Bonjour et Merci d'exister

Se refaire une jeunesse ou se réveiller différent et tenter au moins de finir bien ce qu'on a mal commencé ?
Il est clair que les 50 ans, c'est le moment où l'on voit vraiment notre sénescence. Pour autant doit-on accepter l'abandon ou profiter de ses dernières heures pour enfin fleurir au soleil, tenter le bonheur, s'offrir aux autres et accepter en simplicité de recevoir des autres ?

J'avoue ne pas avoir compris ton message, humour ou trait pertinent face à mes illusions.

Fata Morgana a écrit:

c'est le moment où l'on voit vraiment notre sénescence.

Je vais te surprendre Ours, mais à titre personnel, j'ai un sentiment contraire, j'ai plutôt une sensation de vitesse de croisière, de fluidité, de paix...
Je m'aperçois que je continue à évoluer, à me métamorphoser, que j'avance. Et parfois, plus jeune, j'ai eu au contraire un ressenti de stagnation, d'immobilité. Bon chacun vit ses saisons c'est évident, mais pour l'instant, à part un mal de dos, l'âge ne me pèse pas. (C'est vrai aussi que d'après ma chérie - est-t-elle objective ? - Je fais jeune. )

Oui, sentiment de sagesse en fait.
Senescence est mal choisie, trop fort, bien qu'un peu vrai.
A la réflexion, c'est plus concrétisation de notre finitude, besoin d'aller à l'essentiel, besoin d'exprimer et de vivre le fond, d'évacuer les faux semblants.

c'est plus concrétisation de notre finitude, besoin d'aller à l'essentiel, besoin d'exprimer et de vivre le fond, d'évacuer les faux semblants.

C'est ça. Bon chaque parcours est particulier, mon enfance ma jeunesse et la suite se sont passées dans des difficultés terribles. Mais depuis 2009 avec une guérison, plus la découverte d'une probable zébrite aigüe les choses se sont quand même drôlement améliorées ! Du coup vivre le moment présent fait sens.

Du coup vivre le moment présent fait sens.

Sans avoir plongé aussi loin, sortir de la tristesse et du non sens fait savourer chaque instant de ce si nouveau répit.
Et surtout éviter comme la peste tout ce qui pourrait concourir à replonger.

En ce moment j'écoute ça au bureau (clandestinement), je trouve cela spécialement adapté à cet échange : mélancolique et serein.
J'y retourne, car mine de rien, j'ai à faire....

Euh...

D'une autre manière.

Ours. Wake up. Mon message hier soir. Humour. Joke.

Oh dis, je suis toute contente que tu aies laissé trace de ton passage par chez moi :-) merci

kasha a écrit:Oh dis, je suis toute contente que tu aies laissé trace de ton passage par chez moi :-) merci

Le sujet était trop tentant...

pfffffff et moi qui ai cru un instant que c'était parce que j'étais irrésistible ....

Bon, allez, suis bonne joueuse ... belle nuit

Par contre, le coup de Reggiani sur ton fil, c'est quasi déloyal !
Suite chez toi

@Orchidée principalement suite à ton MP.
@vous toutes qui à votre manière m'accompagnez depuis des semaines, je vous aime tellement, femmes de ma nouvelle vie.
@vous tous qui me faites régulièrement des signes et témoignez de vous

Plus de peur ?
Peur de vivre, je ne crois pas, quand cela ne va pas, je flotte genre méduse.
Peur d'aimer, non plus, mais je sens que ce n'est plus très loin le temps où ce sera.
Peur de faire souffrir : oui. Je me sais tellement instable affectivement et tellement maladroit.
Peur de n'être pas aimé : plus que oui. J'ai l'impression d'être abandonné à vie dans une immense solitude et une totale incompréhension.

