Mais qui suis-je ?.. (Suis-je le "Dasein" de Heidegger ?)

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Message par Invité Lun 9 Fév 2015 - 13:35

Bonjour L'arbre,

C'est pas facile tous les jours....

Long hug

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Message par L'arbre Lun 9 Fév 2015 - 14:23

Oui je te confirme ça...

Mais par moment j'ai l'impression que les efforts que j'ai pu faire face à mon contrôle sur l'angoisse peuvent s'écrouler à tout moment et j'ai peur de régresser et de nouveau retomber dans des travers qui je pensais révolus...
Certes cela ne fait que depuis 1 mois que je vais mieux donc encore un équilibre fragile...
Ou alors ne serait-ce qu'une nouvelle étape de la crise existentielle ?
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Message par Invité Lun 9 Fév 2015 - 15:10

C'est possible effectivement de régresser, surtout si la cause de ton angoisse n'a pas été mise à jour.
En fait, j'en suis quasiment certaine.
Dans mon expérience, ce que j'ai pu constater c'est que plus j'essaie de contrôler mes émotions et pire c'est (même si le contrôle a aussi eu son utilité)
J'apprends à relâcher, ce n'est pas facile du tout.
Concernant les médocs, je ne suis pas spécialement pour (et j'ai testé!)...la cause du mal être est endormie provisoirement et finit par ressurgir sous une autre forme (somatisations par exemple)...cependant ils peuvent s'avérer être bénéfiques à cours terme, histoire de souffler un peu....^^ c
L'arbre, chacun est unique, ton parcours l'est également...
Ma crise existentielle, ça fait presque 3 ans que je la vis et je n'ai toujours pas fini de mettre des trucs noirs à la lumière de ma conscience...en attendant, ma vie passe et je ne me sens toujours pas bien, même s'il y a du mieux...et des jours où je me sens très bien aussi Smile
Parfois je me dis qu'il faut juste focaliser autrement...
C'est vrai quoi...je ne sais pas pour toi...mais de mon coté j'ai tendance à voir le coté noir...et toi?

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Message par L'arbre Mar 10 Fév 2015 - 13:24

Alcyonea a écrit:Concernant les médocs, je ne suis pas spécialement pour (et j'ai testé!)...la cause du mal être est endormie provisoirement et finit par ressurgir sous une autre forme (somatisations par exemple)

Je suis sur le même avis, j'ai attendu le dernier moment pour commencer les anxiolytiques, il a fallu que cela m’handicape dans ma vie sociale et professionnelle pour que j'accepte de prendre des médocs. Mais je ne suis qu'a 0,25mg de xanax par jour donc raisonnable et même insuffisant par moment, mais je ne souhaite pas augmenter..

Concernant ma "rechute" je pense vraiment que c'est la découverte de certaines données dans le livre JSF qui m'ont atteinte mais encore trop inconscient pour que je sache quoi exactement.

Et pour répondre à ta question, oui je suis souvent dans des idées noires, certainement pour cette raison que j'adore les œuvres de Tim Burton (et vu sa biographie il est certainement lui aussi un zèbre Wink en terme de créativité, imagination, vision, décalage, et les chefs d’œuvres qu'il a conçu !
Donc oui lorsque je divague dans mes pensées, je résulte souvent à une même directivité, celle du négatif, du pessimisme.. Mais il suffit que je sois dans de bonnes conditions physique et spirituelle, par exemple si je suis en mode improvisation totale, dans la campagne alpine, à faire une randonnée et réceptif au contact de la nature, avec mon appareil photo en main, pour y immortaliser mers émotions, là je suis dans une position de force car dasn mon élément, et j'ai l'impression que mes projets pourraient se concrétiser juste avec ma volonté... Mais malheureusement, le "mauvais moi" repprend le dessus et mes idéaux s'envolent de nouveau ...

Et toi ressens-tu ce type d'émotion ? sentiment ?

