Qu'est-ce que je fiche là ?

Hey Mystie ! De retour dans les parages ?

Bonsoir! En attente de titre..."Euh sérieux c'est pas procrastination le titre? " Des nouvelles de Paul :il va bien! On se voit bientôt? On change de titre alors A tres bientot Harpo au plaisir d'echanger sous les platanes (sous pseudo tariquet?) Bisous

Merci lie, et content pour Paul !
Sinon, il est interdit de me parler de procrastination, ça porte malheur !
Bisous, et à très bientôt.

Un peu de blues avec J.B. Lenoir



et puisque on parle d'Alabama, la suite logique c'est Coltrane...

Oui j'ai à nouveau le temps de vous consacrer un peu de temps (je suis trop bonne)

Cool ! (fais gaffe quand même à ce que tu dis, y'en a ici qui détournent tous les propos)

Ah bon ?

Huhu, et en plus, c'est les gonzesses qui rebondissent !

Moi chui toujours prête à rebondir !

.

EMP Represent


(pardon pour le flood Harpo, on est vraiment des vilains. Nous méritons un châtiment )



(pas trop fort hein)

Le détournement de propos est normalement ma spécialité!

C'est toujours sympa ici, alors je me permet de flooder

Tant que c'est pas du détournement de mineurs

Mouhahaha
EMP, chef oui chef !
Oh oui Harpo, trop vilains, fais kek chose !

Ok, ok !

Ah, ces jambes...
Je veux les mêmes !

Coucou Harpo ! j'ai sorti des archives ma photo en maillot de bain en laine (rayé!) je la mettrai sur ton fil
en attendant j'ai que ça
à montrer de ma bouille quasi actuelle disons que 5 ans de squatt on passé dessus et le parapluie n'existe plus hélas...
juste parceque j'adore regarder ta bibliothèque bleue alors je trouve juste de me montrer à elle

J'attends impatiemment ta photo en maillot de bain en laine de zèbre, Mag

En attendant, envie de présenter un autre drôle de zèbre. Pour cela, je me permets d'utiliser le texte qu'à écrit un pote dans un autre lieu :

J'ai enfin dégoté ce disque d'Alain Péters que je cherchais depuis des années par des moyens plus tradtionnels: "Ding-dong fait le carillon - Bonjour monsieur le marchand de cédés, je voudrais acquérir en l'échange de quelques sous la formidable musique d'Alain Péters. Ah, c'est pas possible... Ah, c'est pas disponible... Ah, vous n'êtes pas magicien... Bon... Ben... merci quand même! A12C4 - Ding-dong fait le carillon."

Ces années d'attente n'ont pas été vaines! Ce disque générateur de bonheur va m'aider à passer l'hiver!

La vie d'Alain Péters peut tenir en trois mots : La Réunion, la musique, l'alcool. Il aimait tellement son ile que de sa vie il ne l'a quitté qu'une seule fois pour un court séjour en France. La musique il en a fait toute sa vie : dés l'age de treize ans il commence à jouer dans un orchestre de bal puis se lance dans le bouillonnement des années hippies et disco avec des groupes aux nom évocateurs comme Les Lords, Pop Decadence, Satisfaction.
Vers la fin des années 1970 c'est la rencontre décisive avec un poète réunionnais , Jean Albany et l' adoption du créole comme langue d'écriture et de la musique de l'ile , le maloya. Alain Peters fonde alors un nouveau groupe, Carrousel, au repertoire nourri de rythmes traditionnels et d'influences plus modernes. L'aventure ne durera qu'un an: le déces de son père le précipite un peu plus dans l'alcool . Le groupe se sépare et Alain plonge dans la marginalité .
Usant et abusant de zamal ( l'herbe locale ) et d’alcool, il vit en demi-clochard chantant sa misère et sa profonde tristesse aux hasard des rencontres. Une voix mélancolique, un jeu de guitare très rythmique sur une takamba , petite guitare sahélienne, des textes doux amers chantés en créole caractérisent ses chansons. Quelques enregistrements de cette époque subsistent. On les doit à Jean Marie Pirot,un enseignant passionné qui, en 1981, s’improvise directeur de studio d’enregistrement. Pendant un an, dans son appartement, il a la patience ( les séances ne duraient jamais très longtemps) de capturer une dizaine de merveilles – piste après piste, car Péters y joue de tous les instruments. Ce sont ces enregistrements remasterisés avec quelques autres capturés ça et la que l'on retrouve sur Paraboler, unique témoignage du très grand talent d'Alain Péters .
Il décedera d'une crise cardiaque en 1995 à l'age de 43 ans. "Alain, il est immortel " confie avec simplicité Danyel Waro. "Il a laissé beaucoup de belles choses. C’est une valeur poétique et musicale. C’est quelqu’un que je respecte grandement. C’est un rebelle qui ne pouvait pas s’inscrire dans la réalité. C’était quelqu’un de très commun et hors du commun à la fois. Il chantait sa réalité, son abîme. C’était un vagabond. Il n’a pas d’âge. Je le sais mort depuis longtemps, mais il continue d’être en nous".

