Paradoxe du choix et bonheur synthétique
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Paradoxe du choix et bonheur synthétique
Hellow,
J'en parlais rapidement hier à certains d'entre vous et je me suis dit que le mieux était d'en faire un thread.
Voici deux vidéos issues de TED, que je vous invite à écouter attentivement.
Les deux sont en anglais, mais vous pouvez ; depuis le site de TED ; mettre des sous-titres français.
Paradox of choice
Why are we happy ?
Je met mon opinion et ma pensée en spoiler dans un premier temps, afin de ne pas gêner votre propre réflexion avant d'avoir vu ces vidéos.
J'en parlais rapidement hier à certains d'entre vous et je me suis dit que le mieux était d'en faire un thread.
Voici deux vidéos issues de TED, que je vous invite à écouter attentivement.
Les deux sont en anglais, mais vous pouvez ; depuis le site de TED ; mettre des sous-titres français.
Paradox of choice
Why are we happy ?
Je met mon opinion et ma pensée en spoiler dans un premier temps, afin de ne pas gêner votre propre réflexion avant d'avoir vu ces vidéos.
- Spoiler:
J'ai découvert ces deux vidéos par "hasard", dans le sens où je les ai regardé alors que j'étais au Japon sans savoir qu'elles auraient un lien direct ; et pourtant je les ai vu à la suite l'une de l'autre - ce qui a peut-être souligné pour moi l'évidence de la relation entre elles.
Ce que me disent ces deux vidéos pourrait être vulgairement résumés ainsi :
- Avoir trop de choix augmente l'inertie et diminue la satisfaction, en nous empêchant de synthétiser notre propre bonheur.
ou
- Avoir trop de choix nous rend moins heureux
Bien ...
Ayant ajouter le spectre de la surdouance/zébritude/hyperphrénie à mes outils d'analyses que depuis peu, je m'emploi à l'utiliser souvent dans ma vie de tous les jours afin de mieux comprendre les choses ; et moi-même dans le processus.
De ce fait, l'un de mes premiers réflexes à été de me faire la réflexion suivante :
"Bien, ceci est valable pour tous. Or, dans mon cas personnel, ma psyché travail en sur-régime par rapport à la "norme", j'analyse tout, de manière intense et profonde, ce qui a pour résultat de me faire envisager toutes les possibilités d'une situation donnée.
En d'autres termes : je vois toutes les routes possibles découlant d'une situation et en anticipe les résultats, les implications, etc.
N'est-ce pas alors avoir "encore plus de choix" ? Est-ce la raison pour laquelle atteindre un état de "bonheur" est si difficile/compliqué ?"
Voilà, je n'ai pas grand chose de plus à dire.
En tant que surdoué/zèbre/hyperphrène je vois les choses différemment et maximise ma pensée en multipliant les choix.
Pour une même cause je multiplie les conséquences possibles par rapport à un non-surdoué/non-zèbre.
Est-il alors possible que, biologiquement, neurologiquement, notre mapping cérébrale nous rend de facto moins sensible au bonheur de synthèse et donc, globalement, plus difficilement "heureux" ; expliquant l'état de la grande majorité (exprimé) d'entre nous ici ?
Qu'en pensez-vous ?
Khadamon- Messages : 733
Date d'inscription : 16/01/2012
Localisation : Paris
Re: Paradoxe du choix et bonheur synthétique
Bon, j'ai vu les deux vidéos, lu le spolier et commencé à écrire mon ressenti, pour voir mon message effacé par une mauvaise manip, arggggggggggg ! Néanmoins me souviens que j'écrivais en substance que j'aurais tendance en première réflexion à écrire que je suis d'accord avec ton point de vu quant à la paralysie du zèbre sur ses choix par l'anticipation des conséquences, en plus des regrets cycliques sur l'autre choix qui eusse pu être tellement mieux qui touchent visiblement la communauté humaine dans son ensemble. J'ajouterai en plus un élément sur le zèbre adulte ignorant son état qui est l'extinction de toute ambition amenée par ce flot de vision des conséquences : l'intéressé ne se sachant pas surdoué et son entourage ne comprenant pas son raisonnement les visions des conséquences sont ressenties comme des peurs et de l'incapacité à faire, dc dévalorisées comme telles ...
Dolp78- Messages : 235
Date d'inscription : 10/11/2011
Age : 57
Localisation : A l'ouest ... sur les bords d'un fleuve sinueux qui boucle et reboucle ...
