Flying on the other side ;)

Ces offres et ces appels qui s'entrecroisent, ce sont comme des oiseaux dont les vols se coupent dans le vaste espace ; enfin quelques-uns se rejoignent et ils s'envolent deux par deux.
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Les jeunes filles
[ Henry de Montherlant

Deux citations sur l'envol !

Je suis gaté aujourd'hui

Synchronisme quand tu nous tiens

Des livres, que je pense vraiment à découvrir :

" Chindiafrique, la Chine, l'Inde et l'Afrique feront le monde de demain " de Jean-Joseph Boillot et Stanislas Dembinski, chez Odile Jacob

" Gödel, Escher, Bach ", " Je suis une boucle étrange " et " L'analogie, coeur de la pensée " de Douglas Hofstadter

Les plus belles fleurs flétrissent, hélas, et les oiseaux meurent. Ce qui reste intact, ce sont les floraisons et les envols. Les chants aussi. Nulle retombée, à peine de traces. Le pur jaillissement du coeur.
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Hadewijch d'Anvers : Ou la voie glorieuse
[ Jacqueline Kelen ]

Autre manière de dire ce que le bouddhisme décrit : n'existe que l'interaction, que l'échange entre le monde et soi, que ce que l'on pose. La vacuité, non pas prise comme un vide à la manière occidentale, mais bien plus comme le mélange inextricable du créateur et du créé, de l'instant qui n'est que parce nous y sommes ...

Oui tout à fait ... et joliment dit...

Hi Mjö,
J'ai regardé hier soir Orange Mécanique, que mon mari avait souvent évoqué.
Je pense que c'est un film "marquant"

De Wikipédia : 'Au delà du film

A propos de l’origine de la violence, des arguments classiques désormais tranchés après la découverte cette année-là (1972) de l’ADN :
-Pour certains biologistes (souvent politisés comme Albert Jacquard et se déclarant ouvertement de gauche), tout s’expliquerait par le milieu qui conditionne l’individu jusqu’à le rendre aussi violent que la société peut l’être ou à contrario entièrement soumis à l’état ou au marché.
-A moins que cela ne soit les gènes qui déterminent l’individu. Certains individus seraient ainsi intrinsèquement violents. On ne pourrait profondément travailler l’être humain qu’au prix de son intégrité psychique.
Au-delà de ce débat inné/acquis, jusqu’où peut-on aller afin de prouver ces hypothèses et caractériser les comportements ? La violence de l’Etat et de la société de consommation est-elle un corollaire à l’avènement d’une violence féminine (d’aucuns diront féminazie) et d’une bourgeoisie libérée associée aux anciens libertaires ?"

Toi qui aimes penser, me diras-tu ce que tout cela t'inspire ?

Amitiés

Ouah sympa lemniscate et renarde20. Encore du grain à moudre

Casque et hallebarde de l'époque de Salah ad-Din renarde20 ?

Salut mjo!
Comment tu vas?

Hello Encre Sombre

Très bien et toi ? Je viens à peine de rentrer à l'hôtel et de me connecter à ZC pour répondre à mes aimables visiteurs.

Alors bonsoir...moMjo....

Salut Ise

Il y aurait tellement à dire sur ce que j'en ressens.
Je t'avoue que mes idées s'entrechoquent et que je n'ai pas, tout de suite, le temps de les classer comme je le voudrais. Alors, je te laisse, en quelque sorte, faire le tri et les note dans l'ordre où elles me viennent.

Tout d'abord un livre, qui vient comme ça au devant de ma mémoire : " le gène égoïste ", de Richard Dawkins, publié en 1976, amendé en 1989.

Ensuite, l'étude des civilisations et la compréhension de leur déclin, quand ce dernier n'est pas provoqué directement par un phénomène exogène. Quelques exemples dont celui de Rome, mais aussi des Toltèques.

Il semble ressortir de ces études qu'à la fois les risques de fusion dans la masse et la stagnation augmentant et le niveau de confort apporté par la pyramide de Maslow (voir spoiler) stagnant entre la strate 3 et la strate 4 (surprenant d'ailleurs quand on établit le parallèle avec les 5 étapes de la désintégration positive de Dabrowski), l'appel à une sourde révolte se fasse jour.

