Trop parler

Bonjour

Je ne sais pas si je dois me vexer ou modifier mon comportement.

Lors de mes échanges, famille ou amis, j'ai eu plusieurs fois la réflexion que je parlais trop.

Quand je me tais ou que j'essaie de moins parler, on me dit que je fais la gueule ou que je dois reparler.

Parfois quand je pose une question ouverte à quelqu'un, je reçois une réponse casi fermée et le temps me semble extrêmement long.
Je m'ennuie et à force je reparle plus. Pas que de moi bien sûr ! De tout et de rien. J'ai beau faire beaucoup de pose pour écouter les réponses, il n'en sort avec certaines personnes pas grand chose.

Et quand j'ai des conflits avec certains amis (qui ne le sont plus par la suite) ils me reprochent des histoires en boucles ou des messages à rallonge qu'ils ne veulent pas lire.
Alors, que je prends juste le temps de répondre à leur attaque par respect même si ce n'est pas agréable. Car pour moi le silence dans ce cas est une forme de mépris trop dur pour eux. Je m'efforce d'être à l'écoute et ouverte d'esprit mais m'en prend quand même très souvent dans la tête.

A force, je pense que c'est moi le pb. Je ne sais plus comment gérer les conflits ou pics envoyés sur ce sujet.

Merci d'avance pour votre aide.

il se dit que "Racine a écrit son oeuvre en 1000 mots".

vérification faite:

S

Sacrément balaise ce Racine !
L'esprit de synthèse à son paroxysme, ça impose le respect : mais est ce que tout le monde l'a bien compris ?

Je parle tout le temps trop. Je laisse des messages vocaux à mes amis de 10 à 20 min, du coup j’efface et je recommence et je gagne 2 min max. Je n’arrive pas à faire court. Impossible. Je me perds et je prends des circonvolutions pour raconter ce qu’une personne normale mettrait 2 phrases à dire.
Si la personne en face ne parle pas, ça me stresse et je suis encore plus volubile.
Le TDA y est pour beaucoup…

mon amie qui a un TDA vient d être exclue de certaines réunions dans l organisme où elle travaille suite à ses interventions intempestives qui ont gêné le bon déroulement d une réunion de service. elle le vit mal. non seulement elle monopolise la parole mais en plus elle coupe la parole des autres personnes. ses collègues en ont eu marre. ( elle a obtenu une RTQH pour se prémunir au cas où ça tourne mal pour elle)

elle le fait souvent dans nos discussions au point que je n ai même pas le temps d exposer la situation en entier qu elle a déjà réagi de façon péremptoire et parfois complètement en dehors du sujet puisqu elle n a pas pris le temps de m écouter.

cela me fatigue beaucoup. et je le vis comme une absence de respect de ma propre parole.

à l inverse lui couper la parole au milieu de son raisonnement est quasi impossible tellement c est un flux ininterrompu.

il en résulte qu il est plus facile pour moi de discuter au téléphone avec elle. et de ne la voir que si j ai suffisamment de patience pour écouter 90% du temps et parfois je ne lui dis rien parce que ça me fatigue trop.

des propositions ?

PS : je l aime beaucoup.

Elle en est consciente ?


J’ai appris à fermer ma gueule avec ma mère qui est comme tu décris ton amie. Elle sait se taire et être à l’écoute, tout comme moi, mais avec les intimes pas du tout. C’était à nous d’écouter.
Honnêtement elle est insupportable et c’est dur à vivre pour l’entourage. Je pense que ça fait des mois qu’elle ne m’a pas demandé si j’allais bien et ce que je faisais dans ma vie.
Ça n’est que récemment que j’ai compris qu’elle était tdah (et h marqué pour elle), et ça change un peu ma vision des choses.
Le souci est son absence de remise en question. Y’a d’autres choses dans sa personnalité qui l’empêchent. Du coup c’est plus dur à supporter.

Perso je sais que je suis comme ça naturellement, et c’est une vigilance constate pour ne pas m’épandre. Une solution est de se taire et rester en retrait. Mais je suis moins impulsive que d’autres tdah. j’ai des stratégies de compensation, notamment je cherche à faire parler les gens et m’intéresse à leur psyché, ça m’occupe. Mais dans l’intime c’est différent. Et se retenir est lourd à porter, avec l’impression permanente de ne pas être moi et d’être bridée.

