That is the question ?
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Senja
Joe Dalton
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That is the question ?
Qui suis-je ? Où vais-je ?
Que de questions !
Qui suis-je ?
Un être unique qui refuse d’être mise dans une case, une poussière d’étoile qui aime ce vertige que je ressens quand ma curiosité est exacerbée face aux merveilles de l’univers. J’aime regarder observer le monde qui m’entoure et comme le disait Einstein : « La joie de regarder et de comprendre est le plus beau cadeau de la nature. La plus belle chose que nous puissions éprouver, c'est le mystère des choses.»
Je suis une humble enseignante, détecteur de petits zèbres et dans ma carrière, j’en aie côtoyé un certains nombres : des zèbres épanouis, curieux de tout, des zèbres effacés, anéantis par le système éducatifs, des zèbres tête de classe, des zèbres en grande difficulté scolaire.
Ce que j’ai pu constater, c’est que chez les petits zèbres épanouis, leur surdouance était reconnue au sein de leur famille et non bafouée ou refreinée. Que les parents s’efforçaient de maintenir un équilibre entre l’intellect et l’affectif. L’intellect en stimulant le petit zèbre au travers de sorties éducatives et l’affectif en maintenant le petit zèbre dans l’enfance au travers du jeu. Car la problématique de ce petit d’homme, c’est le décalage qui peut exister entre ce besoin sans cesse de stimulation intellectuel et l’affect. Ce petit d’homme doit gérer ses perceptions et ses émotions provoquées par le monde extérieur, ce qui provoquent souvent des angoisses qu’il ne comprend pas et une incompréhension de ses pairs. Pourtant pour son équilibre, il doit apprendre à rester lui-même et à être fière de ce don que la nature lui a fait, à gérer ses frustrations, à apprendre la tolérance vis-à-vis de ses pairs qui n’ont pas la même évolution. Il faut qu’il accepte que l’autre avance à un rythme différent. Cependant, il ne doit pas refreiné sa curiosité sans cesse exacerbée.
L’école, n’a pas compris que ces enfants étaient différents dans la construction de leurs savoirs car ils avaient une pensée non linéaire mais en arborescence. Et que chez ces élèves différents mais passionnants, il fallait inventer une nouvelle manière d’apprendre. Ces élèves doivent être acteur de leur apprentissage et non subir le dictat intellectuel d’un adulte qui est dans une transmission linéaire. Avec ce publique, l’enseignant ne peut pas enseigner son propre savoir, il doit mettre ces élèves en situation d’apprentissage, en situation de questionnement afin que ces élèves élaborent leurs propres savoirs.
Souvent je me heurte au système éducatif français, qui ne laisse pas à chaque enfant le temps de se construire à son rythme, et à ce grand drame de notre société qui consiste à mettre toute le monde de gré ou de force dans un même moule. A tel âge, l’élève doit avoir acquis tel connaissance, tel compétence. Or, nous ne sommes pas égaux face à l’apprentissage. Certains enfants vont mettre plus de temps que d’autres ou inversement. Mais je ne désespère pas, à mon petit niveau de faire évoluer les mentalités. Heureusement, j’y crois encore….. Le problème du système français qui n’est franchement pas à la hauteur, en témoigne les différents observatoires sur l’évolution des connaissances, c’est l’objectif de l’école. En France, on cherche à former de bon citoyen responsable tandis que dans certains pays nordiques (qui ont de meilleurs résultats que nous) l’objectif de l’école est l’épanouissement de l’enfant. D’ailleurs dans ces pays on parle d’enfant dans les textes alors qu’en France, passer la porte de l’école les enfants deviennent des élèves.
Bref si on me branche sur l’école je suis intarissable…..
Où vais-je ?
Là où mes rencontres me portent.
Je ne crois pas au hasard mais aux synchronicités, aux coïncidences extraordinaires, aux intuitions salutaires. Ces coïncidences mystérieuses qui jonchent notre vie, nous les attribuons souvent au hasard car nous n’en comprenons pas toujours le sens. Je pense sincèrement que dans la vie, les rencontres que l’on fait, ne sont pas fortuites, elles arrivent dans notre vie au moment où on est prête à les recevoir. Personnellement, ma vie a été faite de cascades de coïncidences significatives qui ont changé profondément ma vie : des rencontres avec des livres, avec les autres qui m’ont permis d’évoluer dans ma spiritualité.
L’univers, je le perçois comme un vaste champ énergétique où tous les phénomènes sont reliés entre eux et interagissent les uns avec les autres. Personnellement, je considère que les échanges humains sont du domaine des interactions énergétiques. Quand je suis en phase avec mon interlocuteur je suis sur la même longueur d’onde et les échanges sont fructueux et riches d’expérience. Quand, je suis face à quelqu’un de questionneur et que je me retrouve dans l’obligation de me justifier, il capte et se nourrit de mon énergie et me vide. Quand la colère me gagne, je me vide de mon énergie et perd toutes notions de la réalité. Quand je suis en phase avec mon moi intérieur, je suis en accord avec mon environnement alors je me ressource énergétiquement. Quand je suis amoureuse, je peux déplacer des montagnes car l’amour décuple mon énergie. Tout rapport humain est un échange d’énergie. Bref ma quête spirituelle, j’essaie de la mener au travers de la sagesse orientale.
Ma vie se déroule à travers un enchainement de questions, réponses, nouvelles questions tandis que j’évolue le long de mon chemin spirituel. Souvent au cours de ma courte carrière d’humain (Qu’est-ce qu’une vie à l’échelle de l’univers ?) des réponses synchroniques me sont parvenus par de nombreuses sources : rêves nocturnes ou éveillés, pensées intuitives et le plus souvent d’autres personnes m’ont apporté un message. Chaque rencontre est une richesse.
A l'aube de cette nouvelle année, bonne et heureuse année à tous et toutes .....
Que de questions !
Qui suis-je ?
Un être unique qui refuse d’être mise dans une case, une poussière d’étoile qui aime ce vertige que je ressens quand ma curiosité est exacerbée face aux merveilles de l’univers. J’aime regarder observer le monde qui m’entoure et comme le disait Einstein : « La joie de regarder et de comprendre est le plus beau cadeau de la nature. La plus belle chose que nous puissions éprouver, c'est le mystère des choses.»
Je suis une humble enseignante, détecteur de petits zèbres et dans ma carrière, j’en aie côtoyé un certains nombres : des zèbres épanouis, curieux de tout, des zèbres effacés, anéantis par le système éducatifs, des zèbres tête de classe, des zèbres en grande difficulté scolaire.
Ce que j’ai pu constater, c’est que chez les petits zèbres épanouis, leur surdouance était reconnue au sein de leur famille et non bafouée ou refreinée. Que les parents s’efforçaient de maintenir un équilibre entre l’intellect et l’affectif. L’intellect en stimulant le petit zèbre au travers de sorties éducatives et l’affectif en maintenant le petit zèbre dans l’enfance au travers du jeu. Car la problématique de ce petit d’homme, c’est le décalage qui peut exister entre ce besoin sans cesse de stimulation intellectuel et l’affect. Ce petit d’homme doit gérer ses perceptions et ses émotions provoquées par le monde extérieur, ce qui provoquent souvent des angoisses qu’il ne comprend pas et une incompréhension de ses pairs. Pourtant pour son équilibre, il doit apprendre à rester lui-même et à être fière de ce don que la nature lui a fait, à gérer ses frustrations, à apprendre la tolérance vis-à-vis de ses pairs qui n’ont pas la même évolution. Il faut qu’il accepte que l’autre avance à un rythme différent. Cependant, il ne doit pas refreiné sa curiosité sans cesse exacerbée.
L’école, n’a pas compris que ces enfants étaient différents dans la construction de leurs savoirs car ils avaient une pensée non linéaire mais en arborescence. Et que chez ces élèves différents mais passionnants, il fallait inventer une nouvelle manière d’apprendre. Ces élèves doivent être acteur de leur apprentissage et non subir le dictat intellectuel d’un adulte qui est dans une transmission linéaire. Avec ce publique, l’enseignant ne peut pas enseigner son propre savoir, il doit mettre ces élèves en situation d’apprentissage, en situation de questionnement afin que ces élèves élaborent leurs propres savoirs.
Souvent je me heurte au système éducatif français, qui ne laisse pas à chaque enfant le temps de se construire à son rythme, et à ce grand drame de notre société qui consiste à mettre toute le monde de gré ou de force dans un même moule. A tel âge, l’élève doit avoir acquis tel connaissance, tel compétence. Or, nous ne sommes pas égaux face à l’apprentissage. Certains enfants vont mettre plus de temps que d’autres ou inversement. Mais je ne désespère pas, à mon petit niveau de faire évoluer les mentalités. Heureusement, j’y crois encore….. Le problème du système français qui n’est franchement pas à la hauteur, en témoigne les différents observatoires sur l’évolution des connaissances, c’est l’objectif de l’école. En France, on cherche à former de bon citoyen responsable tandis que dans certains pays nordiques (qui ont de meilleurs résultats que nous) l’objectif de l’école est l’épanouissement de l’enfant. D’ailleurs dans ces pays on parle d’enfant dans les textes alors qu’en France, passer la porte de l’école les enfants deviennent des élèves.
Bref si on me branche sur l’école je suis intarissable…..
Où vais-je ?
Là où mes rencontres me portent.
Je ne crois pas au hasard mais aux synchronicités, aux coïncidences extraordinaires, aux intuitions salutaires. Ces coïncidences mystérieuses qui jonchent notre vie, nous les attribuons souvent au hasard car nous n’en comprenons pas toujours le sens. Je pense sincèrement que dans la vie, les rencontres que l’on fait, ne sont pas fortuites, elles arrivent dans notre vie au moment où on est prête à les recevoir. Personnellement, ma vie a été faite de cascades de coïncidences significatives qui ont changé profondément ma vie : des rencontres avec des livres, avec les autres qui m’ont permis d’évoluer dans ma spiritualité.
L’univers, je le perçois comme un vaste champ énergétique où tous les phénomènes sont reliés entre eux et interagissent les uns avec les autres. Personnellement, je considère que les échanges humains sont du domaine des interactions énergétiques. Quand je suis en phase avec mon interlocuteur je suis sur la même longueur d’onde et les échanges sont fructueux et riches d’expérience. Quand, je suis face à quelqu’un de questionneur et que je me retrouve dans l’obligation de me justifier, il capte et se nourrit de mon énergie et me vide. Quand la colère me gagne, je me vide de mon énergie et perd toutes notions de la réalité. Quand je suis en phase avec mon moi intérieur, je suis en accord avec mon environnement alors je me ressource énergétiquement. Quand je suis amoureuse, je peux déplacer des montagnes car l’amour décuple mon énergie. Tout rapport humain est un échange d’énergie. Bref ma quête spirituelle, j’essaie de la mener au travers de la sagesse orientale.
Ma vie se déroule à travers un enchainement de questions, réponses, nouvelles questions tandis que j’évolue le long de mon chemin spirituel. Souvent au cours de ma courte carrière d’humain (Qu’est-ce qu’une vie à l’échelle de l’univers ?) des réponses synchroniques me sont parvenus par de nombreuses sources : rêves nocturnes ou éveillés, pensées intuitives et le plus souvent d’autres personnes m’ont apporté un message. Chaque rencontre est une richesse.
A l'aube de cette nouvelle année, bonne et heureuse année à tous et toutes .....
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
Bienvenue Cétoine
Tu décris bien ce que tu as pu observer chez les petits zèbres dont tu t'occupes (ce que tu dis sur la conception française de l'enseignment me semble très juste), comment as-tu découvert ta zébritude et n'as-tu pas eu trop de mal à l'appréhender?
Joyeuses fêtes à toi et au plaisir de te lire
Tu décris bien ce que tu as pu observer chez les petits zèbres dont tu t'occupes (ce que tu dis sur la conception française de l'enseignment me semble très juste), comment as-tu découvert ta zébritude et n'as-tu pas eu trop de mal à l'appréhender?
Joyeuses fêtes à toi et au plaisir de te lire
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: That is the question ?
Je suis issue d'une famille de zèbres (un sacré troupeau quand tout le monde est réuni !).
Zèbre, je ne sais pas pas si j'en suis et je ne me pose pas la question et pas besoin de le savoir. Mais ce que je sais c'est que je me sens bien au milieu du troupeau .... alors pourquoi pas ! J'attire et je suis attirée par les zèbres, Je vis d'ailleurs avec un sacré spécimen !
En tout cas, je me suis souvent sentie différente mais cela ne m'a pas gêné dans mes rapports humains. Nous sommes tous unique et chaque différence est une richesse...
