quelqu’un, mettez-vous à sa place, en essayant de voir le monde de sa perspective. 


L'objectif de l'empathie est de ressentir la situation comme si vous étiez dans ses chaussures. Soyez curieux et posez des questions à cette personne. 


Essayez de comprendre comment son expérience personnelle a construit sa manière de penser et de se comporter. Enfin, essayez de comprendre par quel processus de réflexion elle est arrivée à ses conclusions.   


58. Pendant les 100 prochains jours, soyez reconnaissant de ce que vous avez et arrêtez de vous comparer aux autres. 


59. Pendant les 100 prochains jours, essayez de toujours interpréter les actions des autres personnes de manière positive et non pas contre vous ! 


60. Pendant les 100 prochains jours, dites-vous chaque jour que chaque personne autour de vous fait de son mieux.

Source : Comment-Economiser.fr | http://www.comment-economiser.fr/ameliorer-sa-vie-en-100-jours.html




Concret
Adjectif

  • DÉFINITIONS



     
  • SYNONYMES


     
  • EXPRESSIONS


     
  • CITATIONS


     
  • EVÉNEMENTS




concret , adjectif

  • Féminin
    concrète.


  • Sens 1
    Qui est perceptible par les sens.
    Synonyme : perceptible
    Traduction anglais : concrete

  • Sens 2
    Qui est réel, vrai, significatif.
    Exemple : Cela constitue une avancée concrète dans l'élaboration de ceprojet.
    Synonyme : vrai
    Traduction anglais : concrete

  • Sens 3
    Qui a le sens des réalités, qui se réfère continuellement au réel,pragmatique.
    Synonyme : objectif
    Traduction anglais : concrete


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Psychologie de comptoir  Empty Re: Psychologie de comptoir

Message par Invité Jeu 12 Nov 2015 - 11:51

Qu'on crée Smile

Et sinon niveau comptoir tu en es où ? je m'y accroche psychologiquement, y'a beaucoup de monde qui poussent Smile


Dernière édition par Natatypique le Mer 16 Mar 2016 - 19:15, édité 1 fois

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Psychologie de comptoir  Empty Re: Psychologie de comptoir

Message par Invité Dim 15 Nov 2015 - 14:05

[size=35]Comment faire face à des gens arrogants

Les gens arrogants ont l’air de croire qu’ils savent tout et peuvent vraiment vous taper sur les nerfs. Voici une approche pour les gérer.


[/size]

Étapes



[list=steps_list_2]
[*]Psychologie de comptoir  670px-Cope-With-Arrogant-People-Step-1
[size=43]1[/size]
Évaluez la situation. Qu’est-ce qui vous laisse penser qu’une personne est arrogante ? Est-ce qu’elle s’est montrée condescendante avec vous ou ne vous parle jamais ? S’il y a eu un incident qui vous a montré que cette personne se sent supérieure à vous, n’en concluez pas trop vite qu’il ou elle est arrogant. Vous pourriez mal interpréter la situation.


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[*]Psychologie de comptoir  670px-Cope-With-Arrogant-People-Step-2
[size=43]2[/size]
Prêtez attention à leurs conversations. Est-ce qu’ils parlent toujours d’eux ? Est-ce qu’ils s’énervent ou s’irritent facilement lorsqu’ils ne sont plus le centre de l’attention ?

[*]Psychologie de comptoir  670px-Cope-With-Arrogant-People-Step-3
[size=43]3[/size]
Sachez que les gens arrogants sont des personnes peu sûres d’elles. Ils cherchent à dominer et prendre le contrôle parce qu’ils ont peur, justement, d’être eux-mêmes dominés et contrôlés.

[*]Psychologie de comptoir  670px-Cope-With-Arrogant-People-Step-4
[size=43]4[/size]
Lorsque vous entrez en interaction avec une personne arrogante, ne perdez jamais de vue le fait que “vous” êtes sûr de vous et que vous êtes une personne forte et équilibrée. Rien de ce qu’ils puissent dire ou faire ne peut vous ébranler. Votre confiance en vous-même et votre propre estime vous empêcheront d’être vulnérables face à l’incapacité totale d’une personne arrogante à se lier aux autres, mais aussi face aux paroles parfois nocives et cruelles qui peuvent sortir de sa bouche.

[*]Psychologie de comptoir  670px-Cope-With-Arrogant-People-Step-5

Psychologie de comptoir  PhOSpMebIGPO53VKSJPg7APEpKcbmqhoDAAAAAElFTkSuQmCCPsychologie de comptoir  3z3wEA1TsZSK3lC4sAAAAASUVORK5CYII=

[size=43]5[/size]
Essayez d’ignorer l’arrogance d’une personne lorsque vous échangez avec elle. Au lieu de cela, cherchez quelque chose que vous appréciez dans la conversation. Peut-être a-t-elle une certaine connaissance à transmettre. Peut-être raconte-t-elle une histoire intéressante. Peut-être qu’il est distrayant de s’amuser de son arrogance.

[*]Psychologie de comptoir  670px-Cope-With-Arrogant-People-Step-6
[size=43]6[/size]
Amusez-vous de leur arrogance. C’est un point important. Bien souvent, les personnes arrogantes sont trop centrées sur elles-mêmes pour se rendre compte que les autres se moquent d’elles. Faites semblant de ne pas comprendre certaines idées pourtant simples et regardez-les s’engager dans la brèche et essayer de prouver leur supériorité.

[*]Psychologie de comptoir  670px-Cope-With-Arrogant-People-Step-7
[size=43]7[/size]
Utilisez ces échanges comme une opportunité d’améliorer vos capacités d’écoute et de tolérance.

[*]Psychologie de comptoir  670px-Cope-With-Arrogant-People-Step-8
[size=43]8[/size]
Essayez d’ignorer tout ce qu’ils disent ou font, et ils finiront par vous laisser tranquille.

[*]Psychologie de comptoir  670px-Cope-With-Arrogant-People-Step-9
[size=43]9[/size]
Soyez honnête. Si cela ne marche pas et que la personne arrogante vous porte encore sur les nerfs, dites-lui que vous pensez qu’elle est arrogante et avouez-lui franchement ce que vous pensez d’elle. Ne criez pas, ne jurez pas, ne les insultez pas plus que nécessaire, parce que vous aurez juste l’air mauvais.

[*]Psychologie de comptoir  670px-Cope-With-Arrogant-People-Step-10
[size=43]10[/size]
Si cela est possible, ignorez complètement la personne arrogante (pas seulement son comportement).

  • Si d’une manière générale, vous ne pouvez pas les éviter, vous pouvez vous en sortir en vous adressant à un groupe de personnes plutôt qu’à celle-ci en particulier. Par exemple, au lieu de dire « Bonjour Elsa », dites « Bonjour, tout le monde ». De la même manière, ne demandez pas directement « comment vas-tu ? », car cela pourrait déclencher une réponse impolie.


[*]Psychologie de comptoir  670px-Cope-With-Arrogant-People-Step-11
[size=43]11[/size]
Si vous travaillez avec quelqu’un de particulièrement désagréable et arrogant, prenez un air incroyablement occupé dès qu’ils approchent.Décrochez le téléphone et faites semblant d’être en pleine conversation, quitte à les faire attendre jusqu’à ce qu’ils s’en aillent, même s’ils ont vraiment l’air de demander votre attention. Ayez toujours sous la main quelques colonnes de chiffres à calculer et vérifier deux ou trois fois. Lorsque vous reconnaîtrez enfin leur présence dans la pièce, faites-le d’une manière distraite, rapide et impersonnelle, tout en commençant une autre tâche. Par exemple, dites quelque chose comme « oui, qu’est-ce que je peux faire pour toi », en reposant le combiné du téléphone. Cette technique marche souvent parce que, justement, vous « remettez la personne arrogante à sa place ». C’est l’opposé de ce qu’ils veulent.


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Conseils




  • En général, les gens arrogants n’écouteront pas ce que vous avez à dire, donc tout ce que vous aurez à faire parfois est de sourire et acquiescer, en appréciant le fait d’être la personne la plus sûre d’elle.
  • N’ayez pas peur de taper gentiment du poing sur la table face à cette personne, si vous n’approuvez ou ne tolérez pas certaines de ses actions. Soyez franc en émettant des critiques sur ce qu’ils font, qu’ils puissent savoir ce qui va et ce qui ne va pas.
  • Quand quelqu’un vous rend fou avec son comportement arrogant, vous pouvez lui demander très poliment : “Puis-je savoir à quel moment tu es devenu un expert dans ce sujet ? Tu l’as étudié ? Tu l’as appris après une mauvaise expérience ? Y a-t-il un sujet à propos duquel tu ne connaisses rien, avec lequel je puisse essayer de t’aider ?”
  • Demandez-leur poliment ce qu’ils sont en train de faire.


http://fr.wikihow.com/faire-face-%C3%A0-des-gens-arrogants

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Psychologie de comptoir  Empty Re: Psychologie de comptoir

Message par Invité Mer 2 Déc 2015 - 14:15

http://www.courrierdesmaires.fr/56746/une-jeunesse-qui-rejette-loffre-politique-par-labstention-et-le-vote-fn/?utm_source=flash-info-cdm&utm_medium=email&utm_campaign=flash-info-30-11-2015

SONDAGE27/11/2015

Une jeunesse qui rejette l’offre politique par l’abstention et le vote FN

par Marion Esquerré

Psychologie de comptoir  Pret-a-voter-300x199© Anacej
Une récente enquête sur le comportement électoral des jeunes, commandée par l'Anacej, confirme la tendance des 18-25 ans à s'abstenir massivement, à partager désormais les mêmes préoccupations que la population générale et à se tourner vers un vote radical FN, dans un contexte global de droitisation.
L’Association nationale des conseils d’enfants et de jeunes (Anacej) a présenté, le 25 novembre, en présence d’élus locaux à la Jeunesse, les résultats d’une nouvelle enquête sur le comportement électoral des jeunes(1).
Alors que le niveau des inscrits sur les listes électorales, du moins déclarant être inscrits, s’établit à 83% – 3% ne savent pas –, l’indice de participation évalué par Ifop s’établit à 28%.
« En d’autres termes, 72% des jeunes interrogés pensent ne pas se rendre aux urnes, ce qui, souligne Frédéric Dabi de l’Ifop, confirme la surreprésentation des jeunes dans l’abstention aux élections intermédiaires ».

L’abstention comme signal de défiance

Leur motif ? « Arrive en tête le fait qu’ils seraient au moment du scrutin en week-end, en congé ou en déplacement. Cela traduit en réalité un manque d’intérêt pour ce scrutin », analyse Frédéric Dabi.
La conviction que ces élections ne changeront rien à leur situation, qu’aucun candidat ne défend leurs intérêts, le fait qu’ils ne connaissent pas les candidats qui se présentent ou encore la volonté de manifester leur mécontentement à l’égard des partis sont autant de motifs justifiant leur non-participation.
Cela témoigne de la défiance des jeunes à l’égard du personnel politique et du système démocratique en place, déjà constatée dans les précédentes étudescommandées par l’Anacej.

Des gauches mal en point

Les résultats de l’enquête confirment une tendance observée en 2012 : les jeunes se démarquent de moins en moins de l’ensemble de la population dans leurs intentions de vote.
Ainsi, 28% des 18-25 ans interrogés pensent voter pour les partis de la droite et du centre (LR-UDI-MoDem), 25% pour le FN, 22% pour les partis de la gauche gouvernementale (PS et PRG) et 17% pour les partis de la gauche alternative (EELV-FGD et ND).
« On assiste à un phénomène de droitisation du corps électoral qui touche aussi largement les jeunes », commente le directeur d’études de l’Ifop. Néanmoins, le vote pour la gauche de la gauche reste plus important chez les jeunes que dans l’ensemble de la population des électeurs.
« Pour autant, cette composante ne passe pas devant le PS. C’est un enseignement des élections intermédiaires depuis 2012 : les difficultés du PS ne profitent pas à la gauche de la gauche ».

Un effet 13 novembre ?

Autre enseignement, les intentions de vote pour le FN sont d’autant plus importantes que le niveau de diplôme ou la catégorie socio-professionnelle des déclarants est faible. « On constate un survote chez les jeunes employés (38% d’intention de vote contre 25% dans la population générale) et les ouvriers (37%), comme dans la population générale, précise Frédéric Dabi. Mais attention de ne pas assimiler Ouvrier et FN car c’est une catégorie socioprofessionnelle dont le niveau d’abstention est particulièrement élevé ».
Le sondage a été réalisé avant les attentats du 13 novembre. Or, l’hypothèse selon laquelle ils pourraient avoir modifié le positionnement électoral des jeunes et de la population en général, ne peut être écarté.
Selon Frédéric Dabi, au regard des quelques sondages connus, menés dans les régions après ces événements meurtriers, ceux-ci auraient pour effet de renforcer les grandes tendances, plus que de les modifier.
« Pour le moment, je resterais très prudent. Mais il semblerait que les attentats aient contribué à renforcer le Front national tandis que les Républicains resteraient stables. Le PS profiterait d’un petit phénomène de vote utile, au détriment de la gauche du PS », décrit-t-il.

Une mobilisation de dernière minute ?

Autre effet hypothétique du 13 novembre, les électeurs pourraient se rendre aux urnes en plus grand nombre. C’est en tous les cas un réflexe que compte encourager l’AFEV, réseau associatif d’étudiants dont le représentant, à l’occasion de la présentation de l’étude de l’Anacej, a annoncé le lancement très prochainement d’une campagne de sensibilisation intitulée « Voter, c’est résister ».
Enfin, soulignent les auteurs du sondage, les attentats de Paris et Saint-Denis pourraient renforcer la place de la sécurité dans les déterminants du vote aux élections régionales. Dans l’étude, elle figure déjà en 6e position des préoccupations des jeunes, après l’emploi et la formation, le pouvoir d’achat et le coût de la vie, l’éducation, la santé puis le logement.
« Il est surprenant que les jeunes placent ce sujet à un niveau si élevé. Mais cela confirme le mouvement de similarité entre jeunes et moyenne nationale constaté depuis 2012 ».

Inquiétude des acteurs de la Jeunesse

Enfin, l’Ifop a sondé les jeunes sur leurs intentions de vote à l’élection présidentielle, à partir des candidats déjà déclarés. Avec toutes les précautions dues à la précocité du sondage, les résultats montrent là encore une très forte progression du vote FN.
Marine Le Pen emporterait la majorité relative des voies au premier tour (29%), devant Les Républicains (Nicolas Sarkozy – 26%), le PS (François Hollande – 17%) et le Front de gauche (Jean-Luc Mélenchon – 10%).
Dans l’hypothèse d’une candidature d’Alain Juppé pour les Républicains, les écarts se creuseraient entre le FN (36%) et les autres forces politiques, les Républicains (20%), le PS (16%) et le Front de Gauche (11%). Selon l’Ifop, « ces résultats montrent que les le FN se situe aujourd’hui, auprès des jeunes, dans une position lui permettant de se qualifier pour le second tour ».
Là, le PS perdrait face aux Républicains quel que soit leur candidat et serait à égalité face à Marine Le Pen. Celle-ci échouerait en revanche face aux Républicains. « Les résultats sont similaires à ceux observés par l’Ifop auprès de l’ensemble du corps électoral », ont indiqué les auteurs de l’étude.