Spoiler:

Si je me réfère de nouveau, surfaciquement, à l'épisode de la chute de Rome (entre -80 et 300 après JC), on eut s'apercevoir que la noblesse romaine et les couches médianes de la même société se sont laissées aller à confier les taches primaires à des personnels de l'empire, et a se tourner vers les plaisirs immédiats et les luttes de pouvoir fratricides.

Il semble donc que la " perte " d'un objectif à moyen/long terme soit un ferment d'explosion sociale. Et la citation de Decimus Iunius Iuvenalis " Du pain et des jeux " traduit bien l'objectif politique majoritaire (acheter le calme du peuple) des 1er et 2ème siècle de notre ère...

Il me semble que nous, humains, sommes une symbiose entre un corps physique, dont le principal mécanisme de survie et d'évolution est dicté par ces gènes, et que le chemin d'évolution de ces derniers dans le cycle naturel nous échappe peu ou prou. Puis, là dessus ce greffent des mécanismes moraux, sociétaux; une logique aussi, une intelligence, ces dernières interférant avec les processus génétiques sus-cités.
En fonction de la prégnance, de l'importance de ces derniers, et de la possibilité de parcourir vers le haut la pyramide de Maslow, je pense que plusieurs expressions de la violence intrinsèque à la nature elle-même peuvent se faire jour.

Il suffit de regarder de près le règne animal pour s'en convaincre, et la hiérarchisation qui existe entre le prédateur et la proie, à tout étage de la faune et de la flore. les espèces sont bien sériées et il n'arrive que peu fréquemment de luttes de pouvoir chez les animaux de la même espèce. Deux exceptions : Une pilotée par l'accouplement (favoriser le meilleur mélange génétique), une par la défense du territoire et le moyen de survivre alimentairement parlant (bas de la pyramide de Maslow) et la dernière, que l'on constate plus particulièrement chez les primates (donc en évolution mentale), mais aussi chez certains oiseaux, les conflits de pouvoir lorsque l’instinct grégaire apparait.

Pour en revenir donc à ton texte, je pense que le conflit est bien plus du à l'opposition intérieure entre les besoins physiologiques de " survie " et de puissance et l'intellect qui sait passer outre et atteindre les degrés 4 et 5 de cette même pyramide, voyant " au delà " de sa propre enveloppe charnelle et se considérant comme faisant partie d'un tout.

Ce que je note avec " surprise ", c'est la présence de la hiérarchie proie/prédateur non pas inter-espèces comme dans le règne animal, mais infra-espèce chez l'humain. Quelle en est la finalité ? Est-ce une projection supplémentaire de l’évolution qui " dépasse ", voire vise à outrepasser l'évolution génétique, lequel est beaucoup plus lent ?

Je crois également que l'impact civilisationnel est bidirectionnel. La projection d'un possible par un visionnaire fait tâche d'huile, rendant un concept adoptable. Le " consommateur " de ce dernier se l'approprie puis le modifie par son feedback et des cercles vertueux ou nocifs se mettent en place. Des cercles différents, fonction des regroupements et traditions (cercles vertueux ou pernicieux plus anciens). Chacun de ces cercles possède sa propre logique fonctionnelle, lui assurant équilibre au travers de son ontogénèse historique, de sa temporalité.

Ce qui semble se passer en ce moment est, à mon analyse, la chose suivante. L’éclatement des repères (bons ou mauvais n'est pas le problème), la circulation des informations, la possibilité de voyager et de communiquer, font que chaque être est presque en devoir de s'inventer ses cercles vertueux/pernicieux et de les confronter à ceux des autres. Un " arrachement interne " apparait alors, et qui dit " arrachement", 'tiraillement " dit aussi implantation de mécanismes de défense. C'est à ces instants que le facteur génétique implanté pour la survie se manifeste.

Bon, j'arrête là pour l'instant. Plein d'idées naissent, plein d'exemples. C'est fouillis et je m'en excuse. J'essayerai de faire mieux la prochaine fois.

Amitiés

Salut Lemniscate !!

Je me sens bien. Très bien.
Je suis ce que j'exprime, exprime ce que je suis.
Je n'ai aucune envie de paraitre. J'existe simplement, seul ou en compagnie.
J'écoute, vois, ressent. Tend la main quand je le peux et ne suis pas offusqué qu'on la refuse. Les jugements m'indiffèrent car je les prend désormais pour ce qu'ils sont : un reflet du décalage interne de mon vis à vis par rapport à nos construction respectives.