J’ai l’impression que c’est le prix à payer pour ne pas être seule.
Sauf que concrètement j’en suis beaucoup à force de me mettre en retrait.

elle a fait des tests et été diagnostiquée il y a un an ou deux et a obtenu la RTQH. elle sait qu'elle coupe la parole trop souvent mais dit qu'elle ne peut pas faire autrement car sinon elle perd le fil de sa propre pensée. 

l'exclusion des réunions est un signal fort. elle ne peut en tirer les leçons, car par délicatesse, sa collègue amie lui a laissé croire que c'était probablement du à un mal être passager, constaté par l'équipe. du coup, elle veut faire un mail pour demander vertement quelle est leur compétence pour juger de son état. 

je pense que je fais partie des intimes ! ses enfants la supportent ou la jettent, alternativement. il n'y a qu'avec ses 3 sœurs qu'elle n'a pas la parole, dans les réunions de famille auxquelles j'ai été invitée. elle se sent alors incomprise, notamment dans ses choix de vie ou sa façon de tenir sa maison (accumulation d'objets, rangement aléatoire, et envahissement de l'espace de 140 mètres carrés pour une personne, je suis la seule à avoir visité son antre dans sa totalité, en dehors de ses enfants).

PS : je redis que je l'aime beaucoup. elle est très gentille et c'est une amie dévouée, sur laquelle on peut compter. elle s'intéresse beaucoup aux autres, à moi, connait tout de ma vie et se rappelle de tout.

PS 2 : est-ce que je peux lui couper la parole et que lui dire qui ne soit pas vexant pour reprendre ma parole et ma place et faire évoluer notre relation à laquelle je tiens vraiment car elle est très intelligente, drôle, et sensible et je ne veux pas finir par me couper d'elle.

PS 3 : Saturne, si tu as l'impression que je squatte, dis le moi. j'avais du mal à ouvrir le sujet, j'ai un peu sauté sur l'occasion.

A

Aucun souci Isadora.
Si je peux aider par mes questionnements, ça m'aide aussi en retour.

Vous m'avez déjà aidé plus en quelques réponses que je n'aurai pu l'espérer. Le TDA je connaissais mais sans développer le sujet. J'ai fait un premier test de base et il serait léger chez moi.

Cela va me permettre de progresser et d'ouvrir des portes plus rapidement que si vous n'etiez pas tous intervenus.

Alors merci à vous tous et ne craignez pas d'encombrer. Ce n'est vraiment pas le cas.

C’est pas parce que qq1 est chiant sur certains point qu’on ne peut pas l’aimer tout comme c’est pas parce qu’on aime qq1 que d’un coup on ne le trouve plus chiant ^^

De ce que tu dis, elle pourrait mal le prendre. Mais en même temps, c’est le risque à payer pour que ce ne soit pas toi qui en aies ras le bol et finisse par partir…

Dans son cas, faudrait ptet qu’elle pense à la ritaline si ça impacte sa vie professionnelle.

Une fois, j’étais toute jeune étudiante, j’ai commencé à parlé à une fille de l’internat où j’étais. C’était une nana adorable mais peu causante. Je me suis emballée comme d’hab a l’époque.
Une tierce nana est venue me demander de me taire parce qu’elle prenait son petit dej à côté et que c’était vraiment trop. En me faisant remarquer que j’avais accaparé la parole.
Je me suis pris une terrible tarte dans la gueule. Je suis partie me planquer dans la chambre. J’ai été très blessée.
Mais ça fait partie des choses qui ont faites que j’ai appris à faire attention…

La fille a eu raison et je l’en remercie.

Après, je suis très sensible au sentiment de rejet, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Si ça se trouve ton amie se vexerait un peu mais pas plus.
Puis on peut le faire gentiment en se moquant et en rigolant afin de bien signifier l’affection que l’on a pour la personne…

Ça m’est déjà arrivé avec un pote qui était lancé de devoir hurler dans le téléphone pour reprendre la parole ^^ il s’est excusé il ne s’était pas rendu compte et on a continué la conversation et c’est tout.

C’est compréhensible qu’elle veuille garder le fil de sa pensée mais elle peut trouver des compensations pour ça et se focaliser et développer un intérêt réel pour le pensée de l’autre, je pense… par contre je dis pas que c’est facile…

Saturne : tu as fait quoi comme tests de base tda ?

Le fait d’être monté en boucle, je connais aussi ^^

quand j'ai des conflits avec certains amis (qui ne le sont plus par la suite) ils me reprochent des histoires en boucles ou des messages à rallonge qu'ils ne veulent pas lire


Tu pourrais expliciter ça ? Je ne suis pas certaine d’avoir compris… tu les inondes de messages ?