Les régionales, premier test

A l’issue de cette présentation, les élus locaux en charge des questions de Jeunesse et les acteurs de mouvement de Jeunesse ne cachaient pas leurs inquiétudes.
En aparté, le délégué général de l’Anacej soulignait l’ampleur du travail de sensibilisation pour remettre les jeunes sur le chemin des urnes(2), dans l’espoir que la réduction de leur abstention se traduirait aussi par la baisse relative du vote frontiste.
Pour les élections régionales, c’est déjà trop tard. L’enjeu se place donc dans l’élection présidentielle. L’Anacej espère que les forces politiques sauront prendre la mesure des enseignements de cette enquête et agir rapidement en conséquence.
 
Zoom sur trois régions
Grace à un panel important – 1 507 interrogés – l’Ifop a pu s’attarder sur les prévisions de vote dans quatre principales composantes du paysage politique et dans trois régions, l’Ile-de-France, la région Paca et la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie .


Parmi ces trois territoires, c’est en Ile-de-France que la gauche de la gauche pourrait faire son score le plus important chez les 18-25 ans, avec 18% d’intention de vote (contre 17% en moyenne en France). On retrouve dans cette région le même phénomène de survote en faveur des Républicains, UDI et MoDem qui recueillent 31% des intentions de vote contre 28% à l’échelle nationale, alors que leur audience est inférieure à la moyenne en Nord-Pas-de-Calais-Picardie (24%) et Paca (18%).


En Paca, les Républicains souffriraient de la faible popularité de Christian Estrosi chez les jeunes. Le PS et le PRG accusent un score très bas en région NPDCP (14% contre une moyenne nationale de 22%). Ils attirent légèrement plus de voix que la moyenne en région Paca (23%) et Ile-de-France (25%). Enfin, le FN pourrait obtenir des scores particulièrement élevés en Paca (42% d’intention de vote) et NPDCP (39%) tandis qu’en Ile-de-France, les 18-25 ans sont moins nombreux (20%) que la moyenne nationale (25%) à se déclarer pour un vote frontiste.


Note 01:
Cette enquête réalisée par l'institut Ifop constitue la troisième vague d'un observatoire lancé par l'association à l'occasion des présidentielles de 2012. Plus de 1 500 personnes de 18 à 25 ans ont été sondée par questionnaire auto-administré en ligne, entre le 6 et le 12 septembre, au sujet des élections régionales de décembre et de la présidentielle de 2017. 




http://www.courrierdesmaires.fr/56746/une-jeunesse-qui-rejette-loffre-politique-par-labstention-et-le-vote-fn/?utm_source=flash-info-cdm&utm_medium=email&utm_campaign=flash-info-30-11-2015





ah c'était pas la newsletter du courrier des mers ? c'est pour ça que ça me parlait jamais de vagues ? comme quoi l'orthographe des mots hein, ça compte. le vague à l'âme de fond....


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Message par Invité Ven 4 Déc 2015 - 15:27

Les noces de figaro




Jacqueline Sauvage a été condamnée en octobre 2014 en première instance à dix ans de réclusion criminelle pour avoir tiré trois balles dans le dos de son mari qui violait et battait également leurs filles. Après trois jours d'audience, la peine a été confirmée hier en appel.
La cour d'assises de Blois (Loir-et-Cher) a confirmé jeudi en appel la condamnation à dix ans de réclusion de Jacqueline Sauvage, reconnue coupable d'avoir tué son mari en 2012, après plusieurs années d'enfer conjugal fait de coups et d'abus sexuels sur elle et ses enfants. La peine infligée à la femme de 68 ans « ne doit pas être un permis de tuer », a alerté l'avocat général Frédéric Chevallier en demandant aux jurés de confirmer la peine prononcée en première instance en octobre 2014. 
Le 12 septembre 2012, au domicile familial du couple à La Selle-sur-le-Bied (Loiret), Jacqueline Sauvage, alors âgée de 66 ans, ferme les yeux et abat son mari de trois coups de fusils de chasse dans le dos. « Sans doute qu'elle a réagi face à une énième violence mais elle a délibérément donné la mort à son mari en toute connaissance de cause. La légitime défense n'est absolument pas soutenable. Aux violences de son mari, elle aurait dû répondre par un acte proportionné, immédiat et nécessaire. Face à un coup de poing qui se solde par trois jours d'ITT, elle tire trois balles », a argué l'avocat général. « Trois coups de feu tirés dans le dos, ce n'est pas admissible», a-t-il martelé.


"Fracassée pendant 47 ans, psychologiquement et physiquement"



Pour la défense, Me Nathalie Tomasini a au contraire intimé aux jurés de « prendre la mesure des conséquences irréversibles des violences faites aux femmes ». L'avocate leur a encore demandé de « repousser les limites de la légitime défense appliquée aux situations de violences conjugales » en prononçant la relaxe de Jacqueline Sauvage. « Fracassée pendant 47 ans, psychologiquement et physiquement, elle présentait les syndromes post-traumatiques des femmes battues », a plaidé Me Tomasini. « Elle savait mieux que quiconque qu'il pouvait, ce soir-là, passer à l'acte et mettre à exécution les menaces de mort qu'il avait proférées toute sa vie », selon l'avocate. Et de rappeler qu'« en France, tous les trois jours, une femme meurt sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon. 130 femmes meurent chaque année, 40 % d'entre elles avaient déposé plainte et ont été tuées malgré tout. » 
Au cours du procès, Jacqueline Sauvage a longuement évoqué ses relations avec son époux Norbert Marot qu'elle a connu quand elle avait entre 14 et 15 ans alors qu'il sortait de maison de correction, et dont elle était « éperdument amoureuse ». « Je l'avais dans la peau », a-t-elle répété à plusieurs reprises. « Jacqueline Sauvage se trouvait dans une situation de dépendance qui s'est installée au fil des années », son mari « la dominait complètement. Elle était devenue sa chose. Elle était sous son emprise », a plaidé son autre avocate, Me Janine Bonaggiunta. Jacqueline Sauvage avait été condamnée le 28 octobre 2014 par la cour d'assises du Loiret à dix ans de réclusion pour le meurtre de son mari.

"Notre père est décédé, c'est un soulagement"



Lors de ce premier procès, les filles de la victime avaient témoigné violemment à charge contre leur père. « Notre père est décédé et pour moi, c'est un soulagement », avait déclaré l'une d'elles, violée à l'âge de 16 ans et victime de graves violences alors qu'elle était devenue une adulte. « Il était sans pitié, c'était plus fort que lui », avait ajouté sa soeur aînée. « Il m'a détruite intérieurement, je n'arrive pas à tourner la page », avait ajouté la troisième. Toutes trois ont été violées, battues comme l'était leur mère. Leur frère, également victime des violences de son père, s'est suicidé la veille du jour où leur mère a finalement tué son mari.




http://madame.lefigaro.fr/societe/violences-conjugales-10-ans-de-prison-tuer-mari-viol-sauvage-battre-041215-109855


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Message par fragmentation Ven 4 Déc 2015 - 15:55

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Message par Invité Ven 4 Déc 2015 - 18:57

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Message par Invité Mer 9 Déc 2015 - 12:03




Ca serait alors mon "key me ?"

et je manquerais de "fa" y "si"

si tu ramènes ta "face" ici, il y a des chances que tu tombes "pile",

poil ou rebrousses poil.

si le devin croit qu'il devine.... il devient qui ? key Smile

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Message par Invité Dim 27 Déc 2015 - 14:50

Et là j'étais tranquille accoudée au comptoir (non assise sinon ça fait vulgaire) et suite au propos d'une personne dans la salle, 

j'ai vulguré (à ne pas confondre avec "l'habit fait le moine" et à ne pas transformer (ni trans for miste) en "le pull ne fait pas le curé" :

Un petit WiKi pour le WE ? :

Interaction (sciences sociales)

[ltr]Une interaction est un échange d'information, d'émotion ou d'énergie entre deux agents au sein d'un système. C'est une action réciproque qui suppose l'entrée en contact de sujets.[/ltr]
[ltr]

Sommaire

[/ltr]

  • 1L'interaction comme constituant essentiel d'un système
  • 2Relation entre humains ou interaction sociale
  • 3L'interaction comme signification vécue
  • 4Bibliographie
  • 5Notes
  • 6Voir aussi

    • 6.1Articles connexes




[ltr]

L'interaction comme constituant essentiel d'un système

[/ltr]


  • "[...] Les interactions sont des actions réciproques modifiant le comportement ou la nature des éléments, corps, objets, phénomènes en présence ou en influence." (Edgar Morin, 1977, p. 511).



  • "[...] Un système complexe se caractérise par le nombre d'éléments qui le constituent par la nature des interactions entre ces éléments par la dynamique non linéaire de son développement. 41: La complexité peut naître d'interactions simples répétées des myriades de fois à partir d'éléments en constante interaction. Un changement minime peut être amplifié et conduire à des états de très haute organisation (exemple des nuages). Avec les ordinateurs, la compréhension et la simulation des processus d'auto-organisation deviennent possibles (exemple des structures fractales) Joël de Rosnay dans "L'homme symbiotique" 2



[ltr]

Relation entre humains ou interaction sociale


Il est possible de définir l'interaction sociale chez les hommes comme une « relation interhumaine par laquelle une intervention verbale ou une attitude, une expression significative ou une action provoquent une action en réponse, qui retentit sur l'initiateur (échanges). »[réf. nécessaire] Celle-ci est fondamentale pour les individus et favorise les processus de neurogenèse3.[/ltr]
[ltr]
Le terme d'interaction est souvent utilisé comme une contraction d'interaction sociale. Selon Edmond Marc et Dominique Picard (Vocabulaire de la psychosociologie, Erès, 2006)il ne fait pas l'objet d'une définition unique "mais présente au contraire une certaine dispersion sémantique": il désigne tantôt un processus, tantôt un objet, tantôt un point de vue (notamment dans la perspective interactionniste) pour appréhender des phénomènes relationnels. Selon les auteurs, l'interaction reste l'objet privilégié de la psychosociologie et de la psychologie sociale.
Les interactions sont verbales ou non verbales (gestes, regard, attitudes...).
Les interactions peuvent être :[/ltr]


  • positives : coopération, participation, adaptation, intégration, émulation et coopétition...
  • négatives : conflit lutte, rivalité, ségrégation, discrimination, insulte...
  • ambivalentes : compétition, concurrence


[ltr]
Les interactions ont à leur base des actions, qui peuvent être intrapersonnelles ou interpersonnelles4.
Les actions intrapersonnelles peuvent être:[/ltr]


  • actions directes (décision cognitive suivie par des actions pragmatiques: "J'ai décidé que c'est mieux pour moi de quitter mon petit ami, et je lui ai dit ça", ou une décision affective suivie d'une action expressive: «J'aime ma copine et j'ai toujours lui montré ça") ;
  • actions croisées (décision cognitive suivie d'une action expressive: «Aujourd'hui, j'ai décidé que c'est mieux pour moi de rompre avec ma copine, mais demain, je crois que je vais aller me présenter devant sa porte pour lui dire que je l'aime", ou une décision affective suivie par une action pragmatique: «J'ai adoré mon copain et j'ai toujours voulu être avec lui, mais finalement je l'ai laissé aller, parce que c'était mieux pour nous deux»).


[ltr]Les actions interpersonnelles peuvent également être:[/ltr]


  • directes (réaction cognitive à l'action pragmatique d'une autre personne: «Ma copine veut se réconcilier avec moi, et je suis d'accord, parce que c'est mieux pour nous deux», ou une réaction affective à l'action expressive de l'autre: «Mon petit ami montre ses sentiments pour moi, et je réponds de la même manière ");
  • traversées (réaction affective à l'action pragmatique de l'autre: «Mon partenaire veut m'acheter une maison, et donc je suppose qu'il / elle m'aime», ou des réactions cognitives à une action expressive d'une autre personne: «Il dit qu'il / elle m'aime, et je me demande pourquoi est ce qu'il / elle me dit ça? ").


[ltr]
La vigueur et la valeur d'un groupe se mesure au nombre et mais aussi à la qualité des interactions et à leur harmonieuse répartition. La qualité de ces interactions est différente selon la maturité d'un groupe.[/ltr]
[ltr]

L'interaction comme signification vécue


La signification d'une interaction ne lui est pas inhérente, elle traduit l'interprétation de l'individu et engage son comportement. Par exemple, le « behaviorisme » analyse nos actions sociales en termes de stimulus/réponse.
Le langage est un instrument essentiel de la mise en signification du monde. Le monde est le produit de la permanente activité des individus.
On distingue une interaction focalisée d'une interaction non-focalisée.[/ltr]



[ltr]mais un seul parce qu'en fait après l'épisode "glace fondue" d'hier, faut que je file à l'alimentation générale du coin mais pas de ma rue, celle d'après, j'ai pensé acheter "mon envie" j'en ai oublié l'essentiel prioritaire Smile[/ltr]

[ltr]- tu veux de la crème fouettée sur ton "décawiki" ou sans ?[/ltr]
[ltr]- sans. mets moi plutôt un spéculoos, j'ai eu d'autres interactions sociales hier avec mon "livre"[/ltr]
[ltr]- ton livre ? il diffuse de la chaleur humaine ? [/ltr]
[ltr]- ben non mais c'est un bouquin sur les centrales nucléaires qui produisent l'électricité pour mon radiateur, c'est pareil ? non ?[/ltr]


Dernière édition par six s'if le Mar 12 Jan 2016 - 14:51, édité 3 fois

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Message par Invité Lun 28 Déc 2015 - 21:20

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Message par Invité Mer 30 Déc 2015 - 10:13

La baisse des naissances inquiète les maternités


SOLVEIG GODELUCK / JOURNALISTE | LE 29/12 À 18:35


  • Psychologie de comptoir  1188226_la-baisse-des-naissances-inquiete-les-maternites-web-tete-021586266028_660x419p
    La baisse des naissances inquiète certaines maternités. / AFP / DIDIER PALLAGES - AFP


Les cliniques privées évoquent un manque à gagner important.Le nombre de naissances en France a encore baissé de 2,8 % en octobre.


Branle-bas de combat chez Natecia à Lyon. Cette maternité privée, la deuxième de France avec 4.556 bébés nés l’an dernier, a vu le nombre d’accouchements chuter depuis le début de l’année. On attendait une baisse, mais pas si brutale, explique Jean-Loup Durousset, le PDG du groupe Noalys et directeur de cette clinique : « Fin décembre, on a fait –10 %, et on attend – 20 % en janvier- février », souligne l’ex-patron de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP). Soit 45 bébés de moins en novembre, et 107 de moins en décembre. « On peut parler d’un krach des naissances en 2015-2016 ! », extrapole-t-il.



