A la recherche d'Atoum

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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 10:37

Ce 21 décembre 2012 fut la fin d'un monde, celui que j'étais.

Ce 22 décembre 2012 en est un nouveau. Je suis à l'aube de ce que je serai Smile

Je n'ai personne à "acheter". Je n'ai à faire que pour moi, et si je crois en ce que je fais et veux vivre, cela sera le partage que je cherchais vraiment sans en comprendre le sens. Je sens maintenant que le partage c'est être soi. Pas appeler en disant "venez, j'ai à manger pour vous", "regardez-moi".

Que ceux qui veulent venir viennent, c'est ça que j'ai compris. Que ceux qui veulent partir partent. Je suis moi.


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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 10:43

Invité a écrit:
Ils ne laisseront derriêre eux que des limbes
Un champ de ruines irrésolu.
Un soleil bientôt mort leur horizon nimbe
Et ils tournent le dos à l'absolu.

Ils ne savent voir dans leurs rêves dantesques
Que la faute de ceux qui les ont eu
Que dans ceux qui ont cru à leurs arabesques
Des idiots et sombres individus.

Ils ne savent pas qu'ils meurent â eux-mêmes
En errant sans fin dans les mortes plaines
Là où l'indécision et la peur les ramènent
Dans ces jours, ces petits matins blêmes

Où leur esprit meurt de ne s'être entendu.

C'est à moi-même que je disais ça Sad
Comme quoi une partie de moi avait conscience de sa propre déchéance ...

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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 10:50

Putain de putain de putain de putain de meeeeeeerde !!!

Tout s'éclaire à présent !!!! C'est moi qui générais l'abandon dont je me plaignais !!! Je faisais tout pour, je laissais glisser le tout. Et encore plus à ce à quoi je tenais le plus !!!

Je testais, je virevoltais, je n'osais pas dire ce que je ressentais, ma colère, mon incompréhension. Je fus vide, jouet de moi-même !!!!

Je répétais à l'envie à ceux qui voulaient l'entendre que j'étais un frein, que j'étais inondant, que je ne savais rien faire, que leurs désirs passaient au dessus des miens !!!!

Meeeeeerde !!!! Je me suis suicidé !!!!

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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 10:56

Bon, faut que je file. Résumer tout ça ...

J'ai pas que ça à faire, faut que je m'occupes de moi maintenant. Faut que j'aille vers mes désirs Smile

J'ai un putain de temps à rattraper, tant de rires à exprimer, tant de choses à découvrir Smile

Bye bye. A la prochaine à ceux qui voudront. Je lirais un peu de vos nouvelles, vous qui posterez ici Wink

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Message par Harpo Sam 22 Déc 2012 - 11:03

Je viens de poster la fin de Mon oncle d'Amérique chez Magox, mais j'aurais très bien pu le poster ici.

https://www.zebrascrossing.net/t7317p240-aimons-nous-c-est-vital#352115

Tu vois, quand je fais le tour de la colère qui est enfouie en moi, que j'ai largement et longuement inhibée, j'y trouve ce constat accablant que toute cette connaissance est là, à notre portée, pas loin, et que nous avons passé des vies à passer à côté. Des non vies en guidage automatique, tels des enfants qui n'ont pas su grandir. Et pourtant, la connaissance, ça nous connait Wink. Pleurer ou regretter, c'est surement utile, et inévitable. Reste derrière, un immense espoir, une voie libre et dégagée, certes pas de tout repos. Mais tellement belle Smile

Je suis vraiment heureux d'avoir croisé ta route, et à ce moment là...

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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 11:09

Moi aussi, Harpo, je suis sacrément content d'avoir croisé ta route mon ami Very Happy

Toi et mog*why avez fait pour moi ce que peu de personnes ont fait. Sentir mes faiblesses et m'accepter comme tel sans juger, sans prétendre avoir une vérité interne que seul l'autre peut construire.

Tu es en quelque sorte un frère d'arme. Je suis fier de te connaitre. De t'avoir comme ami.

Courbette


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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 11:21

Je ne veux plus attendre de lire. Je vais quitter ce clavier qui me tue, à espérer me voir dans les lignes tracées ci et là.

Je vais aller chercher au dehors ce que je fais, ce que je suis. Toucher le monde. L'aimer enfin parce que j'y suis. Y croire. Arrêter de gémir que rien ne m'arrive et aller au devant de MA vie !

Bises à tous.

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Message par ♡Maïa Sam 22 Déc 2012 - 12:37

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Message par Basilice Sam 22 Déc 2012 - 12:43

En te lisant ce midi, je pense à la peinture de Francis Bacon.
La chair, les visages qui se déforment, les transformations...
Ce que tu vis est précieux, même si profondément douloureux.
C'est un fleuve noir à traverser...
Il t'appartient de rester ou de partir, ou d'hésiter, de rebondir d'un pseudo à l'autre pour exprimer ce que tu vis.
Je te lis, je te regarde, je pense à toi.





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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 15:00

Oui Basilice ... tout cela m'appartient et je le sais bien maintenant.

Cela fait trois jours que je ne mange pas. Que je ne bois que de l'eau. Que je suis comme un fantôme. Mais en fantôme qui reprend consistance.

Je viens d'aller changer mon iPhone pour prendre le nouveau. Geek ? bah un peu bien sur, pourquoi le cacher. Mais aussi et surtout pour me faire plaisir, jetant au loin les clichés que beaucoup plaquent sur la technologie, et moi parfois le premier.

Je peux me l'offrir, je le fais, simplement, voilà. Et basta ! Premier geste de libération de cette nouvelle vie Smile

Merci à toi pour ta présence. Elle me réchauffe réellement. Je suis heureux de te voir ici. Considère ce lieu comme un salon où tu peux venir poser la part de toi que tu y sens à sa place. A discuter avec tous ceux qui s'y rendent et qui s'y sentent bien.

Bisous



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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 15:01




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Message par Basilice Sam 22 Déc 2012 - 16:08

Merci Nemesix. Smile
Profite bien de ton nouveau joujou (un cadeau du Père Noel ?)
Je pose cette part de moi, du coup...

DE SABLE

Trois jours que je suis arrivé au Continental Hôtel à Shanghai, que j’ai embarqué dans mon radeau climatisé, au vingtième étage. Room service efficace, personnel discret, lumières de la ville à volonté. De quoi donner de l’allure à ma détresse. Trois jours que je me promène autour du lit dans un peignoir éponge immaculé, regardant la télévision, le miroir, le plafond. Trois jours que j’ai balancé mon téléphone au fond d’un tiroir et la vraie vie avec. Je m’assieds un instant sur le lit pour contempler mes pieds nus ; on frappe à la porte. Une hôtesse m’annonce qu’un cocktail s’organise sur le toit et que je suis le bienvenu. Je la remercie d’un signe de tête et retourne à mon lit. Une heure plus tard, j’enfile un pantalon de smoking, revêt une chemise blanche, lace mes chaussures cirées et claque la porte du radeau, lassé de l’air en boîte. Puis me voilà sur le toit du Continental, une longue plateforme rectangulaire bordée d’une rampe fragile. Je m’y accoude, me laisse suffoquer par l’air moite.