Bonnes fêtes à toi Joe Dalton
Zèbre, je ne sais pas pas si j'en suis et je ne me pose pas la question et pas besoin de le savoir. Mais ce que je sais c'est que je me sens bien au milieu du troupeau .... alors pourquoi pas ! J'attire et je suis attirée par les zèbres, Je vis d'ailleurs avec un sacré spécimen !
En tout cas, je me suis souvent sentie différente mais cela ne m'a pas gêné dans mes rapports humains. Nous sommes tous unique et chaque différence est une richesse...
Bonnes fêtes à toi Joe Dalton
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
. Ca fait plaisir de voir qu'il y a des zèbres qui n'ont pas de problèmes d'adaptation vis à vis des "normopensants".
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: That is the question ?
Bienvenue à toi, j'espere avoir le plaisir de te lire bientôt.
Senja- Messages : 35
Date d'inscription : 30/08/2013
Age : 25
Localisation : 47
Re: That is the question ?
Merci Rhaaaaa et Johanna 1602 pour votre accueil....
Oui Joe Dalton... je confirme on peut être zèbre et ne pas avoir de problème d'adaptation et je remercie ma mère pour l'amour et l'éducation qu'elle m'a donnée, car je me rends compte en parcourant le site combien la surdouance peut être un handicap d'intégration dans la société.
Quand j'ai lu le livre de Jeanne Siaud-Facchin "Trop intelligent pour être heureux", je m'y suis retrouvée dans certaines descriptions et j'ai compris pourquoi certaines personnes me jalousent surtout dans le monde professionnel. Ils ne comprennent pas la faculté innée d'anticipation. Mais j'ai appris que ces gens là ne valent pas la peine et que de toute manière, on ne peut pas plaire à tout le monde. Alors je ne me prends plus la tête, je ne cherche plus comme quand j'étais ado à me justifier, à argumenter pour me faire comprendre, à chercher à plaire à tout prix ou à leur ressembler pour être accepter. Soit j'attends patiemment que mes collègues aient fait le bout de chemin jusqu'à la théorie que j'ai pu avancer. Soit je passe mon chemin. Dans mon boulot, ma priorité ce n'est pas les adultes mais c'est avant tout le bien être et l'épanouissement des enfants et avec eux c'est bien moins compliqué. De plus, j'ai la chance d'avoir un métier où dans ma classe, je suis le seul maitre à bord même si je dois appliquer des programmes et des directives avec lesquels je ne suis pas forcément en phase. Il y a toujours moyen de détourner le problème.
Par contre, dans le livre de Jeanne Siaud Facchin, elle décrit bien le malaise de certains zèbres mais je ne suis pas d'accord avec le titre. Car je pense que l'on peut être heureux même en étant trop intelligent. Il suffit de changer son regard sur autrui et admettre que chacun évolue à son rythme et que l'on ne peut pas tout changer dans la société. Même si on pressent les événements, il faut admettre que les gens qui nous entourent ont besoin de faire des erreurs pour évoluer et qu'il n'est pas souhaitable que l'on leur évite ces écueils car l'évolution et l'apprentissage passent par l'erreur.
Pour être heureux, il faut oser être soi envers et contre tout même si on prend le risque d'être incompris car il n'est pas supportable d'être ce que l'autre veut que l'on soit. Être soi même sans faux semblant, c'est avant tout se respecter en toute humilité. C'est respecter ce don que la nature nous a fait, car je pense qu'il faut le voir dans ce sens et non comme un boulet que l'on traine. Être soi c'est apprendre à écouter son moi intérieur et éviter de tomber dans les pièges que nous tend notre égo. C'est maintenir cet égo à sa juste place sans lui laisser mener la barque sans le laisser nous emprisonner dans les divers schémas de souffrances dont il est le maitre. Être soi même, c'est également avoir un regard indulgent sur soi, c'est admettre que l'être humain peut être vulnérable et faillible. Pour être heureux, il faut également éviter de tomber trop hâtivement dans l'interprétation en cultivant la modération dans ses propos : ne pas en dire trop, ni trop vite. Il faut apprendre à parler peu mais parler vrai en valorisant nos propres atouts et ceux d'autrui. Il faut apprendre à lutter contre tous ces conditionnements culturels et éducatifs (sur ce qui est juste ou faux, bon ou mauvais, beau ou laid) et ces projections personnelles (« Je dois être gentil », « Je dois réussir »…), que nous avons intégré et qui nous donne une image fausse de nous-même et du monde.
Le plus difficile, je pense pour un zèbre, c'est apprendre à gérer ses émotions qui peuvent être très vite envahissantes. L'hypersensibilité est la chose la plus complexe à canaliser. Personnellement, je pense y arriver à travers la méditation zen qui me permet de changer ma vision de la réalité et de moi même par le biais de l'observation et de la réflexion et au travers certaines techniques de yoga qui me permettent de réguler les énergies entre mon corps la terre et l'univers afin d'harmoniser le tout. Mais sur ce plan, j'ai encore pas beaucoup de travail devant moi car je ne suis pas assez assidue et quand la fatigue me surprend au détour d'un chemin je me laisse submerger encore trop facilement par mes émotions.
Oui Joe Dalton... je confirme on peut être zèbre et ne pas avoir de problème d'adaptation et je remercie ma mère pour l'amour et l'éducation qu'elle m'a donnée, car je me rends compte en parcourant le site combien la surdouance peut être un handicap d'intégration dans la société.
Quand j'ai lu le livre de Jeanne Siaud-Facchin "Trop intelligent pour être heureux", je m'y suis retrouvée dans certaines descriptions et j'ai compris pourquoi certaines personnes me jalousent surtout dans le monde professionnel. Ils ne comprennent pas la faculté innée d'anticipation. Mais j'ai appris que ces gens là ne valent pas la peine et que de toute manière, on ne peut pas plaire à tout le monde. Alors je ne me prends plus la tête, je ne cherche plus comme quand j'étais ado à me justifier, à argumenter pour me faire comprendre, à chercher à plaire à tout prix ou à leur ressembler pour être accepter. Soit j'attends patiemment que mes collègues aient fait le bout de chemin jusqu'à la théorie que j'ai pu avancer. Soit je passe mon chemin. Dans mon boulot, ma priorité ce n'est pas les adultes mais c'est avant tout le bien être et l'épanouissement des enfants et avec eux c'est bien moins compliqué. De plus, j'ai la chance d'avoir un métier où dans ma classe, je suis le seul maitre à bord même si je dois appliquer des programmes et des directives avec lesquels je ne suis pas forcément en phase. Il y a toujours moyen de détourner le problème.
Par contre, dans le livre de Jeanne Siaud Facchin, elle décrit bien le malaise de certains zèbres mais je ne suis pas d'accord avec le titre. Car je pense que l'on peut être heureux même en étant trop intelligent. Il suffit de changer son regard sur autrui et admettre que chacun évolue à son rythme et que l'on ne peut pas tout changer dans la société. Même si on pressent les événements, il faut admettre que les gens qui nous entourent ont besoin de faire des erreurs pour évoluer et qu'il n'est pas souhaitable que l'on leur évite ces écueils car l'évolution et l'apprentissage passent par l'erreur.
Pour être heureux, il faut oser être soi envers et contre tout même si on prend le risque d'être incompris car il n'est pas supportable d'être ce que l'autre veut que l'on soit. Être soi même sans faux semblant, c'est avant tout se respecter en toute humilité. C'est respecter ce don que la nature nous a fait, car je pense qu'il faut le voir dans ce sens et non comme un boulet que l'on traine. Être soi c'est apprendre à écouter son moi intérieur et éviter de tomber dans les pièges que nous tend notre égo. C'est maintenir cet égo à sa juste place sans lui laisser mener la barque sans le laisser nous emprisonner dans les divers schémas de souffrances dont il est le maitre. Être soi même, c'est également avoir un regard indulgent sur soi, c'est admettre que l'être humain peut être vulnérable et faillible. Pour être heureux, il faut également éviter de tomber trop hâtivement dans l'interprétation en cultivant la modération dans ses propos : ne pas en dire trop, ni trop vite. Il faut apprendre à parler peu mais parler vrai en valorisant nos propres atouts et ceux d'autrui. Il faut apprendre à lutter contre tous ces conditionnements culturels et éducatifs (sur ce qui est juste ou faux, bon ou mauvais, beau ou laid) et ces projections personnelles (« Je dois être gentil », « Je dois réussir »…), que nous avons intégré et qui nous donne une image fausse de nous-même et du monde.
Le plus difficile, je pense pour un zèbre, c'est apprendre à gérer ses émotions qui peuvent être très vite envahissantes. L'hypersensibilité est la chose la plus complexe à canaliser. Personnellement, je pense y arriver à travers la méditation zen qui me permet de changer ma vision de la réalité et de moi même par le biais de l'observation et de la réflexion et au travers certaines techniques de yoga qui me permettent de réguler les énergies entre mon corps la terre et l'univers afin d'harmoniser le tout. Mais sur ce plan, j'ai encore pas beaucoup de travail devant moi car je ne suis pas assez assidue et quand la fatigue me surprend au détour d'un chemin je me laisse submerger encore trop facilement par mes émotions.
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
Bienvenue Cétoine!
Je suis aussi enseignante et débusqueuse de zèbres !
Et c'est une grande joie de sentir dans le regard de certains une complicité, un " je me sens ( au moins un peu) compris"... Sans compter cette curiosité, cet appétit de comprendre le monde...un bonheur!
Mais contrairement à toi, mon travail me pèse, m'épuise même...
Joyeuses fêtes à toi, et au plaisir de te lire, et de te répondre.
Je suis aussi enseignante et débusqueuse de zèbres !
Et c'est une grande joie de sentir dans le regard de certains une complicité, un " je me sens ( au moins un peu) compris"... Sans compter cette curiosité, cet appétit de comprendre le monde...un bonheur!
Mais contrairement à toi, mon travail me pèse, m'épuise même...
Joyeuses fêtes à toi, et au plaisir de te lire, et de te répondre.
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
Age : 57
Localisation : 69
Re: That is the question ?
Etre soi-même envers et contre tout, c'est certainement la meilleure réponse au sentiment de décalage! Mais quel boulot pour y parvenir, pour oser être soi au risque de provoquer l'incompréhension.
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: That is the question ?
Merci mrs doubtfull
Moi aussi je suis souvent épuisée par ce métier qui est si prenant mais si passionnant et surtout quand je ne trouve pas l'élément déclencheur face une difficulté rencontrée par un élève. Mais j'ai appris avec le temps que l'école ne pouvait pas tout !
Par contre chaque jour, j'essaie de faire comprendre à mes élèves que malgré les difficultés qu'ils rencontrent, ils ne sont pas nuls et qu'il ne faut jamais baisser les bras. Je leur parle d'Einstein qui n'était pas un modèle d'élève et qui est devenu un scientifique brillant, d'Alexandre Jollien que l'école avait catalogué de débile profond et qui est un philosophe reconnu, (d'ailleurs je recommande la lecture de "Éloge de la faiblesse"). La réussite ne réside pas dans les résultats scolaires mais dans l'épanouissement : faire ce que l'on aime et se donner les moyens de réussir. Quand je vois s'illuminer le regard de mes élèves j'ai gagné et cela me donne le courage de continuer .....
Oh oui Joe Dalton être soi même c'est la clé de l'équilibre. Et ceux qui ne te comprennent pas, ils passent leur chemin. Certes dans la vie, quand on prend cette décision, on fait du ménage autour de soi mais ne reste que les personnes qui sont dignes d'intérêt.
Moi aussi je suis souvent épuisée par ce métier qui est si prenant mais si passionnant et surtout quand je ne trouve pas l'élément déclencheur face une difficulté rencontrée par un élève. Mais j'ai appris avec le temps que l'école ne pouvait pas tout !
Par contre chaque jour, j'essaie de faire comprendre à mes élèves que malgré les difficultés qu'ils rencontrent, ils ne sont pas nuls et qu'il ne faut jamais baisser les bras. Je leur parle d'Einstein qui n'était pas un modèle d'élève et qui est devenu un scientifique brillant, d'Alexandre Jollien que l'école avait catalogué de débile profond et qui est un philosophe reconnu, (d'ailleurs je recommande la lecture de "Éloge de la faiblesse"). La réussite ne réside pas dans les résultats scolaires mais dans l'épanouissement : faire ce que l'on aime et se donner les moyens de réussir. Quand je vois s'illuminer le regard de mes élèves j'ai gagné et cela me donne le courage de continuer .....
Oh oui Joe Dalton être soi même c'est la clé de l'équilibre. Et ceux qui ne te comprennent pas, ils passent leur chemin. Certes dans la vie, quand on prend cette décision, on fait du ménage autour de soi mais ne reste que les personnes qui sont dignes d'intérêt.