Moins de femmes en âge de procréer


Selon lui, d’autres établissements seraient touchés, à Nice, à Strasbourg, à Bourg-en-Bresse... Plusieurs dirigeants de maternités privées doivent se réunir en janvier pour tenter de mesurer le phénomène, et la FHP va faire remonter des informations auprès de ses adhérents. Les CHU, qui font beaucoup d’accouchements, seraient moins touchés, car ils ont souvent des listes d’attente, donc un réservoir de parturientes.
Quand le volume d’affaires diminue, les établissements ont moins de rentrées financières : de janvier à août, selon l’Assurance-maladie, les remboursements de soins dispensés dans les cliniques en obstétrique ont chuté de 4,9 %. Jean-Loup Durousset se prépare à restructurer sa maternité : « Les perspectives sont mauvaises pour 2016, nous allons probablement devoir lancer un plan de départs, ne garder que 30 ou 40 lits au lieu de 50... » Il demande que les sommes prévues pour rémunérer les naissances mais non consommées soient affectées à la restructuration des maternités plutôt que d’être rendues à l’Etat : « A raison de 3.000 euros par accouchement, si nous avons 40.000 naissances en moins dans l’année, cela permettrait de dégager 120 millions d’euros », avance-t-il, en faisant l’hypothèse d’une baisse d’environ 5 % l’an.


Durant les neuf premiers mois de l’année, le nombre de naissances a baissé de 2,75 %, soit 16.000 de moins que l’année précédente. En octobre, l’Insee évalue la baisse à 2,8 % (par rapport à octobre 2015), c’est-à-dire –1.800, alors que la population totale continue à augmenter. Cet effritement ne surprend pas François Héran, à l’Institut national des études démographiques : « La deuxième vague du baby-boom a déjà donné naissance à ses enfants ; il est normal qu’il y ait un creux de la natalité, puisqu’il y a moins de femmes en âge de procréer », relativise-t-il.


Pour Jean-Loup Durousset, la baisse du nombre de naissances découle en grande partie de la morosité actuelle, parce que la maternité est « sociologiquement sensible »« A la crise économique que nous vivons depuis 2008 vient de s’ajouter le traumatisme des attentats de janvier, puis de décembre, qui crée une nouvelle incertitude à lever avant de s’engager dans une vie à enfants multiples », affirme-t-il. François Héran doute de cette thèse : « J’ai du mal à croire à l’effet des attentats. Il faut des chocs très forts pour en arriver là. On peut aussi imaginer à l’inverse que ces événements ont provoqué un sursaut de la société », expose-t-il.


Les statistiques officielles renforcent son optimisme relatif : « Depuis 2008, le taux de fécondité est stable, autour de 2 enfants par femme en âge de procréer. Il n’y a aucun signe de fléchissement, ce qui montre que la grande récession n’a pas eu d’effet sur le comportement », assure-t-il. Les jeunes femmes continuent à avoir autant d’enfants qu’auparavant, perpétuant l’exception française au sein d’un continent où le renouvellement des générations est de moins en moins assuré. 



« La grande récession a fait chuter la fécondité là où il n’existait pas de politique familiale, mais en France, au contraire, le système a montré sa capacité de résistance aux chocs extérieurs », souligne François Héran.
Solveig Godeluck



http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021586248403-la-baisse-des-naissances-inquiete-les-maternites-1188226.php#xtor=EPR-8-%5B18_heures%5D-20151229-%5BProv_%5D-1980648%402


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Message par Invité Mer 30 Déc 2015 - 10:39

On n'est pas que des lapins, on est du business aussi. Dent pétée

Bientôt, copuler sera un cas clinique de moins en moins privé, ah, on me dit dans l'oreillette que c'est déjà le cas. facepalm

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Message par Invité Mer 30 Déc 2015 - 10:45

Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:On n'est pas que des lapins, on est du business aussi. Dent pétée

Bientôt, copuler sera un cas clinique de moins en moins privé, ah, on me dit dans l'oreillette que c'est déjà le cas. facepalm

Mieux vaut un cas qui ..... qu'un cas clinique tu veux dire ?

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Message par Invité Mer 30 Déc 2015 - 10:59

Pété de rire En tout cas, moi le cas qui... Brrr, trop militaire à mon goût. Dent pétée

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Message par Invité Mer 30 Déc 2015 - 11:46

http://www.hypersensibleetheureux.com/hypersensibilite-fragilite/

sois "rends beau" Smile

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Message par Invité Mer 6 Jan 2016 - 16:44

Relations amoureuses, sexualité et syndrome d’Asperger 

L’ouvrage d’Isabelle Hénault (2006)1 traite de la question de la sexualité et des relations amoureuses chez les personnes avec Syndrome d’Asperger et Autisme de Haut Niveau. Tony Attwood y mentionne le fait que c’est un sujet qui mérite d’être traité, car « malgré la multiplication des recherches et des publications, la question des relations interpersonnelles et de la sexualité des personnes Asperger est demeurée négligée », alors que « les personnes atteintes du syndrome d’Asperger ont les mêmes champs d’intérêt, les mêmes orientations et les mêmes problèmes sexuels que la majorité des gens ». Si les individus Asperger démontrent un intérêt et des besoins similaires aux personnes « neurotypiques » en matière de sexualité, l’expression de leur sexualité est souvent particulière. Alors que la plupart des adolescents aspies manifestent une curiosité certaine pour le sujet, leurs spécificités neuro-atypiques peuvent les éloigner des découvertes amoureuses et sexuelles qu’ils sont supposés faire lors de cette période de bouleversement hormonal. Chaque individu est différent et les cas de figures sont variés, mais certaines similarités permettent cependant de dresser un état des lieux global de la question de l’amour et de la sexualité chez les personnes avec syndrome d’Asperger. 

Points évoqués : Une période fondamentale : l’adolescence........................................................................................... 
2 Communication non verbale, émotions et théorie de l’esprit.............................................................. 
3 Le romantisme et l’implicite.............................................................................................................4 Les hyper et hyposensibilités des aspies ............................................................................................... 
4 Diversité sexuelle et syndrome d’Asperger........................................................................................... 
5 S’adapter aux contextes...........................................................................................................66 Des notions floues : l’intimité, les limites, le respect de soi-même et d’autrui................................... 
6 Comportements inappropriés et détresse psychologique.................................................................... 
7 Vie de couple et syndrome d’Asperger.................................................................................................. 
8 Quelques idées d’exercices pratiques.................................................................................................. 
10 Conclusion..........................................................................................................11 1 HENAULT I., Sexualité et syndrome d’Asperger, 2006, De Boeck, 212 p. 2 

Une période fondamentale : 

l’adolescence « Les adolescents Asperger manifestent une curiosité certaine pour la sexualité » (p.17) La puberté est une étape importante du développement sexuel, et qui comprend de nombreux aspects : émotifs, hormonal, social, interpersonnel et physiologique. La période de l’adolescence est très importante car c’est à ce moment-là que l’estime de soi se construit. 

« Chez les adolescents Asperger, les stéréotypes liés à l’adolescence peuvent être vécus différemment. Par exemple, le désir de joindre un groupe d’amis est moins pressant, et les critères de la mode (vêtements, musique, attitudes, code de langage, etc…) ont un impact beaucoup moins grand » (p.14) 

« Vers l’âge de l’adolescence, un phénomène de plateau est observé : les adolescents Asperger atteignent rarement la maturité d’un jeune adulte. Ils ne vivent pas les mêmes expériences que les adolescents en général, que ce soit au niveau de l’identité de genre (sentiment d’appartenance à son sexe), ou des interactions avec les autres adolescents, et plus particulièrement avec le sexe opposé » (p.18) 

Malgré tout, les transformations hormonales qui ont lieu chez les adolescents aspies peuvent les pousser à s’intéresser à leurs pairs et à manifester de la curiosité en matière de sexualité et relations amoureuses. Deux types de réactions peuvent être observés : soit l’adolescent aspie n’est pas influencé par son entourage, ou au contraire, il va tenter d’intégrer les règles et attitudes sociales, mais souvent de façon littérale et inappropriée. 

En effet, les personnes aspies « éprouvent des difficultés à « lire » et comprendre les intentions et les émotions fines et complexes des autres, ainsi qu’à communiquer efficacement leurs pensées et sentiments intimes » (Tony Attwood). L’adolescent(e) va ainsi imiter le comportement de ses pairs, et ce, même s’il/elle n’est pas toujours en mesure d’en décoder la complexité. Ainsi, il/elle peut reproduire un comportement observé sans tenir compte du contexte. Les moqueries qui résultent du comportement inadapté à la situation peuvent affecter fortement l’estime personnelle du jeune aspie. Période importante en matière de socialisation, l’adolescence, par ces échecs amoureux, peut devenir un cauchemar si la personne aspie n’est pas suffisamment encouragée à exprimer ses difficultés. Il est très important qu’elle puisse être guidée et conseillée sur les sujets souvent négligés que sont les relations amoureuses et la sexualité. 

Ce qui est intuitif dans le développement des personnes « neurotypiques » ne l’est pas chez l’adolescent aspie. Un décodage sur la question est nécessaire pour l’aider à comprendre les paroles, pensées, émotions, et comportements de ses pairs. Le passé de bon nombre d’aspies est peuplé de souvenirs négatifs dans leurs tentatives de rapprochement affectif et amoureux avec leurs semblables. Beaucoup en gardent un souvenir amer, à défaut d’avoir pu être orientés, cadrés, conseillés. 3 Communication non verbale, émotions et théorie de l’esprit « La socialisation et les émotions font partie des thèmes qui engendrent le plus d’interrogations, de confusions, de peurs et de malentendus chez les personnes atteintes du syndrome d’Asperger. Pourtant, elles constituent la pierre angulaire des relations interpersonnelles, ce qui inclut la sexualité » (p.57). 

Les personnes ayant un syndrome d’Asperger éprouvent des difficultés à décoder les messages non verbaux. L’implicite est ce qui est contenu dans une expression, dans un fait, mais sans être exprimé verbalement. Or, seulement 30% de la communication lors d’échanges sociaux se fait verbalement ; les 70% d’implicite, de non verbal, posent problème aux aspies, car le décodage prend beaucoup de temps. Par exemple, lors du décodage des expressions d’un visage, la personne aspie s’attarde surtout sur des détails et a du mal à voir l’ensemble. 

Les expressions du visage étant rapidement changeantes, l’individu n’a pas le temps de décoder une émotion, que déjà l’expression est remplacée par une autre. Il peut y avoir ainsi une tendance à observer fixement quelqu’un, ou à l’éviter du regard car la foule de détails informatifs à gérer est trop conséquente. Or, en matière de relations amoureuses, le décodage des émotions et la compréhension de l’état mental et émotionnel de l’autre sont fondamentaux : cela permet de pouvoir se situer par rapport à autrui et au contexte, au niveau amical, affectif, amoureux, sexuel, et agir en conséquence de façon appropriée. 

« Certains individus vont développer des repères (mots clés, gestes précis, intonations de l’interlocuteur) comme moyen de décodage. Néanmoins, lorsque les repères sont trop rigides, il risque d’y avoir des malentendus. Les relations humaines se déroulent sur plusieurs niveaux parallèles (émotif, non verbal, verbal, cognitif, etc…) et c’est ce qui les rend si complexes » (p.38-39) 

La théorie de la pensée ou de l’esprit est la capacité à attribuer un état mental à soi-même et aux autres. Les personnes autistes présentent une faible théorie de la pensée, et ont donc du mal à imaginer ce que peut penser ou ressentir l’autre. Cette capacité (ou difficulté) s’exprime à des niveaux variables en fonction des personnes aspies, et peut se travailler et évoluer avec les années. Cela n’est juste pas intuitif chez l’individu autiste, et des études ont montré que les personnes Asperger n’utilisent pas la même région du cerveau que les autres personnes dans les situations sociales (p.69). L’intellectualisation est nécessaire dans le décodage des situations sociales complexes. « Les relations interpersonnelles complexes sont souvent incomprises. 

Lors de conversations ou d’interactions entre plusieurs personnes, l’individu Asperger a de la difficulté à décoder tous les messages émis en même temps. Les mots et les phrases à double sens créent chez lui de la confusion, ce qui le laisse souvent totalement perplexe. Le langage non verbal, qui agit comme un langage parallèle, est aussi difficile à capter, ce qui fait qu’une conversation peut tourner au cauchemar. La sexualité est remplie de subtilités, de petits gestes et d’intentions qui doivent être décodés à un second niveau. Les personnes Asperger rapportent qu’elles vivent cela 4 comme si elles se trouvaient en présence de quelqu’un qui s’exprimerait dans un dialecte inconnu. 

C’est comme apprendre une nouvelle langue chaque fois ». (p.38-39) Le romantisme et l’implicite De nombreux aspies expliquent qu’ils sont mal à l’aise dans des situations romantiques, riches en complexité implicite, et donc difficilement décodables. Isabelle Hénault donne l’exemple d’une balade près d’un lac, qui « peut être synonyme de romantisme et de plaisir pour le partenaire neurotypique (non Asperger), alors que le partenaire Asperger y voit plutôt une belle occasion d’étudier la qualité de l’eau, la faune et la flore sauvage, et il se fait une joie d’expliquer l’écosystème entourant le plan d’eau ! » (p.28). 

Si les messages transmis lors d’une conversation ne sont pas suffisamment clairs au niveau verbal, certains ne se rendent d’ailleurs même pas compte que la personne en face est en train de draguer ou de tenter de séduire ! Par exemple, un sourire d’un homme va pouvoir être interprété par une femme aspie comme une preuve du fait qu’il soit heureux, mais s’il y a du désir associé, il est fort probable que celle-ci ne décode pas cette subtilité, ce qui peut amener à des situations de malentendus et d’incompréhensions très dérangeantes ! 

Les hyper et hyposensibilités des aspies Les personnes Asperger et AHN peuvent être hypersensibles ou hyposensibles, selon l’acuité de leurs sens (p.28). L’hypersensibilité auditive et tactile est souvent très présente. Cette hypersensorialité peut être vécue comme un grand plaisir ou une souffrance intolérable, et impacte la vie amoureuse et sexuelle. Par exemple, certains aspies ne supportent pas un simple effleurement de la peau, c’est pour eux une sensation très désagréable. « L’effleurement de la peau ou le contact avec certains tissus entraînent une réponse douloureuse. Par contre, la pression cutanée est souvent perçue comme calmante » (Aquilla, 2003). En effet, être serré avec fermeté dans les bras peut être très plaisant pour certains. 