Plus de peur ?
Ce serait m'abandonner en complète confiance à l'autre.
Mais est-ce possible ? Chaque déchirure fragilise encore un peu plus ce qui me reste de dignité.
Est-ce recevable ? Dans un premier temps, oui. Mais je sais que je lasse, que j'épuise et que l'autre finit par s'enfuir et vient alors l'intense sentiment d'abandon qui inonde mon âme et me laisse pantelant, comme une bête sauvage blessée qui ne comprend pas ce qu'il lui arrive.
Et puis encore une fois, je repars à zéro.
Comme Sisyphe et son caillou, je remonte la pente et m'illusionne que cette fois-ci, j'atteindrais le sommet, le Graal, l'absolu ou la fin.
Je me sens comme un enfant égoïste.
Je suis avide, avide d'émotions, de sensations, avide de tout, je mangerai le monde si je le pouvais mais je ne crois pas que je sois capable de rendre l'affection. Je sens un trou noir au fond de moi. Un trou qui aspire ce qui m'entoure, ne rejette rien, dénie jusqu'à la liberté de l'autre. Et pourtant je lutte.

Alors peur ? Oui, peur de moi, surtout.

Bien sur, tout n'est pas noir. il y a des moments de grâces.
Il y a des explications, il y a la connaissance, il y a la culture, toutes ces choses qui agissent comme des fards qui travestissent un temps ma vraie nature.
Il y a des rencontres, ici, dans cet univers protégé par l'anonymat où l'on croise, sans trop d'engagement mais avec sincérité et chaleur, d'autres mal-être qui consolent.
Et puis il y a les rencontres physiques. Moments sociaux mais aussi moments irréels quelque fois, qui nous font croire que tout est encore possible, que l'autre est là, qu'il suffit de lui tendre la main pour qu'il la saisisse.
Et quand il la saisit, un gouffre s'ouvre.
Quelqu'un parlait de parachutisme il y a quelques jours. J'ai l'air digne, serein, souriant, poli, stable et sur de lui, mais p... de b.... de m.... comment on tire sur la manette pour ne pas s'écraser au sol ?

Bon, j'ai encore tartiné...
Fallait que cela sorte...
Maintenant, que je vous ai foutu le blues, moi, je vais faire :



Quand je disais égoïste !

Cher Ours,
Poésie: L'ours quand il met de côté un moment ses grognements, laisse émerger une bien tendre mélodie.
Cartésien: La méduse est un signe de guérison profonde de la mère.
Humour: Il m'en faut un ''tantinet'' plus pour me foutre les boules.
Perso: Quant au Blues (pour le très peu que j'en connais), c'est un son qui vient me chercher très profond dans mon âme, et apaise les blessures de l'esclave que je fus.

Un peu de partage musical,

Pour son visage


Pour le son de la guitare et de la voix qui s'accordent et se distordent


Pour son texte, à part que je n'ai pas de "guitare à la main"

ours a écrit:Je suis avide, avide d'émotions, de sensations, avide de tout, je mangerai le monde si je le pouvais mais je ne crois pas que je sois capable de rendre l'affection. Je sens un trou noir au fond de moi. Un trou qui aspire ce qui m'entoure, ne rejette rien, dénie jusqu'à la liberté de l'autre. Et pourtant je lutte.

Tout fonctionne par phases, par étapes.

Il y a le temps où la faim se réveille, endormie depuis si longtemps.
On peut anticiper et se retenir de devenir glouton, on peut faire u bon repas gargantuesque, cela dépend des caractères. Et puis ensuite, peu à peu, viendra la satiété, et tout peut alors s'équilibrer.


Mais tant que l'on a "faim", alors il nous faut nous nourrir. De nourritures spirituelles pour certains, intellectuelles pour d'autres, créatives, sportives, mais aussi des mélanges subtils de tout ceci. "Se nourrir" fut parfois le grand manque d'une part de notre vie. Après, une fois le trou comblé, le reste s'enchaîne avec plus de facilité.


Il y aussi l'inverse, des choses qui doivent sortir de nous, ce que l'on avait mis là, pour combler ce trou et se croire rassasiés de ce qui nous manquait tant. Laisse-les sortir alors, ou cherche-les pour en ôter toi-même.