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
Bienvenue.
Je suis nouveau aussi.
Je ne suis pas enseignant, mais j'écris parfois des textes informatifs ( pas encore publiés, peut-être un jour auto-publiés).
C'est important d'encourager la créativité, je crois.
Dans l'économie du savoir il ne faut pas être un rouage.
Je crois une chose importante c'est de faire élargir les horizons.
S'ils ne connaissent pas les possibilités, ils risquent de rester dans le familier.
Je suis nouveau aussi.
Je ne suis pas enseignant, mais j'écris parfois des textes informatifs ( pas encore publiés, peut-être un jour auto-publiés).
C'est important d'encourager la créativité, je crois.
Dans l'économie du savoir il ne faut pas être un rouage.
Je crois une chose importante c'est de faire élargir les horizons.
S'ils ne connaissent pas les possibilités, ils risquent de rester dans le familier.
Campagne Radis- Messages : 215
Date d'inscription : 22/12/2013
Localisation : mailto:webmaster@frederiquebrissonlambert.com
Re: That is the question ?
Campagne Radis bienvenue à toi aussi
La créativité est essentiel dans le développement de tout être humain qu'il soit petit ou qu'il soit grand. Et je pense que notre société de consommation à outrance souffre de ce manque de créativité qui appauvrit l'individu.
Personnellement quand le temps me le permet et je cours souvent après le temps, j'écris des poèmes. Ce genre d'écrit me sert souvent d'exutoire car avec les mots j'évacue souvent les maux.
En toute modestie en voilà un petit :
La créativité est essentiel dans le développement de tout être humain qu'il soit petit ou qu'il soit grand. Et je pense que notre société de consommation à outrance souffre de ce manque de créativité qui appauvrit l'individu.
Personnellement quand le temps me le permet et je cours souvent après le temps, j'écris des poèmes. Ce genre d'écrit me sert souvent d'exutoire car avec les mots j'évacue souvent les maux.
En toute modestie en voilà un petit :
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
Je pense que la vie a un sens (une direction), le sens de notre crois-sens. On peut se mettre dans ce champ magnétique (qui nous dépasse) ou pas. Ce n'est pas uniquement une question de choix délibéré.
Pour moi, c'est ça et c'est de cela dont il faudrait parler car ce n'est pas si simple. Pour être soi il faut d'abord accueillir ce soi, lui permettre d'être.
apprendre à écouter son moi intérieur, avoir un regard indulgent sur soi, respecter ce don que la nature nous a fait
Pour moi, c'est ça et c'est de cela dont il faudrait parler car ce n'est pas si simple. Pour être soi il faut d'abord accueillir ce soi, lui permettre d'être.
Dernière édition par jmd le Lun 23 Déc 2013 - 11:00, édité 1 fois (Raison : Ajout)
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: That is the question ?
jmd a écrit:Je pense que la vie a un sens (une direction), le sens de notre crois-sens. On peut se mettre dans ce champ magnétique (qui nous dépasse) ou pas. Ce n'est pas uniquement une question de choix délibéré.apprendre à écouter son moi intérieur, avoir un regard indulgent sur soi, respecter ce don que la nature nous a fait
Pour moi, c'est ça et c'est de cela dont il faudrait parler car ce n'est pas si simple. Pour être soi il faut d'abord accueillir ce soi, lui permettre d'être.
Oh ! il est plus difficile d'accueillir ce soi que d'aller vers les autres. Bien souvent, on se perd dans les relations humaines et l'altruisme légendaire des zèbres l'empêche bien souvent de s'intéresser à ce moi. Or que peut-on offrir aux autres quand on ne sait pas s'offrir à soi même ? Peut-on aimer autrui si on se s'aime pas soi même ?
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
Oui c'est vraiment un sujet important (peut-être le principal) dont il faudrait parler. Qu'est-ce que c'est que "soi" (différence avec "ego"), comment être en contact avec ce soi, le sentir, le ressentir, comment être un grand espace où il peut être accueilli, où il peut être, s'ouvrir.
"On ne devrait pas dire "je pense" mais "on me pense". Je est un autre" disait Rimbaud. Sûrement incomplet mais il y a quand même quelque chose de cela.
Merci pour vos poèmes.
"On ne devrait pas dire "je pense" mais "on me pense". Je est un autre" disait Rimbaud. Sûrement incomplet mais il y a quand même quelque chose de cela.
Merci pour vos poèmes.
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: That is the question ?
Qu'il est doux de lire ton fil Cétoine , merci à toi et à tes invités.
Invité- Invité
Re: That is the question ?
Mon moi est ma petite voix intérieur qui me guide loin de mes peurs. L'ego est l'image que je veux transmettre de mon être qui n'est pas forcement le reflet de mon moi et qui perturbe souvent la réalité suivant qu'il est sur-dimensionné ou refréné.
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
Ma petite voix intérieure peut elle-même avoir, se terrer à l'intérieur de moi comme un animal apeuré au fond de son terrier.
Ce questionnement (être en contact avec un ressenti à l'intérieur de soi comme boussole) devrait requérir toute notre attention et tout le reste (comme vivre etc.) en suivrait.
Ce questionnement (être en contact avec un ressenti à l'intérieur de soi comme boussole) devrait requérir toute notre attention et tout le reste (comme vivre etc.) en suivrait.
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: That is the question ?
Nous ne sommes pas suffisamment à l'écoute de cette petite voix intérieure, de cette boussole (l'image est jolie) qui nous guide.
Bien trop souvent on laisse l'égo (notre "moi je") prendre le dessus et nos peurs, nos doutes et toutes nos souffrances passées prennent le dessus et nous empêchent d'avancer sur le chemin de notre destinée.
Selon Platon l'égo est un je sans la conscience. Et ce que ce je ne se joue-t-il souvent de nous en nous présentant une image faussée de nous même ? Si c'est le cas quand on arrive à se libérer de cet égo, on accède à une niveau de conscience supérieur à un éveil de la pensée.
L'égo est très gourmand et "ces appétits le font s'engager dans toutes sortes de lutte pour obtenir ce qui lui est agréable et éviter ce qui lui est désagréable. Malheureusement et paradoxalement, au lieu d'aboutir à ses fins, sa lutte lui crée des désagréments, conditionnements et souffrances ! Ce fonctionnement de l'ego est notre conditionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance. Fondamentalement , l'ego n'est rien qu'une impression : ce sentiment que l'on a " d'être " et " d'avoir " un ego ne repose sur rien, c'est simplement une illusion. En effet, l'ego n'est pas " quelque chose " qui aurait une existence indépendante et autonome, c'est un processus dynamique qui, dans son fonctionnement, produit le sentiment d'individualité.
Une mauvaise compréhension de la nature de l'ego peut nous faire considérer celui-ci comme un " ennemi " à détruire. Ce n'est pas la bonne attitude, d'abord parce qu'il n'y a pas à détruire quelque chose qui n'existe qu'illusoirement, mais simplement à reconnaître son illusion.
De plus, dans un tel combat, qui lutterait contre l'ego si ce n'est " moi, je " donc l'ego lui-même ? Cela reviendrait à essayer de terrasser son ombre. Plus son tente de nier l'ego ou de le combattre agressivement, plus on renforce son agitation et sa puissance. Il s'agit d'être réaliste :nier l'ego ou refuser d'avoir des passions serait illusoire.
Il ne s'agit donc pas de s'engager dans une lutte. Au lieu de résoudre les difficultés, cela les renforcerait ? mais de se réconcilier avec soi-même et d'accepter l'ego avec ses passions. Cette acceptation permet ensuite de travailler avec lui, et finalement, de le dépasser par la réalisation de sa nature.
Bien sûr, accepter l'ego et ses émotions ne signifie pas s'y complaire et abonder dans leur sens. La réconciliation avec soi-même, l'acceptation de l'ego, permet de travailler sur celui-ci. Il devient la matière première du travail non violent, non agressif, qu'est la méditation, celle-ci nous permettant de transformer nos attitudes passionnelles et finalement de les dissoudre. " Lama Denys extrait "Le Dharma et la vie"
Bien trop souvent on laisse l'égo (notre "moi je") prendre le dessus et nos peurs, nos doutes et toutes nos souffrances passées prennent le dessus et nous empêchent d'avancer sur le chemin de notre destinée.
Selon Platon l'égo est un je sans la conscience. Et ce que ce je ne se joue-t-il souvent de nous en nous présentant une image faussée de nous même ? Si c'est le cas quand on arrive à se libérer de cet égo, on accède à une niveau de conscience supérieur à un éveil de la pensée.
L'égo est très gourmand et "ces appétits le font s'engager dans toutes sortes de lutte pour obtenir ce qui lui est agréable et éviter ce qui lui est désagréable. Malheureusement et paradoxalement, au lieu d'aboutir à ses fins, sa lutte lui crée des désagréments, conditionnements et souffrances ! Ce fonctionnement de l'ego est notre conditionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance. Fondamentalement , l'ego n'est rien qu'une impression : ce sentiment que l'on a " d'être " et " d'avoir " un ego ne repose sur rien, c'est simplement une illusion. En effet, l'ego n'est pas " quelque chose " qui aurait une existence indépendante et autonome, c'est un processus dynamique qui, dans son fonctionnement, produit le sentiment d'individualité.
Une mauvaise compréhension de la nature de l'ego peut nous faire considérer celui-ci comme un " ennemi " à détruire. Ce n'est pas la bonne attitude, d'abord parce qu'il n'y a pas à détruire quelque chose qui n'existe qu'illusoirement, mais simplement à reconnaître son illusion.
De plus, dans un tel combat, qui lutterait contre l'ego si ce n'est " moi, je " donc l'ego lui-même ? Cela reviendrait à essayer de terrasser son ombre. Plus son tente de nier l'ego ou de le combattre agressivement, plus on renforce son agitation et sa puissance. Il s'agit d'être réaliste :nier l'ego ou refuser d'avoir des passions serait illusoire.
Il ne s'agit donc pas de s'engager dans une lutte. Au lieu de résoudre les difficultés, cela les renforcerait ? mais de se réconcilier avec soi-même et d'accepter l'ego avec ses passions. Cette acceptation permet ensuite de travailler avec lui, et finalement, de le dépasser par la réalisation de sa nature.
Bien sûr, accepter l'ego et ses émotions ne signifie pas s'y complaire et abonder dans leur sens. La réconciliation avec soi-même, l'acceptation de l'ego, permet de travailler sur celui-ci. Il devient la matière première du travail non violent, non agressif, qu'est la méditation, celle-ci nous permettant de transformer nos attitudes passionnelles et finalement de les dissoudre. " Lama Denys extrait "Le Dharma et la vie"
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
Vos textes sont magnifiques, sur ce fil et sur les autres. (J'ai compris que le dernier n'était pas de vous).
Avez-vous remarqué que, lorsque l'on a l'impression d'être complètement bloqué (le sentiment intérieur d'être complètement bloqué), rien que le fait de reconnaitre que la voix intérieure dit qu'on est complètement bloqué, constitue en soi (c'est le cas de le dire) une ouverture ?
Suggérez-vous parfois à vos élèves d'écouter leur petite voix/voie ?
Avez-vous remarqué que, lorsque l'on a l'impression d'être complètement bloqué (le sentiment intérieur d'être complètement bloqué), rien que le fait de reconnaitre que la voix intérieure dit qu'on est complètement bloqué, constitue en soi (c'est le cas de le dire) une ouverture ?
Suggérez-vous parfois à vos élèves d'écouter leur petite voix/voie ?
Dernière édition par jmd le Lun 23 Déc 2013 - 16:41, édité 1 fois (Raison : Ajout)
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: That is the question ?
C'est une première ouverture; accepter l'idée que cette petite voix ne dis pas n'importe quoi constitue l'étape suivante: ça demande un important travail sur soi, qui peut sembler rhédibitoire
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: That is the question ?
On en peut pas changer les expériences vécues.
Alors il ne faut pas confondre l'illusion du choix avec son identité.
Il faut choisir des buts, mais pas comment les atteindre, parce que le processus arange cela de lui-même (tout le monde en fait parti).
Cela permet aussi de continuer de découvrir ce que l'on veut, si on ne veut pas de regrets (le mauvais sort) .
Je ne suis plus certain que c'est vrai.
Alors il ne faut pas confondre l'illusion du choix avec son identité.
Il faut choisir des buts, mais pas comment les atteindre, parce que le processus arange cela de lui-même (tout le monde en fait parti).
Cela permet aussi de continuer de découvrir ce que l'on veut, si on ne veut pas de regrets (le mauvais sort) .