Je dois avoir sept ans, le nez collé contre mon cahier d’écriture. Mon précepteur me fait face, ne dit rien, me regarde, sa bouche maigre barre son visage. J’espère qu’il va pleuvoir, que la chaleur sur mes épaules va s’envoler avec l’orage, que si je me perds dans les lignes inégales de mon cahier, le précepteur va arrêter avec son silence. Je regarde discrètement la pendule. Encore une demi-heure de rien, et je serai libre.
« – Redressez-vous Charles.
La chaleur m’en empêche.
– Mieux que cela jeune homme. Regardez-moi.
J’y parviens tant bien que mal.
– J’espère que vous êtes plus doué pour le piano que pour vos lignes.
Ma gorge me fait mal, mes yeux aussi, je suis verrouillé, je voudrais qu’il pleuve.
– Je dois parler à votre mère. Le cours est fini pour aujourd’hui. »
Le précepteur se lève et disparaît derrière la porte vitrée, moi je file au jardin pour mettre mes mains en coupe. Les gouttes transparentes tombent peu à peu du ciel, et je me précipite pour les cueillir.

Je sens une présence et me retourne doucement. Une hôtesse incline le plateau vers moi, je saisis une flûte de champagne. Derrière elle, des silhouettes s’agitent sur la terrasse. Je suis surpris que tous ces gens existent. Je reprends la pose sur la rampe fragile. Des lumières rouges scintillent dans la nuit. Je tends ma coupe au-dessus du vide. Il fait flou.

Je dois avoir quinze ans, le dos bien droit, dans l’exact prolongement du tabouret. Sur le pupitre, une partition ; sur les touches, mes phalanges arachnéennes. Elles se lancent doucement, caressent et puis s’agitent, font le grand écart, puis reviennent se serrer les unes contre les autres. Elles dansent et palpitent, projettent les aigus, préparent leur prise sur les graves. Je m’arrête brutalement. Contemple un moment la partition, observe le mur qui s’y dessine, là où mes mains se sont arrêtées. Je recommence, mieux, mais le mur se dresse à nouveau. Je recommence encore. Trois heures plus tard, je m’accorde une pause, menace les crampes pour qu’elles disparaissent. Ma mère apparaît à l’autre bout du grand salon, plonge ses yeux froids dans les miens.
– Et bien Charles. Il semble que vous êtes incapable de venir à bout de cette sonate. Allez prendre l’air, vous y reviendrez plus tard.
Je repousse le tabouret, me lève, et me dirige vers la porte en massant mes bras fluets, hanté par les graves insurmontables.

– Une autre coupe, monsieur ?
Je sursaute, la voix était trop proche. L’hôtesse s’excuse dans un sourire et me donne une nouvelle flûte. Je m’aperçois que j’ai fini la première, tends mon verre vide et prend le plein.

Je dois avoir vingt-six ans, les yeux réduits à deux fentes noires, le rire facile. Il est vingt et une heure seulement, mais il fait nuit depuis quinze. Nous sommes quatre hommes, perdus dans Londres, attablés dans un pub. J’écoute mon voisin de coude me conter sa bile. Son combat amer de jeune loup, ses nuits trop courtes, sa vie trop étroite, ses femmes qu’il ne rencontre pas. Il me dit qu’il voudrait passer ses journées à la piscine, que ça lui remonterait le moral, que c’est le seul endroit où il se trouve beau, grâce au port du bonnet obligatoire. Puis il soupire, passe une main lasse sur sa calvitie, et sombre dans sa pinte comme un bateau fatigué. Moi j’ignore l’œillade d’une jeune fille qui se pâme, enfile ma veste et sors fumer seul dans la nuit. Parce que je suis lumineux, et que c’est l’une des pires choses qui me soit arrivé.

J’ai vingt-huit ans, trente secondes de silence, et la salve d’applaudissements lorsque je me courbe face au public. Je salue respectueusement, puis quitte la scène et le piano pour rejoindre ma loge. Fleurs, champagne, salutations pailletées, je repousse mon lot pour me détendre. Et puis je sors, et puis je la vois, corps gracile nappé de velours noir. Son amie prend ma main, m’abreuve de gloussements secs. Mais je n’ai d’yeux que pour elle, la silencieuse, et lui demande son numéro à demi-mots. Elle me tend sa carte, je cueille son sourire timide du bout des yeux, me retourne pour partir, des avions dans la tête et le cœur musicien. Je dégringole la rue sur les mains, lance ma tête aux étoiles, n’en dors pas. Je dois revoir Constance.

J’ai vingt-neuf ans, le sang qui cogne, et Constance face à moi. Elle lit un bouquin, concentrée, mèche enroulée autour du doigt. Six mois de persévérance à mettre le mari sur son siège éjectable, à consoler ses yeux coupables, à écouter le silence. Six mois de musique mécanique, à ne penser à rien d’autre, qu’à elle, et la voilà. Sublime. Elle pose son livre, s’excuse en me voyant, un rire s’envole. Je dois avoir l’air con, à attendre la nuit.

J’ai trente ans, Constance à mon bras, des projets plein la musette. On a acheté un château de sable, trois pièces, tomettes au sol. Elle voyage avec moi, me lance des regards que je ne vois pas, d’autres que j’intercepte, d’autres que je rends. Et quand on fait l’amour ça met du piment dans les joues. J’entrevois la plénitude.

J’ai trente et un ans, des concerts sur les bras, ça va trop vite. Dès que je peux je prends l’avion, direction le château de sable. Et Constance m’y attends, les yeux qui brillent, la pelle à la main.

J’ai trente-deux ans, des concerts et un château de sable sur les bras, c’est trop facile. Dès que je peux je m’échappe. Et il y a Constance, les yeux qui brillent.

– Tout va bien monsieur ? »
L’hôtesse à nouveau ; son sourire a disparu. Je me regarde un instant de loin, le smoking en vrac, adossé à la rampe fragile, les joues humides et les yeux vides. Je hoche la tête et saisis une troisième coupe en me redressant, me rends compte que je n’ai rien mangé depuis quatre jours. L’hôtesse disparaît ; j’emprisonne les bulles transparentes du plat de la main avant de les laisser s’envoler dans la nuit.

J’ai trente-deux ans et j’ai trahi ma Constance, à cause des fourmis. Les fourmis dans les jambes, dans la volonté, dans l’amour. Et ce matin-là où je sortais de chez une autre, j’avais marché au hasard, j’étais entré dans cette boutique, il y avait des carnets, et j’en avais pris un, et je m’étais écroulé à genoux, et j’avais tourné les feuillets, encore et encore, ébloui par la pertinence des pages blanches. Et là j’avais compris. Un grand coup de pied dans le château de sable, c’est tout. Constance ferait le ménage.

Le toit du Continental s’est vidé et je fais l’oiseau, le corps en équilibre sur la rampe fragile. Je pose mes yeux au sommet de la tour Jinmao, joue les aigus, ignorant les insurmontables graves. Trois ballons d’hélium passent devant moi et je les regarde cheminer vers la stratosphère.
Avec un peu de chance il fera bientôt jour, la nuit restituera le soleil.