Re: Paradoxe du choix et bonheur synthétique
Ce qui me gêne dans cette introduction du paramètre douance, c'est que je n'ai pas l'impression que les non-surdoués, autour de nous, parviennent beaucoup plus facilement à être heureux... Des foules courent après des mirages, espérant que le jour où elles auront atteint ceci ou cela, ce sera le bonheur, mais des gens qui disent y être parvenus, vous en croisez beaucoup ? Moi, pas. Tout au plus des gens qui se résignent à se contenter de ce qu'ils ont, bonheur de cinquième choix qu'on valorise comme "sagesse", cela les fait tenir tranquilles.
Invité- Invité
Re: Paradoxe du choix et bonheur synthétique
Je n'ai pas beaucoup de gens "heureux" autour de moi, mais est-ce que cela tiens au fait que je ne me lie pas à eux par manque d'affinité ou est-ce parce que c'est le cas général ?
Difficile à dire.
Néanmoins je pense sincèrement que, oui, les non-surdoués parviennent beaucoup plus facilement à être heureux ; même si c'est éphémère.
Un peu comme le soleil en Bretagne en somme ^^
Barry Schwarz conclu ainsi :
"The secret of happiness is : Low expectation"
Sous-entendu car c'est le seul moyen d'être "agréablement surpris" et donc d'avoir un petit morceau de bonheur gratuit en duty free.
Je ne sais pas vous, mais moi j'ai tendance à avoir de high expectation, pour tout ou presque, consciemment ou non.
Ne vous êtes vous jamais dit que les non-surdoués avait cette espèce d'aura d'insouciance ?
"Heureux les simples d'esprit..." ?
Si le monde - en général - n'est pas heureux 100% du temps (qui le serait ?), parfois je jalouse les non-surdoués pour leur faculté à ne pas se poser de question, à arriver si facilement à jouir de l'instant présent, sans penser aux conséquences ; cela à l'air si naturel pour eux, alors que moi je m'entraîne pour ça tout les jours (avec plus ou moins de succès évidemment).
Difficile à dire.
Néanmoins je pense sincèrement que, oui, les non-surdoués parviennent beaucoup plus facilement à être heureux ; même si c'est éphémère.
Un peu comme le soleil en Bretagne en somme ^^
Barry Schwarz conclu ainsi :
"The secret of happiness is : Low expectation"
Sous-entendu car c'est le seul moyen d'être "agréablement surpris" et donc d'avoir un petit morceau de bonheur gratuit en duty free.
Je ne sais pas vous, mais moi j'ai tendance à avoir de high expectation, pour tout ou presque, consciemment ou non.
Ne vous êtes vous jamais dit que les non-surdoués avait cette espèce d'aura d'insouciance ?
"Heureux les simples d'esprit..." ?
Si le monde - en général - n'est pas heureux 100% du temps (qui le serait ?), parfois je jalouse les non-surdoués pour leur faculté à ne pas se poser de question, à arriver si facilement à jouir de l'instant présent, sans penser aux conséquences ; cela à l'air si naturel pour eux, alors que moi je m'entraîne pour ça tout les jours (avec plus ou moins de succès évidemment).
Khadamon- Messages : 733
Date d'inscription : 16/01/2012
Localisation : Paris
Re: Paradoxe du choix et bonheur synthétique
Merci Khadamon pour ton fil, qui par "hasard" se trouve être dans le timing de la fluctuation de mes humeurs...
Et je suis plutôt d' accord avec ton analyse car j'ai l'impression de la vivre de "l'intérieur" actuellement.
En effet lorsque je ne connaissais pas la piste zebre : de manière assez instinctive j'avais compris que face au choix la meilleur solution était de se convaincre que je n’avais pas le choix et réfléchir le moins possible.
Maintenant que j'ai cette piste et que je m'autorise à réfléchir... je ressent cette paralysie, pour reprendre l'image de la première vidéo j'ai l'impression que dans les premiers mois j'ai appris à explorer mon bocal à poisson ...c'était très excitant , mais la j'ai peur de l'avoir brisé ... et sincèrement j'aimerai bien y retourner.
Enfin je ne sais pas , je dois juste apprendre à vivre "différemment " j'imagine, mais ce n'est pas facile .
En tout cas c'est vraiment la chose qui me parle le plus, et la sagesse que j'aimerais obtenir (même si j'en suis loin).
Comprendre que l'on est obligé de vivre dans des paradigmes(dans un bocal à poisson), que ce ne peut pas être le but d'une vie que d'en chercher les parois et de les montrer à tout le monde...
La meilleur chose à faire me semble de décider de son bocal , de l'aménager pour s'y sentir bien.