Et tant que je suis dans les iles, mais pas dans le même océan, le grand chanteur haïtien Obas Beethova chante son pays...

Spoiler:

Hey :-)
Envie de te poster une vidéo d'un des projets de kimmo Pohjonen (prolifique le p'tit gars ;-) qui mêle accordéon et lutte ...

Bises

Zarbi comme projet

Suite à ce que j'écris sur le fil de Protée y forme, envie aujourd'hui de vous parler de l'art du Vocalese.

Le 26 février 1926, à chicago, Illinois, Louis Armstrong utilisait pour la première fois des onomatopées dans son chant sur le titre "Hebbies Jebbies" et inventait ainsi le scat, style de chant jazz le plus connu et le plus populaire, et qui sera repris ensuite par quasiment tous les chanteurs, de Cab Calloway à Leon Thomas, en passant par celle qui sera la maitresse incontestée du scat : Ella Fitzgerald.



Dans le début des années 50, plusieurs chanteurs vont utiliser une nouvelle technique de chant qui consiste à reprendre les soli des musiciens en remplaçant les notes non par des onomatopées mais par des mots. Le premier est Eddie Jefferson qui va surfer sur la révolution du be bop en "mettant en phrases" les improvisations au saxophone du grand Charlie Parker. Sa reprise du fameux "Parker's Mood" (devenu "Bless my Soul" pour l’occurrence) est entré dans la légende, même si celle de King Pleasure connaitra dans le même temps un étonnant succès commercial (Clint Eastwood, dans son film 'Bird" met en scène Charlie Parker écoutant, dubitatif, ce titre dans une voiture).



C'est quelques années plus tard que le critique Leonard Feather va inventer le terme "Vocalese" à propos de la formation vocale Lambert, Hendricks & Ross. Ce mot "valise" joue avec la technique (vocalises) et le côté "easy". Jon Hendricks reste aujourd'hui le grand monsieur de ce style, autant en solo qu'avec ses différents groupes (Lambert, Hendricks & Ross, puis Lambert, Hendricks & Bavan, et la Hendricks' Family). Ecoutez comment Jon Hendrickx reprend le solo de Miles Davis sur le "Summertime" arrangé par Gil Evans :



Jon Hendricks a ainsi inventé la notion de groupe vocal "Vocalese", et ce concept sera ensuite répété à l'infini, les plus populaires étant assurément "Manhattan Transfer" quelques années plus tard. En France, Mimi Perrin va être à l'origine d'une des plus formidables expériences de vocalese avec les Double Six. La qualité des solistes et des reprises sera multipliée par inventivité linguistique déployée par Mimi Perrin et ses acolytes. En exemple, encore une reprise du quintet de Charlie Parker avec Miles Davis (1957) :



Cette relecture en mots de soli de musiciens est probablement une des entrées les plus réjouissantes dans le monde du jazz. La fraicheur, l'inventivité, le goût de la performance, le swing, toutes ces qualités ont été pour moi, par exemple, un merveilleux vecteur de désir et d'envie de découvrir l’œuvre du génial Charlie Parker.

Quelques années plus tard, je vais avoir l'étonnante surprise de ressentir à nouveau toutes ces émotions dans les mots de certains rappeurs californiens, autour du mouvement collectif "The Project Blowed". Je redécouvrais ainsi, au milieu des années 90, un esprit et une image du jazz que je pensais périmée et passée aux oubliettes du temps. Le jazz n'était alors plus que ressucées "revival' ou expérimentations arides. Il avait perdu toute chaleur et sensualité, valeurs indispensables à mes pauvres oreilles délicates... Cette musique parlait à mon cerveau, oui, mais pas à mon corps. Avec les "Freestyle Fellowship" ou Busdriver, une nouveau pont s'ouvrait ainsi sur une musique inconnue, sous-estimée et largement connotée "vulgaire, sale et musicalement pauvre". Courant dans lequel j'allais alors m'immerger...