Ce double processus permet de se nourrir plus sereinement, plus efficacement. Pour ne pas se sentir perdu durant cette phase, si c'est le cas, alors se cocooner, sortir au grand air. C'est un soin interne que fait l'esprit, mais aussi le corps. ça prend le temps qu'il faut, mais on peut aider à "nettoyer" tout ça en douceur, en se faisant des petits plaisirs, en pensant au moment où cela ira bien mieux après une fois tout ça fini.

Et c'est à ce moment que je me dis qu'heureusement qu'il y a ce forum et des zèbres bienveillants qui circulent...
Se faire secouer, mais savoir pourquoi, laisser un témoignage venir qui dit qu'il y a de la lumière au bout des tunnels.
Mais p.... que c'est dur, en ce moment c'est une fois par semaine et en plus sans prévenir, Bang, une musique, un mot, ... et c'est parti.
C'est vrai que j'ai quand même l'impression d'avancer, par bond. Je vois tout ce qui était mon ancienne vie disparaître, se diluer, se flouter, se fragmenter et je vais vers quelque chose que je ne distingue pas, que je ne fais que sentir, humer. Foncer vers l'inconnu au flair, comme quand j'avais 18 ans, à 50 ans j'ai moins de doute mais plus de responsabilités je me dis qu'il faut être complètement barjo. Et tout cela seul, sans autres béquilles que vous.
Merci Kara.

Cher ours, je commence à comprendre, à sentir, que le vide n'existe pas. Le vide intérieur, c'est l'absence de ce qui n'a jamais existé. Qui n'existera jamais, mais qu'on cherche désespérément. Quand on cesse de chercher, le vide s'efface (hum, vide qui n'existe pas ou s'efface, le concept me laisse songeuse, mais bon, passons, ça se tient quand même). La peur des autres, c'est la peur de soi, et la peur de soi, c'est la peur du vide. Le vide, c'est le trop plein des attentes, des autres, de soi-même, donc de ce qui n'a jamais existé (là, tout le monde est perdu, je nage en plein non-sens échevelé )

Alors, quand et pourquoi cesse-t-on de chercher ? A force de chercher. Quand quelque chose résonne et donne un sens nouveau. Un mot, un événement, une grâce venue d'on ne sait où. Voilà, un jour quelque chose aura changé et pourtant, rien ne changera vraiment. Les tempêtes passeront les unes après les autres, elles seront moins violentes, plus espacées et le calme sera plus persistant entre chacune, jusqu'à devenir persistant tout court.

Eclaircie a écrit: La peur des autres, c'est la peur de soi, et la peur de soi, c'est la peur du vide. Le vide, c'est le trop plein des attentes, des autres, de soi-même, donc de ce qui n'a jamais existé

Je crois avoir compris. Ce n'est pas un non sens : si tu remplaces vide par angoisse (au sens physique du terme) alors là cela décrit parfaitement mon agitation.
Et en plus ton message est cohérent avec ce que m'a dit Orchidée à l'instinct, avec les évènements de ce dernier trimestre, avec ce que je comprend de mon histoire.

Toi, t'es trop forte ! plus sérieusement, je te trouve toujours/souvent très pertinente. Merci.

Il ne me reste plus qu'à vidanger tout ce vide

Hors sujet mais c'est tellement drôle !

https://www.youtube.com/tippexperience2

Oh non, il n'y a pas que du blues ici......
Pas mal le lien, difficile de décrocher du "type a year"

Coucou vous, suis aussi passé par ici en diagonale mais j'ai toujours aimé les chemins de traverse alors .... ;-)
Je te bise zours :-)

Merci pour ta présence.
Je te met un peu de musique du coup.

qwerty a écrit:Merci pour ta présence.
Je te met un peu de musique du coup.

Merci, merci, merci.........
Je ne connaissais pas cet interprète au nom imprononçable.
Quelle interprétation virile, quelle force !
Et avec les TGV en arrière plan, décalé.
Bach !
Ces suites sont comme le son de mon âme.

Dieu doit beaucoup à Bach....
Et par la même occasion, moi aussi.
Un de ces jours, j'irai lui demander à Dieu, ce qu'il en pense.
Le problème c'est revenir vous le raconter.