Alors je ferme les yeux, et j’attends.
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Message par Harpo Sam 22 Déc 2012 - 16:29

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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 16:31

Oh Basilice ...

Encore des pleurs en lisant ce que tu postes. Je sais bien, je sens que tu fais cela parce que c'est quelque chose qui t'appartient, mais aussi qu'à ta manière tu me donnes à réfléchir, à remuer ce qu'il y a à remuer ...

Je n'ai pas trahi Constance. J'ai trahi ma constance ces derniers jours. Je me suis trahi, moi. Je n'ai pas cru en moi, pas en ce que je devais dire de ce qui me blessait. De là où je souffrais, pas des gestes qui sont arrivés naturellement puisque je les avais acceptés textuellement.

C'est à moi de regarder cela en face. A personne d'autre. A accepter de ne pas revenir sur ce que j'ai dit et à en assumer les conséquences.

Moi aussi je suis devant des pages toutes blanches. Et j'en fus une, sur laquelle la permission d'écrire fut donnée pleinement. Il n'y avait même pas ma propre histoire, pas de lignes pour guider une main, pas de marge en indiquant les limites. Aucun intérêt en somme. Rien qui ne la distingue d'une autre. Sans saveur, sans odeur, sans relief. Que faire avec qu'il ne soit possible de faire seul avant ? Eh bien tout, même de l'oublier, de la jeter en la roulant en boule ...

Qui l'a roulée en boule et l'a jetée ? Elle-même !!!. Parce qu'elle n'a pas cru, cette page, pouvoir se transformer en cocotte en papier, en avion, en origami flamboyant. Elle ne se voyait que comme une simple feuille, identique aux autres, dans une immense rame de papier.

Tu sais, tu me fais dire, parler, être.

Merci pour ça !


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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 16:46

Merci Harpo, merci !

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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 16:58

hello Basilice Smile

Non pas le père Noël. Juste ma propre tirelire !
L'ancien est réservé à quelqu'un qui doit me l'acheter.

Je suis en train de regarder pour récupérer mes anciens numéros de téléphone dessus et c'est pas simple de ne pas tout synchroniser avec iTunes Sad

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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 17:18

Peut-être certains me voient-ils me débattre, agir.

Quitter cette putain de coquille désormais branlante, cette chrysalide qui n'était en fait qu'un énorme bâillon !!!

J'en ai ras le bol !!! Je sais ce que je veux à présent et vais m'y confronter, même si je prends une belle baffe dans la gueule !

J'ai fait des promesses que je n'ai pas tenues, j'ai dit des choses que je ne pouvais accepter, et cela par lâcheté et par peur de l'abandon.

Ensuite j'ai souffert, parce que je n'étais pas capable d'assumer. Eh bien, quitte à choisir entre deux souffrances, je vais affronter la situation. Et qui vivra verra. Au moins, si je me casse la gueule, j'aurais essayé !

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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 18:02

Je ne veux plus rester voir ma vie défiler sous mes yeux.
Je ne veux plus me souvenir de mes pertes, de mes absences.

J'AI DÉCIDÉ DE VIVRE !!!! ... J'AI DÉCIDÉ DE VIVRE !!!!

Je ne veux plus avoir peur !!! Je ne veux plus ne pas me dire !!! je ne veux plus taire ce qui me touche, je ne veux plus taire ce que je veux faire, je ne veux plus taire qui j'aime !!!

Je ne veux plus voir partir mon cœur. Je ne veux plus pousser loin de moi celle qui compte juste parce que mon passé m'a transpercé d'abandons sans cesse répétés.

JE NE VEUX PLUS CA !!!

Je veux faire confiance, je veux donner la mienne. Je veux dire mes limites, ce qui me fait vibrer, ce que je déteste. Je veux être moi !!!

Je veux pousser bordel !!! Je veux expulser cette merde infâme au dehors de moi, je veux prendre des risques, je veux rencontrer, écouter et rire !!!!

Je veux être, aller de l'avant. Je veux créer, debout, et ne pas ramper !!!

JE VEUX ËTRE MOI !!!

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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 18:13

Tout était trop neuf, trop soudain pour moi. Trop différent, trop ahurissant, trop TROP !!!

Je suis resté dans la naphtaline de mes idées, de mon auto-protection, de mes médicaments pendant trop longtemps. Comme Hibernatus en somme.

J'ai été secoué comme un prunier, prenant au vol ce que je pouvais sentir et comprendre, dans une tornade émotive sans précédent. A la fois au paradis et dans la plus profonde des géhennes !!!

Je sais dans quoi je m'engage en je sens inconsciemment qu'il faut que je le fasse. Que mon chemin passe par là. Que j'ai à y apprendre. JE LE SAIS !!!

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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 18:35

J'ai mal à moi. Mal à ce que je me suis fait. Mal à ces fuites incessantes. Mal bordel .... MAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAL Sad

Je ne veux pas laisser au bord de la route mes rêves.

Je ne veux pas voir partir celle que j'aime Sad JE NE VEUX PAS !!!

Putain !!!!! Je me bats contre mes peurs !!!! Depuis des heures et des heures l'acide me ronge, me mets en transes. Je tourbillonne, me décompose, ça me rend dingue !!!

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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 18:48













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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 19:14

De toute façon, il fallait que je passe par cette étape. Pour moi, et sans le savoir ...

L'aurais-je su que je me serais épargné ces souffrances bien avant. Depuis ce matin, neuf heures juste passées, j'ai engagé la grande bataille. Je ronge des cordes qui me retiennent. Je pèse ce que je suis, ce que je sens, ce que je veux.

Je me construit à vitesse grand V. Je n'aime pas ce que je trouve enfin en moi et qui ne m'appartient pas. Ce qu'on m'a collé sur de dos depuis tout jeune, ce que j'ai accepté même en ruant, en partant au lieu d'affronter. En assimilant bêtement comme d'autres s'abreuvent d'un quotidien insipide.

Je n'aime pas cette passivité qui m'a emplie. Je ne veux plus donner comme ça, en pensant bien faire alors que je culpabilise, que j'infantilise, que je peux même dévaloriser ... ET JE L'AI FAIT TOUT EN CROYANT BIEN FAIRE PAR LE PASSÉ !!

Je ne veux plus faire à la place de l'autre sans qu'il le demande. C'est le priver d'agir, d'être ... ET JE L'AI FAIT TOUT EN CROYANT BIEN FAIRE PAR LE PASSÉ !!

Je ne veux plus me sentir utile à tout prix, quelque part me faire acheter ... ET JE L'AI FAIT TOUT EN CROYANT BIEN FAIRE PAR LE PASSÉ !!

Je réfléchis à ça et me remémore tant d'images ... tant d'images ...

"Tu ne sais pas peindre ? Bah ... quel incapable !" Alors que je suis légèrement daltonien ...
"Tu ne sais pas danser ? Eh bien tu auras du mal à te marier" (no comment)
"Tu ne prends pas de notes ? Il n'y a que ce qui ne comprennent rien à rien qui font comme ça" ...