C’est même parfois très important pour l’équilibre psycho-affectif de l’individu autiste. Temple Grandin, autiste très connue aux Etats-Unis, explique qu’elle a même créé sa propre machine à compression, qui lui permet d’apaiser son anxiété. Les hyposensibilités sont aussi présentes chez certains individus aspies. Dans ce cas, une surexposition aux stimuli est nécessaire afin qu’ils puissent les ressentir suffisamment : « ce comportement peut être interprété comme une compulsion ou une obsession sexuelle alors qu’il s’agit en fait d’un problème purement sensoriel » (p.30). 

Ces hypo ou hypersensibilités et sensorialités doivent être prises en considération pour une meilleure compréhension des comportements affectifs et sexuels des personnes avec syndrome d’Asperger. 5 Diversité sexuelle et syndrome d’Asperger « La population Asperger est, par sa nature même, différente. Cette différence est vécue à plusieurs niveaux, dont celui de la diversité sexuelle » (p 84). Plusieurs individus aspies se considèrent bisexuels ou homosexuels, voire « ambisexuels ». Une adulte Asperger explique son attrait envers une autre personne ainsi : « je suis attirée par la personne avant tout, par ses qualités et sa personnalité. Que ce soit un homme ou une femme, cela n’a pas d’importance pour moi » (p.88). D’autres au contraire sont très fermes dans leur orientation sexuelle. 

Le point fondamental est que les personnes Asperger, à quelques exceptions près, ont une vie et des désirs sexuels au même titre que le reste de la population : « un des préjugés à l’endroit des personnes Asperger est de les considérer comme des individus asexuels, c’est-à-dire sans désirs, sans besoins et sans conduites sexuelles » (p.88). Isabelle Hénault et Tony Attwood ont mené une étude (2001) en collaboration avec 28 personnes autistes de haut niveau et Asperger. Ils ont notamment pu observer que « le profil sexuel de ces individus diffère en plusieurs points de celui de la population en général, en ce sens qu’ils sont moins influencés par les normes sociales. Certains agissent en accord avec leurs désirs internes, qu’ils soient dirigés vers quelqu’un du même sexe ou non » (p.79). « L’identité de genre des adultes Asperger est profondément ancrée dans leur personnalité, mais avec une différence majeure par rapport à la population en général : cette harmonie n’est pas dictée par les normes de la société » (p.83). 

L’environnement de la personne aspie, l’attrait du « semblable » et les expériences plaisantes vécues vont contribuer à orienter ses choix sexuels : « les premières expériences sexuelles, les comportements et les désirs sexuels risquent d’être orientés vers les individus qui se trouvent dans l’environnement immédiat. Un autre facteur est lié à l’attrait du semblable. Pour certains individus, il est moins intimidant d’établir une relation intime ou sexuelle avec quelqu’un de « semblable ». Les expériences sexuelles antérieures sont un autre facteur important. La personne Asperger aura tendance à répéter les expériences satisfaisantes qu’elle a vécues, qu’elles soient hétérosexuelles, homosexuelles ou bisexuelles, car la répétition et la routine font partie du répertoire comportemental de ces personnes » (p.89). Si l’étude montre de fortes disparités en terme de satisfaction des individus au niveau de leur vie amoureuse et sexuelle, ce qui est marquant est que la conception différente du monde et des conventions sociales, vécue par les personnes autistes et aspies, les pousse naturellement vers une grande diversité sexuelle. La difficulté réside dans l’incompréhension de l’entourage de ces particularités amoureuse et sexuelle. « Les sujets de la diversité sexuelle et de la genralité sont caractéristiques du syndrome d’Asperger. 

La présence de symptômes psychologiques associés à l’incompréhension de l’entourage, aux réactions des pairs et de la famille ajoute aux difficultés de certains individus. Une vision pathologique de la genéralité ou de l’orientation sexuelle les confine dans l’anomalie, les pousse vers la déviance et empêche tout dialogue avec les professionnels de la santé. Ce 6 domaine mérite qu’on lui accorde davantage d’études afin de permettre une meilleure compréhension des facteurs en cause dans le développement de la genéralité, de même que la mise en place d’interventions pertinentes qui apporteront un soutien adapté aux individus ». (p.99). S’adapter aux contextes La curiosité naturelle des personnes avec syndrome d’Asperger les amène à devenir des experts sur des thèmes qui les intéressent. 

Certains aspies, notamment à l’adolescence, passent donc beaucoup de temps à lire, écouter ou visionner des livres, articles, émissions, documentaires traitant des relations amoureuses et de la sexualité. Cependant, ils peuvent avoir tendance à faire maladroitement un « copier-coller » de ce qu’ils ont vu, lu, ou entendu dans des contextes inappropriés. Ils peuvent donc choquer, et se retrouver au centre des moqueries de leurs pairs, avec toutes les conséquences que cela peut avoir en terme d’estime personnelle. 

D’autre part, la flexibilité et l’adaptation, le fait d’agir avec une certaine souplesse, permettent d’ajuster les comportements aux situations. « La personne Asperger a de la difficulté à improviser ou à s’adapter aux changements, ce qui provoque la majorité des comportements inadéquats » (p.27). Cette problématique peut être dérangeante tout au long de la vie amoureuse d’un individu aspie. Par exemple, une compagne « neurotypique » peut décider d’inviter son amoureux aspie au restaurant pour lui faire plaisir, mais celui-ci peut refuser froidement sous prétexte qu’il avait prévu de passer sa soirée à rechercher des informations sur son intérêt spécifique du moment. Il est donc important de prendre en compte que les personnes Asperger n’aiment pas les imprévus, même si ces surprises sont censées être agréables et leur faire plaisir ! Les aspies mettent du temps à s’adapter aux changements, et prennent très mal le fait qu’on leur empêche de faire ce qu’ils avaient planifié et « encodé » dans leur cerveau. 

Des notions floues : l’intimité, les limites, le respect de soi-même et d’autrui Le désir d’exploration de la sexualité à l’adolescence peut permettre aux individus autistes une ouverture aux autres. Cela favorise la socialisation mais les relations amoureuses et sexuelles doivent être bien expliquées et cadrées : notions de privé/public, l’intimité, les limites, les comportements à risque, le respect de soi-même et d’autrui, le concept de consentement, etc… 7 

Il faut savoir faire la discrimination entre ce qui doit être fait en privé et ce qui peut être fait en public. « Les notions de privé et de public sont souvent mal interprétées et comprises » (p.33). Les aspies peuvent en effet avoir du mal à saisir la notion de vie privée, d’intimité. « Les conduites sexuelles doivent s’adapter aux contextes, ce qui inclut les lieux et les individus avec qui elles sont pratiquées. Les personnes Asperger ont parfois de la difficulté à juger du contexte dans lequel un comportement s’exprime. » (p.27). Où, quand, comment, avec qui ? Les réponses à ces questions ne sont pas évidentes du tout, les relations amoureuses supposant une gestion importante et simultanée d’informations complexes pour des cerveaux au fonctionnement autistique. 

« Il est important de baliser les comportements affectueux des jeunes Asperger afin qu’ils se développent de façon appropriée à l’âge adulte » (p.34) « Les habiletés sociales des personnes Asperger étant limitées, il en résulte un manque d’expérience et de jugement. Le peu de connaissances sexuelles qu’elles ont influence négativement leur compréhension de la notion de consentement à l’égard des demandes sexuelles qui leur sont adressées » (p.40). Les abus sexuels sont fréquents parmi la population autistes ou aspies. Les femmes notamment, pour obtenir de l’affection, ont une tendance à accepter les propositions sexuelles qui leur sont faites. Certains individus profitent de leur naïveté et de leur crédulité. 

Les femmes aspies doivent donc apprendre à détecter les abuseurs potentiels. Comportements inappropriés et détresse psychologique La frustration est souvent à la base des comportements agressifs ou impulsifs. « Le quotidien de personnes Asperger est chargé de malentendus, ce qui peut entraîner l’apparition de différents comportements inappropriés » (p.27). Il arrive que certaines situations amènent des sentiments de confusion et de frustration, entraînant un comportement inapproprié au niveau sexuel. Le manque de théorie de l’esprit et d’empathie, la difficulté de comprendre ses pairs et de s’adapter aux contextes, de décoder l’implicite, les tentatives ratées de rapprochement et les moqueries qui en découlent, peuvent entraîner des angoisses, de l’anxiété, un repli sur soi, de la dépression, mais également mener l’individu à avoir des conduites sexuelles inappropriées, voire pathologiques. Par manque d’habiletés sociales, « le sentiment de solitude, la dépression, l’anxiété et la colère sont les symptômes les plus souvent associés à leur détresse » (p.58). 

« Dans certains cas, l’isolement entraîne un désir si intense de rencontrer un partenaire que les gestes seront impulsifs et inappropriés. Plus les occasions de faire des nouvelles rencontres seront nombreuses, moins cette personne sera impulsive et désespérée » (p.51). La sexualité peut devenir intérêt spécifique de la personne aspie. Cela ne pose pas de problème tant que cela ne cause pas de dommages pour elle-même ou autrui, mais l’aspect « envahissant » et obsessionnel peut nécessiter un accompagnement bienveillant de la part 8 d’un entourage compréhensif ou de professionnels de santé spécialisés. 

Tony Attwood explique que « l’imaginaire occupe une place importante chez les filles affectées du syndrome d’Asperger, surtout sur le plan des relations amicales. Cette particularité typique de l’adolescence peut aussi prendre des proportions importantes ». Il arrive que par peur du ridicule ou du rejet, les aspies évitent les rencontres et les contacts sociaux, et se contentent de vivre dans « leur monde imaginaire ». Il faut veiller à les aider à maintenir un lien avec la réalité et à leur redonner confiance en leurs capacités sociales. Le fait de parler d’une situation permet de la dédramatiser. 

Lorsque la vie fantasmatique est développée comme mécanisme compensatoire, il peut y avoir des avantages (renforcement de l’estime personnelle et du sentiment de « capabilité » en pensées) mais aussi des inconvénients. L’obsession peut se manifester au niveau sexuel, avec une autostimulation qui peut aussi devenir une activité envahissante. Il est important de l’autoriser, mais en élargissant et diversifiant le répertoire des activités autostimulantes pour la personne. Punir ou négliger la situation augmenteraient l’anxiété et le problème ; il vaut mieux essayer d’en parler pour essayer de trouver des solutions, voir jusqu’à quel point cela occupe son esprit, et faire appel à un spécialiste si nécessaire. 

De plus, « la personne qui se bâtit un réseau social aura de meilleures chances de rencontrer des gens avec qui elle partage des intérêts communs » (p.18) et donc, de pouvoir avoir des expériences amoureuses. Les obsessions peuvent parfois, bien que plus rarement, évoluer en compulsions sexuelles, et mener à des actes impliquant des victimes (agressions sexuelles). Il faut bien entendu autant que possible intervenir au préalable afin d’éviter de telles situations de pertes de contrôle. Un adolescent « délinquant sexuel » de 16 ans explique : « elle me plaisait, je lui ai fait comprendre… à ma manière » (p.54). Sa manière était juste inappropriée, irrespectueuse, ne tenant pas compte du consentement d’autrui ; d’où l’importance d’aborder les thèmes cités préalablement (public/privé, intimité, respect, limites, consentement mutuel). « Il y a moins de risques qu’un comportement devienne excessif s’il est accepté et bien orienté plutôt qu’interdit (…) les pulsions et désirs sexuels ne pouvant être réprimés, ils doivent être dirigés afin que leur expression soit adéquate et socialement acceptable » (p.5). 

L’étude menée par Tony Attwood et Isabelle Hénault montre que « l’image corporelle négative, le manque d’expériences sexuelles et la présence de symptômes dépressifs et anxieux contribuent au dysfonctionnement sexuel observé chez certains individus. De plus, le manque d’occasions et un environnement restrictif risquent également d’accroître la fréquence des conduites inappropriées » (p.78). Vie de couple et syndrome d’Asperger Par leurs particularités de fonctionnement, beaucoup de personnes avec syndrome d’Asperger disent éprouver des difficultés à vivre une relation de couple satisfaisante et 9 épanouissante. Certaines personnes aspies se préoccupent bien plus de leurs intérêts spécifiques que des relations interpersonnelles ce qui a un effet direct sur leur vie amoureuse. « Un facteur à considérer est l’absence de communication émotive dans la vie affective, intime et sexuelle. Le sujet devient parfois tabou, ce qui entraîne une diminution des comportements affectueux et l’apparition de pensées négatives. La communication émotive va au-delà de l’échange routinier et superficiel. 

Elle implique le partage des émotions et des pensées intimes. Les échanges ont avantage à être assez nombreux afin que s’installe une complicité entre les partenaires. Le partenaire Asperger peut éprouver des difficultés dans le contexte d’une communication intime » (p.103). La relation de couple peut avoir lieu entre personnes aspies, mais également entre un individu « neurotypique » et son partenaire « neuro-atypique ». Les attentes des partenaires ne sont pas les mêmes, et l’individu neurotypique peut souffrir du manque de moments de partages affectifs. Deux témoignages intéressants sont évoqués (p.104) : « un conjoint Asperger ne se rend pas compte de l’importance des moments intimes entre lui et sa partenaire. Sa conjointe souffre du manque d’échanges et d’affection entre eux. 

Comme il perçoit cette remarque comme un reproche, il maintient une distance encore plus grande, en se réfugiant dans son activité préférée ». Un autre couple explique « ses insatisfactions quant aux nombreuses mésententes qui règnent. Le conjoint Asperger exprime son attirance et son désir pour sa conjointe uniquement au moyen des échanges sexuels (…) la conjointe déplore le découpage net entre la relation purement « sexuelle » et la relation « affective » absente dans le couple ». Il n’est donc pas rare de rencontrer cette dynamique chez les couples dont l’un des membres est Asperger. Les personnes avec syndrome d’Asperger peuvent ainsi avoir des difficultés en matière de communication affective. 

Or, cela est l’étape de base vers la compréhension mutuelle. Il est nécessaire en premier lieu que les partenaires s’entendent sur les constituantes de l’intimité du couple. 3 composantes sont nécessaires à l’établissement de l’intimité entre 2 personnes (p.106) : - le partage des pensées, des croyances et des rêves - la sexualité (considérée sous l’angle des échanges et de l’attachement) - la reconnaissance de sa propre valeur et de ses besoins individuels Un partage et une discussion devrait donc avoir lieu sur ce qui constitue pour chacun une intimité satisfaisante et épanouissante : dans leurs réponses, quels sont les points communs, les différences, les constituantes de l’intimité selon chacun ? Comment mettre en place des adaptations afin que chacun puisse y « trouver son compte » ? Il ne s’agit pas d’un moment de confrontation, mais d’un dialogue, d’un échange constructif visant à consolider la relation et à en améliorer la qualité. 10 Quelques idées d’exercices pratiques « L’entraînement aux habiletés sociales a pour objectif de raffiner et d’accroître le répertoire des comportements adaptatifs des individus. Le lien entre les habiletés interpersonnelles et la sexualité est important. (…) il faut acquérir certaines habiletés de base indispensables à l’établissement d’une relation entre deux personnes » (p.59). 