Je ne suis plus certain que c'est vrai.
Campagne Radis- Messages : 215
Date d'inscription : 22/12/2013
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Re: That is the question ?
Qu'est ce que l'identité? Difficile à définir, mais elle se nourrit des expériences vécues et des ressentis que celles-ci génèrent.
De fait, le libre arbitre est en liberté conditionnelle et la notion de choix reste très relative
De fait, le libre arbitre est en liberté conditionnelle et la notion de choix reste très relative
Joe Dalton- Messages : 22222
Date d'inscription : 23/09/2013
Age : 53
Localisation : J'entre en ...Gard
Re: That is the question ?
Le libre arbitre nous en avons tous une définition intuitive, il peut être lié aux actions volontaires qui s'opposent aux réflexes (définition sur un plan physiologique). Mais philosophiquement, le libre arbitre est lié à la liberté de choisir. Nous avons coutume de penser que nous sommes libres de décider et de choisir nos actes.
Or en 1983 Benjamin Libet (neuro-scientifique) a mise en doute l'existence de ce libre arbitre en prouvant lors d'une expérience que notre cerveau décide de nos actes presque une demi-seconde avant que l'on est consciemment pris la décision d'une action. Il a mis un sujet devant une horloge qui défile rapidement, lui a donné un bouton sur lequel il devait appuyer au moment de son choix et on lui demande alors de retenir l'heure indiquée par l'horloge à ce moment précis. Pendant ce temps des électrodes enregistrent l'activation cérébrale. Or on constate que l'activation cérébrale précède la décision consciente.
Certes vu le très faible écart de mesure entre l'activation cérébrale et la décision de l'acte on peut remettre en cause le résultat de cette expérience. Cependant cette expérience de Libet fut reprise et approfondie quelques années plus tard. Il a été de nouveau démontré qu'il existe une activité cérébrale préparatoire 7 à 10 secondes avant que le sujet ne prenne sa décision d’appuyer. Ces expériences tenteraient à prouver que le libre arbitre n'existe pas.
Or moralement, si nous ne sommes pas libres de nos actes, nous ne pouvons en aucun cas être responsables. Ce qui remet en cause les fondements même de toutes les lois. Car dans la loi, nous sommes libres d'accomplir ou non un acte car nous sommes tous reconnu responsable. Si on estime que le libre arbitre n'existe pas, on est libre alors de faire tout et n'importe quoi.
Le choix d’un acte est à mon avis au niveau cérébral est plus complexe que cela, si on s’intéresse à la théorie du cerveau triunique :
• le cerveau reptilien (paleo-cortex) : cerveau primitif assurant les comportements et réflexes nécessaires à la survie (faim, soif, reproduction, réflexe de fuite, combat avec risque mortel) ; les besoins physiologiques et une partie du sentiment de sécurité (la sécurité physique, dans le sens de l’absence de danger)
• le cerveau limbique (cortex) : cerveau "émotionnel" gérant nos comportements en société "mammifère" (notamment les différents rituels : intimidation, affrontement, séduction, soumission, etc.) ; les besoins physiologiques et une partie du sentiment de sécurité (la sécurité physique, dans le sens de l’absence de danger)
• le néo-cortex : cerveau "intelligent" permettant l’analyse, le langage, l’anticipation d’actions, la pensée abstraite ; l’estime de soi (l’ego, définition de la personnalité) et l’accomplissement sont du domaine du cerveau "pensant".
Soit cet acte répond à un besoin primitif comme « j’ai faim ». L’information de mon cerveau reptilien est envoyée à mon cortex, mais le néocortex qui a la faculté d’anticipation nous permet de simuler mentalement une situation, et de pouvoir ressentir dans une certaine mesure ce que nous ressentirions si cela se passait réellement. Donc reprenant mon exemple, « j’ai faim » (besoin primitif) …… « Si tu manges, ce qu’il te reste dans le frigo, qui est périmé depuis plus d’un mois, tu tomberas malade » anticipation de mon néocortex qui m’envoie une information qui sera ensuite traité par mon cerveau limbique le cortex. Est-ce que dans ce cas on ne peut pas considérer que ma petite voix intérieure ne m’a pas mise en garde et que mon choix premier (libre-arbitre) je prends ce qu’il y a dans le frigo et j’assouvie ma faim, n’a pas contrecarré par cette petite voix intérieure. Donc ai-je vraiment mon libre-arbitre ? Oui car je suis libre de choisir 2 options qui s’offrent à moi :
1. je mange et je prends le risque d’être malade
2. je ne mange pas
Cependant il peut arriver que mon néocortex envoie des informations sensorielles fausses. Le néocortex est le siège de l’estime de soi. Si j’ai une très haute estime de moi ou vice versa, l’appréhension de la réalité ne sera pas la même donc l’anticipation sur les événements n’ont plus. Donc mon néocortex qui est le siège de l’égo et de la conscience peut me trahir en me faussant la vision du réel ou me mettre en garde …. Où est la liberté dans tout ça ?
J’avoue que j’ai les neurones en surchauffe en essayent de démêler tout ça …
La question demeure : sommes-nous véritablement libre de nos actes ?
Or en 1983 Benjamin Libet (neuro-scientifique) a mise en doute l'existence de ce libre arbitre en prouvant lors d'une expérience que notre cerveau décide de nos actes presque une demi-seconde avant que l'on est consciemment pris la décision d'une action. Il a mis un sujet devant une horloge qui défile rapidement, lui a donné un bouton sur lequel il devait appuyer au moment de son choix et on lui demande alors de retenir l'heure indiquée par l'horloge à ce moment précis. Pendant ce temps des électrodes enregistrent l'activation cérébrale. Or on constate que l'activation cérébrale précède la décision consciente.
Certes vu le très faible écart de mesure entre l'activation cérébrale et la décision de l'acte on peut remettre en cause le résultat de cette expérience. Cependant cette expérience de Libet fut reprise et approfondie quelques années plus tard. Il a été de nouveau démontré qu'il existe une activité cérébrale préparatoire 7 à 10 secondes avant que le sujet ne prenne sa décision d’appuyer. Ces expériences tenteraient à prouver que le libre arbitre n'existe pas.
Or moralement, si nous ne sommes pas libres de nos actes, nous ne pouvons en aucun cas être responsables. Ce qui remet en cause les fondements même de toutes les lois. Car dans la loi, nous sommes libres d'accomplir ou non un acte car nous sommes tous reconnu responsable. Si on estime que le libre arbitre n'existe pas, on est libre alors de faire tout et n'importe quoi.
Le choix d’un acte est à mon avis au niveau cérébral est plus complexe que cela, si on s’intéresse à la théorie du cerveau triunique :
• le cerveau reptilien (paleo-cortex) : cerveau primitif assurant les comportements et réflexes nécessaires à la survie (faim, soif, reproduction, réflexe de fuite, combat avec risque mortel) ; les besoins physiologiques et une partie du sentiment de sécurité (la sécurité physique, dans le sens de l’absence de danger)
• le cerveau limbique (cortex) : cerveau "émotionnel" gérant nos comportements en société "mammifère" (notamment les différents rituels : intimidation, affrontement, séduction, soumission, etc.) ; les besoins physiologiques et une partie du sentiment de sécurité (la sécurité physique, dans le sens de l’absence de danger)
• le néo-cortex : cerveau "intelligent" permettant l’analyse, le langage, l’anticipation d’actions, la pensée abstraite ; l’estime de soi (l’ego, définition de la personnalité) et l’accomplissement sont du domaine du cerveau "pensant".
Soit cet acte répond à un besoin primitif comme « j’ai faim ». L’information de mon cerveau reptilien est envoyée à mon cortex, mais le néocortex qui a la faculté d’anticipation nous permet de simuler mentalement une situation, et de pouvoir ressentir dans une certaine mesure ce que nous ressentirions si cela se passait réellement. Donc reprenant mon exemple, « j’ai faim » (besoin primitif) …… « Si tu manges, ce qu’il te reste dans le frigo, qui est périmé depuis plus d’un mois, tu tomberas malade » anticipation de mon néocortex qui m’envoie une information qui sera ensuite traité par mon cerveau limbique le cortex. Est-ce que dans ce cas on ne peut pas considérer que ma petite voix intérieure ne m’a pas mise en garde et que mon choix premier (libre-arbitre) je prends ce qu’il y a dans le frigo et j’assouvie ma faim, n’a pas contrecarré par cette petite voix intérieure. Donc ai-je vraiment mon libre-arbitre ? Oui car je suis libre de choisir 2 options qui s’offrent à moi :
1. je mange et je prends le risque d’être malade
2. je ne mange pas
Cependant il peut arriver que mon néocortex envoie des informations sensorielles fausses. Le néocortex est le siège de l’estime de soi. Si j’ai une très haute estime de moi ou vice versa, l’appréhension de la réalité ne sera pas la même donc l’anticipation sur les événements n’ont plus. Donc mon néocortex qui est le siège de l’égo et de la conscience peut me trahir en me faussant la vision du réel ou me mettre en garde …. Où est la liberté dans tout ça ?
J’avoue que j’ai les neurones en surchauffe en essayent de démêler tout ça …
La question demeure : sommes-nous véritablement libre de nos actes ?
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
@ Joe Dalton
De plus en plus c'est par la culture aussi.
On ne choisit pas vraiment.
Beaucoup de choses en relations préviennent une solution pour l'assumation.
Ce n'est pas seulement de changer des choses et garder le reste (général et particulier).
Il faut commencer par soi, le reste viendra.
@Cétoine
Théorie du développement moral de Kohlberg
Nous serions rendus au stade du contrat social.
Parfois j'exagère ce qui peut arriver.
Il y a aussi l'intuition et les "devinettes".
En fait c'est comme si nous étions dans un hologramme.
De plus en plus c'est par la culture aussi.
On ne choisit pas vraiment.
Beaucoup de choses en relations préviennent une solution pour l'assumation.
Ce n'est pas seulement de changer des choses et garder le reste (général et particulier).
Il faut commencer par soi, le reste viendra.
@Cétoine
Théorie du développement moral de Kohlberg
Nous serions rendus au stade du contrat social.
Parfois j'exagère ce qui peut arriver.
Il y a aussi l'intuition et les "devinettes".
En fait c'est comme si nous étions dans un hologramme.
Campagne Radis- Messages : 215
Date d'inscription : 22/12/2013
Localisation : mailto:webmaster@frederiquebrissonlambert.com
Re: That is the question ?
Je pense que la seule liberté que l’on est vraiment c’est d’être soi-même à condition de se libérer du carcan des aprioris et du conditionnement éducatif. Très facile à écrire et bien moins à mettre en pratique.
On est tous à chercher un sens à notre vie … Le chemin nous conduit sans doute vers une meilleure connaissance de nous-même. C’est ce que les anciens appelés surement la sagesse.
Une vie pour se connaitre et être soi …. On a intérêt à ne pas se tromper d’itinéraire car pour faire ce long voyage une vie est bien courte !
On est tous à chercher un sens à notre vie … Le chemin nous conduit sans doute vers une meilleure connaissance de nous-même. C’est ce que les anciens appelés surement la sagesse.
Une vie pour se connaitre et être soi …. On a intérêt à ne pas se tromper d’itinéraire car pour faire ce long voyage une vie est bien courte !
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
Cétoine a écrit:
Ce que j’ai pu constater, c’est que chez les petits zèbres épanouis, leur surdouance était reconnue au sein de leur famille et non bafouée ou refreinée. Que les parents s’efforçaient de maintenir un équilibre entre l’intellect et l’affectif. L’intellect en stimulant le petit zèbre au travers de sorties éducatives et l’affectif en maintenant le petit zèbre dans l’enfance au travers du jeu. Car la problématique de ce petit d’homme, c’est le décalage qui peut exister entre ce besoin sans cesse de stimulation intellectuel et l’affect. Ce petit d’homme doit gérer ses perceptions et ses émotions provoquées par le monde extérieur, ce qui provoquent souvent des angoisses qu’il ne comprend pas et une incompréhension de ses pairs. Pourtant pour son équilibre, il doit apprendre à rester lui-même et à être fière de ce don que la nature lui a fait, à gérer ses frustrations, à apprendre la tolérance vis-à-vis de ses pairs qui n’ont pas la même évolution. Il faut qu’il accepte que l’autre avance à un rythme différent. Cependant, il ne doit pas refreiné sa curiosité sans cesse exacerbée.
Oui, oui et oui, je plussoie, ce qui fait la différence, pour les enfants c'est justement de reconnaître leur différence, ça leur donne la capacité de mettre des mots sur leur être, de construire leur ego en prenant en compte les paramètres essentiels ...