Etc, etc ... je pourrais en citer une litanie.

Et puis : "Vas me chercher ça", et, au retour, une claque, un coup de pied de chaise : "Idiot, ce n'est pas ce que je t'ai demandé !!!", alors que si, c'était bien ça ..

Et là encore, je pourrais en parler bien longuement ...

Il a fallu que j'apprenne, que je fasse, que j'anticipe (parfois en me trompant). Que ces erreurs et ces craintes m'en fassent commettre d'autres, plus ou moins fortes, plus ou moins longues, que j'assume en ne disant rien ...

J'ai traversé ma vie en regardant le monde derrière une vitre blindée, vitre qui me coupait de l'air et du toucher. Vitre qui a laissé si peu de bruit la traverser que revenir au monde m'assourdit ...

Pourquoi est-ce qu'il faut que cela sorte, maintenant, aujourd'hui ? Parce que je n'ai pas su dire avant. PARCE QUE J'AIME !! Parce qu'elle, même si elle ne revient pas, a le droit de savoir quel type de poussière est en moi. Quel fardeau je pose, quelles marches je monte, essoufflé, meurtri par ma propre hébétude. PARCE QUE JE ME CROYAIS ENTACHE DES PIRES CHOSES, l'indignité que j'ai subie m'ayant ravalé au simple rang d'objet. Et quel objet lève les yeux sur un être humain ?

Je me suis comporté comme un robot, alors qu'au fond de son oubliette, un être criait "Écoutes-moi derrière. ENTENDS-MOI !!!"

ECOUTES-MOI !!!

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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 19:33

Je me livre là .. par bribes. Je me mets à nu.

Qu'est-ce que cela peut faire ? Ne suis-je donc pas ? Qu'ai--je à craindre de ce passé qui ne soit déjà vécu, que j'ai, gravé dans ma chair ?

Devrais-je en avoir honte ? Devrais-je le taire ? Encore m'en cacher en le cachant aux autres ?

Ne devrais-je pas dire qu'un désir immense de mourir m'a traversé très longtemps ? Que j'ai toujours cherché à me mettre en risque pour trouver en ces moments une raison de vivre ?

Devrais-je taire mon envie d'amour et de plénitude, continuer dans ce déni, cette torture qui me blesse, et qui blesse en face de moi ? Ce rejet parce que je me rejetais il y a encore quelques heures ...

J'ai l'impression d'avoir franchi le sommet d'une montagne. Vous savez, ces quelques derniers mètres ou l'on commence a voir plus de ciel que de roche. Où la respiration est courte, les jambes lasses, et où l'expiration laisse filer un léger nuage de vapeur d'eau ...
J'ai l'impression que je bascule, que je descend maintenant. Que la marche est plus facile, que je suis sur l'adret et qu'enfin les rayons du soleil me caressent.

Je vais d'un pas assuré. Plus qu'avant. Je vais vers ce que je désire, ce dont j'ai envie. Et la réponse, je vais la chercher. Qu'elle soit en ma faveur ou non, ce n'est pas à moi de l'imaginer comme je le faisais avant. Comme je l'imaginais, noire, et faisait en sorte qu'elle le soit.

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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 19:54

Je ne savais pas dire quand j'avais mal sur l'instant. je ne pouvais pas le dire, jeune, car je me faisais au mieux rabrouer, au pire tabasser. Même à 48 ans, j'ai eu un couteau planté dans le bras par une de personnes qui m'étaint le plus proche ... et je l'ai encore supporté une an ...

Je ne savais pas le dire jusqu'à aujourd'hui. je regardais, hébété, les choses qui me blessaient, même à une mètre de distance, sans réagir. le masque froid, le cœur en chamade, les yeux brulants. je restais au service, comme le bon valet, la position que je m'étais choisie, que j'avais autorisé à utiliser. J'avais fait le choix d'être transparent, tel un spectre en ses perpétuelles lamentations.

Le temps passant, les choses s'accumulant au lieu d'en parler sur le champ, je finissais par exploser, blesser et tout envoyer au diable. Avec pertes et fracas. Avec cette énergie que j'ai, énergie qui m'a permis tant de temps de perdurer. Énergie négative s'il en est, puisqu'elle n'est point tournée vers moi. Vers moi qui peux justement mieux être auprès de l'Autre si je suis mieux en moi ...

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Message par Invité Sam 22 Déc 2012 - 20:07

Le processus que je suis en train de parcourir, et qui arrive à son terme, était engagé depuis presque six semaines. J'ai essayé d'en parler mais je n'y ai pas réussi. Je demandais encore un fois une pause, du temps ...
Du temps pour me peser. Du temps pour ingérer, du temps pour comprendre, m'analyser ...

Et je n'ai pas su dire, pas su demander en expliquant en même temps, pas su tenir par ignorance de mes besoins ...
Et puis j'ai explosé, un coup de trop, une coup léger mais mal placé, un coup qui n'en était même pas un ... Et ces coups venaient simplement du fait que je n'ai jamais dit là où j'avais mal ...

Un coup - qui n'en était pas un - qui m'a donné la rage de perdre ...

Je ne peux que dire cela, parce que je reconnais l'origine en moi de mes réactions à présent. Il n'y a là rien d'un profil bas, juste l'aveu ébahi d'un état de fait.

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Message par Invité Dim 23 Déc 2012 - 8:37

Tiens, je viens depuis deux nuits déjà, de me remettre à me souvenir de mes rêves ...
Il y a plus de vingt-cinq ans que je ne m'en souvenais plus ...
Quelque chose bouge en moi, quelque chose qui s'admet de nouveau puisqu'il me ré-autorise à accéder à ce qu'il produit.
Je suis en pleine introspection, et cette dernière m'incite à recréer ... recréer autre chose que jamais je ne fut.

C'est drôle non, d'employer le terme recréer alors que je ne fut pas ... Eh bien, pas tant que cela ... car il n'est ici question que d'agencement.

Comme avec une boite de Légo, il est possible de construire une voiture aussi bien qu'un camion, une avion aussi bien qu'un bateau ... il doit m'être possible de structurer mon être différemment en réorganisant sa vue du monde ... et cette fois le faire pour moi et non pour ceux qui tiennent fortement à ce que l'on adhère à leurs conception de ce dernier.

D'aucuns penseront certainement qu'un étalement de soi au vu et su de tous frise ou atteint l'impudique. A ces derniers je répondrai qu'accepter pleinement son propre vécu, ses propres erreurs, ses propres errements ... permet de mieux les laisser dans l'histoire d'où il viennent. De plus, comme ils ont existé, les nier ou les cacher ne leur enlève pas substance.

Je pourrais être regardé différemment ainsi mais peu me chaud. Cela ne m'enlève rien, car je sais à présent de mieux en mieux ce que je suis, et que le combat que beaucoup mènent pour rejeter le monde et ses saveurs délétères (tel que celui que j'ai poursuivi) arrive aussi, chez eux, à produire une quantité phénoménale d’agrégats, d'erreurs, de changements qu'il faudra aussi un jour poser.