J'ai fait un petit test vite fait sur le net pour voir s'il y avait matière à possibilité et il me dise que je suis niveau jaune qui suggère un suivi sans forcément de traitement.

Pour ce qui concerne les histoires en boucles, ça vient d'une ancienne copine qui est très en colère et triste (pour des raisons personnelles) et je crains qu'elle ne soit pas de très bonne foi car avec elle, je n'ai pas tant parler que ça, franchement, en tout cas pas plus qu'elle.
Elle souhaite surtout évacuer sa douleur sur moi en prenant une erreur de ma part comme une goutte qui fait déborder le vase.

Bien sûr je me suis excusée de mon erreur (oubli de son anniv) mais son message cumulait mes défauts car derrière elle a perdue sa grand mère, ne m'en a pas informé et me reproche de ne rien avoir vu.

Moi aussi je suis très sensible au rejet. Donc quand on me reproche des choses en me disant mes 4 vérités, je le prends en compte, prends ma part de responsabilité et fait l'effort de répondre de manière convenable pour faire avancer les choses même si ça implique de poser mes limites sur certains traits, en gros, j'essaie de conserver sans me rendre compte un lien de communication. Je ne coupe pas court à la conversation et il est vrai que, même s'il est écrit : Stop, pour moi, c'est de la rhétorique. Donc je réponds et reviens sur le sujet 1 fois de plus car l'analyse a plusieurs strates.
Je déteste virer les gens pour des broutilles et encore moins gratuitement. Je déteste risquer de donner l'impression de les mépriser par le silence.

Hors je tombe souvent sur des personnes qui, elles, ne sont pas gênées de montrer que je l'ai fait chier alors que je n'ai vraiment pas abuser.

Pour l'inondation de messages, je n'ai pas l'occasion seul 2 messages suffisent à les saturer alors qu'il n'y a même pas 1 page de Doc word. Et c'est toujours hyper construit car je me dois de leur montrer mon respect malgré nos désaccords.
De plus, chaque partie correspond à un de leur thème donc pas de trop par rapport à eux.

Et mon explication me donne l'impression que je suis encore très longue

Quand j'envoie un message plus court, même le site l'envoie 2 fois !

merci du conseil, Laelia. je vais essayer de "cadrer" un peu plus nos conversations.

peut-être la mettre en garde en préambule quand je veux parler d'un sujet important pour moi. "j'ai quelque chose d'important à discuter avec toi, par contre, j'ai besoin de développer jusqu'au bout, alors stp, ne m'interromps pas."

et pour d'autres sujets, plus légers, laisser la conversation se dérouler naturellement pour elle.

@Saturne : j'ai fait diagnostiquer mon TDA l'an passé, je pense que ça vaut le coup de le faire et de passer par un spécialiste. ça vaut encore plus le coup de se faire suivre, ce que je ne fais pas
ça permet au moins de comprendre un petit peu comment on fonctionne.
Si tu tombes toujours sur le même type de personnalité qui te reproche des choses à tort, ça peut valoir également le coup de comprendre pourquoi. Soit tu as des comportements inappropriés dont tu ne te rends pas compte, ce qui peut arriver sans que ça fasse de toi un monstre, soit tu n'as pas appris à aller vers des gens qui seraient bon pour toi.

@isadora : Je crois que l'on peut apprendre à faire attention, même si forcément avec un TDAH les progrès ne seront pas fulgurants. Juste le fait qu'elle sache ton besoin, qu'elle essaie et qu'elle s'excuse, ça risque de faire une sacrée différence.

Je suis sur un groupe de gens TDAH, et des fois j'en vois certains qui revendiquent leur handicap en estimant que ce sont aux autres de s'adapter. Ben je suis pas d'accord. Ils doivent faire preuve de tolérance, prendre en compte les particularités, mais ne doivent pas tout porter sur leurs épaules.

Je ne sais pas vers quels spécialistes aller pour le TDA.

C'est pour ça que je me fais suivre par un psy pour le moment.

Je sais que je parle beaucoup surtout avec mon mari et mes enfants. Je me perds parfois dans les détails car je veux être sûre qu'ils comprennent ou je passe d'un sujet à un autre très voire trop facilement quand je suis fatiguée. Je suis aussi bavarde mais un peu moins quand même avec ceux en qui j'ai confiance. Dès que je ne l'ai plus, c'est terminé. Je mets aussi trop de détails parfois quand je veux montrer au gens que je suis sympa de manière explicite en étant "rigolote et enjouée de les rencontrer" (ça craint parfois avec les amis de ma filles ado mais la plupart du temps, ça brise vite la glace et ils sont heureux de pouvoir venir me parler de tout si besoin car je les écoute et suis présente pour eux s'ils le souhaitent)

J'ai besoin de beaucoup de moment de solitude comparé à bcp de personne et je préfère les petits comités pour pouvoir être à l'écoute de chacun même si je préfère avoir 2 personnes au moins pour ne pas me sentir obligé de faire la conversation si l'autre est trop taciturne.