Cétoine a écrit:Nous ne sommes pas suffisamment à l'écoute de cette petite voix intérieure, de cette boussole (l'image est jolie) qui nous guide.
Bien trop souvent on laisse l'égo (notre "moi je") prendre le dessus et nos peurs, nos doutes et toutes nos souffrances passées prennent le dessus et nous empêchent d'avancer sur le chemin de notre destinée.
Selon Platon l'égo est un je sans la conscience. Et ce que ce je ne se joue-t-il souvent de nous en nous présentant une image faussée de nous même ? Si c'est le cas quand on arrive à se libérer de cet égo, on accède à une niveau de conscience supérieur à un éveil de la pensée.
L'égo est très gourmand et "ces appétits le font s'engager dans toutes sortes de lutte pour obtenir ce qui lui est agréable et éviter ce qui lui est désagréable. Malheureusement et paradoxalement, au lieu d'aboutir à ses fins, sa lutte lui crée des désagréments, conditionnements et souffrances ! Ce fonctionnement de l'ego est notre conditionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance. Fondamentalement , l'ego n'est rien qu'une impression : ce sentiment que l'on a " d'être " et " d'avoir " un ego ne repose sur rien, c'est simplement une illusion. En effet, l'ego n'est pas " quelque chose " qui aurait une existence indépendante et autonome, c'est un processus dynamique qui, dans son fonctionnement, produit le sentiment d'individualité.
Une mauvaise compréhension de la nature de l'ego peut nous faire considérer celui-ci comme un " ennemi " à détruire. Ce n'est pas la bonne attitude, d'abord parce qu'il n'y a pas à détruire quelque chose qui n'existe qu'illusoirement, mais simplement à reconnaître son illusion.
De plus, dans un tel combat, qui lutterait contre l'ego si ce n'est " moi, je " donc l'ego lui-même ? Cela reviendrait à essayer de terrasser son ombre. Plus son tente de nier l'ego ou de le combattre agressivement, plus on renforce son agitation et sa puissance. Il s'agit d'être réaliste :nier l'ego ou refuser d'avoir des passions serait illusoire.
Il ne s'agit donc pas de s'engager dans une lutte. Au lieu de résoudre les difficultés, cela les renforcerait ? mais de se réconcilier avec soi-même et d'accepter l'ego avec ses passions. Cette acceptation permet ensuite de travailler avec lui, et finalement, de le dépasser par la réalisation de sa nature.
Bien sûr, accepter l'ego et ses émotions ne signifie pas s'y complaire et abonder dans leur sens. La réconciliation avec soi-même, l'acceptation de l'ego, permet de travailler sur celui-ci. Il devient la matière première du travail non violent, non agressif, qu'est la méditation, celle-ci nous permettant de transformer nos attitudes passionnelles et finalement de les dissoudre. " Lama Denys extrait "Le Dharma et la vie"
@jmd
Finalement, là nous sommes au cœur du débat, trouver la bonne distance avec son intérieur ... Nos diverses discussions me mènent aussi vers ce sujet : la méditation. Elle aborde précisément ces thématiques : la distance avec son être intérieur ... elle propose de s'en éloigner pour le regarder avec plus de recul
Dernière édition par Christelle le Mar 24 Déc 2013 - 18:38, édité 1 fois
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
sage ?
Bonjour cetoine et bienvenue
j'ai parcouru rapidement ta présentation et j'ai été enchantée
a tu des techniques de meditation par exemple quand on veut contempler la nature
sans être envahie par les pensées ?
(pour le livre de Jeanne SIAUD-FACCHIN il y'a un point d'interrogation dans le titre)
j'ai parcourue aussi le paragraphe sur le libre arbitre c'est très interessant tu m'as donné envie d'étudier ce sujet
je vais lire encore ta présentation car elle mérite de s'y pencher un peu plus
et merci pour cette sagesse bien qu'elle semble inaccessible pour beaucoup
j'ai parcouru rapidement ta présentation et j'ai été enchantée
a tu des techniques de meditation par exemple quand on veut contempler la nature
sans être envahie par les pensées ?
(pour le livre de Jeanne SIAUD-FACCHIN il y'a un point d'interrogation dans le titre)
j'ai parcourue aussi le paragraphe sur le libre arbitre c'est très interessant tu m'as donné envie d'étudier ce sujet
je vais lire encore ta présentation car elle mérite de s'y pencher un peu plus
et merci pour cette sagesse bien qu'elle semble inaccessible pour beaucoup
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: That is the question ?
être libre
Je pense que la seule liberté que l'on est : c'est d'être ....
Vivre avec chacun son malaise, ses peurs, ses doutes ou Vivre en harmonie avec nous même ....
Certes il est plus facile de se laisser mener par ses peurs et il faut sans doute un certain courage pour s'en libérer et laisser derrière nous tous ces boulets qui entravent notre vie. Mais être soi même en étant fière de ce que l'on est, c'est la première étape du chemin vers la liberté.
Grâce à la méditation, j'arrive à vaincre ses peurs qui m'éloignent de mon être le plus profond. C'est un combat de chaque jour avec moi même mais qu'il est beau le voyage quand j'en ressors vainqueur. Ce combat, chaque jour je dois le mener, car le plus grand ennemi de l'être humain, c'est ses peurs.
La vie est on le sait, le bien le plus précieux qui nous soit donné mais malheureusement nous n'arrivons pas ou plus à l'apprécier à sa juste valeur quand nous laissons mener par nos peurs.
La vérité est en chacun de nous et la sagesse est de la trouver.
Je vous envoie plein de pensées positives, bonne et heureuse fin d'année...
Je pense que la seule liberté que l'on est : c'est d'être ....
Vivre avec chacun son malaise, ses peurs, ses doutes ou Vivre en harmonie avec nous même ....
Certes il est plus facile de se laisser mener par ses peurs et il faut sans doute un certain courage pour s'en libérer et laisser derrière nous tous ces boulets qui entravent notre vie. Mais être soi même en étant fière de ce que l'on est, c'est la première étape du chemin vers la liberté.
Grâce à la méditation, j'arrive à vaincre ses peurs qui m'éloignent de mon être le plus profond. C'est un combat de chaque jour avec moi même mais qu'il est beau le voyage quand j'en ressors vainqueur. Ce combat, chaque jour je dois le mener, car le plus grand ennemi de l'être humain, c'est ses peurs.
La vie est on le sait, le bien le plus précieux qui nous soit donné mais malheureusement nous n'arrivons pas ou plus à l'apprécier à sa juste valeur quand nous laissons mener par nos peurs.
La vérité est en chacun de nous et la sagesse est de la trouver.
Je vous envoie plein de pensées positives, bonne et heureuse fin d'année...
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
pensée positive :
« Le vrai bonheur ne dépend d’aucun être, d’aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous. » Le Dalaï Lama
« Le vrai bonheur ne dépend d’aucun être, d’aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous. » Le Dalaï Lama
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
ne pensée pour une personne spéciale : TOI !
Continue à lire jusqu'à la fin du texte, n'arrête pas avant la fin de cette histoire et tu comprendras la nécessité d'avoir un ange à tes côtés...
Deux anges arrêtèrent pour passer la nuit dans la maison d'une famille aisée. La famille était méchante et refusa que les anges demeurent dans la chambre d'amis de la maison.
À la place, ils laissèrent les anges dormir dans une petite pièce située dans le sous-sol froid. Pendant qu'ils faisaient leur lit sur le sol dur, le plus âgé des anges aperçut un trou dans le mur et le répara. Quand le plus jeune des anges demanda "pourquoi?" Le plus âgé des anges répliqua : "Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles paraissent".
La nuit suivante, les deux anges arrivèrent pour se reposer dans une maison où les gens étaient vraiment pauvres, mais où le fermier et sa femme étaient très hospitaliers. Après avoir partagé le peu de nourriture qu'ils avaient, le couple laissa les anges dormir dans leur lit pour qu'ils aient une bonne nuit de sommeil. Lorsque le soleil se leva le lendemain matin, les anges trouvèrent le fermier et sa femme en larmes. Leur unique vache, de laquelle le lait était une bénédiction, gisait morte sur le sol. Le plus jeune des anges était furieux et demanda au plus âgé des anges comment il avait pu laisser faire cela? "La première famille avait tout et tu l'as aidée en réparant un trou dans leur mur au sous-sol", accusa l'ange. La deuxième famille avait peu, mais était disposée à tout partager, et tu as laissé sa vache mourir. "Les choses ne sont pas toujours comme elles paraissent", répliqua le plus âgé des anges. "Quand nous sommes restés dans le sous-sol de la maison de la première famille, je me suis aperçu qu'il y avait de l'or dans le trou du mur. Le propriétaire était tellement rempli de haine et qu'il ne voulait pas partager sa fortune, j'ai bouché le trou afin qu'il ne retrouve plus cet or. Et, la nuit dernière, lorsque nous étions endormis dans la chambre du fermier, l'ange de la mort venait chercher la femme du fermier. J'ai négocié avec lui et je lui ai donné l'unique vache du fermier à la place.
Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles paraissent. Quelquefois, c'est exactement ce qui arrive lorsque les choses ne tournent pas de la façon dont on voudrait qu'elles tournent. Si vous avez la foi, vous n'avez qu'à croire que chaque mauvaise tournure des choses est à votre avantage. Il se peut que vous ne vous en rendiez pas compte au début, jusqu'au jour où vous vous apercevrez qu'elles étaient effectivement à votre avantage.
Une personne arrive dans ta vie et, rapidement, elle s'en va. Une autre personne devient ton amie en te laissant de belles empreintes sur ton cœur et tu n'es plus jamais le même ou la même, car tu t'es fait un nouvel ami ou une nouvelle amie!
Hier est de l'histoire ancienne. Demain est un mystère. Aujourd'hui est un cadeau. Et c'est pourquoi, on l'appelle le présent! Je crois que c'est spécial de vivre et de savourer chaque moment.
Si tu as reçu ce message, c'est qu'il y a un ange qui veille sur toi.
bonne journée à tous et pleins de pensées positives
Continue à lire jusqu'à la fin du texte, n'arrête pas avant la fin de cette histoire et tu comprendras la nécessité d'avoir un ange à tes côtés...
Deux anges arrêtèrent pour passer la nuit dans la maison d'une famille aisée. La famille était méchante et refusa que les anges demeurent dans la chambre d'amis de la maison.
À la place, ils laissèrent les anges dormir dans une petite pièce située dans le sous-sol froid. Pendant qu'ils faisaient leur lit sur le sol dur, le plus âgé des anges aperçut un trou dans le mur et le répara. Quand le plus jeune des anges demanda "pourquoi?" Le plus âgé des anges répliqua : "Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles paraissent".
La nuit suivante, les deux anges arrivèrent pour se reposer dans une maison où les gens étaient vraiment pauvres, mais où le fermier et sa femme étaient très hospitaliers. Après avoir partagé le peu de nourriture qu'ils avaient, le couple laissa les anges dormir dans leur lit pour qu'ils aient une bonne nuit de sommeil. Lorsque le soleil se leva le lendemain matin, les anges trouvèrent le fermier et sa femme en larmes. Leur unique vache, de laquelle le lait était une bénédiction, gisait morte sur le sol. Le plus jeune des anges était furieux et demanda au plus âgé des anges comment il avait pu laisser faire cela? "La première famille avait tout et tu l'as aidée en réparant un trou dans leur mur au sous-sol", accusa l'ange. La deuxième famille avait peu, mais était disposée à tout partager, et tu as laissé sa vache mourir. "Les choses ne sont pas toujours comme elles paraissent", répliqua le plus âgé des anges. "Quand nous sommes restés dans le sous-sol de la maison de la première famille, je me suis aperçu qu'il y avait de l'or dans le trou du mur. Le propriétaire était tellement rempli de haine et qu'il ne voulait pas partager sa fortune, j'ai bouché le trou afin qu'il ne retrouve plus cet or. Et, la nuit dernière, lorsque nous étions endormis dans la chambre du fermier, l'ange de la mort venait chercher la femme du fermier. J'ai négocié avec lui et je lui ai donné l'unique vache du fermier à la place.
Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles paraissent. Quelquefois, c'est exactement ce qui arrive lorsque les choses ne tournent pas de la façon dont on voudrait qu'elles tournent. Si vous avez la foi, vous n'avez qu'à croire que chaque mauvaise tournure des choses est à votre avantage. Il se peut que vous ne vous en rendiez pas compte au début, jusqu'au jour où vous vous apercevrez qu'elles étaient effectivement à votre avantage.
Une personne arrive dans ta vie et, rapidement, elle s'en va. Une autre personne devient ton amie en te laissant de belles empreintes sur ton cœur et tu n'es plus jamais le même ou la même, car tu t'es fait un nouvel ami ou une nouvelle amie!