Avoir la force de se regarder dans sa construction pour sa construction, pour s'affiner, pour se jauger, pour chercher les fondements auxquels ne jamais toucher est de longue lutte. Cette dernière passe vraisemblablement chez moi par la reconnaissance que je fut un moment moulé par les circonstances, et que je dois à présent m'en dégager, faire pleinement confiance à ce que je supporte ou non, à ce que je peux faire ou non, et ne pas en varier.

Les errements extérieurs sont souvent reflet des errements intérieurs, traces indélébiles de la recherche du Soi. Traces malhabiles du contact au monde et aux autres.

J'ai rêvé cette nuit. J'ai rêvé d'une immense pelote composée de fils de couleurs différentes, dont les teintes variaient à l'infini. les tonalités se regroupaient doucement en résonance les unes avec les autres, et des ilots se formaient ci et là, lançant des ramifications entre eux, mais aussi vers des amas dont les couleurs différaient. Et la structure changeait et mutait en permanence ... des filaments se rétractant pour aller se brancher ailleurs.

Il me semble que le monde va ainsi. Imbriqués physiquement dans un même environnement, un même langage, des attentes, constructions, besoins et vues différentes cohabitent, se frôlant, se testant, se touchant, s'évitant, se fuyant, se brulant, se calmant, s'aidant ...
Il n'y a rien de mal à cela quand on le prend à distance. Le ballet de couleur dont j'ai rêvé cette nuit me fait à sa mesure comprendre que je ne peux à la fois m'intégrer dans toutes les teintes et suivre tous les mouvements. Qu'il faut leur présence à tous pour que la sphère soit complète et prenne vie. Que cette même sphère est le creuset d'un renouveau des couleurs, d'un mélange d'expériences, de la création de nouvelles saveurs ...

Du coup, je ne me juge plus. Je suis ce que je suis. Le regard que l'on porte sur moi est celui d'une différence de couleur, parce que le bain de teinture qui m'a vu apparaitre fait partie des milliards qui existent. Parce que l'usure du temps a délavé certaines parts et n'a pas touché à d'autres. Parce que, comme tous, j'ai des choses à offrir que je sais faire, et d'autres à recevoir parce que je ne les ai pas. Et que cette couleur différente interpelle, déstabilise ... MAIS VIT !


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Message par Invité Dim 23 Déc 2012 - 8:48


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Message par Invité Dim 23 Déc 2012 - 8:54

L'image postée ci-dessus est l'allégorie de l'idée que je me fais des êtres. L'arbre en est l'expression externe et sublimée, les rocher la dureté de ce sur quoi il pousse, et la mer ce qui le sépare des autres. Quand au ciel, il est l'émanation de tout ce qu'expulsent ces nombreux arbres, et le bleu en varie à l'infini ...

Comme cette image est belle dans l'harmonie de sa solitude à jamais enchâssée au milieu de tant d'autres ...


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Message par Invité Dim 23 Déc 2012 - 9:26

Pour réagir au courriel d'un membre qui me dit ressentir que ces posts en rafale, depuis hier, cherchent au travers de potentielles réponses un soutien, voire à me conforter dans ma démarche et mes choix, je dirai qu'ils ne sont pas là pour ça.

Ils sont la pour me dire. Je suis. Je prendrai un chemin aussi librement choisi que possible, uniquement limité par les potentialités offertes et sur lesquelles je n'ai pas forcément la main.

Je dois enfin être. Pour moi, et si cela passe par me tromper, me planter, trouver mes limites et les dire, eh bien, c'est ainsi (Je n'ai jamais vu d'explorateur ne pas se tromper de route, ne pas faire marche arrière, ne pas tomber, ne pas se relever, partir puis revenir ensuite, errer, douter, mais continuer quand même).

Justifications là ? Pffffffffffffffffff !!!!!! Il est tellement facile de plaquer un mot sur tout pour qualifier les choses, sans regarder où se place la pièce de l'image que l'on se fait. Pour moi vers moi c'était le cas. alors vers les autres ...

Non, non, ce n'est rien d'autre qu'un constat. Un putain de constat de ce qui est, et du travail à faire ...




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Message par Invité Dim 23 Déc 2012 - 9:43

Voyage au confins de l'univers

Partie 1 :




Partie 2 :





Partie 3 :





Partie 4 :





Partie 5 :





Partie 6 :






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Message par Invité Dim 23 Déc 2012 - 9:50

Faut que je file. Il y a urgence !

Bonnes fêtes à tous, bonnes rigolades, repas et réunions Smile





++

Quand je m'aimerai assez pour ne pas me saboter, quand je saurai qui je suis, quand je pourrai dire ce que j'attends, quand je pourrai dire ce qui me va ou pas ... je serai.


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Message par Invité Dim 23 Déc 2012 - 13:06

J'ai un putain de cœur, je le sais maintenant !!!

J'arrive à me pardonner de mes errements. Je sais maintenant des choses que je ne savais point, et, au travers de cet apprentissage, je comprend et j’admets que je puisse avoir failli. Failli pour moi, et à l'extérieur parce que je ne savais faire le tri entre l'héritage reçu et la construction propre.

Ainsi, me pardonnant, comprenant le chemin, comment ne pardonnerai-je pas l'Autre ? Comment n'admettrai-je pas qu'elle puisse parcourir un chemin qui ressemble au mien, chargé de sa propre histoire ? Pourquoi ne le pourrais-je pas ? Pourquoi ne le devrais-je pas ? Pourquoi ne lui donnerai-je pas la possibilité de le recevoir ? D'en faire ce qu'elle en veut ?

Nous avons posé tous deux nos souffrances sur une table commune, et c'est aussi un partage, même si d'habitude ce dernier est considéré comme devant apporter autre chose que de la peine. Nous savions tous deux que nous allions nous heurter ... parce que cherchions les moyens de nous faire comprendre par l'autre ...

Ce que j'en constate maintenant, c'est que cette transparence dans nos cris communs, ce plein relâchement qui nous a permis de nous dire durement est à la preuve de la force qui nous lie. Que par ces mots blessants, nous avons pu passer plus que ce que nous avons pu nous dire doucement : ce déchirement de ne pas être compris, ce temps qu'il aurait fallu prendre, cet écart que nous cherchions à combler (et, maintenant que je sais me connaitre, je peux dire que ceci est mon plein ressenti).

Elle me disait : "Au delà des mots, tu sais comme moi ce qui nous rattache, et ce lien ne partira jamais". Oui, je le sais. Et je sens qu'il vit encore. Que je dois lui laisser la place d'être et de réfléchir à ce qui se passe, à la qualité de ce lien. Que je dois être moi, là, en affichant ces mots, ici tracés, en faisant de mon coté et en la laissant faire du sien. Parce que je lui doit, parce que je me le dois, parce que je nous le doit.

Ce lien existe. Encore. A chacun d'entre nous de savoir ce que nous en ferons.


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Message par Invité Lun 24 Déc 2012 - 8:47

Je veux encore avancer dans la connaissance que j'ai de moi !