Des discussions peuvent avoir lieu, en famille, entre amis, dans des groupes de paroles, ou avec des professionnels connaissant bien le syndrome d’Asperger sur les thèmes évoqués précédemment : - à la puberté, il est important de parler d’éducation sexuelle en termes très clairs aux adolescents, en évoquant sans tabou l’autostimulation (masturbation) et les changements physiologiques qui ont lieu, éventuellement en utilisant des images pour illustrer ces changements - les nouvelles odeurs qui apparaissent à l’adolescence peuvent nécessiter l’utilisation de produits doux et naturels en fonction des hypersensorialités olfactives (et possibles hypersensibilités réactionnelles aux produits chimiques) - les risques liés à la sexualité, la santé sexuelle, les partenaires possibles et la notion de contexte - faire comprendre la distinction entre ce qui est public et privé/intime - l’identité sexuelle, l’orientation sexuelle - le lien entre les émotions et la sexualité - faire la liste de ce qui est agréable ou désagréable en fonction des hyper et hyposensorialités et des 5 sens pour chaque personne - s’entraîner à reconnaître ses émotions et celles d’autrui, travailler sur la théorie de l’esprit (que peut bien penser l’autre, et qui est différent de mes propres pensées ?) - apprendre à décoder la communication non verbale - savoir poser des limites et dire non si la relation amoureuse ou sexuelle n’est pas souhaitée, discuter de la notion de consentement et de respect de soi-même et d’autrui - sensibiliser aux formes d’abus et expliquer qu’il y a des lois qui permettent d’être protégé ; discuter des situations souhaitables, malsaines, abusives

 - l’exercice des 3 cercles : tracer 3 cercles, un au centre et les 2 autres autour : celui du centre, le vert, représente l’intimité : y noter tout ce qui est autorisé, et avec quelle(s) personne(s) ; le 2ème, jaune, représente la sphère familiale et les amis proches ; y noter également ce qui est autorisé et ce qui ne se dit pas ou ne se fait pas ; enfin le dernier cercle, rouge, tout autour, représente les relations et conduites à avoir en société, dans la sphère publique, y inscrire ce qui est interdit dans ce contexte-là. Pour les couples, étendre le script sexuel si celui-ci est trop répétitif et lassant : étant donné les caractéristiques associées au syndrome d’Asperger, il est fort probable qu’une routine s’installe et laisse peu de place à la spontanéité. 

L’exercice peut être la découverte des sensations corporelles en explorant le corps de l’autre, et communication sur ce qui est vécu 11 et ressenti, en prenant le temps de vivre l’échange, d’intégrer de nouveaux gestes intimes, dans un désir d’évolution et de partage en couple. Conclusion Si les personnes ayant un syndrome d’Asperger manifestent pour la plupart autant d’intérêt que les individus « neurotypiques » en matière de relations amoureuses et de sexualité, un accompagnement spécifique devraient leur être proposé dès la puberté, afin de les conseiller là où l’intuition sociale leur fait défaut. 

Malgré leur désir de « bien faire » face à un partenaire potentiel, une certaine maladresse inhérente à leur fonctionnement neurologique particulier peut les amener à avoir des conduites inappropriées et choquantes, car non adaptées aux contextes, et impactant parfois lourdement sur leur estime personnelle et leur sentiment de « capabilité » (« ability ») en situations sociales. Les relations amoureuses, encore plus que les relations sociales, sont d’une complexité extrême, et très difficiles à décoder pour un cerveau autiste. Il est donc important d’évoquer avec la personne aspie le vaste registre et les diverses composantes du langage subtil des relations amoureuses et sexuelles, afin d’éviter à des aspies non avertis les apprentissages uniquement « sur le terrain », souvent chaotiques. Marie B.


http://blogs.lexpress.fr/the-autist/files/2015/05/Relations-amoureuses-et-SA-1.pdf

- eh, t'as vu ? 
- quoi donc ? 
- c'est sa nouvelle excuse pour pas passer l'aspirateur.

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Message par Invité Sam 9 Jan 2016 - 10:12

Comme une envie de dire "je t'aime" 
Quand on est au bout de soi-même 
Quand il n'y a plus aucune raison de le cacher 
Comme une envie de rêver tout haut 
Te dire enfin les mots qu'il faut 
Les mots faciles qui ont le pouvoir de déranger 

Et ce soir 
Je veux briser les ponts 
Du silence 
Franchir le mur du son, le temps d'une chanson 

Aimons-nous vivants 
N'attendons pas que la mort nous trouve du talent 
Aimons-nous vivants 
S'il faut danser, je veux danser maintenant 
Aimons-nous vivants 

Aimons-nous debout 
Faisons la paix, faisons l'amour entre nous 
Aimons-nous surtout 
Pour ne plus jamais, jamais vivre à genoux 
Aimons-nous vivants 

Combien de larmes et de sourires 
De mots qu'on n'a pas osé dire ? 
Dieu que le silence est une arme qui fait souffrir 
Combien d'amours inavouées ? 
Combien de passions condamnées 


Au nom de ceux qui ne pourront jamais en mourir ? 

Mais ce soir 
On va se dépasser 
Faire la fête 
Au nom de l'amitié, simplement pour chanter 

Aimons-nous vivants 
N'attendons pas que la mort nous trouve du talent 
Aimons-nous vivants 
S'il faut danser, je veux danser maintenant 
Aimons-nous vivants 

C'est vrai, on ne peut pas changer le monde 
Je sais, mais c’est bon d’y croire une seconde 
Aimons-nous vivants 
Vivants 
Maintenant 

Aimons-nous vivants 
N'attendons pas que la mort nous trouve du talent 
Aimons-nous vivants 
S'il faut danser, je veux danser maintenant 
Aimons-nous vivants 

Aimons-nous debout 
Faisons la paix, faisons l'amour entre nous 
Aimons-nous surtout 
Pour ne plus jamais, jamais vivre à genoux 
Aimons-nous vivants




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Message par Invité Sam 9 Jan 2016 - 10:20

C'est ce que me répétait ma grand-mère maternelle, paix à son âme. Ange

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Message par Invité Mar 12 Jan 2016 - 14:41

Un ange
Suce ces p'tits Bleus ! a écrit:C'est ce que me répétait ma grand-mère maternelle, paix à son âme. Ange

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Message par Invité Mar 12 Jan 2016 - 14:44

DE ZIGGY À LAZARE, L’ART DE SE RÉINCARNER
Par Sabrina Champenois et Elvire von Bardeleben— 11 janvier 2016 à 21:11


D’autres pop stars ont beau forcer les excentricités, aucune d’entre elles ne peut rivaliser avec le caméléon Bowie.





Psychologie de comptoir  842309-bowie-as-ziggy-stardust-in-nyBowie habillé en Ziggy Stardust, à New York, en 1973. Photo Michael Ochs. Getty Images 
 

On a beau chercher, on ne trouve pas. Pas de pop ou rock star susceptible de rivaliser avec Bowie sur le plan de l’apparence, de sa capacité à en jouer, à se transformer, à oser, à innover, à s’imposer comme une créature apte à toutes les mutations. Chez les hommes, certains ont contribué à faire bouger les lignes, qu’Elvis P. avait commencé à secouer avec sa lascivité ontologique et ses penchants pour ce qui deviendra le glam puis le bling : les Mick Jagger, Lou Reed, Michaël Bambi Jackson, Prince, Freddie Mercury, Klaus Nomi, Boy George, George Michael ou, plus récemment, Brian Molko. Mais aucun n’a eu cette capacité de renouvellement permanent, de la tête aux pieds, de la chevelure aux chaussures en passant par le maquillage. 



Un work in progressqu’attestait au printemps dernier à la Philharmonie de Paris l’épatante exposition David Bowie is conçue par le Victoria & Albert Museum.
Même chez les femmes, dans l’imaginaire collectif plus portées sur le chiffon, difficile de trouver une rivale à Bowie. Cher, Madonna, Rihanna ou Lady Gaga ont bien tenté des trucs et fait sensation à des moments donnés, elles n’ont pas créé une cosmogonie. Seule l’Islandaise Björk, autre pop star comme surgie d’une autre planète, semble autant capable d’enchaîner les mues, non par calcul stratégique millimétré par un styliste personnel et destinées à «faire le buzz» mais dans le cadre d’une vision globale constamment évolutive, mutante. Les créatures qu’incarnent tour à tour Bowie et Björk sont à la fois des avatars et autant de facettes constitutives de personnalités hors normes, multiples, transversales, avant-gardistes, définitivement affranchies. Avec cet avantage à David Bowie : lui pouvait arborer un look «normal», classique, quand Björk est majoritairement synonyme d’extravagance.



Beau oui comme Bowie


La formule est une fulgurance de Gainsbourg, et le titre d’un des tubes de l’album Pull Marine (1983) d’Isabelle Adjani. Beau oui comme Bowiescanne impeccablement la créature Bowie : «Mâle au féminin / Légèrement fêlé / Un peu trop félin / Tu sais que tu es / Beau oui comme Bowie / Un peu d’Oscar Wilde / Un peu Dorian Gray / Quelques lueurs froides / Et un air glacé / Beau oui comme Bowie […].» C’est de fait une évidence, qui a fait le bonheur des photographes comme des cinéastes et qui aboutit à une imagerie omniprésente dans tout cerveau contemporain : David Robert Jones était une réussite esthétique ambulante et ce dès l’enfance, d’après les photos d’époque. 



Devenu pop star, il est immédiatement identifiable, silhouette longiligne pas loin du modèle déposé Twiggy, traits fins, regard effilé dopé par des iris vairons, troublantes incisives de vampire. On pense à Greta Garbo ou à la sublime Tilda Swinton qu’il enrôlera d’ailleurs en 2013 dans le clip The Stars (Are Out Tonight). Pareil capital de départ est facile à faire fructifier. Il le fait initialement puis sur la fin avec une option dandy plutôt sage, coiffé au départ à la Brian Jones. C’est à partir de 1969 qu’il oblique vers plus de radicalité : cheveux longs ondulés raccord avec la vague hippie en cours, intégration de la robe longue dans son vestiaire (cf. la pochette de l’album The Man Who Sold The World, 1971). A partir de là, la planète assiste éberluée à un show transformiste avec des épisodes très casse-gueule voire douteux, mais qui n’entacheront jamais vraiment la crédibilité fashion de Bowie. Comme si son élégance le protégeait du ridicule, sous-marin étanche aux courants ou dogmes de la mode.



L’ExtravaganT Mr B.


L’album The Man Who Sold The World marque le début d’aventures stylistiques osées, parsemées de brefs retours à la «normalité» donnant l’impression d’une certaine lucidité de la part de Bowie, qui teste, se donne dans un rôle, sans se départir d’une distance critique. Bowie, dans les années 70, c’est le choc visuel de Ziggy Stardust, icône du glam rock, l’outrancier, le mauvais goût sacralisé. Un feu d’artifices où les matières brillent, le maquillage est violent, les cheveux sont rouges et la nuque longue (elle inspira plus tard, hélas, nombre de footballeurs allemands). Non seulement ses costumes le glissent dans la peau d’un autre personnage, mais ils transforment la forme du corps, le rendent élastique (cf. la célèbre combinaison signée Kansai Yamamoto, où les jambes accolées forment un cercle), perché sur des talons compensés. Tout est fait pour marquer la rétine et l’assassinat programmé du personnage contribuera à fixer cet héritage esthétique dans le marbre, transformera le subversif en mythique.


Au cours des décennies, David Bowie multiplie les identités et se fond dans toutes sortes de costumes avec deux constantes, la démesure et l’androgynie. Il est pirate destroy ou cyber Pierrot lunaire, ou encore le Thin White Duke, blanc-bec cocaïné cynique et autodestructeur, représenté par une esthétique plus sobre mais non moins théâtrale, en chemise blanche et pantalon à pinces noir, prenant des poses dramatiques. A chaque fois, ça marche. Parce que David Bowie ne suit pas les conseils avisés du département marketing, mais est à l’initiative des personnages qu’il invente et incarne ; le chanteur conçoit les dessins de ses costumes ; il passe commande à Kansai Yamamoto ou au jeune Alexander McQueen (en 1997) qui lui dessine sa fameuse veste Union Jack, il imagine les décors de ses scènes ainsi que les pochettes de ses disques.


Mutant et phénix


Cela semblait jusque-là admis : on ne change pas de coiffure comme de chemise. Or, parmi les tours de force de David Bowie, figure sa créativité capillaire poussée à un point tel que les coiffures constituent un élément décisif de sa garde-robe. Le champ des possibles est en l’espèce tout bonnement stupéfiant, tant au niveau de la longueur que de la couleur, la coupe, le coiffage. Plaqués, hérissés, effilés, wavy avant l’heure, platine (hommage à l’idole Warhol ?), blond, roux, rouges… Contrairement au mec de base, et à des époques où l’homme se teint les cheveux avant tout pour enrayer le blanchiment, Bowie s’amuse, se prend joyeusement la tête, en joue comme d’une parure qui achève de compléter un personnage. Que ses cheveux aient résisté à pareilles montagnes russes, relève d’ailleurs du miracle et conforte l’idée d’un phénix ad libitum, dont chaque fin de cycle décidée par ce démiurge de lui-même débouche sur un autre et non l’impasse, loin de la malédiction d’un Samson privé de sa force dès lors qu’on les lui coupe.



Icône de la mode


La mode adore Bowie car elle trouve en lui une source d’inspiration intarissable et connue de tous. Le look Bowie, ou plutôt les looks Bowie sont transgénérationnels et à peu près indatables, contrairement à la plupart des pop stars - Madonna par exemple, dont chaque phase incarne l’air du temps (le bandana dans les cheveux dans les années 80, etc.). Outre d’innombrables séries mode, les références à Bowie représentent un véritable fonds de commerce. En 2003, pour sa couverture, le Vogue anglais transforme Kate Moss en Aladdin Sane, lui apposant le fameux éclair orange et bleu sur le visage ; en 2011, le Vogue français récidive : c’est encore Kate Moss en une, mimant Ziggy Stardust, paillettes sur les épaules et pétard dans les cheveux. Comme le chanteur, Kate Moss, dont le succès ne se tarit pas à 40 ans passés, a un côté caméléon, un physique adaptable à toutes les transformations. Sans doute conscient de cette similitude, Bowie enverra la brindille chercher à sa place sa récompense aux Brit Awards de 2014, vêtue d’un costume de l’increvable Ziggy.
Bowie n’a pas seulement influencé les magazines de fripes, il a aussi participé à l’avènement du bizarre comme esthétique dominante dans la pop music. Aujourd’hui, il est normal d’avoir les cheveux rouges (Rihanna), de porter trop de maquillage (Marilyn Manson), des tenues qui remodèlent le corps (Lady Gaga), de rendre son genre trouble (Shamir). Au point que dans le paysage musical actuel, la pruderie de Taylor Swift détonne presque plus que l’extravagance de Miley Cyrus. Merci Bowie, d’avoir décorseté la doxa.
Sabrina Champenois , Elvire von Bardeleben



http://next.liberation.fr/culture-next/2016/01/11/de-ziggy-a-lazare-l-art-de-se-reincarner_1425773









- ouais on parlera de tes ongles incarnés plutôt demain, hein Smile je voudrais pas être en décalage avec mes émotions Wink

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Message par Invité Mer 13 Jan 2016 - 11:39

Je crois que ma machine a laver elle est télépathe.