J'ai cette dernière copine qui m'a reproché ma froideur et mes messages à rallonge alors que je suis là pour elle mais n'envahie pas où ne m'impose pas. Si on me demande et que je peux, je le fais dans rien attendre en retour. Je reprends donc le cours de ma vie comme si de rien n'était. Elle amenait tjrs une boîte de gâteaux pour remerciements et me reproche de ne pas le faire en retour quand elle fait quelques choses. Je pense qu'on a une conception de l'amitié vraiment très différentes. Mais quand je souhaite l'explimer, c'est déjà trop tard car elle ne veut plus que je réponde. Bon, au final, j'aurai coupé les ponts vu que ce qui en ressort de plus gros c'est l'incompatibilité et nos différents.

J'ai une autre ancienne amie (qui a détruit toute ses amitiés avant de déménager donc ça m'a rassurer une fois que je l'ai su) qui m'a informé qu'elle se sentait inférieure à moi. Alors que je n'ai jamais été hautaine ou méprisante. je l'ai tjrs encouragé et soutenue. J'ai pas vraiment compris.

Je souhaite tjrs progresser et m'améliorer et là, mon ancienne copine me reproche que je suis trop centrée sur moi. Alors, je me pose la question : qu'est ce qui est possible ou vrai et qu'est ce qui ne l'ai pas afin que je tire de cette expérience un brin de positif.

Merci bcp Laelia pour ce message qui me fait vraiment bcp de bien. J'aimerai réussir à répondre aussi bien quand les personnes en ont besoin et je ne pense pas déjà avoir réussi.

Elle amenait tjrs une boîte de gâteaux pour remerciements et me reproche de ne pas le faire en retour quand elle fait quelques choses. Je pense qu'on a une conception de l'amitié vraiment très différentes.

Cette anecdote me fait penser aux 'cinq langages de l'amour' de Chapman (pensé d'abord par rapport au couple, mais c'est une bonne base de réflexion sur la diversité de formes de témoignage d'affection, auxquelles chacun est plus ou moins sensible, selon le type de relations, etc.).

...
Nous avons tous, depuis l’enfance un « réservoir émotionnel » qui ne demande qu’à être rempli d’Amour. Si nous avons manqué d’Amour pendant notre enfance, nous aurons encore plus besoin d’affection dans notre vie adulte.
Pour alimenter ce réservoir émotionnel, il y a 5 langages d’Amour à connaître et qui diffèrent selon les individus :
-les paroles valorisantes
-les moments de qualité
-les cadeaux
-les services rendus
-le toucher physique
Si vous offrez régulièrement des cadeaux à votre copine mais que vous n’êtes jamais à la maison car trop occupé par votre travail, son réservoir émotionnel finira par se vider car elle se sentira délaissée.
Il faut donc savoir comment fonctionne notre partenaire [enfant, ami,...] et utiliser son ou ses langages.
...
https://reussir-ses-relations.com/5-langages-de-lamour/

Peut-être que, par exemple, par rapport à l'amie en question (ou ex-amie), tu es plus sensible aux services rendus qu'aux moments partagés et aux cadeaux.

qu'est ce qui est possible ou vrai

Sans aucun rapport avec le 'bavardage', j'observe divers soucis liés aux feed-backs et aux critiques. Un classique, c'est la projection (la personne toujours en retard qui reproche le retard des autres, la personne bordélique qui critique le bordélisme des autres, etc.). Un autre classique, plus fréquent encore, c'est la personne qui balance des critiques en cas d'inconfort, sans aucune visée constructive, parfois sans aucun rapport avec la situation. "La meilleure défense, c'est l'attaque." Dans ce type de cas, la personne en inconfort (parfois même pour une simple broutille) peut se mettre à mordre et aboyer au lieu d'exprimer sa souffrance du moment (selon ses besoins, ses ressentis,...).

... m'a informé qu'elle se sentait inférieure à moi. Alors que je n'ai jamais été hautaine ou méprisante.

S'il était question de son ressenti, j'imagine qu'il eut pu suffire de l'entendre et de le déplorer. Des gens peuvent se sentir ceci-cela sans qu'on en soit responsable. Par contre, en effet, s'il y a une sorte de consensus sur un souci de 'trop parler', il y a probablement matière à se pencher sur la question.