Je sens des tiraillements, des appels contradictoires ... et je pense ...

Je regarde mon corps ... des cellules différenciées ...

Je me dis que si je prend une cellule du foie et que je la place au sein de cellules de peau, ça ne va pas marcher, et même, plutôt, déranger ou dérégler le fonctionnement local. C'est un fait indéniable.

Maintenant je pense au cellules souches. Totipotentes. Qui peuvent remplacer chacune de mes cellules. Dont les télomères sont à l'état originel ...

Je me dis que je suis (comme tous) un "univers", un amas de fonctions qui vivent en symbiose, cette symbiose n'ayant pas été décidée par moi. Je me dis aussi qu'une fois différenciées, les cellules vivent leur vie propre, suivent chacune leur évolution et s'y attachent, et produisent des éléments nécessaires aux autres, sans pour autant en avoir la "conscience" ... cela est, simplement. Mais cela est à partir d'une source unique, la cellule souche !

N'en est-il pas de même en ce qui concerne mon fonctionnement intellectuel ? Puis-je partir du principe que je connais tout de moi à ce niveau ? Puis-je partir du principe que je décide vraiment ? Que, comme une cellule sur-sollicitée, je n'émets pas plus ou moins de "sécrétions" pour adapter ou m'adapter à mon environnement, et cela sans même en avoir conscience ?
Puis-je encore savoir si les différentes parties de mon cerveau, de ce qui l'habite, de ce qu'il reçoit consciemment ou non, de ce qu'il ingère, ne sont pas dans un état de fonctionnement identique à ces cellules différenciées dont je parlais plus haut ?

Cette entité appelée cerveau ne génère pas seulement des échanges chimique, il ne semble pas que cela en soit la première finalité, n'est-ce pas ? Il produit aussi des pensées et fonctionne lui aussi en mode feedback. Tensions et adaptations, comme à l'extérieur ...

Je ne crois pas qu'une cellule de mon corps en "juge" une autre. Elle "se contente" d'être en adaptation/réaction. Et, si je me projette en tant que cellule d'un tout plus vaste ... suis-je en adaptation/réaction ? Oui suis-je aussi "juge" par rapport à mon unicité, et par là même influant sur le processus d'équilibre plus que ne permettrait l'apparition de l'organisme que je constitue si on le limite au niveau purement physique ?

Eh bien oui, je pense que c'est un fait incontournable ! D'un amas de cellules sort un composé les sublimant. La pensée. Non pas d'elles comme rassemblement de pièces, mais comme d'un tout à préserver tel quel. Aussi bien en sa partie physique qu'intellectuelle.

Alors, à quoi servent donc les tensions ? J'ose penser qu'elles sont la pour faire encore muter l'ensemble constitué, mais d'une manière différente, plus rapide.

J'ose penser que la tension que je ressens entre les différents constituants intellectuels part d'un concept adaptatif non résolu, et qu'il faut que j'écoute l'appel constant de l'une des parties au lieu de lutter contre. L'équilibre peut être faussé sinon. Il est nécessaire que j'entreprenne ma mutation Smile


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Message par Invité Lun 24 Déc 2012 - 8:50





JOYEUSES FÊTES A TOUS !!!

                               Pour Toi

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Message par Invité Lun 24 Déc 2012 - 9:04

La fête chez Thérèse
(Victor Hugo)



La chose fut exquise et fort bien ordonnée.
C'était au mois d'avril, et dans une journée
Si douce, qu'on eût dit qu'amour l'eût faite exprès.
Thérèse la duchesse à qui je donnerais,
Si j'étais roi, Paris, si j'étais Dieu, le monde,
Quand elle ne serait que Thérèse la blonde ;
Cette belle Thérèse, aux yeux de diamant,
Nous avait conviés dans son jardin charmant.
On était peu nombreux. Le choix faisait la fête.
Nous étions tous ensemble et chacun tête à tête.
Des couples pas à pas erraient de tous côtés.
C'étaient les fiers seigneurs et les rares beautés,
Les Amyntas rêvant des Léonores,
Les marquises riant avec les monsignores ;
Et l'on voyait rôder dans les grands escaliers
Un nain qui dérobait leur bourse aux cavaliers.

A midi, le spectacle avec la mélodie.
Pourquoi jouer Plautus la nuit ? La comédie
Est une belle fine, et rit mieux au grand jour.
Or, on avait bâti, comme un temple d'amour,
Près d'un bassin dans l'ombre habité par un cygne,
Un théâtre en treillage où grimpait une vigne.
Un cintre à claire-voie en anse de panier,
Cage verte où sifflait un bouvreuil prisonnier,
Couvrait toute la scène, et, sur leurs gorges blanches,
Les actrices sentaient errer l'ombre des branches.
On entendait au loin de magiques accords ;
Et, tout en haut, sortant de la frise à mi-corps,
Pour attirer la foule aux lazzis qu'il répète,
Le blanc Pulcinella sonnait de la trompette.
Deux faunes soutenaient le manteau d'Arlequin ;
Trivelin leur riait au nez comme un faquin.
Parmi les ornements sculptés dans le treillage,
Colombine dormait dans un gros coquillage,
Et, quand elle montrait son sein et ses bras nus,
On eût cru voir la conque, et l'on eût dit Vénus.
Le seigneur Pantalon, dans une niche, à droite,
Vendait des limons doux sur une table étroite,
Et criait par instants : " Seigneurs, l'homme est divin.
Dieu n'avait fait que l'eau, mais l'homme a fait le vin ! "
Scaramouche en un coin harcelait de sa batte
Le tragique Alcantor, suivi du triste Arbate
Crispin, vêtu de noir, jouait de l'éventail ;
Perché, jambe pendante, au sommet du portail,
Carlino se penchait, écoutant les aubades,
Et son pied ébauchait de rêveuses gambades.

Le soleil tenait lieu de lustre ; la saison
Avait brodé de fleurs un immense gazon,
Vert tapis déroulé sous maint groupe folâtre.
Rangés des deux cotés de l'agreste théâtre,
Les vrais arbres du parc, les sorbiers, les lilas,
Les ébéniers qu'avril charge de falbalas,
De leur sève embaumée exhalant les délices,
Semblaient se divertir à faire les coulisses,
Et, pour nous voir, ouvrant leurs fleurs comme des yeux,
Joignaient aux violons leur murmure joyeux ;
Si bien qu'à ce concert gracieux et classique,
La nature mêlait un peu de sa musique.

Tout nous charmait, les bois, le jour serein, l'air pur,
Les femmes tout amour, et le ciel tout azur.
Pour la pièce, elle était fort bonne, quoique ancienne.
C'était, nonchalamment assis sur l'avant-scène,
Pierrot qui haranguait, dans un grave entretien,
Un singe timbalier à cheval sur un chien.

Rien de plus. C'était simple et beau. - Par intervalles,
Le singe faisait rage et cognait ses timbales ;
Puis Pierrot répliquait. - Ecoutait qui voulait.
L'un faisait apporter des glaces au valet ;
L'autre, galant drapé d'une cape fantasque,
Parlait bas à sa dame en lui nouant son masque ;
Trois marquis attablés chantaient une chanson ;
Thérèse était assise à l'ombre d'un buisson :
Les roses pâlissaient à côté de sa joue,
Et, la voyant si belle, un paon faisait la roue.