Harpo,

Merci pour ce magnifique post.
Je n'ai pas encore pu écouter tous les extraits que tu y as inclus , juste le premier Charlie Parker et Miles Davis... un régal.
Et en plus, c'est instructif !...

Alors vraiment : MERCI !

Deux petites photos prises cet après-midi dans les rues de la ville rose :

Rhôo génial les photos !!!
... ce que j'ai pu marcher dans ces rues...
J'ai adoré Toulouse, j'habitais à 30 bornes dans la campagne et j'y allais pour travailler et "dériver à la situationiste" dans les rues, ou voir des amis... années 70-75... une belle tranche de vie !
(j'adore y'a des nouveaux smileys

Tu habitais dans quelle campagne, Mag ?

Un grand classique de la soul par le trop méconnu Bill Withers :



repris par le tout autant méconnu multi-instrumentiste génial et fou Roland Rahsann Kirk :

Mouahahahahahaha !!! J'adore ! Merci !

Question : Pourquoi un livre ne peut-il être à la hauteur de la nécessité de l'écrire ? J. Vicens

Trouvé dans une petite sucrerie oulipienne : "Pourquoi je n'ai écrit aucun de mes livres" de Marcel Bénabou - Textes du XXIème Siècle / Seuil, 1986



Extrait de "la parité des bêtes", texte du même Marcel Bénabou

Constatons d’abord que, si l’on se flatte volontiers d’appeler un chat un chat (cela passe pour une marque de courage intellectuel), on ressent parfois de l’hésitation, voire de la gêne, quand il s’agit d’appeler une chatte … une chatte. Comme si cet animal, attirant autant que mystérieux, faisait un peu peur … On le sait pourtant indispensable, puisque l’on quitte sans regret un lieu où il n’y a pas une chatte. D’ailleurs, disons-le tout net, seul un mauvais coucheur, doté en outre d’une bien mauvaise vue, oserait prétendre sérieusement que la nuit toutes les chattes sont grises. Chacun se souvient au contraire d’en avoir vu, au fil de ses nuits, de toutes les couleurs : des brunes touffues, doux et soyeux des blondes bouclées des rousses frisées. A moins qu’il ne faille prendre ici grises au sens de ivres, éméchées auquel cas le dicton reprend évidemment toute sa pertinence. Ajoutons, pour rester dans le même registre, deux remarques supplémentaires. Ce n’est à coup sûr pas pour signifier un quelconque renoncement que, dans certains cas, l’on accepte de donner sa langue à la chatte. Et, dans ces cas-là précisément, l’on ne s’embarrasse guère de scrupules pour réveiller la chatte qui dort. Certains même ne seront pas fâchés de laisser croire, avec un sourire entendu, qu’ils ont d’autres chattes à fouetter… Et que dire de ceux qui avouent un net penchant pour des partenaires qui ont une chatte dans la gorge ?

On comprendra qu’après cela, j’ose à peine m’engager dans la féminisation des locutions qui font référence à ce mammifère rongeur prolifique qu’on appelle … lapin. C’est vrai, il faudrait par exemple examiner de près ce qui distingue lapine de garenne et lapine de clapier

Mais peut-être jugerez-vous qu’il y a bien de la pudibonderie, voire de la pusillanimité, dans ma démarche. Je vous l’accorde bien volontiers. Tout ce que je viens de vous raconter là ne vaut pas, en fin de compte, un pet de lapine.

(Hé, toi, j'te retiens... Tsssk.)

Tsssst

Me lance pas sur Johnny, spèce de fou ! >.< J'ai été élevée par une fan, j'en connais une tripotée par cœur !!!

Ohlala, ces deux photos de ma ville et ces deux versions de Ain't no Sunshine (chanson que j'adore et que je fredonne régulièrement), ça me rend nostalgiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiique !!!!

Henri Michaux a écrit:« Tristesse du réveil. Il s’agit de redescendre, de s’humilier. L’homme retrouve sa défaite : le quotidien. »

C'est le matin, décompression. Va falloir de nouveau replonger dans la vraie vie, celle où il faut se battre pour aller chercher notre maigre pitance. Ce quotidien, qui ne doit plus être une défaite, ça c'était avant.

Ranger, emmagasiner ce flot de sentiments, d'émotions. Vivre avec tant de gens louches pendant quatre jours n'est pas anodin. D'abord de la tristesse -un peu, quand même - et de la nostalgie ( Bliss). Toutes ces discussions, ces tranches de vie, ces destins, ces potentiels plus ou moins gâchés ou refoulés, ces vies amoureuses ou affectives en dents de scie. Nous sommes tellement gaulés (hein Loïc ?) pour prendre et donner du bonheur - indigos parait-il ?