Cette libération en quelque sorte m'allège. Je suis heureux. Ainsi ma force peut mieux se tourner vers moi et vers ceux avec lesquels l'échange respectueux de l'autre rentre en résonnance.

Hi Mjö,
Je n'ai pas été "avertie" de ton message... ZC limite-t-il le nombre de fils que l'on peut suivre simultanément ? Auquel cas je vais me désinscrire de certains qui me paraissent superflus au regard du suivi de mon contact avec mes amis...

Je vois que ton esprit fourmille d'idées ! Moi je fourmille de flocons de neige, mais je suis enchantée de tout ce que tu as écrit. Je pense aussi que chaque être humain est soumis à des stimuli extérieurs ET intérieurs, ajoutés à ses gènes... Tout cela donne des résultats tellement variables qu'il n'y a pas deux être semblables. Partant de là, on aura des non-violents et des ultra-violents, en passant par toute la gamme intermédiaire. Et on peut penser de même pour tout : la gourmandise, la gentillesse etc...

Hello Ise,

J'ai aussi constaté que les mails d'alerte sur les fils auxquels je suis abonné me parviennent irrégulièrement.
Je ne pense pas qu'il y ait de limite, bien plus que des changements soient apportés de temps en temps à l'infrastructure technique, faisant perdre des données. Ce site est gratuit, donc non soumis à quelque qualité de service que ce soit...

Content que tu aies trouvé des éléments qui t'intéressent dans mon fatras. Le sujet m'intéresse ! Je continuerai à développer si quelconque intéret se fait jour.

Amitiés

C'est ça
depuis plusieurs semaines je suis aussi sur le sujet des époques de disparition des civilisations... mais avec un angle particulier celui des catastrophes qui ont accompagnées ces époques et ont été occultées dans les mémoires collectives remplaçées par des lois, des commandements qui ont servit à certains survivants (ceux qui écrivaient) à asseoir une autre histoire collective...

mais la mémoire ne réside pas dans le cerveau

et de même que dans nos histoires personnelles un secret de famille peut polluer des générations dans nos histoires collectives se lèvent les secrets qui ont pollué notre histoire humaine...

je peux le faire parceque j'ai laissé tomber toute les croyances comme moteur de développement : une fois qu'elles sont devenues périmées il est nécessaire si elles ne le font pas naturellement de les décréer en tant que système de penser ou système de représentation du monde...
je laisse en moi renaître la noblesse de l'humanité commune de l'humain,
et je raye d'un trait tout ce qui l'a violée et avilie depuis un bon moment,
et là sur ce sujet j'ai l'impression de boucler la boucle et d'en tirer plus de force pour aller vers l'essence ciel de la vie incarnée
c'est à dire sa force, la force de la Vie et ses lois universelles d'expansion de prospérité d'harmonie et de coopération dans la création dans la cour avec des vrais grands, j'ai nommé les forces universelles...

j'ai bien conscience en écrivant cela que mes mots sont des raccourcits trompeurs de mes prises de conscience et c'est pour cela que je n'écris plus trop, autrement que des notes et des schémas heuristiques,
comme des cailloux de petit poucet dans la jungle du mensonge mes petites notes m'aident à cheminer sur le sentier de la vérité,
celle qui ne se fige jamais
celle qui ne m'appartient pas mais se révèle à moi à ma demande...

cela me fait plaisir de croiser d'autres chercheurs avec leurs trouvailles et leurs mots

bonne journées à tous (sous la neige ?)

Mjo.... bizour....

Bizour à tous...!

Tu m'as tendu la main.... par ta présence et ton inquiètude spontanée.!..quand j'étais mal...(et le serai encore... ) et t'en remercie pour cela.... je l'ai prise...! accepté et reçu, même si dans ces cas là... je n'aime pas parler.

comme tu disais.... c'est ça l'amitié....

plein de bisous....

Ceux qui ont été seuls très longtemps savent, parce que marqués aux fond d'eux, la valeur d'un regard et d'un mot, donnés pour ce que cela vaut, pour la chaleur qui s'en dégage, pour le geste qui ne s'achète pas...