Moi, j'écoutais, pensif, un profane couplet
Que fredonnait dans l'ombre un abbé violet.

La nuit vint, tout se tut ; les flambeaux s'éteignirent ;
Dans les bois assombris les sources se plaignirent ;
Le rossignol, caché dans son nid ténébreux,
Chanta comme un poëte et comme un amoureux.
Chacun se dispersa sous les profonds feuillages ;
Les folles en riant entraînèrent les sages ;
L'amante s'en alla dans l'ombre avec l'amant ;
Et, troublés comme on l'est en songe, vaguement,
Ils sentaient par degrés se mêler à leur âme,
A leurs discours secrets, à leurs regards de flamme,
A leur coeur, à leurs sens, à leur molle raison,
Le clair de lune bleu qui baignait l'horizon

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Message par Invité Lun 24 Déc 2012 - 9:29

L'autre
(Derrida)


Souvent Derrida évoque l'autre, mais quel autre? Ni le petit autre (le prochain en tant qu'il est présent), ni le grand Autre supposé (il relèverait de la métaphysique), mais l'autre de la différance, celui de l'"hétérogène en général".

Un ami mort dont le souvenir résiste au deuil, une feuille qui se replie sur elle-même, un non-lieu à partir duquel penser la philosophie, un espacement, un subjectile, telles sont quelques figures de cet autre. S'il est irréductible, c'est parce qu'il ne peut pas être posé. Son identité ne se ferme pas sur elle-même.

Tout vivant accueille en lui un autre hétérogène, singulier, dont il est incapable de retrouver la trace. Cet autre peut laisser un sillage, mais il peut aussi s'effacer, se perdre. Avant tout lien social, avant la langue, dans un lieu désertique, sans route, sans chemin, il s'adresse à lui, il lui fait crédit, il lui dit "oui", et même deux fois oui. Quand il le combat, il se combat lui-même (auto-immunité).

Cet autre nous angoissera toujours. Il ne sera jamais un prochain. Il est incalculable. Il promet, il donne, il décide de la loi, soutient les croyances et la vision, mais il reste irréductible. On peut toujours tenter de s'y identifier; il est impossible d'en faire son deuil.

Face au texte, voici un autre texte qu'il faut accueillir. Je peux l'accueillir car j'ai fait en moi-même l'expérience de la division et de l'auto-affection. Car si l'autre m'entend parler, je m'entends aussi, et si je me touche, je touche aussi un autre. Il s'imprime en moi comme une autre présence.

L'autre est celui qui ne partage pas avec nous son secret - sauf de manière chiffrée, inaccessible, comme un schibboleth.

Présent/absent, l'autre est spectral. Dans la vie courante, on ne s'adresse à lui qu'indirectement, même si la pensée nous y engage. Il faut un autre geste, une hantologie qui anticipe le tout-autre dans sa dissymétrie infinie. Il n'y a éthique que si l'autre est présent comme absence, dissimulation, différance - on peut alors l'aimer.

Dans les concepts dits "éthiques" avancés par Derrida, c'est à cet autre irréductible que j'ai affaire, pas à celui de la vie courante. Par exemple dans la visitation, quand je me transforme pour lui, au risque de perdre mon identité; dans l'hospitalité, quand j'évite toute question sur l'autre; dans l'ouverture messianique à l'autre auquel je dis "Viens", quand je lui ouvre l'avenir; dans l'éthique à venir, quand c'est l'autre qui est ma loi.

Et pourtant il serait impardonnable d'ignorer l'autre qui implore, dont la demande muette, infinie, insupportable, exige la justice. On ne peut se soustraire à sa loi.

Quand vient l'autre humanisme, celui de l'autre homme indéterminé, j'apprends à vivre : respect et tolérance pour la singularité dans son altérité infinie.

L'autre n'est jamais évident. Il faut l'inventer - par l'émergence d'un mot ou d'une image, comme dans la psychanalyse ou la photographie, ou par l'arrivée d'un événement imprévu, inouï, un surgissement dans la poésie ou dans l'art. L'autre qui surgit alors n'est pas celui qui est déjà inscrit dans la langue. C'est une extériorité incalculable, oblique, qui se dit dans une autre langue, une autre syntaxe.

Entre altérité et itération, il y a un lien qui n'est pas seulement étymologique. Dans l'écriture, la marque porte en elle son autre (re-marque), et c'est l'autre qui la déchiffrera, dans son contexte, selon une autre loi. Il est en elle mais il surgit du dehors, comme un pharmakon.

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Message par Invité Lun 24 Déc 2012 - 9:33

La khora, l'anachronie de l'être


Il y a dans le Timée un discours sur la khôra. Sur quoi porte-t-il ? Sur quel genre d'être ? Ni sensible, ni intelligible dit Platon. C'est un être qui ne participe pas de l'ontologie. La khôra ne se laisse pas facilement situer. On peut se servir de métaphores (mère, nourrice, réceptacle, porte-empreinte). Ces métaphores, comme les tentatives de traduction du mot khôra, induisent des interprétations anachroniques. C'est inéluctable, car si la khôra est étrangère à l'horizon du sens, on ne peut pas trouver de mot juste pour la traduire. Au-delà de son nom, la khôra n'est rien. Elle n'a pas de forme ni de détermination. Elle n'a rien en propre, rien qui lui appartienne, rien qui donne prise à l'anthropomorphisme. Son nom ne désigne aucun des types d'étants connus. Ce n'est pas une chose ni une substance.

Elle comme ce qu’il faut encore : Nécessité, sans dette.

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Message par Invité Lun 24 Déc 2012 - 9:47

J'ai décidé de penser au beau Very Happy

J'ai décidé de ne penser qu'à ça !!! je vais sortir en ville, me gorger de lumières et de sons, regarder les vitrines de Noël et les enfants aux yeux écarquillés qui rosissent de plaisir.

Je vais regarder les gens qui rient, se promènent, et aller parmi eux. Je vais ré-embrasser le monde !!

J'ai décidé de penser au beau, et de lâcher cette bride que j'ai tant tenue, cette bride qui m'a retenue moi ...

C'est un super cadeau de Noël que je me fais là !

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Message par SoleilSombre Lun 24 Déc 2012 - 10:07

Que la beauté t'envahisse, fragile, diffuse, éphémère, poignante.
Qu'elle te terrasse pour sentir ton être vibrer.

Joyeuses fêtes.
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Message par Invité Lun 24 Déc 2012 - 10:22

Salut SolSoie Smile

Comme je te le disait, je suis en pleine introspection. Il me fallait du temps. Du temps pour comprendre. Du temps pour "muter" ...
J'ai fini par comprendre, comme je l'ai dit ces trois derniers jours, que je n'entreprenais rien, ou que je ne continuais pas par peur irrépressible de l'abandon programmé (dans ma tête oui ...Sad)
C'était un symbole criant du manque d'estime de moi.
J'ai relu Boris Cyrulnik et Christophe André, ai travaillé sur moi comme un forçat ... et repars vers le monde Very Happy

Je ne me refuse plus de tenter, de dire que j'ai fauté (on ne peut parler de cela que si l'on a essayé n'est-ce pas ?). J'accepte maintenant de regarder la possibilité de réissite là où je n'entrevoyais que l'échec ! Je me fais enfin confiance, ce qui fait que j'en donne aux autres.