Hier est de l'histoire ancienne. Demain est un mystère. Aujourd'hui est un cadeau. Et c'est pourquoi, on l'appelle le présent! Je crois que c'est spécial de vivre et de savourer chaque moment.
Si tu as reçu ce message, c'est qu'il y a un ange qui veille sur toi.
bonne journée à tous et pleins de pensées positives
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
Oui, c'est ça, toujours aller jusqu'à voir l'avantage que je pouvais tirer de toute chose, même la plus éprouvante...
Merci Cétoine
Merci Cétoine
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: That is the question ?
bonjour cetoine,
merci pour ce post qui contient plein de richesses et plein de sagesses
je suis d'accord avec toi pour arriver à la plénitude il faut accepter de revoir la valeur des choses ainsi que leur priorité et passer à l'essentiel
seulement dans la vie on a des chaînes qui ne retiennent et il faut savoir et aussi accepter de les briser pour se libérer
au plaisir de lire tes pensées positives
merci pour ce post qui contient plein de richesses et plein de sagesses
je suis d'accord avec toi pour arriver à la plénitude il faut accepter de revoir la valeur des choses ainsi que leur priorité et passer à l'essentiel
seulement dans la vie on a des chaînes qui ne retiennent et il faut savoir et aussi accepter de les briser pour se libérer
au plaisir de lire tes pensées positives
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: That is the question ?
Christelle a écrit:
@jmd
Finalement, là nous sommes au cœur du débat, trouver la bonne distance avec son intérieur ... Nos diverses discussions me mènent aussi vers ce sujet : la méditation. Elle aborde précisément ces thématiques : la distance avec son être intérieur ... elle propose de s'en éloigner pour le regarder avec plus de recul
Oui, c'est vraiment MA question du moment : comment mettre son intérieur à (une certaine) distance pour tenter de créer une relation avec lui (on ne goûte pas la soupe en mettant la tête dedans). Mon "intérieur" se blottit, se colle à moi, comme une sangsue, (je le ressens physiquement) d'où l'impossible distance.
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: That is the question ?
S'il se colle c'est un besoin, la distance viendra plus tard, en son temps.jmd a écrit:Mon "intérieur" se blottit, se colle à moi, comme une sangsue, (je le ressens physiquement) d'où l'impossible distance.
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: That is the question ?
Christelle a écrit:S'il se colle c'est un besoin, la distance viendra plus tard, en son temps.
D'accord pour dire que, s'il se colle, c'est un besoin. Que la distance viendra plus tard, je n'en suis pas certain, cela fait plus d'un an que je suis dans cette configuration.
Merci d'avoir répondu.
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: That is the question ?
Il doit vous manquer une clef. Avez-vous une idée de la direction dans laquelle il faut chercher ?
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: That is the question ?
J'essaie de résoudre cela depuis plus d'un an (et je continue à chercher). Je vais jeter quelques idées sur ce fil et je complèterai pas la suite car la question n'est pas simple.
Idée 1
Il y a en moi quelque chose qui veut se coller. (Il y a une terreur là-dedans mais qui ne m'est pas accessible parce qu'elle est "au-delà du langage").
Il y a aussi en moi quelque chose qui déteste ce qui veut se coller (parce que cela m'empêche d'accéder à une certaine compréhension de moi-même).
Peut-être devrais-je en premier lieu interroger ce qui en moi déteste ce qui veut se coller puis ce qui veut se coller ET ce qui le déteste.
Celui qui déteste ce qui se blottit, c'est mon père (mon père en moi, celui qui est volontariste, qui avance avec son rouleau compresseur, Alien 1974) ; celui qui se blottit c'est l'enfant (l'enfant apeuré, terrorisé, surprotégé que mon père détestait, l'incapable, l'empoté, le je-m'en-foutiste, qui s'en fout d'être utile, celui qui fait la moue sur la couverture de l'édition Maspero de Libres enfants de Summerhill).
Idée 1
Il y a en moi quelque chose qui veut se coller. (Il y a une terreur là-dedans mais qui ne m'est pas accessible parce qu'elle est "au-delà du langage").
Il y a aussi en moi quelque chose qui déteste ce qui veut se coller (parce que cela m'empêche d'accéder à une certaine compréhension de moi-même).
Peut-être devrais-je en premier lieu interroger ce qui en moi déteste ce qui veut se coller puis ce qui veut se coller ET ce qui le déteste.
Celui qui déteste ce qui se blottit, c'est mon père (mon père en moi, celui qui est volontariste, qui avance avec son rouleau compresseur, Alien 1974) ; celui qui se blottit c'est l'enfant (l'enfant apeuré, terrorisé, surprotégé que mon père détestait, l'incapable, l'empoté, le je-m'en-foutiste, qui s'en fout d'être utile, celui qui fait la moue sur la couverture de l'édition Maspero de Libres enfants de Summerhill).
Dernière édition par jmd le Sam 28 Déc 2013 - 16:44, édité 3 fois
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: That is the question ?
Un petit mot de bienvenue à Cétoine, pour dire tout le plaisir que j'ai pris à lire ta présentation. Tu vas directement à l'essentiel, sur cette fameuse question du "trop intelligent pour être heureux", l'éducation, la psy, les neuro-sciences, le libre-arbitre - tant de pistes jetées sur deux petites pages !
Merci beaucoup aussi pour la douceur et la sérénité qui se dégage de tes mots. Au plaisir de nous croiser ici et là au gré de nos ballades sur ce forum.
Merci beaucoup aussi pour la douceur et la sérénité qui se dégage de tes mots. Au plaisir de nous croiser ici et là au gré de nos ballades sur ce forum.
Re: That is the question ?
Cétoine a écrit:
La question demeure : sommes-nous véritablement libre de nos actes ?
Hello Cétoine et bienvenue !
J'avais déjà vu cette étude intéressante sur le fait que notre cerveau anticipe nos actions, et elle m'avait aussi taraudé un moment. J'en étais arrivé à la conclusion qu'il fallait faire une distinction entre "libre arbitre" et "décision arbitraire". Je pense que cette activité pré-action n'empèche pas le libre arbitre mais juste la décision arbitraire.
Pour moi, le libre arbitre est la possibilité de pouvoir prendre une décision sans influence exogène. Le fait que le cerveau analyse spontanément toute action préalablement à sa mise en oeuvre ne me semble pas remettre en cause le libre arbitre. Ce n'est pas parce que je me pose la question de savoir quels sont les tenants et les aboutissants d'une action qu'il ne s'agit plus de libre arbitre.
Même pour une action dénuée de sens (choisir une heure) il est normal que le cerveau vérifie d'abord que celle-ci ne portera pas atteinte au bon fonctionnement de notre corps, qu'il vérifie systématiquement que choisir cette heure ne sera pas mortel ou je ne sais quoi. S'il conclut que ça peut être mortel, il enverra un signal de peur, mais n'empèchera pas forcément l'action.
En revanche, pour moi, ça veut dire qu'il n'et pas possible d'effectuer une action purement arbitraire puisqu'effectivement, quelle que soit l'action, le cerveau vérifiera de toute façons les conséquences de celle-ci.
Après tout, le libre arbitre ce n'est pas de choisir comment on aborde une action, mais notre possibilité à pouvoir réaliser cette action dans tous les cas. Le libre arbitre ce n'est pas l'arbitrage aveugle, et si le cerveau se sent obligé de nous abreuver d'informations, c'est tant mieux. Ca reviendrait à dire qu'au boulot, si je veux aller engueuler mon chef, j'ai systématiquement un collègue qui me dit avant que je franchisse le seuil du bureau du patron "attention tu risque de te faire licencier". Je ne suis pas contre le fait d'avoir cette information supplémentaire à mon insu. Ca ne m'empèche pas de faire mon choix... Ca ne rend pas la décision moins libre, juste moins arbitraire
My 2 cents
Albat86- Messages : 195
Date d'inscription : 24/07/2013
Age : 37
Localisation : Paris
Re: That is the question ?
Albat86 a écrit:Cétoine a écrit:
La question demeure : sommes-nous véritablement libre de nos actes ?
Hello Cétoine et bienvenue !
J'avais déjà vu cette étude intéressante sur le fait que notre cerveau anticipe nos actions, et elle m'avait aussi taraudé un moment. J'en étais arrivé à la conclusion qu'il fallait faire une distinction entre "libre arbitre" et "décision arbitraire". Je pense que cette activité pré-action n'empèche pas le libre arbitre mais juste la décision arbitraire.
Pour moi, le libre arbitre est la possibilité de pouvoir prendre une décision sans influence exogène. Le fait que le cerveau analyse spontanément toute action préalablement à sa mise en oeuvre ne me semble pas remettre en cause le libre arbitre. Ce n'est pas parce que je me pose la question de savoir quels sont les tenants et les aboutissants d'une action qu'il ne s'agit plus de libre arbitre.
Même pour une action dénuée de sens (choisir une heure) il est normal que le cerveau vérifie d'abord que celle-ci ne portera pas atteinte au bon fonctionnement de notre corps, qu'il vérifie systématiquement que choisir cette heure ne sera pas mortel ou je ne sais quoi. S'il conclut que ça peut être mortel, il enverra un signal de peur, mais n'empèchera pas forcément l'action.
En revanche, pour moi, ça veut dire qu'il n'et pas possible d'effectuer une action purement arbitraire puisqu'effectivement, quelle que soit l'action, le cerveau vérifiera de toute façons les conséquences de celle-ci.
Après tout, le libre arbitre ce n'est pas de choisir comment on aborde une action, mais notre possibilité à pouvoir réaliser cette action dans tous les cas. Le libre arbitre ce n'est pas l'arbitrage aveugle, et si le cerveau se sent obligé de nous abreuver d'informations, c'est tant mieux. Ca reviendrait à dire qu'au boulot, si je veux aller engueuler mon chef, j'ai systématiquement un collègue qui me dit avant que je franchisse le seuil du bureau du patron "attention tu risque de te faire licencier". Je ne suis pas contre le fait d'avoir cette information supplémentaire à mon insu. Ca ne m'empèche pas de faire mon choix... Ca ne rend pas la décision moins libre, juste moins arbitraire
My 2 cents
Cette capacité de notre cerveau à anticiper l'action a des répercussions sur notre capacité à savourer l'instant présent.
Au plaisir se substitue le désir. L'humain est ainsi capable de jouer avec le temps et l'espace. Cependant, cette compétence peut s'emballer. Le risque, c'est de ne plus faire que penser à demain, d'être dans une hyper-anticipation qui peut devenir anxieuse ou de ne penser qu'au passé et, donc, de ne plus parvenir à déguster la saveur de la réalité de l'instant.
Mais la recherche de la perfection empêche aussi de savourer l'instant présent. Les nouvelles technologies augmentent considérablement la capacité à multiplier les messages non contraints par le temps. Aujourd'hui, avec les SMS et les courriers électroniques, on est capable d'envoyer cinq messages en même temps à des personnes différentes, action tout à fait impossible il y a encore quelques années. Ces technologies nous désynchronisent.
Être conscient de nos émotions et de nos sensations permet de resynchroniser le corps et l'esprit, Certaines thérapies comme l'hypnose, la pleine conscience, la méditation, visent à réguler les emballements du « cheval » et peuvent nous aider à retrouver le goût de l'instant présent. C'est un apprentissage contre nature,mais on peut arriver à valoriser le mental aux dépens de nos sensations physiques.
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
Souvent on peut entendre de ceci de là que l'être humain n'utilise que 10 à 20 % de son cerveau. Entièrement faux, nous utilisons notre cerveau à plain régime. Il faut dire que notre organe cérébral est constitué de milliards de neurones qui utilisent signaux électriques et chimiques pour communiquer entre eux. L'imagerie médicale, montre que l'ensemble de notre cerveau travaille en permanence.
Pourtant on pourrait penser que le zèbre utilise plus son cerveau que le commun des mortels. Or cela est faux car les capacités intellectuelles dépendent des connexions précoces, entre neurones. Ce sont elles et le réseau de câblage qu'elles constituent qui importent et non pas la façon de s'en servir. Bref, lle zèbre utilise son cerveau à plein régime comme tout le monde.
Ce qui me surprend et me fascine, c'est les capacités de notre cerveau. Or, si aucune étude ne montre que nous avons des capacités non utilisées, tout le monde ne se sert pas de son cerveau de manière optimale. Ainsi, on a montré que les rats de laboratoire développent des neurones plus gros et davantage de connexions entre les neurones lorsqu'ils sont exposés à un environnement stimulant.