Est-ce ainsi que les hommes vivent ? En cherchant une vidéo de ce poème d'Aragon chanté par Léo Ferré (j'ai déjà posté au milieu de ce fil la version "pathos" de Léotard de ce texte qui résonne en moi comme un tambour), je suis tombé sur celle-ci, illustrée par quelques expressionnistes, Shiele, Dix, Beckmann, Munch - il ne manque que Kokoshka.

Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
À quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays

Puis joie, sérénité, apaisement. Tous ces regards, si beaux. Cette connivence, cette simplicité. Et ces rires. Il devient plus facile de plonger à nouveau dans ce quotidien. Mais autrement, différemment. Résolument. Avec une putain d'envie de vivre, et d'aimer !

Hier matin, avec Kasha et Ours, nous devisions sur la non connaissance de la marche arrière. Son impossibilité, cette défaite qui nous anéantirait. Non, c'est comme ça et pas autrement, ça se passe là : maintenant, et devant soi. Alors on fonce, et bonne route à vous tous !

Musique !

Spoiler:

Et ne pas oublier d'écrire ce foutu bilan de compétences

Marrant j'ai évoqué cette chanson il y a quelques jours, au boulot

A quel sujet ? Tu faisais un bilan de compétences toi aussi ?

Un bilan de compétences pour un zébré comme toi ?
La liste va être sans fin, tu vas avoir du pain sur la planche Harpo

non, on parlait d'une Cécile

Coucou Harpo, c'est drôle comme ici, les premières impressions ont l'air d'être en phase avec la réalité de ce que sont les autres. Je suis peu sur mon écran ces temps-ci, une chiée de choses à vivre dehors! Mais ai senti de good vibes chez toi dès ton premier "bienvenue chez toi". Je te lis par petits bouts, page 2, suis encore au boulot de mon côté, donc lecture hachée par les impératifs pro. Je voulais dire que je te sens ..., ..., ... Sagesse, douceur, empathie, failles, toussatoussa. Je reviendrai ici pour faire ta connaissance je pense. Bonne soirée mon cher barde!

une heure du mat, j'ai un peu traîné sur ton fil je crois... il faut dire qu'il est passionnant, et foisonnant, une belle moisson de belles choses.

(Et oui, parce que je l'avais pas lu bien sûr... voilà, je suis comme ça. Mais après tout, faire les rencontres ivl après les irl ça a peut-être du bon aussi, comme ça on est un peu moins intimidé dans la vraie vie )

Spoiler:

Hello Harpo,

Comme nous en avions parlé, je suis allé faire un tour sur le tube et j'ai eu la joie d'y trouver l'un de mes morceaux. J'espère que le mélomane que tu es en apprécieras la structure, pas tout à fait classique ou radiophonique. J'ai du le faire il y a douze ou treize ans. C'est assez long, 11 mn17, donc faut prévoir le temps de l'écouter, mais surtout attention, faut être en condition, parce que c'est plutôt violent.




Et sinon le label que j'avais avec mes deux potes c'était «Logos production », et il comportait quatre sous-labels : « Projet Akao », « Omnivore », « Psychorock » et « Ressort ».  Mes pseudo c'étaient « K1 » et « Mentat corp ». En sachant que pour le deuxième, les morceaux peuvent être de moi tout seul, de Fenshu, ou de nous deux ensembles. Certains de mes ou de nos morceaux sont sortis sous d'autres labels. Pour voir nos têtes de monstres de l'époque, suffit de regarder l'un de nos vinyls. (Je suis à gauche)



Et puis une autre pochette, que j'aime bien aussi:

Super sympa Arkange ;o)
Ma boite à ronron était subjuguée par l'intro ...

Bizouxxx

Merci Foxy Charlie de passer chez moi, tu seras toujours la bienvenue ici ! Et surtout ne retiens pas ta verve littéraire ici hein

Salut ferdi'z ! C'est marrant ce que tu me dis, je le comprend mais... Comment dire... Moi, je ne suis qu'un contemplatif, avec une plume, qui aime bien mettre en mots, et en images. Un passeur, j'adore cette idée, mais modestement. La culture, ça sert à pas grand chose, sinon à véhiculer des émotions, de la mémoire, l'amour de l'art. D'autres sont dans l'action, comme Arckange par exemple avec la musique, ou toi avec la photo (ton site regorge de petits bijoux !). Et moi, je suis autant intimidé par ça que toi tu peux l'être par ce fil. Et puis, le principal, il est en Irl, quand l'on se croise...