Lemniscate

Geste trés appréciable, qui si justement, fait qu'on se sent...moins seul ! et vivant, car au moins pour un court instant, on a l'impression d'exister... même si je sais que nous devons, d'abord exister pour nous même.

Et à mon avis... c'est parti pour durer un bail... car j'ai signé pour des années ; renouvelables avec tacite reconduction...

Je crois que le don, le vrai, celui qui part du coeur, n'a d'autre sigification à trouver qu'en lui-même. Il est celui qui permet d'exister en cohérence entre sa pensée et ses actes. Celui, en quelque sorte, qui nous libère de nous même, qui n'attend donc rien en retour, car la liberté d'être soi est contenue dans ce geste

Ahh... LIBERTE D' ETRE SOI ! et sans avoir besoin des autres pour se réaliser... comme j'aimerai ça !

Même si j'avance à grand pas.... que le chemin est long et tortueux.

Le chemin compte plus que le but, et nous sommes en bonne compagnie

"Les gens seront déçus s'ils se mettent à méditer en pensant que leur troisième oeil va se développer une fois qu'ils auront fermé les deux autres. Cela ne se passera pas comme ça. Nous ne pouvons pas fermer nos yeux sur le monde au nom de la spiritualité et espérer évoluer. La véritable réalisation spirituelle, c'est de contempler l'unité tout en regardant le monde" Mata Amritanandamayi Amma

Je vous envoie des bisous Mjo' , Lemni

''Liberté d' être soi, de penser, d' aimer, de vivre au sens large,'' Je plussoie

LIBERTE D' ETRE SOI ! et sans avoir besoin des autres pour se réaliser...

oui c'est une des description de ce défi de passage : à l'age de 41/42 ans la planète Uranus qui symbolise le génie de l'être, ce qui nous fait unique face au reste du monde, vient dans le ciel faire face à la position qu'elle avait le jour de la naissance et pendant plus d'un an en amont et en aval de cet anniversaire le défis va se présenter à l'être : soit ce que tu es sans référence au connu et face au grand large où tu dois incarner ton soleil,
pour certain c'est une révolution d'autres non, cela dépend des liens que nous avons entre notre petite personne et le supramental car c'est aussi une caractéristique de l'influence symbolique de cette belle planète gazeuse
elle renvoie au génie de la lampe et pas au mental qui n'est pas assez rapide pour saisir ses informations de haut niveaux,
l'intuition uranienne est subite imprévue de large perspective et c'est une planète à l'influence dite collective, les générations uraniennes sont très différentes les unes des autres
....
oh la la j'ai complètement disgressé !!!!
j'voulais juste dire c'est un chemin de vocation, il est jamais fini puisqu'il nait de nous, ça parrait tortueux mais c'est pas tout le temps comme ça : un gros ménage dés le début et c'est autant d'encombrant en moins pour prendre le tournant qui va nous propulser sur les prochaines années autant bien le prendre avec soi dans les bagages et rien que soi (ça passe après on renoue avec un nouveaux plus conforme à ce qu'on est essentiellement...)

essence cielement vôtre en toute simplicité,
gross' bizouilles

OH... MERCI MAG !!!!

Oui c'est un défis permanent et récent... (pour moi ) j'ai la sensation, au fond, que mes passages de grands vides, sont des vetements trop lourds à porter, dont il faut que je me débarasse, et que mon esprit n'a trouvé que ce moyen pour faire le grand nettoyage de printemps, penser à tout le negatif, le vivre, le souffrir ! pour l'expulser loin de moi... casser ses chaînes du passé pour avec le temps renaître à la vie nouvelle, qui je l'espère arrivera, bientôt.... parce que bon !!! c'est un peu long, tout de même ...



D'enormes bizzouilles Mag..

Et moi je suis content de voir que les idées fusent ici sans prise de tête, dans la tolérance, le partage, la déouverte de soi et de l'autre.

Que cet espace soit le votre, une table commune où tous apportent ce qui est à poser en commun

C'est grâce à notre hôte... de choix...

Oui c'est vrai : c'est grâce à toi qui l'a ciselé ce lieu cher hôte de ces bois... non de ce lieu...
c'est bien aussi une forêt pour se rassembler...
maintenant que tu as une hache on peux couper du bois
une clairière, un feu, les étoiles au dessus...
... Uranus ... je pensais aussi : c'est l'image du soi, de l'ange, du double cosmique quantique du quantique, mais c'est surtout comme pour tous les archétypes une sensation de soi en soi, celle qu'on ressent à 7 ans 21 ans etc c'est un rythme septénaire...
C'est ours je crois qui écrivais ces temps sur la portance des mythes et des contes... celle des archétypes est magistrale...
les ondes porteuses....