En fait elle essore plus, je me demande si elle n'essaie pas de m'envoyer un signe comme quoi, il faudrait que j'évacue ?

Mad

"eh sors des infos de ta tête sinon ça me fait déborder le tambour ?"

J'ai contacté quelqu'un : 



David du chauve nie tout en bloc Smile

le mystère reste entier.

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Message par Invité Ven 15 Jan 2016 - 13:20

- t'as vu l'éjaculation précoce des mots et des maux, personne n'en parle Smile aucune recherche sur ce sujet pourtant crucial,
- pareil, tu veux bien me passer la bouteille de lait, afin que j'éjacule mon nuage de lait dans mon café ?
Suspect

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Message par Invité Sam 16 Jan 2016 - 15:51

Journal des Femmes

Couple

Vie à deux



Ils sont en couple et ne s'aiment pas


Natacha Couvillers, Mis à jour le 13/01/16 10:56



Psychologie de comptoir  10223817-ils-sont-en-couple-et-ne-s-aiment-pas
Le site "Elite Rencontre" a réalisé une étude auprès de célibataires sur les relations de couple sans amour. Cela donne lieu à des résultats improbables et étonnants...


Se mettre en couple sans éprouver le moindre sentiment amoureux est un paradoxebien réel d'après le premier sondage réalisé par le site Elite Rencontre. Un panel de 700 célibataires a été interrogé autour de ce concept de couple sans amourdont les résultats peuvent surprendre. Il se trouve qu'une personne sur deux s'est déjà mise en couple sans éprouver de sentiments pour son partenaire. Le plus étonnant reste que certains ont réussi à faire avec, ou plutôt sans, durant 5 cinq ans (pour un célibataire sur quatre)

Une autre réalité, qui ferait pâlir les princesses Disney est que 22% des célibataires sondés pensent qu'une relation peut fonctionner sans amour. Ne devrait-on pas alors parler de simple colocation ou d'amitié ?

Finalement, ce sondage révèle quelque chose de plus profond, qui vient contredire le fameux dicton "mieux vaut être seul(e) que mal accompagné(e)", puisque la première crainte de ces célibataires (41%) est la solitude, suivie par les enfants (27%) et les raisons financières (13%). Pas de quoi se réjouir, donc.






Séparation assistée : dis-lui toi que je ne l'aime plus


Natacha Couvillers, Mis à jour le 08/01/16 12:5

[img(93.85714200000001px,62.857142px)]http://i-cms.journaldesfemmes.com/image_cms/540/10221272-separation-assistee-dis-lui-toi-que-je-ne-l-aime-plus.jpg[/img]
"Envie de rompre ? Laissez-nous y remédier" voilà le slogan de l’appli BreakUpShop qui vous propose de rompre à votre place. Quand la technologie s’empare de vos relations !


Le monde connecté s'est infiltré jusque dans nos intimité qui est, elle aussi, devenue connectée. Outre la multitude de sites et autres applications proposant -en échange d'un pécule- de rencontrer sa moitié sans presque bouger de chez soi, le versant "rupture assistée" est aussi rentré sur le marché. 


Lorsque vient le moment difficile d'annoncer la fin d'une histoire, pourquoi perdre son temps à trouver la bonne formule ou convenir d'un endroit approprié ou même d'y réfléchir à tête reposée ? 



Le business du sentiment vous monnaye une solution connectée, adaptée, personnalisée et efficace.

Il existe donc toute sortes de packs de ruptures connectées. 


De la plus simple (et la moins onéreuse) avec BreakUpText qui se charge du texto de rupture (celui qu'on réécrivait au moins dix fois avant d'envoyer) à la plus élaborée BreakUpShop qui propose un coffret rupture. Le-dit coffret se compose de junk food type cookies ou chips, du DVD The Notebook ou du jeux vidéo Call of Duty, d'une carte Netflixcréditée de 30 dollars pour s'aérer l'esprit, de deux verres de vin et d'une lettre de réconfort faite à la main, tout cela pour la modique somme de 95 dollars. 

Voilà qui mérite réflexion...



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Message par Invité Mer 20 Jan 2016 - 13:29

Le prince George a fait son premier jour à la crèche
06 Janv. 2016, 18h27 | MAJ : 07 Janv. 2016, 07h57

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Le prince George, deux ans et demi, a fait son premier jour à la crèche mercredi 6 janvier. Twitter/Kensington Palace/The Duchess of Cambridge




C'était la rentrée ce mercredi pour le prince George. A deux ans et demi, le petit garçon blondinet du prince William et de Kate Middleton a fait son premier jour à la crèche, la Westacre Montessori Nursery School située dans le comté de Norfolk au Royaume-Uni, près de la résidence familiale d'Anmer Hall.


Deux clichés du petit George devant le mur très coloré de l'établissement pris par sa maman seule à l'accompagner ont été postés par Kensington Palace sur les réseaux sociaux pour satisfaire la curiosité des médias. Le duc de Cambridge qui s'est dit récemment «beaucoup plus émotif depuis sa paternité» et son épouse ont tenu a ce que ce moment se passe dans la plus grande intimité.


Le tout jeune élève avec ses mèches bouclées, son petit blouson matelassé, et son sac à dos bleu turquoise, apparaît content à l'idée de rencontrer ses nouveaux camarades de jeu, captivé par les nombreux personnages sur la fresque qui décore le mur de la crèche. 

Dans cet établissement scolaire, qui s’appuie, comme son nom l’indique, sur la pédagogie Montessori, une méthode d’éducation dite ouverte, où les enfants sont libres de choisir, en classe, l’activité qu’ils souhaitent faire, à leur rythme, «George recevra la même expérience unique que tous les autres enfants »,  comme annoncé avant Noël lors de la publication d'une photo de famille «trop mignonne» avec la princesse Charlotte en guise de carte de voeux.


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La frénésie médiatique avait été toute autre lorsque le père de George, le prince William, avait fait ses premiers pas à la crèche en 1985, sous l'oeil d'une forêt de caméras, accompagné par sa mère, Lady Diana.









Petit bouchon d'en haut, petit bouchon d'en bas, Petit bouchon quand même Smile

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Message par Invité Ven 22 Jan 2016 - 12:53

[size=34]Christophe Willem harcelé sur Twitter: "J'étais pollué à longueur de journée"[/size]


Lassé des commentaires haineux, Christophe Willem a décidé mardi de désactiver son compte Twitter.




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AFP / FRANCOIS GUILLOT


Le chanteur, vainqueur de la 4e saison de Nouvelle Star, a fermé en début de semaine son compte Twitter, ne supportant plus les commentaires haineux. Pour L'Express, il revient sur cette décision et dénonce l'incapacité du réseau social à protéger ses utilisateurs.


Il est à la fois soulagé mais un peu amer. Christophe Willem a annoncé lundi dans une longue tribune publiée sur Facebook qu'il fermait son compte Twitter, lassé des critiques et des commentaires injurieux. "La répétition de ce flot permanent de haine pollue non seulement mon fil d'actualité mais aussi mon équilibre personnel, celui que je m'efforce de préserver depuis des années", écrit le chanteur de 32 ans qui comptait plus de 350 000 abonnés. Dans cette même tribune, le vainqueur de la 4e saison de Nouvelle Star précise par ailleurs avoir toujours voulu garder un lien privilégié avec ses fans, en refusant de faire gérer ses réseaux sociaux par une équipe dédiée. 


Christophe Willem n'est pas le premier artiste à désactiver son compte Twitter. Avant lui, les chanteurs Michel Polnareff et Benjamin Biolay ont claqué la porte du réseau social, évoquant, eux aussi, les "insultes incessantes". Interrogé par L'Express, Christophe Willem revient sur les raisons précises qui l'ont poussé à se retirer. Une décision, dit-il, "difficile à prendre par rapport au public". Il pointe également du doigt les lacunes du réseau social en matière de protection de ses utilisateurs. 


Pourquoi avez-vous décidé de désactiver votre compte Twitter? 
Cela fait cinq ans qu'une seule et même personne me harcèle quotidiennement. Pour vous donner un ordre d'idée, je pouvais recevoir jusqu'à 200 tweets par jour. Mais ces derniers mois, le harcèlement s'est accentué jusqu'à en devenir insupportable. Entre le mois de septembre et aujourd'hui, cette personne a créé 250 profils Twitter différents pour me nuire. Mon compte était complètement parasité et mes fans se faisaient, eux aussi, insulter quotidiennement. J'ai signalé cette personne à Twitter après l'avoir bloquée, sans résultat. Au final, je n'avais plus de plaisir à aller sur Twitter, c'était devenu étouffant. 







J'ai même déposé une plainte qui a été déclarée irrecevable. La justice m'a dit: 'Vous êtes une personnalité publique, si vous ne supportez pas la critique, il ne faut pas s'inscrire sur ce réseau social'. En réalité, je n'ai aucun problème avec la critique, ce n'est pas du tout la question. De son côté, Twitter n'a pas bougé non plus. Je me suis retrouvé face à un mur et je n'avais plus envie de subir. C'est cette accumulation qui m'a contraint à prendre cette décision.  
Que vous disait précisément cette personne? 
Elle me dictait mon attitude. Par exemple, si le matin je ne disais pas 'bonjour' et le soir 'bonne nuit', j'étais inondé de tweets insultants. Elle divulguait également des informations personnelles telles que les adresses de membres de mon entourage. Les attaques pouvaient aussi porter sur ma sexualité ou sur mes fans. J'ai même essayé de discuter avec elle par messages privés, elle m'a dit clairement: 'Ma volonté c'est de te nuire, de détruire ta carrière'. Ce qui est fou, c'est que je ne comprends pas pourquoi j'ai été pris pour cible de cette manière. 
Les artistes sont régulièrement pris pour cible sur les réseaux sociaux, vous même avez déjà dû être victime d'insultes dans le passé?  
Bien sûr, c'est déjà arrivé à de nombreuses reprises. Cela fait partie du jeu lorsqu'on est artiste, je comprends totalement que l'on puisse ne pas aimer ma musique. Mais j'insiste, il y a une différence entre une insulte qui, une fois qu'elle est prononcée passe à la trappe, et un harcèlement permanent. Dans mon cas précis, j'étais pollué à longueur de journée. 
Que reprochez-vous précisément à Twitter? 
L'absence d'un comité d'éthique qui permettrait de suspendre l'accès de certains utilisateurs à des comptes. Pour reprendre mon exemple, la logique aurait voulu que Twitter se rende compte du harcèlement dont j'étais victime, trouve l'adresse IP de l'ordinateur de son auteure et lui interdise de mentionner mon compte officiel dans ses messages. Aujourd'hui, Twitter ne protège pas suffisamment ses utilisateurs. Une autorité de régulation est nécessaire.  
Mais, les réseaux sociaux ne sont-ils pas aussi un outil propice pour se rapprocher de son public? 
Attention, je ne suis pas en guerre contre les réseaux sociaux. Ils permettent en effet d'établir une relation privilégiée avec le public. Si les artistes ne devaient communiquer avec leurs fans que lors de concerts ou de séances de dédicaces, ça serait triste. Ce qui me dérange par contre, c'est qu'aujourd'hui, sous couvert d'anonymat, certains internautes se permettent de tout dire. Il y a une sorte de déresponsabilisation de l'individu. Je n'ai aucun problème avec la liberté d'expression à partir du moment où chaque individu est responsable des propos qu'il tient. 
Vous allez désormais vous consacrer à votre compte Facebook sur lequel les critiques sont également monnaie courante... 
Je ne mets pas Facebook et Twitter sur le même plan. Sur Facebook, la possibilité de modération est, selon moi, beaucoup plus importante. J'ai bloqué sans problème la personne qui me harcelait. Je trouve la communication bien plus fluide et naturelle. Les messages y restent visibles et ne se perdent pas dans le flot, comme c'est le cas sur Twitter.  
Vous êtes le troisième chanteur à quitter Twitter, comment expliquez-vous autant de haine à l'encontre des artistes? 
Nous sommes des cibles faciles. Sur ce réseau social en particulier, tout le monde peut se payer un artiste et le montrer à la terre entière. Il n'y a qu'à mentionner le nom. Ce procédé offre à nos détracteurs une vitrine énorme pour déverser leurs insultes. Personnellement, je n'avais 'que' 350 000 followers, c'est peu contrairement à d'autres artistes.  
Pour l'heure, Twitter n'a pas réagi à cette affaire. 







Quand je s'rais grand je serai beegees 
Ou bien pilote de formule 1 
En attendant je me déguise, c'est vrai 
Que tout les costumes me vont bien 
Le rouge , le noir 
Le blues, l'espoir, en moi 
De toutes les couleurs j'aime en voir 

C'est comme ça qu'est que j'y peux (x2) 
Faudrait savoir ce que tu veux (x2) 
C'est comme ça qu'est que j'y peux (x2) 
Faudrait savoir ce que tu veux (x2) 

Ouiii 
Quand je s'rais grand ça s'ra facile 
Enfin je serai qui je suis 
Oui mais, en attendant je me defile 
C'est vrai, je me derobe et je me fuit 
je pleure, je ris, j'ai peur, envie, je sais 
De toutes les couleurs j'aime en voir 



A qui la faute je suis l'un et l'autre, double jeu 
A qui la faute je suis l'un et l'autre 

Faudrait savoir ce que tu veux (x2) 
C'est comme ça qu'est que j'y peux (x2) 
Faudrait savoir ce que tu veux (x2) 
Apres tout quesque j'y peux (x2) 
Faudrait savoir ce que tu veux (x2) 
Ouuh 
Faudrait savoir ce que tu veux (x2) 

Quand je s'rais grand qu'on se le dise 
Je s'rais vendeur dans les magasins 
En attendant je me déguise 
En chantant dans ma salle de bain 

Faudrait savoir ce que tu veux (x2) 
C'est comme ça qu'est que j'y peux (x2) 
Faudrait savoir ce que tu veux (x2) 
C'est comme ça qu'est que j'y peux (x2) 
Quand je s'rais grand je s'rais dans le showbiz










Je suis un oiseau 
Qui est tombé de haut 
Je traine ma peine 
Une larme qui coule 
J'ai dans la gorge une boule 
Comme une pierre qui roule 
Perdue l'innocence des jours 
Passés dans la cour de l'école 
Du bonheur, j'en ai pas 
Y en a que pour Pierre et Paul 

Jacques a dit : "Cours" 
Jacques a dit : "Vole" 
Mais pas le jour ou je décolle 
Jacques a dit : "Cours" 
Jacques a dit : "Aime" 
J'ai beau t'aimer, tu pars quand même 
Jacques a dit : "Marche" 
Jacques a dit : "Rêve" 

Me fait tant marcher que j'en crève 
Jacques a dit : "Certes, je lui pardonne" 
Jacques est un rêve, pas un homme 

Reste 
Une mélancolie cachée 
Sous mon manteau de pluie 
Qui traine encore 
Je ne sens plus le vent dans mes voiles 
Dis-moi à  quoi me sert mon étoile 
Si je perds le Nord ? 
Mes ailes, je les ai méritées 
Mes ailes, je les ai pas volées 
J'ai tout fait comme tu m'as dit 
Mais le rêve s'évanouit 

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Message par Invité Dim 24 Jan 2016 - 12:37

[size=34]Séisme de magnitude 7,1 en Alaska[/size]





 Par LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 24/01/2016 à 12:15 , mis à jour à 12:26


  • Psychologie de comptoir  Un-traineau-sur-un-lac-gele-pres-de-willow-en-alaska-le-4-mars-2007_5405947

Dans le sud de l'Alaska, à 200 kilomètres d'Anchorage, un séisme ressenti le 24 janvier 2016.
 
afp.com/JIM WATSON


Dans le sud de l'Alaska, à 200 kilomètres d'Anchorage, les immeubles ont tremblé. Plus d'infos à venir.