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Message par L'arbre Mar 10 Fév 2015 - 13:52

Ma plus grande frustration à ce jour, et ce depuis maintenant 6 ans .. c'est que je suis salarié d'une entreprise et je n'y trouve pas ma place, je suis contre l'industrie et j'en suis un pion .. Ce que je désire au plus profond, c'est être artisan du bois, devenir créateur (artiste?) de mobilier vintage et de pièces uniques à partir de bois de récupération, redonner vie à du bois vieilli et délaissé, en le détournant pour leur donner une nouvelle jeunesse, je suis autodidacte et j'ai encore du chemin à faire pour être satisfait de mon travail (trop perfectionniste je pense) mais mon plus grand frein est le revenu, aujourd'hui j'ai un salaire, qui me permet tant bien que mal de vivre (survivre?) et satisfaire mes nombreuses passions (photo, bois, création, musique, vintage, etc) et j'ai des horaires assez plaisant. Alors j'aimerais me mettre à mon compte pour vivre de ce qui me plait, mais c'est un choix trop peu raisonnable pour m'y soumettre. Donc je reste dans ce mode de vie avec ses avantages et ses contraintes.. Mais je ne suis pas comblé, voir même vidé de sens, et je reste dans cette confusion, dans ces choix trop compliqués à prendre. J'ai pas assez de temps pour me consacrer à mes restaurations de meubles et mes créations de bois.. donc je n'évolue guère surtout depuis mes premières angoisses (il y a 6 mois) je n'ai plus touché de bois, je me rabat sur la photographie qui me permet de mettre en œuvre ma sensibilité souvent mélancolique (photos noir et blanc à fort contraste).. J'aimerais ouvrir aussi un concept Bar/commerce, ou les gens pourraient venir déguster des tapas autour d'une table conviviale et d'un juke box, ou tout le mobilier serait en vente libre, ou mon atelier serait attenant au bar, un lieu ou des rencontres pourraient être possible et ou je pourrait être passionné de mon activité, ou je pourrais vivre même quand je travaille et non pas commencer à vivre à 17h...

Quand la vie demande de faire des choix, et que l'on est incapable de sortir de son confort routinié, que faire ? Fuir ? C'est souvent que je voudrais faire, tout lacher et prendre un sac à dos et devenir globe trotteur, mais avec encore la barrière des langues, et du monde social et salarial...

trop de compromis font de ma vie une prison imaginaire, ou seule mes pensées sont un réconfort, même si souvent ses mêmes pensées sont là pour me rappeler que je suis prisonnier de moi même..

Voilà le dur constat de ma vie, certes rien n'est figé, mais comment prendre le dessus sur mon irrésistible besoin de confort et de raisonnabilité ???

Aventure vs pantouflardise
Rêves vs raison
Projets vs Confort
Sédentarisation vs évasion
Sociabilisation vs quêtes personnelles

Voilà mes polarités inversées qui me composent,
Voilà mes angoisses de vie,
Voilà mes questions existentielles,
Voilà la balance de mes non-choix.

N’hésitez pas à me donner vos avis, votre ressenti personnel, vos démarches de vie, comment faire enfin "LE BON CHOIX" ?
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Message par Zebrazero Mar 10 Fév 2015 - 16:07

Salut l'arbre ! Ici le roseau...
je me reconnais tout à fait dans ce que tu écris, en effet ! A aprt que j'ai changé de boite 4 fois en 7 ans, le résultat est le même que de ton côté : travail peu satisfaisant mais tranquilité, horaires sympa, salaire à la fin du mois, vacances etc.


La psy (que je voyais tantôt pour le résultat du test) me disais qu'il suffit de se faire confiance, de s'appuyer sur nos capacités et que la réponse est en nous (que la force soit avec nous Razz )
de mon côté j'adore aussi la musique et le dessin, et la lutherie (j'adorerais restaurer les instruments) - mais je ne me vois pas lacher mon job peinard pour devenir artiste/luthier fauchée (oui ça fait matérialiste, mais à ma décharge j'ai un emprunt et deux jeunes enfants drunken )

donc a ta question, comment faire le bon choix, je n'ai que davantage d'interrogations...

une piste peut-être : si ton concept est assez avancé, vérifie que ça te plairait vraiment, puis va rencontrer des personnes spécialisées dans la création d'entreprise, il existe des aides, financement etc. plus coaching (pour garder le cap) qui pourraient être intéressant (mais d'abord il faut le concept, ce que de mon côté je n'ai pas)

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Message par L'arbre Mar 10 Fév 2015 - 16:27

artiste fauché ou salarié endoctriné tel est notre dilemme ..

