Expatriation précipitée / Perte de sens

Edité

Bonjour à tous,

Je souhaite m’expatrier mais je n’ai pas encore de contrat de travail.

Mes questions sont les suivantes :
- Avez-vous déjà fait face au même besoin de tout quitter sur un coup de tête par instinct de survie ?
- Si oui, comment avez-vous fait face à ce sentiment ?
- Y a-t-il des personnes qui sont parties à l’étranger sans aucun contrat de travail et qui pourraient témoigner ?
- Quels sont les points de vigilance auxquels je fois faire attention pour ne pas perdre en vue mon objectif ? (Sécurité, logistique, finances perso). Au niveau du budget je sais que les loyers dont assez conséquents. Je sais pas trop comment anticiper ça.

Merci par avance pour vos réponses.

Plume d'api

Je n'ai aucune compétence dans ces domaines donc je ne m'avancerais pas trop, mais je tique au fait que tu évoques la possibilité de te tourner vers une start-up : selon les retours que j'ai eu l'occasion d'entendre, l'ambiance était pesante, dans la perspective qu chacun était à fond dans le projet et donc capable d'y mettre quasiment tout son temps et toute son énergie. C'est tout ce que je peux raconter.

Avant d'entreprendre un changement radical, je vous invite à vous pencher sur la possibilité d'un PVT (Working Holiday Visa) pour Singapour, parce que même si vous y avez déjà vécu, il est possible qu'y vivre un an vous suffira largement pour vous dépayser, ou pas, mais à essayer.

Vous ne savez pas grand chose du travail et de la vie, vous avez 26 ans et êtes en fin d'études, vous avez encore des tas de choses à apprendre, allez-y mollo.

Si vous foncez, alors il est très fortement probable que vous allez prendre encore quelques murs de face.

Bonjour.

Moi, ce que je vois, c'est que vous avez encore des études en cours. Il me parait difficile de concilier ça avec un job exigeant à plein temps. Aller dans un cabinet de conseil - où on fait 9h/5h (du matin pour les deux) en plus d'études, même jeune comme vous êtes, ça me parait une recette idéale pour le burn-out. D'ailleurs, c'est arrivé. C'est rare, un burn-out aussi jeune, ça montre à quel point vous avez tiré sur la corde.

Par définition, les jobs de haut niveau sont exigeants. Ils ne supportent pas d'attention partagée. Je ne vois pas en quoi ça serait différent à Singapour qu'à Paris (où n'importe ou ou vous êtes actuellement), ou à Hong Kong. Il ne faut pas les prendre si on a des contraintes fortes ailleurs. Et, à mon sens, tant que le master est en cours, il y a des contraintes fortes ailleurs. D'où la perspective de se prendre encore quelques murs en face, comme si bien dit par mon collègue montpelliérain.

Je vais être encore plus vache : choisir, c'est renoncer. Tout mener de front, ça ne marche pas. Ca vous a déjà pété à la tronche, et ça continuera à le faire. Il ne m'appartient pas évidemment de choisir à quoi renoncer à votre place. Il m'appartient juste de vous signaler qu'il n'y a que 24 heures par jour, et que ça impose des contraintes fortes.

Un dernier point : vous faites référence à un management toxique. Il ne fut pas espérer de bienveillance dans ces milieux là, de manière générale. C'est marche ou crève, de par la culture et l'exigence. Ce qui rend les points précédents encore plus importants, vous êtes dans une filière ou un engagement total est de mise, non seulement il faut bosser beaucoup, mais en plus il faut lécher les bottes. C'est incompatible avec quoi que ce soit d'importance en dehors du boulot.

Malheureusement je me dois de rejoindre l'avis de Ronald.
Pour avoir également fait "quelques" burn-out dans ma vie (2 à 3 par an pendant une certaine période), j'en ai tiré l'expérience qu'il ne faut surtout pas se précipiter pour repartir à fond - sous peine de recommencer sous peu.

Le truc qui m'a le plus servi, outre le repos forcé (quasiment 1 an avant de recommencer à travailler la dernière fois), c'est de reprendre un job "alimentaire" en sachant pertinemment que ce n'était que temporaire. Et donc en limitant volontairement mon investissement, le temps de retrouver quelque chose plus en adéquation avec mes attentes et ma manière de travailler.

Pour ce qui est de l'expatriation, attention, Singapour est TRES exigeante : beaucoup de compétition dans le cadre du boulot avec tout ce que ça implique.


(Sinon, on peut trouver des boîtes de conseil "sympa" mais c'est rare effectivement)

(doublon)

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[réponse effacée]

Bonjour à tous,

Je reviens après avoir pris le temps de réfléchir un peu.

J’ai quitté mon job dans le conseil pour prendre un peu de temps pour moi-même. L’idée c’est pas de revenir dans le conseil donc il va me falloir du temps avant de trouver en interne, mais ça en vaudra le coup.

Je mets en stand-by le départ à l’étranger et je pars en vacances à la place. Moins de prise de risques mais j’ai réalisé que partir n’était pas une solution si c’était pour retomber dans les méandres du conseil.

Plume dapi a écrit:Bonjour à tous,

Je reviens après avoir pris le temps de réfléchir un peu.

J’ai quitté mon job dans le conseil pour prendre un peu de temps pour moi-même. L’idée c’est pas de revenir dans le conseil donc il va me falloir du temps avant de trouver en interne, mais ça en vaudra le coup.

Je mets en stand-by le départ à l’étranger et je pars en vacances à la place. Moins de prise de risques mais j’ai réalisé que partir n’était pas une solution si c’était pour retomber dans les méandres du conseil.

Excellentes vacances à toi !

Excellente décision je pense.

Tu fais trés bien de partir de ce pays de naze superficielle qu'est la France, c'est la honte de toute façon avec une mentalité cradasse....

Vaque ailleurs oui, car indubitablement il y'a qu'une route viable, la sienne, et non celle
de tous toutes tracé, celle de la masse quoi les moutons, vive les Hobos!  
Sinon oui je suis partie à l'étranger ya un bail de ça sans savoir ou crécher et sans job !
j'étais couillu à y repensée, comment ais-je eu fait , c'était en Europe en suisse
romande, finalement j'ai eu un permis de travaille rapidement, et le logement 4 jrs après être
arrivée et passer une nuit à l'hôtel le 1 er soir, et gros chounard que j'étais ! .

Bon je suis revenue, avec le recul peut-être que j'aurais dû persévérer, avec des si c'est ultra
facile, des contingences d'alors ont décidé autrement. c'est la life!.