Donc je suis persuadée que dans un avenir proche quand on aura percé le mystère et parvenu à une compréhension globale du cerveau et de la pensée, nous pourrions nous entrainer à développer toutes les capacités de notre cerveau et nous pourrions peut-être voler, utiliser la télépathie, créer des choses matérielles par la volonté, nous déplacer à des vitesses gigantesques..
Sincèrement je pense que nous utilisons la totalité de notre cerveau mais que l'on peut faire évoluer nos capacités cérébrales.
Pourtant on peut penser que la conquête de nouveaux territoires psychiques passe d’abord par le contrôle du territoire existant: qui peut se vanter de contrôler son corps, ses pulsions et ses volontés, et de n’être jamais en conflit avec lui-même. Cependant, les solutions pour être en harmonie avec nous-même existent, mais ont été oubliées par des siècles de morale judéo-chrétienne et de déformation du message initial. Si on prend vraiment conscience que nous ne nous limitons pas à un tas de molécules parcourues par des pensées contradictoires : nos limites ne sont pas celles de notre épiderme, et notre pouvoir celui de notre force physique ou notre pouvoir de persuasion. Nous pouvons harmoniser nos pensées internes, canaliser nos forces intérieures dans le même sens, et nous serons capable d'aller plus loin, et nous serons prêts à nous rencontrer, à rencontrer ce trésor intérieur qui est notre MOI.
En ce qui concerne nos capacités cérébrales, je reste persuadée que si nous développions nos capacités cérébrales en développant un plus grands nombres de connexions entre les neurones, nous pourrions tous accéder à ces capacités kinesthésiques ou télépathiques.
Imaginez un monde ou la communication se fait désormais par télépathie, on se sert de la télékinésie pour manipuler les objets, on sait voler dans les airs par la force de l'esprit, il n'y a plus d'apprentissage, tout le monde est autodidacte. Est-ce que ce monde serait meilleur ? Est-ce que l'intelligence conduirait à l'amour comme la bêtise conduisait à la haine ? Est-ce que l'être humain a suffisamment atteint un degré de sagesse pour prétendre arriver ce niveau d'évolution ?
Pourtant on pourrait penser que le zèbre utilise plus son cerveau que le commun des mortels. Or cela est faux car les capacités intellectuelles dépendent des connexions précoces, entre neurones. Ce sont elles et le réseau de câblage qu'elles constituent qui importent et non pas la façon de s'en servir. Bref, lle zèbre utilise son cerveau à plein régime comme tout le monde.
Ce qui me surprend et me fascine, c'est les capacités de notre cerveau. Or, si aucune étude ne montre que nous avons des capacités non utilisées, tout le monde ne se sert pas de son cerveau de manière optimale. Ainsi, on a montré que les rats de laboratoire développent des neurones plus gros et davantage de connexions entre les neurones lorsqu'ils sont exposés à un environnement stimulant.
Donc je suis persuadée que dans un avenir proche quand on aura percé le mystère et parvenu à une compréhension globale du cerveau et de la pensée, nous pourrions nous entrainer à développer toutes les capacités de notre cerveau et nous pourrions peut-être voler, utiliser la télépathie, créer des choses matérielles par la volonté, nous déplacer à des vitesses gigantesques..
Sincèrement je pense que nous utilisons la totalité de notre cerveau mais que l'on peut faire évoluer nos capacités cérébrales.
Pourtant on peut penser que la conquête de nouveaux territoires psychiques passe d’abord par le contrôle du territoire existant: qui peut se vanter de contrôler son corps, ses pulsions et ses volontés, et de n’être jamais en conflit avec lui-même. Cependant, les solutions pour être en harmonie avec nous-même existent, mais ont été oubliées par des siècles de morale judéo-chrétienne et de déformation du message initial. Si on prend vraiment conscience que nous ne nous limitons pas à un tas de molécules parcourues par des pensées contradictoires : nos limites ne sont pas celles de notre épiderme, et notre pouvoir celui de notre force physique ou notre pouvoir de persuasion. Nous pouvons harmoniser nos pensées internes, canaliser nos forces intérieures dans le même sens, et nous serons capable d'aller plus loin, et nous serons prêts à nous rencontrer, à rencontrer ce trésor intérieur qui est notre MOI.
En ce qui concerne nos capacités cérébrales, je reste persuadée que si nous développions nos capacités cérébrales en développant un plus grands nombres de connexions entre les neurones, nous pourrions tous accéder à ces capacités kinesthésiques ou télépathiques.
Imaginez un monde ou la communication se fait désormais par télépathie, on se sert de la télékinésie pour manipuler les objets, on sait voler dans les airs par la force de l'esprit, il n'y a plus d'apprentissage, tout le monde est autodidacte. Est-ce que ce monde serait meilleur ? Est-ce que l'intelligence conduirait à l'amour comme la bêtise conduisait à la haine ? Est-ce que l'être humain a suffisamment atteint un degré de sagesse pour prétendre arriver ce niveau d'évolution ?
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
Harpo a écrit:Un petit mot de bienvenue à Cétoine, pour dire tout le plaisir que j'ai pris à lire ta présentation. Tu vas directement à l'essentiel, sur cette fameuse question du "trop intelligent pour être heureux", l'éducation, la psy, les neuro-sciences, le libre-arbitre - tant de pistes jetées sur deux petites pages !
Merci beaucoup aussi pour la douceur et la sérénité qui se dégage de tes mots. Au plaisir de nous croiser ici et là au gré de nos ballades sur ce forum.
Merci Harpo pour ton accueil.
« Les mots sont les passants mystérieux de l'âme. » Victor Hugo
Bonne fête de fin d'année à toi et à tout ceux qui passeront par là
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
Bonjour Cétoine, et vous tous,
Je suis toute nouvelle ici et je me lance car tes témoignages et interventions m'aident à oser écrire une bafouille, même si je réalise que je ne me suis pas présentée en créant un sujet propre ... Je te présente mes excuses par avance
Je n'ai pas eu des parents aimants ni accompagnants, ils n'ont jamais rien captés à mon hypersensibilité mais ont toujours été admiratifs de mes résultats, c'est déjà ça lol
Donc depuis maintenant plus de 15 ans j'apprends à me connaître et à me libérer d'un maximum de conditionnements reçus depuis ma naissance. Le programme d'une vie :-)
Le déclencheur a été la lecture des bouquins d'alice Miller ( le drame de l'enfant doué, la connaissance interdite ...) puis le classique des bouquins de psycho. Dont Thomas d'ansembourg que j'adore "cessez d'être gentil, soyez vrai ; être avec les autres en restant soi même"
Maintenant je suis immergée dans les sagesses orientales, le Tao - le Yi King - lao Tseu, le Zen - Thich Nhat Hanh, je fais des retraites de méditations de pleine conscience au village des pruniers, tous ses bouquins sont de petites merveilles d'éveil ... Et de voies pour la libération de l'égo, je pratique aussi le yoga et maintenant le Reiki. Je crois beaucoup aux synchronicites, pas du tout au hasard, j'experimente que la vie est parfaite, tous les jours et que nous pouvons vivre dans la joie. Je ne dis pas que la vie n'est que joie, mais les souffrances traversées font partie du chemin, et chaque jour passé est un jour de moins de notre vie, alors tous les matins je décide de passer une très belle journée remplie de petits bonheurs ... Et j'adore trop m'amuser !
Évidemment ça peut faire perchée comme ca, mais tellement de lectures comme J.Krishnamurti, Eckhart Tollé, jon Kabat-Zinn, Anthony de Mello " quand la conscience s'éveille", j'en passe et des meilleurs !
J'attaque en ce moment Ho'oponopono après la lecture de Zéro limite de Jon Vitale.
Bref tellement de trucs que j'aimerai partager si cela intéresse quelqu'un,
Je crois que chacun est créateur de sa vie, par ses pensées ... La loi d'attraction
Et une citation de Thich Nhat Hanh que j'adore : there is no way home, home is the way
Voilà une petite contribution au fil de l'histoire,
À très bientôt j'espère,
Bonne soirée à tous
Je suis toute nouvelle ici et je me lance car tes témoignages et interventions m'aident à oser écrire une bafouille, même si je réalise que je ne me suis pas présentée en créant un sujet propre ... Je te présente mes excuses par avance
Je n'ai pas eu des parents aimants ni accompagnants, ils n'ont jamais rien captés à mon hypersensibilité mais ont toujours été admiratifs de mes résultats, c'est déjà ça lol
Donc depuis maintenant plus de 15 ans j'apprends à me connaître et à me libérer d'un maximum de conditionnements reçus depuis ma naissance. Le programme d'une vie :-)
Le déclencheur a été la lecture des bouquins d'alice Miller ( le drame de l'enfant doué, la connaissance interdite ...) puis le classique des bouquins de psycho. Dont Thomas d'ansembourg que j'adore "cessez d'être gentil, soyez vrai ; être avec les autres en restant soi même"
Maintenant je suis immergée dans les sagesses orientales, le Tao - le Yi King - lao Tseu, le Zen - Thich Nhat Hanh, je fais des retraites de méditations de pleine conscience au village des pruniers, tous ses bouquins sont de petites merveilles d'éveil ... Et de voies pour la libération de l'égo, je pratique aussi le yoga et maintenant le Reiki. Je crois beaucoup aux synchronicites, pas du tout au hasard, j'experimente que la vie est parfaite, tous les jours et que nous pouvons vivre dans la joie. Je ne dis pas que la vie n'est que joie, mais les souffrances traversées font partie du chemin, et chaque jour passé est un jour de moins de notre vie, alors tous les matins je décide de passer une très belle journée remplie de petits bonheurs ... Et j'adore trop m'amuser !
Évidemment ça peut faire perchée comme ca, mais tellement de lectures comme J.Krishnamurti, Eckhart Tollé, jon Kabat-Zinn, Anthony de Mello " quand la conscience s'éveille", j'en passe et des meilleurs !
J'attaque en ce moment Ho'oponopono après la lecture de Zéro limite de Jon Vitale.
Bref tellement de trucs que j'aimerai partager si cela intéresse quelqu'un,
Je crois que chacun est créateur de sa vie, par ses pensées ... La loi d'attraction
Et une citation de Thich Nhat Hanh que j'adore : there is no way home, home is the way
Voilà une petite contribution au fil de l'histoire,
À très bientôt j'espère,
Bonne soirée à tous
Dernière édition par lili190 le Lun 30 Déc 2013 - 7:14, édité 1 fois (Raison : Mes excuses)
lili190- Messages : 12
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Re: That is the question ?
lili190 a écrit:Bonjour Cétoine, et vous tous,
Je suis toute nouvelle ici et je me lance car tes témoignages et interventions m'aident à oser écrire une bafouille, même si je réalise que je ne me suis pas présentée en créant un sujet propre ... Je te présente mes excuses par avance
Je n'ai pas eu des parents aimants ni accompagnants, ils n'ont jamais rien captés à mon hypersensibilité mais ont toujours été admiratifs de mes résultats, c'est déjà ça lol
Donc depuis maintenant plus de 15 ans j'apprends à me connaître et à me libérer d'un maximum de conditionnements reçus depuis ma naissance. Le programme d'une vie :-)
Le déclencheur a été la lecture des bouquins d'alice Miller ( le drame de l'enfant doué, la connaissance interdite ...) puis le classique des bouquins de psycho. Dont Thomas d'ansembourg que j'adore "cessez d'être gentil, soyez vrai ; être avec les autres en restant soi même"
Maintenant je suis immergée dans les sagesses orientales, le Tao - le Yi King - lao Tseu, le Zen - Thich Nhat Hanh, je fais des retraites de méditations de pleine conscience au village des pruniers, tous ses bouquins sont de petites merveilles d'éveil ... Et de voies pour la libération de l'égo, je pratique aussi le yoga et maintenant le Reiki. Je crois beaucoup aux synchronicites, pas du tout au hasard, j'experimente que la vie est parfaite, tous les jours et que nous pouvons vivre dans la joie. Je ne dis pas que la vie n'est que joie, mais les souffrances traversées font partie du chemin, et chaque jour passé est un jour de moins de notre vie, alors tous les matins je décide de passer une très belle journée remplie de petits bonheurs ... Et j'adore trop m'amuser !
Évidemment ça peut faire perchée comme ca, mais tellement de lectures comme J.Krishnamurti, Eckhart Tollé, jon Kabat-Zinn, Anthony de Mello " quand la conscience s'éveille", j'en passe et des meilleurs !
J'attaque en ce moment Ho'oponopono après la lecture de Zéro limite de Jon Vitale.