- Représentation de mes pensées confuses -

Je pense qu'on a tous nos contraintes de vie, mais un jour faut se prendre en main et dire stop, stop à ce que la société veut que nous soyons, de bien beaux moutons à qui on dicte quoi acheter, quoi dépenser, quoi être pour avoir un semblant d’existence aux yeux de nos semblables. Mais au final, chaque mouton se retrouve bien seul et éloigné du troupeau quand il s'agit de faire un constat de sa vie, de notre vécu et de nos expériences. Qu'importe notre âge, il faut toujours rester fidèle à nos idéaux, et ne jamais se laisser entièrement corrompre par le système. Notre génération, notre époque, nous incite à vivre à travers le regard envieux de nos concitoyens, mais ceci à un prix, le prix de notre identité. L'Etat nous créé un idéal illusoire, un confort qui nous laisse bien à notre place, et nous empêche de penser et voir les choses telle qu'elles sont réellement.

C'est sans aucun jugement que j'écris cela, car moi même je ne respecte pas mes idéaux, du moins, pas entièrement et cela me bouffe petit à petit...


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Mais qui suis-je ?.. (Suis-je le "Dasein" de Heidegger ?) - Page 2 Empty V pour Vendetta

Message par L'arbre Mar 10 Fév 2015 - 16:33

Je partage avec vous un texte que je trouve si représentatif de notre société... :

Faire régner la peur et régner par la peur,

« V pour Vendetta reflète une tendance très actuelle dans nos sociétés : une peur généralisée, qui influence de plus en plus la politique et le discours de nos gouvernants. Ceux-ci cherchent à répondre à cette angoisse par davantage de contrôle, qui est censé rassurer et éradiquer le risque et l'incertitude. Mais le contrôle ne donnant jamais de résultats pleinement satisfaisants, il est, mécaniquement, amené à se renforcer toujours plus, en vue d'un objectif irréalisable et irrationnel. Terrorisme, immigration, maladies, environnement, délinquance : nombreux sont les problèmes à être traités sous un angle purement affectif, là où recul, réflexion, sang-froid, esprit critique et subtilité seraient bienvenus.

Il est aussi regrettable que, par démagogie, la communication de nos responsables actuels fasse de plus en plus appel aux affects des citoyens et non à leur intellect, qu'elle préfère le slogan simpliste à l'analyse subtile et étayée.

Ces responsables politiques se rendent-ils compte que ces pratiques fragilisent les bases mêmes de la démocratie et créent les conditions nécessaires à l'avènement d'un régime populiste, voire dictatorial ?

La dictature repose sur la peur et sur un certain consensus passif. Tant que la peur est présente et que la population trouve moins d'intérêt à se révolter qu'à se contenter du régime en place, alors ce dernier peut subsister.

Cela oblige une dictature a garder son peuple sous pression pour brider ses velléités de révolte, tout en lui octroyant un minimum de confort matériel pour endormir son esprit critique et ainsi lui donner pour loisir un leurre de bonheur dans le but de nourrir la futilité de l’esprit. C'est un équilibre fragile, qui peut facilement se rompre si le régime s'affaiblit ou si la conjoncture économique se retourne durablement.

On voit bien comment, dans les pays arabes, la dégradation de leur  situation économique, le creusement des inégalités entre les quelques bénéficiaires des dictatures et la masse des autres, ont été le levier des révoltes. Il a suffi d'une goutte d'eau, d'un symbole, l'immolation volontaire d'un Tunisien ruiné, pour que la révolte éclate et se propage comme une traînée de poudre.

D'ailleurs, V lui-même insiste sur la force des symboles, capables de mettre en mouvement les foules. C'est pourquoi il fait sauter divers bâtiments symbolisant le pouvoir étatique.

Comme le dit V, "Les peuples ne devraient pas craindre leur gouvernement, c'est le gouvernement qui devrait craindre le peuple". »

Extrait du discours d’appel au soulèvement par V :