Je retourne à ma compta.

J'apprécie les visites, surtout avec des cadeaux musicaux !

kasha a écrit:Coucou vous, suis aussi passé par ici en diagonale mais j'ai toujours aimé les chemins de traverse alors .... ;-)
Je te bise zours :-)

Moi, je suis puni, il faut que je bosse.
Compta et Fiscalité. Super WE....
Bon, en même temps, je n'avais qu'à m'y prendre plus tôt ! ou être moins radin et payer quelqu'un pour qu'il le fasse !
La bise aussi.

Cela fait bien plaisir de voir ta bouille
Peut-être qu'un jour je mettrais la mienne.
Mais mon gros ours dodelinant est trop symbolique pour le virer !

Une bise en passant

Bliss a écrit:Une bise en passant

Et c'est avec joie que je t' de même.
Bon courage.

Bonsoir ami ours, je viens sur ta page sans intervenir , je suis le loup qui regarde de loin qui voit mais ne dit rien , la confrontation avec le plantigrade ne m’inquiète pas j'aurais des choses à lui dire , plus tard !

allez zou un petit plateau local de fruits et légumes de la Guadeloupe, fôt partager

Merci du clin d'oeil

Je ne ferme pas les yeux, je cligne des deux yeux !
Bonne nuit mon ours

À Ours.
De ''la cousine d'Outre-Atlantique,
agitée du bocal et du coeur''.
J't'adore toé! Et si t'existais pâs,
faudrait t'inventer!
Donc. V'lâ tit pâs l'grizzli qui s'réveille! Gloup!
Je vois que le printemps te
fais sortir de ta tannière
et montrer quelques griffes.
M'réjouis d'voir ça!
Bien. Pâs trop l'cerveau
en compote à naviguer dans tes paperasses ?
Une magnifique journée à toi et a+!

Fini ou presque ce matin à 1h30.
Réveil à 6h00, cela fait court.
Un petit reste pour ce soir, mais c'est torché !

Une ou deux nuit de sommeil correct et à nouveau d'attaque.
Tu as vu, il y a un "oursensac" qui s'est inscrit cette nuit.

J'espère qu'il aime bien les Orchidées, mais pas trop quand même.....
Méfie toi qu'il ne te mette pas dans son sac.
En même temps, te connaissant, cela risque de lui faire drôle dans le sac !

Bonne fin de journée à toi.

Emilievole a écrit:Je ne ferme pas les yeux, je cligne des deux yeux !
Bonne nuit mon ours

A l'heure où tu as écrit cela, moi je clignais de yeux sur mes tableaux de comptes.
Nuit courte.
Bout du tunnel en vue.
Vie presque normale à l'horizon, si tant est qu'une vie de zèbre-ours puisse se qualifier de normale.

Les giboulées de printemps commencent à nettoyer la poussière de l'hiver.
Dimanche, peut-être, ballade photo de fleurs sauvages dans les Maures, en apercevant la Méditerranée entre les sommets.







Ben quoi !

Y en a bien une qui m'a fait saliver avec des fruits de mon enfance...

J'ai le droit, na !

À Ours!

Oups! J'viens d'voir ton autre message!

C'est noyant ton truc! de quoi noyer l'poisson!

?

Je ne sais pas comment te faire passer un coup de booster ! Je te sens souvent un peu las.
Ne crois pas être âgé à 50 ans ! (en remontant le fil)

Bonsoir à toi !

Le poisson que je suis. Les images avec toute cette eau bleue à l'infini. Noyer le poisson.

Mardre, j'ai envie d'aller en Corse, moi, maintenant... T_T

Merci Fata Morgana. Notre Grizzli national s'est tricoté les neurones dans son rapport d'impôt en fin d'semaine.

Tiens Saphodane qui arrive à la rescousse. On s'râ pâs trop de trois pour rescaper ce grizzli qui s'la joue à l'ours polaire à Haïti!