Arckange, j'aime, et je ne trouve pas ce titre si violent que ça. Puissant oui, pas violent. J'aime aussi beaucoup, sinon plus, le titre "Separated" qui suit sur le tube. Plus groovy, plus syncopé, donc plus proche de mes goûts. Cette électro là me va - je déteste l'IDM ! J'ai fait un petit tour sur Discogs, tu as un paquet d'albums référencés hein ! Par contre, je ne vois pas les pochettes dont tu parles

Edit : ok, c'est des liens vers les pochettes sur discogs justement. Je ne sais pas pourquoi ça passe pas chez moi dans ton post ?
Re-edit : et maintenant ça passe

Envie d'écrire à nouveau un petit générateur d'insultes, mais un spécial Z

Avec des trucs genre : "Vas-te faire tester, 'spece de PN" (oui, je sais, celle là elle est insoutenable ), ou sa version bisounours : "t'es méchant, 'spèce de malveillant".

Idée à creuser, le monde Z est un creuset inépuisable, qui l'eut cru ?
Hey, Foxie, je te sens bien sur ce coup (nan, pas sous le drap), tu me donne un coup de main ?

Ça me fait penser à une fois où j'avais refusé la priorité à une voiture, le type était furibard, faut-dire qu'il avait eu vraiment très peur. Il est sorti de sa caisse, tout rouge, et je m'attendais à me faire insulter pendant un quart d'heures en plusieurs langues. J'avais déjà ma mine confite, genre et .
Il est resté devant moi, et de son corps en implosion n'est sorti qu'un timide "Couillon va !"...

Ah ben ça alors, à mon tour de dire que c’est marrant... il y a du vrai dans ce que tu dis, je suis peut-être plus dans l’action, même si ces derneirs temps l’introspection a été de mise. Mais l’idée est là, une forme de complémentarité. En tout cas tu représentes avec ta culture et ta mémoire éléphantesque tout ce que j’aurais aimé avoir.

Spoiler:

Ah au fait, tu sais quoi ? On a du se croiser il y une quarantaine d’années, je suis né en face de Bagatelle, à La Faourette…

et tu sais re-quoi ? T'aurais du faire psy

ferdi'z a écrit:

Ah au fait, tu sais quoi ? On a du se croiser il y une quarantaine d’années, je suis né en face de Bagatelle, à La Faourette…

et tu sais re-quoi ? T'aurais du faire psy

Je vois que tu viens des quartiers riches toi aussi
Ce truc de psy, tu n'es pas le premier à me le dire depuis un petit mois, et j'en reviens pas. J'sais pas trop quoi en penser

Pour le truc anxiogène de la culture, dis-toi que si le mec que tu as en face t'écrase volontairement avec sa culture, c'est qu'il t'assène de la violence symbolique, et que c'est un sale con. Et que, à ce titre, toi tu lui es infiniment supérieur...

Harpo a écrit:Envie d'écrire à nouveau un petit générateur d'insultes, mais un spécial Z
(...)
Hey, Foxie, je te sens bien sur ce coup (nan, pas sous le drap), tu me donne un coup de main ?

Harpo très cher, tu m'as bien cernée, l'idée m'enthousiasme!!!
J'ai un humour tout particulier: moi ce qui me fait rire c'est de sortir des vannes frontales pointant les "failles" des autres, mais en mode clown, et bien sûr en leur présence. Rien de malveillant là dedans. Il y en a malheureusemnt peu qui suivent, mais quand c'est le cas, on finit tous par pisser de rire et c'est très instructif pour celui qui s'en prend plein la gueule, pour peu qu'il mette de côté sa susceptibilité et se penche sur le fond. J'aimerais trouver un terme d'ailleurs mais les mots me manquent... Et c'est juste génial pour moi de découvrir ici que pas mal d'autres Z partagent, il me semble, ce mode de fonctionnement. C'est en opposition totale avec du "bête et méchant", juste qq mots d'esprit, pleins de tendresse et de bonnes intentions pour "la petite victime" qui si elle écoute aura finalement appris sur elle-même!! Du gros foutage de gueule philanthropique somme toute!

Bref, je digresse là, je voulais dire que l'idée m'emballe mais vu mon cahier des charges perso, je risque de contribuer trois guerres en retard!! Quoi qu'il en soit, puisque tu as parait-il une mémoire d'éléphant, tu te souviendra certainement du gant lancé!
Je t'embrasse

Harpo, tu as bien fait de te reconvertir (et d'arrêter la drogue).