Là, je prend un petit déjeuner en terrasse, tour près de chez moi, et je regarde le Monde Smile
C'est cool. Et j'attend patiemment ...

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Message par SoleilSombre Lun 24 Déc 2012 - 10:29

C'est chouette Smile ! Très contente pour toi.
Grande blessée de la vie, je n'ai jamais lu ces auteurs... La Beauté m'a sauvée. Je comprends ta démarche.
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Message par Invité Lun 24 Déc 2012 - 10:46

Bonnes fêtes au fait SolSoie !

Ces auteurs sont des psychologues, d'autres sont des neuroscientifiques.
Je les ai lus. Et relus.
Et pourtant, même en auant admis, je m'aperçois que je n'avais pas compris.
Il m'a fallu encore des coups pour que, métaphoriquement, la fêlure soit assez grande pour que le liquide passe. Il était auparavant en surface, il fait partie de moi à présent !

Je me sais faillible réellement désormais. Tu vois le paradxe ? Cette faillibilité complètement assumée me donne énormément de force !
Elle m'en donne parce qu'elle me dit aussi que je ne peux pas maitriser tout, et que je n'ai pas à le faire sous peine de me ramasser encore plus (et ça, putain, c'est vrai !!!).
Elle m'en donne parce que je peux me concentrer sir ce que je peux faire réellement. Elle m'en donne parce qu'elle laisse aux autres, qui font mieux que moi, une place.
Elle me donne du temps, au lieu de le consommer à penser à de négatives hypothèses.
En fait, cela me permet d'aporécier plus mes réussites, d'être plus calme, plus patient, plus tolérant puisque je me tolère désormais

Comme c'est choueeeeette !!!

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Message par Invité Lun 24 Déc 2012 - 11:04

Putain de putain !!!

Je n'arrête pas de penser ! De regarder en moi !

Tiens, réflexion : Je me scrutais et je me disais que je pouvais passer pour orgueilleux, voire hautain. Et puis quand je pense à ce manque de confiance en moi, je me dis que c'est un masque qui cache une énorme faiblesse ...

Ces moooooots !!! Sad Bordel de bordel, mais combien ont-ils de sens ? Comment sont-ils reliés en dehors de l'être ? Quelle substance réelle, quel embryon de véracité leur reconnaitre ?

Vivons, bordel, vivons !!!! Ils ne s'affineront que comme cela !

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Message par SoleilSombre Lun 24 Déc 2012 - 11:42

Rien ne vaut la vie. Les expériences accumulées pour connaître nos limites, nos failles.
Re-connaitre notre blessure pour ce qu'elle est et l'accepter. Oui, cela rend fort au point de ne plus savoir ou commence notre force : failles assumées au fondement de la force ? J'en sais rien mais c'est l'impression que les autres ont.

Alors, ripaillons, rions ! Oublions nous dans le sourire émerveillé d'un enfant devant le jouet tant désiré. La féerie s'immisceant dans la vie Smile
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Message par Invité Lun 24 Déc 2012 - 11:46

Allez, je continue sur la lancée de mon précédent post (Pfffffff !!! Ramasser des bribes d'informations mâtinées de ressentis dans le fatras provoqué par le vent qui me traverse en ce moment me demande quand même quelques minutes hein ^^)

Je me dit la chose suivante : Partant du constat orgueil/distance comme contrebalancement d'une faiblesse, espèce de pesée sur une balance tentant de se remettre en équilibre, je songeais à la balance interne de l'être en face, lui aussi en désir de rééquilibrer la sienne.

Alors, regardant les transferts de charge apportés par les mots échangés, je pensais qu'il était probable à plusieurs instants, que les échanges produisent l'effet suivant :

L'un essaie de donner quelque chose à poser dans le plateau de l'autre, plateau qu'il croit avoir vu, et cela pour prêter main forte au rééquilibrage. L'autre prend la chose telle quelle est la place dans son plateau interne, qu'il croit ou pense que l'autre à choisi sciemment.

Qu'en déduire ?

Un, que l'expression et la description des plateaux et du système de mesure devrait être exprimé (mais encore faut-il en avoir conscience, et que personne auparavant n'ai faussé le mécanisme de mesure).
Deux, que l'interlocuteur aussi doit pouvoir faire un parallèle entre son désir de rééquilibrage et celui de l'autre, en pensant à valider si son action ne fausse pas le "jeu", et préciser si le sien se sent faussé.

Arf et youpiiii à la fois Smile

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Message par SoleilSombre Lun 24 Déc 2012 - 12:02

L'incommensurable distance entre l'autre et soi.... Etre influencé ou pas. Plutôt faire le tri de ce qu'il peut nous apporter de positif (même dans la douleur) et donner a l'autre ce qui peut l'équilibrer (en tatonnant). Le risque de se tromper existe de façon non négligeable.

L'enfer est pavé de bonnes intentions aussi...

Sur ce, je te laisse dans ton introspection, tête a tête, seul en face de soi, sans influence (a l'idéal).

Bonnes fêtes !
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Message par Invité Lun 24 Déc 2012 - 12:09

Merci SolSoie !

Très belle fin d'année à toi Very Happy

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Message par ViVie Lun 24 Déc 2012 - 13:38

Merci pour ta petite attention sur mon fil Smile

En retour je te souhaite de continuer sur ta lancée, même si cet état peut être moins confortable que le précédent, il est en mouvement et facilite le mouvement aussi Smile
Je suis persuadée que c'est notre état naturel, le mouvement.
Ce que j’appelais mon "ambiguïté", cette remise en perspective constante.
Ce basculement d'un état à l'autre, ce réajustement perpétuel. Il ne s'agit pas de se perdre mais de se réajuster en permanence à ce que l'on apprend de soi, du monde. Pas de blanc ou de noir, juste un mouvement entre le gris et le gris plus ou moins foncé ou clair Smile

J'ai été très touchée d'être parmi les témoins de ta reprise, ta "remise en mouvement" Embarassed
(bien sûr ce n'est que ma vision, ma perception)

Si tu le permet : Long hug
Et bonnes fêtes à toi !
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Message par Invité Lun 24 Déc 2012 - 13:41

Bien sur que je le permets Vivie. Et désormais je considère que rien n'est jamais perdu, qu'il faut se donner la chance de reconsidérer ...

Moi aussi je te Long hug

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Message par Invité Lun 24 Déc 2012 - 13:56

Bon allez, je file manger ---> Je suis dehors

Je vais me faire plaisir. Et ce soir je suis avec des potes !!! Cooool !!!!

++ à tous Very Happy

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Message par Invité Lun 24 Déc 2012 - 14:00

Pour la route Wink



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