Un tremblement de terre de magnitude 7,1 sur l'échelle de Richter a frappé le sud de l'Alaska ce dimanche matin à 10h30, a annoncé l'Institut de géologie américain (USGS). L'épicentre se trouve près de Cook Inlet, à 260 kilomètres au sud-ouest d'Anchorage, à une profondeur de 90 kilomètres, près de Pedro Bay. 
De faibles secousses ont été ressenties dans les villes poches. Aucun risque de tsunami. 


Plus d'infos à venir 


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Message par Invité Lun 25 Jan 2016 - 12:11

Les extraterrestres sont tous morts et les Terriens vont prendre le même chemin


Publié le 22-01-2016 à 10h14 - Modifié à 17h24
29 réactions | 134893 lu
Psychologie de comptoir  Time Temps de lecture : 4 minutes



Psychologie de comptoir  4291380372352
Par Jean-Paul Fritz
Chroniqueur sciences



LE PLUS.  Une étude d'astrobiologistes de l'université nationale australienne explique pourquoi on n'a pas encore trouvé de traces d'extraterrestres. La raison ? Ils sont probablement tous morts. Si la vie est apparue sur des planètes comme Mars ou Vénus dans le passé, il est possible en effet qu'elle n'ait tout simplement pas réussi à se maintenir. Les explications de Jean-Paul Fritz.


Édité par Henri Rouillier  Auteur parrainé par Benoît Raphaël



Psychologie de comptoir  9261439531289
Il est possible que sur les autres planètes, la vie n'ait pas réussi à se maintenir. (HO / EUMETSAT / AFP)
 
L'idée d'un "grand filtre" qui empêcherait les civilisations de progresser au-delà d'un certain niveau – et qui expliquerait pourquoi nous n'avons pas encore pu capter de signaux provenant de civilisations extraterrestres – n'est pas nouvelle.
 
Devant le vide que nous rencontrons en scrutant le ciel avec toutes les antennes à notre disposition, il faut bien tenter de trouver des réponses. Parmi celles-ci, la plus dérangeante, de mon point de vue, est que la vie intelligente est éphémère, et qu'elle disparaît très rapidement. Au vu de l'immensité de l'univers, il deviendrait donc difficile de repérer ces petites étincelles vite éteintes.
 
Des fossiles de microbes
 
C'est pourtant cette thèse que défendent deux chercheurs de l'université nationale australienne, qui viennent de publier une étude dans la revue Astrobiology. Selon Aditya Chopra (non, il ne s'agit pas du cinéaste indien) et Charles Lineweaver, la vie sur d'autres planètes apparaîtrait de manière brève, ne laissant pas assez de temps pour permettre l'apparition de l'intelligence, ou seulement dans de rares cas. 
 
Résultat, nos futurs astronautes explorateurs d'autres mondes, si nous survivons jusque-là, auront beaucoup plus de chances de trouver des fossiles de microbes que des traces d'Homo Alienus.
 
Les débuts de la vie sont difficiles
 
Si l'univers regorge des ingrédients nécessaires à la vie, comment serait-il possible qu'elle soit aussi rare ? Pour le tandem Chopra-Lineweaver, c'est la faute au "goulot d'étranglement de Gaïa", le nom poétique donné à leur théorie.
 
"L'univers est probablement rempli de planètes habitables, donc beaucoup de scientifiques pensent que les extraterrestres devraient pulluler", explique Aditya Chopra. Mais, et c'est un grand "mais", la vie serait particulièrement fragile dans ses premiers stades. "La plupart des environnements planétaires primitifs sont instables. Pour produire une planète habitable, les formes de vie doivent réguler les gaz à effet de serre comme l'eau et le dioxyde de carbone pour garder des températures de surface stables".
 
Cette étude australienne semble éclairée par un autre travail, réalisé par une chercheuse de l'université McGill (Canada), qui montrerait que les conditions pour que la vie apparaisse et se perpétue semblent avoir des limites plus ténues qu'on pouvait l'espérer.
 
Après quatre ans passés à rechercher de la vie dans les sols gelés de l'Antarctique, elle semble avoir détecté un seuil d'aridité et de froid incompatible avec la vie. Au vu de la similarité de l'environnement étudié avec la planète Mars, cela pourrait faire revoir à la baisse les espoirs de trouver ne serait-ce que quelques microbes sur la planète rouge.
 
La vie crée son environnement
 
Pour expliciter leur thèse, les Dr Chopra et Lineweaver prennent un exemple parlant dans notre propre système solaire : voici quatre milliards d'années, la Terre, Vénus et Mars auraient été toutes trois habitables. On sait ce qu'il en est aujourd'hui : Vénus est une fournaise et Mars un désert glacé avec une atmosphère fantomatique. La raison ? Elle serait assez simple, d'après les deux scientifiques australiens : si la vie est apparue un jour sur Mars ou Vénus, elle n'a pas réussi à stabiliser son environnement et le climat de sa planète.
 
Car pour eux, c'est la vie qui a réussi à produire les conditions que nous connaissons aujourd'hui sur notre bonne vieille planète, conditions qui s'obtiendraient dans des circonstances tenant du miracle. Et c'est un peu ce que serait la Terre, une exception, où les formes de vie auraient pu surmonter tous les obstacles visant à les éliminer et auraient finalement survécu pour évoluer jusqu'à l'intelligence : nous.
 
Il y aurait donc bien de la vie sur de nombreuses planètes de l'univers, mais elle dépasserait rarement le stade où les organismes multicellulaires se développent, sans parler d'aller jusqu'à des méga-civilisations intergalactiques.
 
Plein de raisons pour que ça tourne mal
 
J'avoue que la thèse est plausible, mais déprimante. Mais il est vrai que la période ne prête guère aux réjouissances, et que même la science semble donner le ton. Stephen Hawking, qui avait déjà maintes fois alerté sur les dangers de l'intelligence artificielle et sur la nécessité pour l'humanité d'essaimer sur d'autres planètes avant qu'une catastrophe n'anéantisse la vie sur Terre, a d'ailleurs remis le couvert en annonçant cette semaine à la BBC que nous courions au désastre. Pour lui, les progrès de la science et de la technologie vont créer "d'autres manières pour que les choses tournent mal".
 
"Même si les chances d'un désastre sur la planète Terre sont très basses, elles s'additionnent avec le temps et deviennent une quasi certitude dans le prochain millier ou dizaine de milliers d'années", ajoute-t-il. Il semble cependant conserver un espoir : "D'ici là, nous devrions avoir essaimé dans l'espace et vers d'autres étoiles, alors un désastre sur Terre ne signifiera pas la fin de la race humaine. Cependant, nous n'établiront pas de colonies auto-suffisantes dans l'espace avant au moins une centaine d'années, alors nous devons faire très attention pendant ce temps-là".
 
Cela prend un tout autre relief si les docteurs Chopra et Lineweaver ont raison. Si la vie est vraiment aussi rare dans l'univers et l'intelligence encore davantage, il serait alors de toute première importance que celle qui existe (nous) s'arrange pour survivre et se propager. Un argument de plus pour mettre davantage d'énergie et de moyens dans la conquête spatiale.
 
En attendant, je vais éviter de trop penser aux astéroïdes qui risquent de nous tomber sur la tête, aux épidémies ravageant la planète, aux guerres nucléaires, aux tempêtes solaires, aux sursauts gamma et à toutes les méthodes pouvant amener à une extinction massive de notre espèce. Il serait trop facile de s'enfermer dans la morosité.


http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1471984-les-extraterrestres-sont-tous-morts-et-les-terriens-vont-prendre-le-meme-chemin.html



- c'est bien ce que je pensais, pour voir le plus ou le moins, il faut un vert  No
- et sinon t'as toujours pas pensé aux pailles ? 
- ben non
- bon encore une journée avec le coeur grenadine


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Message par Invité Mar 26 Jan 2016 - 15:35

Ici l'Indre et le Loir, Je répète : Ici l'Indre et le Loir, je pense qu'on l'a perdu au Nord, mais qu'il est beau quand il part à l'Ouest. La marmotte s'est réveillée, je répète : la marmotte s'est réveillée. I hat a dream, I Hat a dream et il lui dit : Oh ta Gaule, et elle lui tira son chapeau Léon.

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Message par Invité Mer 27 Jan 2016 - 11:40

[size=36]Une fan de Frédéric François sort du coma après un appel du chanteur[/size]

Publié le 12/01/2016 à 11:32Mis à jour le 12/01/2016 à 11:33

Insolite

Psychologie de comptoir  201503281308-full
Frédéric François./Photo DR
Psychologie de comptoir  Zoom
Le 2 janvier dernier, Jeanine, une habitante d’Anderlecht, en Belgique, a été fauchée par une voiture sur un passage pour piéton et s’est retrouvée dans le coma. Pour la réveiller, son fils Fabian a tout tenté, jusqu’à joindre le chanteur préféré de sa mère, Frédéric François. Ce dernier, très touché par la situation dans laquelle se trouvait Jeanine, lui a passé un coup de fil. Le lendemain, le miracle s’est accompli : elle a ouvert les yeux.
C’est une jolie histoire que relate le journal belge La Dernière Heure. Dans un coma profond depuis qu’elle a été renversée par un chauffard, Jeanine a retrouvé la conscience suite à un appel téléphonique de son idole, Frédéric François. C’est son fils attentionné, Fabian, qui a eu cette idée. Après avoir parlé à sa mère pendant de longues heures sans effet, le jeune homme a décidé de contacter l’interprète de « Je t’aime à l’italienne ». Pour cela, il est passé par l’intermédiaire de Claude Barzotti, un chanteur italo-belge, pour obtenir le numéro de l’artiste.
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Il lui a parlé « comme s’ils étaient des proches »

« Frédéric François m’a appelé de Tenerife, raconte Fabian. Je lui ai exposé l’idée de parler à maman pour essayer de susciter une réaction. On avait convenu qu’il me rappelle à 13 h, lorsque je serais au chevet de ma mère à l’hôpital. Il a tenu parole et à 13 h pile, le téléphone sonnait. J’ai branché le haut-parleur et posé le téléphone à côté de l’oreille de maman ». Pendant une dizaine de minutes, le chanteur a parlé à Jeanine, « comme s’ils étaient des proches ». Fabian explique : « Frédéric François lui a répété plusieurs fois qu’il fallait qu’elle s’accroche, que ses enfants et ses petits enfants avaient besoin d’elle, ajoute Fabian. Il lui a promis aussi de lui envoyer quelques objets et souvenirs de son fan-club personnel. Et il a ajouté qu’il comptait bien rencontrer maman, qu’il voulait la voir. Il a même promis que si elle se réveillait de ce cauchemar, il l’inviterait à son prochain concert à Forest National, en VIP ».
Le lendemain de cet appel, après 6 jours de coma, Jeanine a donné des signes de vie. « Maman ouvrait les yeux lorsqu’on s’adressait à elle. Péniblement, certes, et pas à chaque injonction, mais c’était pour nous un premier signe inespéré […] Je suis certain que Frédéric François y est pour quelque chose. Je lui ai d’ailleurs laissé un message sur son répondeur pour le remercier mille fois », précise Fabian.

http://www.ladepeche.fr/article/2016/01/12/2254217-fan-frederic-francois-sort-coma-apres-appel-chanteur.html


Du coup j'hésite pour la mienne : 



ou 



affraid flower geek scratch


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Message par Invité Ven 29 Jan 2016 - 13:36

"Hérisson ou paillasson" ?





Psychologie de comptoir  Fun-zoo.-hedgehog-thumb23076396






Remue-méninges : sommes-nous un "paillasson piétiné" ou un "hérisson irrité" ?



Vous êtes l'assistante d'un directeur commercial. A 16 heures, il vous donne les éléments pour traiter la réponse à appel d'offres d'un gros client, qui doit être postée au plus tard à 9 heures le lendemain matin, sous peine d'être invalidée. C'est un travail qui demande beaucoup d'attention.


Vous êtes restée trois fois cette semaine jusqu'à 20 heures pour finaliser des dossiers urgents. Aujourd'hui vous devez absolument partir à 18 heures et vous en avez informé votre manager. 

Il déboule dans votre bureau : il vient d'obtenir un rendez-vous avec un prospect intéressant pour le lendemain à 9 heures. Il lui faut absolument une présentation sur PowerPoint et il vous demande de modifier l'actuelle en vous donnant les lignes directrices.


Première option : paillasson piétiné.

Vous dites : "Je vais m'arranger" et vous passez une partie de la nuit sur les deux urgences.

Mais le lendemain matin, épuisée, vous gémissez auprès de vos collègues : "Tu ne sais pas la dernière ?", "Il me prend pour son esclave !", "Il est brouillon et mal organisé",  etc.

C'est l'enfant soumis** en vous qui a accepté.


Deuxième option : hérisson irrité.

Vous entrez en ébullition et en éruption : "Il n'en est pas question !""Je ne suis pas une machine !", "C'est toujours la même chose !"

C'est l'enfant rebelle** en vous qui a refusé. 


Troisième option : vous remettez le singe sur ses épaules.*

"Nous allons avoir là un problème de priorité : vous préférez que je termine la réponse à appel d'offres ou que je prépare votre présentation ? Je ne peux pas faire les deux".

C'est l'adulte** qui a parlé.