@Saphodane
Le problème avec la Corse, c'est .... les corses. Non, non, non, pas le plastic, ni le TNT : ce n'était que de la provocation
@Orchidée
OK
@Fata
Tu sais, savoir à 53 ans qu'il est possible de vivre dans un autre monde, mais continuer de devoir assumer :
-2 des 3 enfants
-le train de vie bourgeois qui est le standard de mon épouse et de son milieu,
-l'endettement jusqu'à l'âge de 72 ans pour payer une maison (dont personnellement je me fous un peu) parce qu'il y a 5 ans, le marché immobilier à Toulon était à son top niveau
-un travail dont j'ai fais le tour et qui ne consiste plus qu'à traiter les éléments complexes des dossiers de marchés publics pour lesquels personne ne veut prendre la responsabilité
-un lieu de vie qui n'est plus un foyer
-4 opérations et 2 infections graves en 10 ans
-
-
-
En même temps, il y a bien plus malheureux et moins aisé que moi.
Mais, par moment, il me vient comme un ras le bol...
Comme je ne suis pas homme à ne pas assumer ses engagements, je me bats, mais en mercenaire, pour des causes qui me deviennent étrangères.
Alors le mental ne suit pas toujours et de moins en moins souvent.
Ce n'est pas tant l'âge que l'idée d'un ailleurs.
Ce n'est pas tant l'âge que l'envie d'accéder à nouveau à un lieu et une communauté de confiance et d'accueil, pour ne pas dire d'amour.
Ce n'est pas tant l'age que le besoin de retrouver quelqu'un pour qui se battre.
Ce n'est pas tant l'âge que l'idée de ne pas avoir le temps de finir, dans ma famille, nombreux sont ceux qui sont partis avant l'heure.

Bien sur, il y a toujours la possibilité de tout foutre en l'air.
Mais ce serait un reniement personnel et on ne reconstruit pas sur des gravas. On enlève le frachan avant (Terre mêlée de gravats, débris de matériaux de construction en provençal)

Voilà aussi pourquoi, cela me fait tant de bien, de sourire et de petits bonheurs (c'est comme des caresses) quand vous publiez sur mon fil.

Ouf! juste monstrueux l'effet ''rapport d'impôt''!!! T'és pu un ours mais une descente de lit!!! Que faire?!?!?! Ok! Je vois! Me vâ t'écrire un p'tit poème québécois:
Je t'aime à la folie
Comme une puce à l'agonie
Qui se traîne sous un lit
Pour se chercher un nid
Mon amour pour toi soutient mon pantalon
Je te serai fidèle jusqu'au dernier bouton!

Mais, j'ai pas le blues, juste fatigué, c'est tout.
Le problème, c'est que j'ai tendance à déteindre...

Je vois...

Tu déteint? Ca m'rappelle un beau gilet blanc que j'ai mis dans la laveuse avec un chandail rouge! Résultat; j'r'semblais d'un gros bonbon rose!

Oui, le temps ! le temps qui reste, que voilà quelque chose que nous sommes bien en peine de pouvoir maîtriser ... vivre chaque jour comme s'il était le dernier qu'ils disent .... facile ... à dire ;-)
Et quand bien même ne le ferions-nous pas ... l'équation reste la même ... que dire ? hélas ? tant mieux ? le verre à moitié vide ? celui à moitié plein ?
Oui, il y aura TOUJOURS plus malheureux que toi, que moi, que nous, qu'eux ... et alors ?
Il y a peu, me replongeant dans la philosophie, je me suis rendue compte que je faisais (un petit peu) de schoppenhauer sans le savoir ;-) j'ai toujours refusé la hiérarchisation de la douleur :-)



On aime ou pas, on adhère ou pas à Hubert Reeves, mais depuis que j'ai entendu cela, j'essaie avec mes modestes moyens de l'appliquer à ma vie ... ce qui ne m'empêche pas de souvent sombrer et de laisser mon incompréhension du monde teinter de sombre mes nuits (clin d'oeil à mon invitation à Reggiani, nous savons de quoi il s'agit tous zici pour passer par des moments semblables ;-) mais il y a heureusement des bûches à mettre au feu de nos connaissances virtuelles ... c'est déjà ça ;-)
Je t'embrasse