Bref tellement de trucs que j'aimerai partager si cela intéresse quelqu'un,
Je crois que chacun est créateur de sa vie, par ses pensées ... La loi d'attraction
Et une citation de Thich Nhat Hanh que j'adore : there is no way home, home is the way
Voilà une petite contribution au fil de l'histoire,
À très bientôt j'espère,
Bonne soirée à tous
Merci pour ce partage si enrichissant.
Une période de ma vie, j'ai eu besoin d'une psychothérapie afin de faire taire mes doutes et surtout de panser mes blessures passées. Mais cette thérapie a eu ses limites et je me suis tournée vers le Reiki qui m'a aidé à recentrer mes énergies, puis j'ai été attirée par cette tradition hawaïenne "Ho'oponopono" qui m'a permis de faire la paix avec moi même en apprenant à pardonner, à me pardonner à moi même mais également à ceux qui m'avaient fait souffrir.
C'est également à cette période, que je suis tombée (et le mot est bien choisi) sur le livre de James Redfield "la prophétie des Andes" qui m'a ouvert l'esprit aux synchronicités, véritable découverte spirituelle qui m'offrait une vision différente de notre évolution. Puis j'ai lu "Les neuf lois de l'harmonie" du Dr Wayne W. Dyer qui m'a permis de comprendre les mécanismes psychiques à l'origine de nos insatisfactions et le mécanisme de la loi de l'attraction.
Ensuite mon chemin m'a amené à lire le livre de Baird T. Spalping "la vie des maitres", ce livre je ne l'ai pas fini, je l'ai laissé un temps mais j'y reviendrai quand j'en ressentirai le besoin.
Par contre un livre qui a bousculé mes croyances judéo-chrétiennes et m'a reconcilié avec ma peur de la mort c'est : " les neuf marches" de Daniel Meurois.
Les livres n'arrivent jamais pas hasard dans notre vie. Ils sont les petits cailloux qui nous permettent de trouver notre chemin.
Plein de pensées positives à toi lili190 à bientôt.
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
"Nul besoin de temples, nul besoin de philosophies compliquées, notre cerveau et notre cœur sont nos temples. Le bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur, il ne dépend que de nous..." Dalaï Lama
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
Je ne me lasse pas de relire tout le fil
Oui les livres arrivent comme par magie ! J'adore trop cette magie
Il me semble qu'elle n'apparaît aux moments de lâcher prise ...
Et que c'est difficile parfois de lâcher ce mental qui n'arrête pas, excité par l'égo à n'en pas douter hihi
La pleine conscience est un vrai refuge, le vrai et seul instant qui existe
Je suis encore sous le choc de la confirmation de ma psy, en Gestalt depuis 2 ans, elle me tend seulement la perche en parlant de zèbre de façon anodine lol
Et ça me retourne la cervelle moi qui me trouvait finalement pas mal sur le chemin du Zen
Mon mental / intellect est il d'autant plus avide de me couper de mes ressentis que c'est un zèbre ? Me couper de mes émotions par toutes ces barrières / strategies defensives, me protéger du contact intime avec les autres, je veux dire une relation avec le cœur dans laquelle les émotions passent ... trop fort ?
je commence juste à les apercevoir toutes ces stratégies d'évitement et de protection
Je ne doute pas d'arriver à les réguler avec son aide et les expériences que nous ferons toutes les 2 en toute sécurité ...
Il y a aussi ce problème de chevilles qui gonflent versus cette humilité à laquelle j'aspire, oui je savais que j'avais pété les scores étant petite, mais j'ai encore du mal à assimiler ça, et pourtant tant de pièces du puzzle se mettent en place tout d'un coup !
En tout cas mon camouflage d'enfant pour me faire accepter dans le groupe va me servir encore un moment, je suis déchirée entre réussir à être moi même, avec toute la joie, l'aisance, l'énergie impérieuse de rigoler, de profiter de la vie à fond et rire à gorge déployée ; et faire taire ce trop plein d'énergie pour être acceptée des collègues, des amies et potes ... C'est vrai que les vrais de vrais amis acceptent toutes mes facettes Mais au boulot c'est une autre histoire ...
Je crois que c'est aussi le cheminement vers l'éveil ... Mon frère qui fait déjà un avec le tout, au delà de la mort, ne ressent plus ce besoin d'être accepté parce qu'il est connecté, et dans la joie ... Et moi pas encore
Voilà dans quelle étagère
Discipline et entraînement à la méditation et au Reiki sont mes planches de salut que je perçoit pour le moment
Les lectures aussi Et surtout l'humour et l'envie de rire et de déconner !
Mais surtout si tu, et vous, avez des pistes, pour encaisser la nouvelle et continuer sur le chemin ... Je vous lirai avec tellement de plaisir !
Merci merci merci
Oui les livres arrivent comme par magie ! J'adore trop cette magie
Il me semble qu'elle n'apparaît aux moments de lâcher prise ...
Et que c'est difficile parfois de lâcher ce mental qui n'arrête pas, excité par l'égo à n'en pas douter hihi
La pleine conscience est un vrai refuge, le vrai et seul instant qui existe
Je suis encore sous le choc de la confirmation de ma psy, en Gestalt depuis 2 ans, elle me tend seulement la perche en parlant de zèbre de façon anodine lol
Et ça me retourne la cervelle moi qui me trouvait finalement pas mal sur le chemin du Zen
Mon mental / intellect est il d'autant plus avide de me couper de mes ressentis que c'est un zèbre ? Me couper de mes émotions par toutes ces barrières / strategies defensives, me protéger du contact intime avec les autres, je veux dire une relation avec le cœur dans laquelle les émotions passent ... trop fort ?
je commence juste à les apercevoir toutes ces stratégies d'évitement et de protection
Je ne doute pas d'arriver à les réguler avec son aide et les expériences que nous ferons toutes les 2 en toute sécurité ...
Il y a aussi ce problème de chevilles qui gonflent versus cette humilité à laquelle j'aspire, oui je savais que j'avais pété les scores étant petite, mais j'ai encore du mal à assimiler ça, et pourtant tant de pièces du puzzle se mettent en place tout d'un coup !
En tout cas mon camouflage d'enfant pour me faire accepter dans le groupe va me servir encore un moment, je suis déchirée entre réussir à être moi même, avec toute la joie, l'aisance, l'énergie impérieuse de rigoler, de profiter de la vie à fond et rire à gorge déployée ; et faire taire ce trop plein d'énergie pour être acceptée des collègues, des amies et potes ... C'est vrai que les vrais de vrais amis acceptent toutes mes facettes Mais au boulot c'est une autre histoire ...
Je crois que c'est aussi le cheminement vers l'éveil ... Mon frère qui fait déjà un avec le tout, au delà de la mort, ne ressent plus ce besoin d'être accepté parce qu'il est connecté, et dans la joie ... Et moi pas encore
Voilà dans quelle étagère
Discipline et entraînement à la méditation et au Reiki sont mes planches de salut que je perçoit pour le moment
Les lectures aussi Et surtout l'humour et l'envie de rire et de déconner !
Mais surtout si tu, et vous, avez des pistes, pour encaisser la nouvelle et continuer sur le chemin ... Je vous lirai avec tellement de plaisir !
Merci merci merci
lili190- Messages : 12
Date d'inscription : 28/12/2013
Age : 55
Localisation : Entre Bdx et Tlse
Re: That is the question ?
Jour après jour, je me désintéresse des discussions abstraites sur les théories ou les dogmes spirituels, et je recherche quelque chose de plus profond. Chaque jour, j'ai de plus en plus conscience des coïncidences significatives qui se produisent autour de moi. Je n'ai pas toujours la capacité de les interpréter mais ils me fournissent la preuve que je ne suis pas seule et qu'un mystérieux processus spirituel influence ma vie. Dans ma vie, je guette ces coïncidences et cherche activement à comprendre les raisons philosophiques, spirituelles, de leur apparition.
Ces expériences synchronistiques sont riches d'enseignement sur ce que nous sommes et sur le sens de la vie et pour mieux les comprendre et les appréhender, il est important de pouvoir discuter et partager ces expériences,. Beaucoup reste encore sceptique ou hésitent à en parler car bloqué par un timidité ou une peur excessives des critiques . Il ne faut pas craindre ceux qui peuvent ont un esprit étroit. Pour mieux se connaitre et comprendre ce grand mystère de la vie rien de tel que l'échange. Notre pensée évolue dans la confrontation avec ses pairs. C'est au travers de l'échange que l'on apprend à mieux se connaître aaà la seule condition que l'on reste sincère et en accord avec soi même
Ces expériences synchronistiques sont riches d'enseignement sur ce que nous sommes et sur le sens de la vie et pour mieux les comprendre et les appréhender, il est important de pouvoir discuter et partager ces expériences,. Beaucoup reste encore sceptique ou hésitent à en parler car bloqué par un timidité ou une peur excessives des critiques . Il ne faut pas craindre ceux qui peuvent ont un esprit étroit. Pour mieux se connaitre et comprendre ce grand mystère de la vie rien de tel que l'échange. Notre pensée évolue dans la confrontation avec ses pairs. C'est au travers de l'échange que l'on apprend à mieux se connaître aaà la seule condition que l'on reste sincère et en accord avec soi même
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
Re: That is the question ?
Le destin existe-t-il ?
Pour certains le destin est un ordre intemporel et impersonnel d'événements au dessus de tout. Il semble donc impossible d'échapper à son destin. Pour les grecs antiques la vie est un drame car elle s'achève inéluctablement par la mort. Pour les Stoïciens, l'homme ne peut rien contre son destin car on ne peut changer le cours des événements. Donc la liberté n'existe pas. Cependant pour d'autres philosophes, le destin est le cadre où une certaine liberté est possible pour l'homme, liberté d'influer sur le moment d'apparition des événements et, dans une certaine mesure, sur leurs conséquences. Donc pour certains Philosophes la question du choix dans la vie est dérisoire, pour d'autres ils cherchent dans une quête spirituelle à échapper à leur destin or nous ne sommes pas immortels. Dans la religion judéo-chrétienne, l'accomplissement de la vie n'est pas réduit à ici bas car au delà de la mort s'ouvre le chemin de la vie éternelle.
Personnellement, je pense que nous avons tous un but à atteindre dans notre vie prédéfini sans doute. Et que notre liberté réside dans la manière d'atteindre ce but. On peut prendre un chemin jonché d'embuches ou d'obstacles ou prendre un chemin plus paisible et serein. J'ai la conviction que la mort n'est pas une fin en soi. Or je m'éloigne de plus en plus de ce dogme de la vie éternelle. Mais j'ai de plus en plus la conviction que la réincarnation existe et qu'à chaque passage, nous gardons en mémoire une partie de l'expérience acquise, mais cela de manière inconsciente. Ce qui pourrait expliquer pourquoi quand on rencontre quelqu'un pour la première fois soit on se sent en déphasage et pas du tout sur la même longueur d'onde, soit on a le sentiment de vibrer à l'unisson.
Ceci n'est que mon hypothèse .....
Pour certains le destin est un ordre intemporel et impersonnel d'événements au dessus de tout. Il semble donc impossible d'échapper à son destin. Pour les grecs antiques la vie est un drame car elle s'achève inéluctablement par la mort. Pour les Stoïciens, l'homme ne peut rien contre son destin car on ne peut changer le cours des événements. Donc la liberté n'existe pas. Cependant pour d'autres philosophes, le destin est le cadre où une certaine liberté est possible pour l'homme, liberté d'influer sur le moment d'apparition des événements et, dans une certaine mesure, sur leurs conséquences. Donc pour certains Philosophes la question du choix dans la vie est dérisoire, pour d'autres ils cherchent dans une quête spirituelle à échapper à leur destin or nous ne sommes pas immortels. Dans la religion judéo-chrétienne, l'accomplissement de la vie n'est pas réduit à ici bas car au delà de la mort s'ouvre le chemin de la vie éternelle.
Personnellement, je pense que nous avons tous un but à atteindre dans notre vie prédéfini sans doute. Et que notre liberté réside dans la manière d'atteindre ce but. On peut prendre un chemin jonché d'embuches ou d'obstacles ou prendre un chemin plus paisible et serein. J'ai la conviction que la mort n'est pas une fin en soi. Or je m'éloigne de plus en plus de ce dogme de la vie éternelle. Mais j'ai de plus en plus la conviction que la réincarnation existe et qu'à chaque passage, nous gardons en mémoire une partie de l'expérience acquise, mais cela de manière inconsciente. Ce qui pourrait expliquer pourquoi quand on rencontre quelqu'un pour la première fois soit on se sent en déphasage et pas du tout sur la même longueur d'onde, soit on a le sentiment de vibrer à l'unisson.
Ceci n'est que mon hypothèse .....
Cétoine- Messages : 86
Date d'inscription : 07/12/2013
Age : 58
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