 
L'autre n'a sur nous que le pouvoir que nous voulons bien lui donner.


http://parlez-moidevous.blogspot.fr/2012/10/herisson-ou-paillasson.html


Je suis : ta paille ? you're my son ?  Shocked Suspect No tongue

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Message par Invité Mar 2 Fév 2016 - 11:15

Un saisonnier fait de la luge sur un matelas et meurt en percutant un arbre
 
Psychologie de comptoir  Un-helicoptere-du-pghm-aux-deux-alpes-en-2013-photo-d-illustration_5497021
Grave accident avec une luge improvisée aux Deux-Alpes, un homme a perdu la vie (photo d'illustration).
 
AFP PHOTO / JEAN-PIERRE CLATOT

L'accident a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi sur une piste rouge des Deux-Alpes. Les trois victimes travaillaient comme saisonniers dans un restaurant qui venait d'être étoilé.

Un matelas pneumatique en guise de luge. Un groupe de saisonniers s'est élancé dans la nuit de lundi à mardi sur une piste rouge des Deux-Alpes et ont percuté violemment un arbre. L'un d'eux, un jeune homme de 18 ans, n'a pas survécu, les deux autres, deux femmes de 21 et 24 ans, sont grièvement blessées. A priori, au moins cinq jeunes travaillant dans le même établissement de la station ont été impliqués.  
"Ils sont descendus sur une luge improvisée, à savoir un matelas de protection pour les pylônes sur les pistes. Ils se sont engagés sur une piste, raide au début, et ont percuté un bosquet d'arbres", ont indiqué les CRS de montagne de l'Alpe d'Huez, confirmant une information du Dauphiné Libéré


http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/un-saisonnier-fait-de-la-luge-sur-un-matelas-et-meurt-en-percutant-un-arbre_1759534.html

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Message par Invité Ven 5 Fév 2016 - 17:31

3,5 degrés de séparation si vous êtes sur Facebook
Tout le monde connaît la théorie des six degrés de séparation : Facebook annonce que si vous êtes sur le réseau social, ce chiffre tombe à 3,5.

Par Pierre Haski Cofondateur. Publié le 05/02/2016 à 12h57


Belle pub pour Facebook qui peut se vanter de rétrécir le monde, ou au moins la distance entre les individus. Tout le monde connaît la célèbre théorie des « six degrés de séparation » qui veut qu’entre deux personnes, quelles qu’elles soient, il n’y a que six intermédiaires ; si vous avec un compte Facebook, cette distance tombe à 3,5.
En 2011, quand Facebook était à moins d’1 milliard d’inscrits, nous avionsévoqué une étude qui fixait ce chiffre à 4,7. A peine plus de quatre ans plus tard, alors que Facebook revendique 1,59 milliard d’inscrits (sur une population mondiale qui s’élève, selon l’ONU, à 7,3 milliards de personnes), le chiffre moyen continue donc à baisser rapidement.
Facebook annonce la nouvelle sur un blog consacré à la recherche au sein du réseau social, une belle manière de faire sa promo en direction du « prochain milliard » d’inscrits puisque la société de Mark Zuckerberg est toujours à l’offensive en direction des Terriens qui lui échappent...
Psychologie de comptoir  Capture_decran_2016-02-05_a_12.11.06_0
« Trois degrés et demi de séparation » - Facebook

La présentation de l’information est un peu trompeuse, puisque le calcul n’est effectué que sur les personnes inscrites sur Facebook, alors que les « six degrés » déterminés par l’écrivain hongrois Frigyes Karinthy en 1929 concernaient toute personne sur la planète qui pouvait être reliée à n’importe quelle autre, y compris le président des Etats-Unis, par un maximum de six intermédiaires.
Mais ça reste néanmoins spectaculaire que pour près d’un quart de l’humanité, un réseau privé comme Facebook ait un tel impact social. Le chiffre est d’ailleurs légèrement plus bas encore si on se limite à un seul pays (3,46 pour les Etats-Unis, selon le New York Times).
Psychologie de comptoir  Capture_decran_2016-02-05_a_12.33.09
Les chiffres vont de 2,9 à 4 degrés, avec une moyenne à 3,57 - Via Facebook

Côté ludique, si vous êtes logué sur votre compte lorsque vous lisez la note de blog de Facebook, vous aurez le chiffre plus précis vous concernant (3,2 en ce qui me concerne), que vous pourrez comparer à celui de Mark Zuckerberg, 3,17, ou, plus forte encore, celui de Sheryl Sandberg, la directrice des opérations (COO) de Facebook, à 2,92...





http://rue89.nouvelobs.com/2016/02/05/35-degres-separation-si-etes-facebook-263085






 
- ah d'accord, donc je dois mettre une Kriek Cerise (à consommer avec modération) entre moi et Facebook, c'est ça ?
- ouais, un peu près, ça dépend si tu comptes la taille de la paille ou pas.


Dernière édition par six s'if le Jeu 11 Fév 2016 - 11:50, édité 1 fois

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Message par Invité Lun 8 Fév 2016 - 15:46

http://www.letribunaldunet.fr/insolite/comment-se-forment-les-plus-de-notre-cerveau-des-chercheurs-apportent-une-reponse.html

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Message par Invité Mar 9 Fév 2016 - 16:47

JDN


Management


RH




Pour recruter la génération Z, les entreprises devront changer d'outils


Lucas JakubowiczJDN

 Mis à jour le 05/02/16 11:46



  • [url=https://twitter.com/intent/tweet?text=Pour+recruter+la+g%C3%A9n%C3%A9ration+Z%2C+les+entreprises+devront+changer+d%27outils, par @lucas_jaku : http%3A%2F%2Fwww.journaldunet.com%2Fmanagement%2Fressources-humaines%2F1172476-outils-pour-recruter-la-generation-z%2F via @journaldunet]Twitter[/url]

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Psychologie de comptoir  10235907-pour-recruter-la-generation-z-les-entreprises-devront-changer-d-outilsUltra connectés et en attente de relations plus humaines, la nouvelle génération pousse les ressources humaines à se réinventer.




Les jeunes nés à partir des années 90 commencent à entrer en force sur le marché du travail. Pour trouver un emploi, ils n'ont nullement l'intention de se limiter à l'envoi massif  de CV et de lettres de motivation sur des sites Internet sans âme. Pour eux, l'entreprise ne doit pas être en position de force et sélectionner les candidats sur des motifs qu'ils jugent futiles. Les employeurs ont donc intérêt à revoir entièrement leurs outils de recrutement. Un vaste chantier qui n'est pas que du ressort des ressources humaines.


"La génération Z recherche un recrutement agile, mobile, digital et humain"


François Geuze, maitre de conférences en ressources humaines à l'université de Lille est catégorique : "La génération Z a un nouveau rapport au travail. Elle attend beaucoup des managers. Mais elle nourrit également de grandes exigences à l'égard des ressources humaines. Les  jeunes qui entrent sur le marché du travail recherchent un recrutement agile, mobile et digital. Toutefois, ils demandent également une vraie reprise en main par l'homme, ce qui est un vrai défi".
D'après le spécialiste, cette nouvelle génération changera à court terme le secteur du recrutement. Pourtant, si les entreprises commencent à prendre conscience de la situation, rares sont celles qui osent vraiment franchir le pas et repenser leurs outils.


"Chez Carrefour, 60% de nos recrutements a lieu chez les moins de 26 ans"


Carrefour, premier employeur privé de France, fait partie de ces rares exceptions et a pris conscience de cette problématique dès 2013. "A ce moment nous pressentions que les nouvelles générations allaient tout faire changer, même si le terme génération Z  n'était pas employé. A cette époque nous avons donc organisé des ateliers auprès de 30 jeunes de 15 à 17 ans issus de milieux géographiques et sociaux divers. Nous avons été surpris car ils étaient unanimes sur leurs attentes en termes de recrutement : simplicité, entrée en contact direct, multidevice", explique Thierry Roger, directeur de l'espace emploi de Carrefour France. "Nous n'avions pas le choix, nous devions changer en profondeur car chez nous, 60% de nos recrutements annuels a lieu chez les moins de 26 ans".


Techniques venues du e-commerce



Pour s'adapter aux nouvelles attentes, Carrefour a lancé en décembre 2015Carrefour recrute, un site de recrutement spécialement conçu pour tenir compte des attentes de la génération Z. "Cette génération est tellement disruptive que nous avons fait appel non pas à des professionnels du recrutement mais à une agence digitale. Le but est de sortir du schéma dans lequel le candidat se borne à envoyer un CV et une lettre de motivation sur une plateforme. Désormais le parcours candidat doit changer. Il doit être plus digital tout en donnant plus d'interactions humaines, ce qui est un vrai défi", explique Thierry Roger.
Psychologie de comptoir  10235905Légende par défaut © Carrefour
Le site se distingue notamment par la possibilité donnée aux internautes d'interroger directement un recruteur sur un chat, ce qui peut aboutir à un début de processus de recrutement. "Nous avons effectué pas mal de benchmark et nous sommes les seuls à avoir instauré cela. C'est une technique qui vient du e-commerce. On trouve une solution face à une problématique sans envoyer de documents. C'est inédit, ce qui explique pourquoi il existe pour le moment une certaine timidité sur le chat", constate le directeur de l'espace emploi de Carrefour.
Autre originalité, le site permet d'entrer en contact avec des salariés de Carrefour, en l'occurrence "un collaborateur-ambassadeur, c'est à dire un salarié qui a un profil sur le site. Celui-ci s'engage à répondre par mail de manière bénévole. Pour le moment nous avons 20 métiers représentés, l'objectif étant d'atteindre au plus vite le cap des 120 métiers et de développer pleinement ce que l'on nomme le sourcing conversationnel", s'enthousiasme Thierry Roger.


"Désormais, 13% des envois de CV se fait à partir d'un smartphone"


Face à cette initiative, François Geuze applaudit des deux mains mais pointe le risque d'une censure de la part du service des ressources humaines. Un risque que réfute Thierry Roger : "le but est de développer lamarque employeur et pour cela il faut être franc. Nous nous engageons donc à ne pas intervenir dans les discussions".
Enfin, l'accent a été mis sur l'ergonomie et le design afin de faciliter la navigation sur tablette ou smartphone. "Il est trop tôt pour tirer des conclusions mais pour le moment les résultats sont encourageants. Nous avons 10% de visites en plus par rapport à la moyenne de l'année précédente en tenant compte de décembre qui est un mois creux. Autre point important : 24% des connections se font à partir d'un mobile et 7% à partir d'une tablette. Depuis la mise en place du site, 13% des envois de CV se fait à partir d'un smartphone et ce n'est qu'un début", se félicite Thierry Roger.


Une perte de pouvoir des ressources humaines ?



Développement de la marque employeur, sourcing conversationnel avec des ambassadeurs : ces éléments devraient d'ici quelques années faire évoluer en profondeur le rôle des RH. "Nous allons assister à une véritable décentralisation des ressources humaines. La DSI, le service communication, les salariés ambassadeurs participeront au recrutement. Il faudra former tous ces acteurs. Le problème, c'est que les services des ressources humaines peuvent freiner des quatre fers car ils pourront avoir l'impression de perdre une partie de leur autonomie et de leur pouvoir. Un travail pédagogique est donc à mener", explique Frédéric Laurent, président de econsulting RH, acteur historique du sourcing.


"Nous allons assister à une vraie décentralisation. La DSI, la communication, les salariés participeront au recrutement"


Il est vrai que ces changements auront un impact énorme sur la fonction RH. Aujourd'hui, les entreprises sont en position de force et essaient de recueillir un maximum de CV grâce à des process industriels et standardisés.
Or les outils conçus pour attirer la génération Z vont bouleverser ce rapport. "Ce sera aux employeurs de se montrer proactifs, de susciter l'intérêt des candidats par exemple pour les attirer vers des métiers en tension", analyse Frédéric Laurent, pour qui les changements sont tels qu'ils ne se feront pas sans heurts.
"Je pense que des difficultés pourront se développer dans les gros groupes où le travail se fait en silo. En revanche, les plus petites entreprises, les PME, fonctionnent de manière transversale, ce qui évitera les conflits d'intérêt. Mais toutes les entreprises s'adapteront. Au final, je me fais plus de souci pour les sites de recrutement traditionnels qui se contentent d'analyser des CV et des lettres de motivation avec de simples mots clé", explique le spécialiste.




http://www.journaldunet.com/management/ressources-humaines/1172476-outils-pour-recruter-la-generation-z/?een=d4730fdb8bab75fc0ea6fc0167f66034&utm_source=greenarrow&utm_medium=mail&utm_campaign=ml156_partirenprovinc


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Message par Invité Mer 10 Fév 2016 - 10:54

Le fils d'Alain Delon s'est confié au micro de RTL le 8 février sur ses rapports compliqués et surtout très distants avec son père... Entre sentiment d'abandon et déception, le jeune homme, nouvelle égérie de Dior, se livre. Découvrez ses révélations. 



image: http://preprod-img.planet.fr/files/resize/images/article/1/4/6/1015641/2274267-inline-500x250.jpg

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©Abaca Press
Fabien-Alain Delon était l'invité de Marc-Olivier Fogiel sur RTL lundi 8 février et s'est expliqué sur les rapports compliqués qu'il entretient avec son père. Depuis peu, le jeune homme âgé de 21 ans est devenu l'égérie Dior, tout comme son père quelques années plus tôt et a conservé le secret pour en faire la surprise à son père. Il explique "Je pense qu’il ne fallait pas le dire [à mon père]. C’est déjà arrivé que des choses ne se fassent pas parce que, juste­ment, j’ai ouvert ma bouche. Je voulais que ce soit une surprise de tous les côtés et il fallait que l’on garde le secret. […] Après j’ai essayé de le contac­ter plusieurs fois mais il ne m’a pas répondu. Ce n’est pas grave."


Le jeune homme s'est notamment confié sur ce père (trop) absent... "On ne se parle pas beau­coup. On se voit pour les anni­ver­saires, les trucs de Noël, etc mais il n’y a pas vrai­ment de vraie rela­tion. Il n’y a pas de mauvaises rela­tions, il n’y a juste rien. On fait notre truc chacun de notre côté et ça se passe très bien" assure-t-il avant de poursuivre "Il n’y a pas de problème, c’est juste qu’au bout d’un moment, vous n’al­lez pas marcher contre un mur. S’il ne veut pas une rela­tion, que vous, vous en voulez une, il n’y a rien à faire au bout d’un moment. […] Ça y est, j’ai aban­donné parce que je préfère me foca­li­ser sur ma vie, mes problèmes et mon travail".

En savoir plus sur http://www.femmesplus.fr//actu-people-alain-fabien-delon-sur-son-pere-je-fais-tout-pour-moi-rien-pour-lui.1015641.1181.html?xtor=EPR-51-1015730[FemmesPlus-a-la-Une]-20160210#V4xCJyewZkqJF1MQ.99






Etre une "et j'ai ri".....

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