Je crois qu'à partir du moment où la route interne s'est ouverte, toutes les questions existentielles n'ont plus lieu d'être. Les poids, les ancres sont lachés. La construction, SA construction peut désormais commencer. Créer pour le bonheur que représente la création elle-même prend alors tout son sens.

J'aimerais représenter cela par la musique qui suit

OUAHOOO... j'adore ( pour les paroles écrites...)



A demain.... maintenant dodo, car dem, bosse dur !

Lemniscate a écrit:Ahh... LIBERTE D' ETRE SOI ! et sans avoir besoin des autres pour se réaliser... comme j'aimerai ça !

Même si j'avance à grand pas.... que le chemin est long et tortueux.

Liberté d'être soi... Pour moi nous l'avons tous. Mais nous nous posons des barrières, faut croire que nous aimons la souffrance ? Ce n'est pas volontaire, mais nous prenons des chemins détournés. C'est notre entourage en partie (fais pas ci fais pas ça) et nos pulsions associées à notre échelle de valeurs, qui déterminent nos actions.
Ainsi nous nous retrouvons à serrer les fesses et es jambes sur le cheval, au lieu de suivre le mouvement en souplesse. Pas étonnant qu'il nous mette à terre... !

Sans avoir besoin des autres pour se réaliser... Mais c'est le cas ! Nous sommes tous seuls... Voyons, qui décide de mettre les bottes et d'aller prendre l'air ? Qui décide de mettre une robe longue ?
Qui décide de se la "fermer" au lieu d'aller dire ce qu'on pense au chef... Nous n'avons pas besoin des autres, pour nous réaliser. Nous sommes entourés d'autres qui font semblant mais souffrent aussi d'incertitudes et d'agissements de leur entourage qui viennent heurter leur sensibilité. Comme nous. On peut se dire "chacun pour soi", mais savoir que l'autre est en fin de compte dans la même situation que nous devrait nous rassurer. Nous pouvons sans risque communiquer avec lui. Il nous envoie balader ? Soit, tant pis, pas besoin de lui. J'avance quand même. Pour moi.

Même si j'avance à grand pas... Je le crois. Tous ceux qui se posent ces questions sont sur une pente ascendante. Nous nous décourageons souvent car nous n'en voyons pas la fin, et puis parce que nous faisons quelques chutes, mais globalement nous avançons. Je me revois il y a un an et je constate que j'ai fait un bond extraordinaire, constitué de montées en pente douce, de murs d'escalade, de fossés, de torrents à traverser 15m plus bas... Mais Mon Dieu QUEL BOND au total !

...que le chemin est long et tortueux. Mouep ça c'est vrai. Je me demande pourquoi tout n'est pas plus simple... Je crois que c'est parce que nous compliquons tout. Chacun de nous. Donc ça provient d'abord de nous-mêmes, et en plus des autres si nous les écoutons et qu'ils disent n'importe quoi. Je ne dis pas qu'on dit n'importe quoi volontairement, c'est plutôt qu'on essaie de dire ce qu'on pense mais qu'il y a un fossé entre notre pensée et les mots que nous utilisons pour l'exprimer, sans compter l'interprétation faite par l'interlocuteur...

Avec tout ça, il nous reste un long chemin. Mais la vie c'est ça au fond. C'est se poser des questions, y répondre de façon à rendre nos actes et ceux des autres explicables pour mieux les apprécier...

J'ai beaucoup aimé ta digression Mag : on serait par la force d'Uranus dans des périodes créatives par périodes, et on glisserait sur la vague, ou non, selon notre état d'esprit au moment où celle-ci se présente à nous... Voilà ça résume bien que nous restons notre propre maître

Bises à tous

Vivre et lasser vivre.

Laisser ? Ou lasser voulu ?

Laisser dans le sens respecter la différence

Alors édite...
D'accord sur laisser... et son sens...

Editer ne sert à rien à mon avis. Laisser ainsi permet de distinguer les nuances sémantiques