« Bonsoir Londres. Permettez-moi tout d’abord de vous présenter mes excuses pour cette interruption. J’aime, comme beaucoup d’entre vous le confort du train-train quotidien, le sentiment de sécurité et la tranquillité que procure ce qui est familier et répétitif. Je les apprécie, comme tout à chacun.
Mais dans cet esprit de commémoration qui prévoit que les évènements importants du passé, habituellement associés à la mort d’un individu, ou à la fin de quelque horrible bataille sanguinaire, soit célébré par de sympathiques congés, j’ai pensé que nous pourrions célébrer ce 5 Novembre, jour hélas oublié, en consacrant un court instant de notre vie quotidienne à nous asseoir et à bavarder un peu.
Il existe bien sûr des personnes qui ne veulent pas que nous parlions. Je soupçonne qu’en ce moment même, des ordres sont aboyés dans des téléphones et que des hommes armés vont bientôt se mettre en route. Pourquoi ? Parce que même si l’on peut substituer la matraque à la conversation, les mots conserveront toujours leur pouvoir. Les mots sont le support de la compréhension et pour ceux qui les écouteront l’énonciation de la vérité. Et la vérité c’est que quelque chose va très mal dans ce pays, n’est ce pas ?
Cruauté et injustice. Intolérance et oppression. Et la où, auparavant, vous aviez la liberté de faire des objections, de parler comme bon vous semblait, vous avez maintenant des censeurs, des systèmes de surveillance vous contraignants à la conformité et sollicitant votre docilité.
Comment est-ce arrivé ? Qui est à blâmer ? Bien sûr, il y a ceux qui sont plus responsables que les autres et qui devront en rendre compte mais… Encore dans un souci de vérité, si vous cherchez un coupable, regardez simplement dans un miroir.
Je sais pourquoi vous l’avez fait. Je sais que vous aviez peur. Qui pourrait se vanter du contraire ! Guerre, terreur, maladie. Une myriade de problèmes a contribué à perturber votre jugement et à vous priver de votre bon sens. La peur a pris ce qu’il y a de meilleur en vous. Et dans votre panique vous vous êtes tourné vers Adam Sutler, aujourd’hui Chancelier.
Il vous a promis de l’ordre, il vous a promis de la paix. Tout ce qu’il a demandé en échange, c’est votre consentement silencieux et docile. La nuit dernière, j’ai cherché à mettre fin à ce silence ! La nuit dernière, j’ai détruit le Old Bailey pour rendre la mémoire à ce pays.
Il y a plus de 400 ans, un grand citoyen a voulu ancrer à jamais le 5 Novembre dans nos mémoires. Il espérait rappeler au monde qu’impartialité, justice et liberté sont plus que des mots, ce sont des principes. Alors si vous n’avez rien vu, si vous ignorez toujours les crimes de ce gouvernement, je vous suggère de ne pas commémorer le 5 Novembre.
Mais si vous voyez ce que je vois, si vous ressentez ce que je ressens, si vous désirez ce que je désire, alors rangez vous à mes côtés dans un an à compter d’aujourd’hui devant les grilles du Parlement, et ensemble, nous leurs offrirons un 5 Novembre gravé à jamais dans les mémoires !!
»
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Message par Zebrazero Mar 10 Fév 2015 - 23:34

Beau texte en effet!

Concernant la problématique du zèbre en entreprise, j'ai trouvé ce lien super intéressant, cela concerne le fait d'avoir trop d'aptitudes Wink
https://www.zebrascrossing.net/t829-le-probleme-consistant-a-avoir-trop-d-aptitudes


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Message par L'arbre Mer 11 Fév 2015 - 22:43

Merci Zebrazero pour le lien, j'ai commencé à le lire, j'aime beaucoup cette notion de talent qui doit être utilisé dans le cadre pro pour pouvoir être épanoui dans son travail Wink je finirai de le lire plus tard.
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Message par dodow Lun 16 Fév 2015 - 16:20

Salut à toi L'Arbre,

Bon j'épilogue pas sur notre vision commune de notre vie en entreprise / société , lé statu que nous avons au sein de cette société , etc...

Ce que je voulais te dire, c'est que pour ton activité du bois, mois j'avais la même pour les plantes / le maraîchage.
Du coup j'ai pas hésiter pour faire une formation courte (17 jours étalés sur 2 mois 1/2) intitulée "clarifier son projet d'entreprise"
Cale m'a permis de définir les contours de l'idée que j'avais au départ.
Résultat je t'ai fais un truc béton! congratulations de tous l'monde, blablabla....
Là ou tu pourrais t'en sortir (par rapport à moi qui suis en train de tout lâcher) c'est que tu as déjà une activité , qui te rapporte pépettes (moi dans 2 mois j'ai nada) ce qui te permettrai si ton patron est pas trop un gros con, de faire une formation grâce à ton dif (droit à la formation individuelle (ou individualisée)). Cela de te donnerai une idée (peut être plus précise et réaliste) de ce que tu voudrai faire.
Quitte à, par la suite, te mettre à mi-temps pour développer tout ça.