Ca me fait penser à ça que j'ai posté ailleurs il y a un moment :
En gros coyote ne se laisse pas le choix dans la vie, son bonheur c'est de créer des plans pour bouffer bip bip, et pas de le bouffer...il aime le moyen, pas la fin(faim), même si lui même l'ignore peut être. Coyote une métaphore du zèbre ?
Il faut imaginer coyote heureux ...
Et je suis plutôt d' accord avec ton analyse car j'ai l'impression de la vivre de "l'intérieur" actuellement.
En effet lorsque je ne connaissais pas la piste zebre : de manière assez instinctive j'avais compris que face au choix la meilleur solution était de se convaincre que je n’avais pas le choix et réfléchir le moins possible.
Maintenant que j'ai cette piste et que je m'autorise à réfléchir... je ressent cette paralysie, pour reprendre l'image de la première vidéo j'ai l'impression que dans les premiers mois j'ai appris à explorer mon bocal à poisson ...c'était très excitant , mais la j'ai peur de l'avoir brisé ... et sincèrement j'aimerai bien y retourner.
Enfin je ne sais pas , je dois juste apprendre à vivre "différemment " j'imagine, mais ce n'est pas facile .
En tout cas c'est vraiment la chose qui me parle le plus, et la sagesse que j'aimerais obtenir (même si j'en suis loin).
Comprendre que l'on est obligé de vivre dans des paradigmes(dans un bocal à poisson), que ce ne peut pas être le but d'une vie que d'en chercher les parois et de les montrer à tout le monde...
La meilleur chose à faire me semble de décider de son bocal , de l'aménager pour s'y sentir bien.
Ca me fait penser à ça que j'ai posté ailleurs il y a un moment :
En parlant de bugs bunny et des cartoons.
Je suis retombé dessus récemment et je me suis rappelé que petit j'en voulais beaucoup à Coyote (j'en pleurais) de changer ses plans (certains géniaux) de font en comble a chaque échec et de ne pas réfléchir simplement à ce qui avait raté pour l'améliorer= en même temps je le soupçonne de faire expré (plus ou moins consciemment) de foirer car le jour ou il bouffera bip bip il va se taper une mega dépression pour décider de ce qu'il va bien pouvoir foutre...
(remarque maintenant je suis grand et je fais a peu près pareille dans ma vie )
On pourrais appeler ça syndrome du coyote et on ferais un livre drunken
(Je crois que la théorie existe deja et s'appelle la répétition des scénario de vie mais syndrome du coyote c'est plus imagé)
En gros coyote ne se laisse pas le choix dans la vie, son bonheur c'est de créer des plans pour bouffer bip bip, et pas de le bouffer...il aime le moyen, pas la fin(faim), même si lui même l'ignore peut être. Coyote une métaphore du zèbre ?
Il faut imaginer coyote heureux ...
Invité- Invité
Re: Paradoxe du choix et bonheur synthétique
Exact : ne vous a-t-on jamais seriné en vous répétant à l'envi "mais tu penses trop ! A quoi ça sert d'imaginer tout ce qui est possible et à toutes les conséquences qui peuvent découler ? A anticiper ? Anticiper quoi si ça ne t'arrives pas ???" Et là vous désespérez, vous allez devoir expliquer que vous n'y pouvez rien, que c'est comme ça que vous marchez intérieurement ... et votre interlocuteur ne peut pas le comprendre.
Je ne sais si les non zèbres arrivent à être heureux en ne pensant pas mais j'avoue que le bonheur Zen de la vie dans le moment présent est une discipline très difficile pour tous, zèbres et non zèbres. Savoir se contenter de peu et vivre dans le présent est à considérer comme le résultat d'un travail profond sur soi, quelque soit la structure de pensée. Par contre le choix et la diversité matériel offerts par le monde moderne ne sont pas source de bonheur, bien au contraire ... c'est comme cela que je comprend les postulats des deux intervenants.
Je ne sais si les non zèbres arrivent à être heureux en ne pensant pas mais j'avoue que le bonheur Zen de la vie dans le moment présent est une discipline très difficile pour tous, zèbres et non zèbres. Savoir se contenter de peu et vivre dans le présent est à considérer comme le résultat d'un travail profond sur soi, quelque soit la structure de pensée. Par contre le choix et la diversité matériel offerts par le monde moderne ne sont pas source de bonheur, bien au contraire ... c'est comme cela que je comprend les postulats des deux intervenants.
Dolp78- Messages : 235
Date d'inscription : 10/11/2011
Age : 57
Localisation : A l'ouest ... sur les bords d'un fleuve sinueux qui boucle et reboucle ...
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