Coup de blues

Quand je ne me sens pas bien, je me dis toujours qu'il faudrait que je change pour ne plus ressentir de sentiment ou de sensation désagréables dans certaines circonstances. J'essaye d'imaginer quelle pourrait être ma vie après une thérapie spécialisée sur les sureffs aussi.

Je voudrais ne plus avoir peur. Peut-être serait-il possible d'extraire de moi "l'anxiété généralisée" comme on enlèverait à quelqu'un une dent de sagesse qui lui fait mal. Est-ce possible de m'imaginer n'ayant plus peur, abordant avec confiance cet environnement dont enfin j'aurais l'impression qu'il m'appartient et que je peux le maîtriser, me sentant à part entière dans ce monde ?

Je voudrais ne plus avoir peur d'être lâchée. Même pas abandonnée mais lâchée, laissée parce que devenue sans intérêt. J'aimerais trouver l'apaisement par rapport à l'amitié. J'aimerais presque n'en avoir plus rien à faire de ne pas avoir ou d'avoir des amis, comme cela semble être le cas pour la majorité des gens (qui ont tous des amis, cela dit).

Je voudrais trouver l'homme ENTJ. Mais est-il plus facile à trouver qu'une aiguille dans une botte de foin dans notre société dont j'ai l'impression qu'elle affadie les hommes ?

J'aimerais pouvoir travailler à mon rythme sans être jugée.

Et, dans les moments de manque d'espoir (le dimanche soir), je me dis que l'idéal serait de gagner au Loto, de prévenir mes parents pour les rassurer, et de partir dans un autre pays du monde, là où je n'ai pas de passé.

Un coup de blues peut arriver à tout le monde dans un moment de faiblesse psychologique, il faut franchir le pas de la thérapie, trouver de l'aide extérieure et hop, ça repart!

Avec un travail sur toi (long, je ne te le cache pas) tu pourrais grandement réduire cette anxiété, et apprendre à t'insérer dans ce monde qui t'est pour l'instant étranger... Rien n'est sans espoir.

Je n'ai rien à te dire concernant ta recherche de l'homme idéal, sinon d'ouvrir ton âme aux autres, de leur communiquer ta vision du monde et d'attendre qu'un autre te réponde. Quelqu'un quelque part est fait pour toi, tu lui tomberas dessus par hasard et ne le lâcheras plus.

La fuite n'est à mon avis pas une solution, parce qu'on a tendance à reproduire un même schéma de vie où que l'on aille. Si tu veux changer le monde autour de toi, il faut commencer par changer la vision que tu as de toi et par extension des autres. Gagner au loto, c'est bien en rêve, en vérité cela éveille les convoitises.

Que fais-tu dans la vie?

Je voudrais ne plus avoir peur d'être lâchée. Même pas abandonnée mais lâchée, laissée parce que devenue sans intérêt. J'aimerais trouver l'apaisement par rapport à l'amitié. J'aimerais presque n'en avoir plus rien à faire de ne pas avoir ou d'avoir des amis, comme cela semble être le cas pour la majorité des gens (qui ont tous des amis, cela dit).

Tu pourrais ne plus avoir peur d'être lâchée par tes amis non pas parce que tu n'en a plus rien à faire d'avoir des amis ou pas, mais simplement parce que tu auras la conviction que tes amis ne te lâcheront pas...
Après, cette conviction est accessible ou pas selon la définition que tu donnes à "lâcher"...

Pour ma part, je n'en ai pas rien à faire, d'avoir des amis ou pas. Et pourtant je n'ai pas peur d'être lâchée pour autant...