J'ai pas réussi à trouver cet équilibre. Ma vision trop "théorique" des choses me paralyse dans la mise en application, à partir du moment où il y a rendement, productivité, argent en jeu... du coup j'hésite à me trouver un boulot à mi-temps (ou même quart-temps) dans une pépinière (ou un truc dehors) et à côté étudier pour le plaisir d'apprendre et viser à rendre mon lieu d'habitation autonome (énergie, bouffe, déchets).
Encore une fois c'est très théorique (dans ma tête) mais au moins, mes barrières sociales ne feront chier personne (ou presque) si ça ne va pas comme je veux.
Parallèlement à ça ma miss n'est pas dérangé par mon programme de vie (si j'ose dire), je ramène une peu d'argent à la maison, j'essaye de nous rendre autonome et je me satisfait ma soif d'apprendre.

Je sais pas si ça peut t'éclairer.

Bonne journée à toi

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Message par L'arbre Mar 17 Fév 2015 - 13:04

Merci pour ton soutien,

si tu as pu allé au bout de ton projet c'est une bonne chose, sinon il serait dommage de baisser les bras, ou alors les baisser pour mieux les lever plus tard Wink Je pense vraiment me violenter pour enfin accepter mes choix inavoués et enfin franchir le pas entre l'imaginaire et la réalité.

Comme je te disais faire les "bons" choix est un impératif pour être honnête envers soi même (ho tiens voilà le sujet de ma prochaine séance de psy ^^) mais aujourd'hui je me bloque dans une incapacité totale de prendre le moindre choix, car sinon je chamboulerai "La réussite socialement admise" (avec un "L" majuscule au "la" !!!) celle d'être salarié et avoir une situation...

Tiens parlons en : "avoir une situation", "réussir sa vie" mais bordel ce que le système veut nous faire avaler comme doctrine prémâchée c'est aberrant, et nos parents nous le ressassent sans interruption depuis notre petit enfance. Nos parents y ont crus et en sont-il plus heureux ? Plus "réussis" ? J'en doute fortement ! Mais pourtant on nous l'inculque depuis nos plus jeunes âges, donc moi j'y ai cru, et je dois surement y croire encore car j'ai une peur bleue de m'en détacher, douce ironie...

L'état, le système, la société, la vie moderne nous a toujours enseigné comment nous devions être heureux, alors que même les plus grands philosophes en 2600 ans d’Histoire n'ont jamais pu répondre réellement à la question. Pourquoi, car cette question n'a rien d'universelle, chacun aspire à un bonheur particulier, il n'y a pas de généralité et encore heureux ^^.

Mais cela on nous l'enseigne depuis toujours, si on veut être heureux il faut avoir ça, devenir ça, être ça, vivre comme ça, être le bon petit soldat de cette société de consommation. En bref, nous sommes tel des alcooliques, addict à un remède miracle, à un pansement coloré qui lorsqu'on le soulève une plaie béante s'en échappe.

Et on ne peut que s'en prendre à nous même. Nous sommes le fruit de nos perversions, de nos croyances, et de notre ignorance.
Alors, c'est à nous seul, qu'il appartient, de lever le point et dire non à ce cocktail artificiel, non à ces mensonges digestifs, et enfin décider de nos pas.

(Ceci, est avant tout, un appel de révolte à moi même, pour que je puisse enfin me décider de vivre selon mes propres convictions et non celles de nos aïeux, celles du politiquement correct..)

Et j'ai failli oublié, mon mot d'ordre cette année : J’emmerde la société.


Dernière édition par L'arbre le Mar 17 Fév 2015 - 21:26, édité 1 fois
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Message par L'arbre Mar 17 Fév 2015 - 15:11

http://espaceeducatif.ac-rennes.fr/jahia/webdav/site/espaceeducatif3/groups/PHILOSOPHIE_Webmestres/public/Conf/Cabestan.pdf
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Message par L'arbre Mer 18 Fév 2015 - 10:52

Estimant avancer dans mes réflexions et donc n'étant plus dans une action de présentation,
j'ai créé un topic sur le questionnement qui me taraude le plus à ce jour : mon métier.

Le voici :

https://www.zebrascrossing.net/t20492-faire-les-choix-selon-nos-convictions-avoir-des-facilites-incapacite-a-l-effort#893016

Ce topic se veut être un recueil de mes pensées du moment, à livre ouvert, sans prétention d'être lu ou répondu, mais surtout dans le but de pouvoir extérioriser mes sentiments, mes idées, et ainsi espérer pouvoir avancer dans mon raisonnement et mes choix.
Malgré tout n'hésitez pas à y prendre part si l'envie y est Wink
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Message par Invité Sam 7 Mar 2015 - 3:11

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