Un souci que je peux avoir, avec certains bavards, c'est leur manque d'écoute, alors qu'ils sont persuadés d'écouter. Le problème étant qu'ils n'entendent pas. Ou, plutôt, ils entendent tout autre chose que ce qui est formulé, exprimé, éprouvé, etc.

Je suis aussi bavarde mais un peu moins quand même avec ceux en qui j'ai confiance.

Tu parlerais donc plus quand tu ne connais pas tes interlocuteurs ?

Je trouve étrange de vouloir remplir l'espace sonore, heureusement qu'on échange par écrit.

Bonjour Topsy Turvy,

Comme j'avais écrit par le biais de mon téléphone, j'ai fait une erreur de frappe.
En effet, Je suis moins bavarde avec ceux en qui je n'ai plus confiance ou pas confiance !
Méfies-toi si on arrive à trouver un terrain d'entente, ça risque de monter crescendo    

Ton sujet sur Chapman est vraiment très intéressant. Je vais m'informer car je ne connaissais pas.
Tu vois, c'est ce genre de conversation qui apaise mon cerveau et qui m'aide donc à ne pas parler trop  
C'est seulement quand je m'ennuie, que je suis trop fatiguée (mais ça je n'aime pas car je sais que ce sont les nerfs qui prennent le dessus et ça n'est pas bon du tout ! J'arrive souvent à stopper net ce pb) ou que je suis en stress à devoir régler un problème que je me lance un peu trop voir beaucoup trop selon le goût de certains.

Les détails en trop, c'est quand je cherche à m'expliquer en craignant de ne pas être bien comprise.

Je crois comprendre quand tu dis que les "bavards" manque d'écoute et pense avoir compris alors qu'ils se trompent.
Cela peut arriver, effectivement. Bon après, mon expérience m'a appris que même les taiseux peuvent penser avoir tout compris alors que pas du tout, en fait !
D'où mon souci de toujours m'assurer que j'ai été comprise dans mes propos en allant trop loin parfois.
A choisir, je préfère les bavards car on peut mieux cerner la personne et voir leur honnêteté.
Les taiseux ne s'expriment tellement pas que je suis comme sur des œufs.
Ceux qui me calment le mieux, ce sont ceux qui semblent être devenir sages par leur expérience et leur travail sur eux. Ils savent faire des pauses, écouter, reformuler et intervenir comme il se doit. je veux devenir ce type de personnes. Et je pense que c'est plus facile d'adoucir un défaut de bavardage que de forcer un taiseux à trouver des sujets de conversation adaptée.
Mais peut-être ne suis-je pas encore tombée sur des taiseux capables de se dépasser ?!

Pour ma part, je suis plutôt du genre solitaire et ne m'ennuie que très rarement. Un bon livre ou de la musique peut me faire une journée formidable ! Je ne ressens pas souvent le besoin de communiquer avec quelqu'un (bon après, j'ai ma famille tous les jours donc je communique quand même) C'est pourquoi, quand je suis avec une personne, c'est comme si ça devait être "utile". Ce terme ne semble pas top dit comme ça ! Ce sont pour moi des petits moments de partage qui doivent être intéressant et quand je me retrouve avec des personnes qui s'en foutent ou qui ne montrent que leur coté désagréable sans dire ce qui ne va pas alors qu'on leur demande et qu'on a été invité, c'est surtout là que je papote pour trouver des sujets de conversation qui pourraient les sortir de leur mauvaise humeur. Après ça ne marche pas à tout les coups (la preuve, ce n'est pas compris et après je reçois des messages de "rupture amicale" car je n'ai pas été assez présente et parce que je ne fais que parler) Souvent, cette injustice me fait penser : Ba, tu n'as qu'à parler toi aussi, je ne t'empêche pas !

Parfois aussi, il y a des personnes qui ne passent que de pb en pb. J'essaie de prendre en compte mais quand ça n'évolue pas pendant longtemps et que tout devient pesant par la négativité constante, je ne sais pas gérer et ça me plombe (mon ex copine) J'essaie d'écouter, de remonter le moral mais le temps passe à chaque fois rien de nouveau que de la plainte. Je ne sais plus quoi dire pour les remonter ou les soutenir. J'ai besoin que les choses progressent, de trouver ou tester des solutions éventuelles. Et souvent, les personnes ne font rien mais ne veulent que se plaindre pour le principe. ça, j'y arrive pas. Elles me plombent mon énergie. Alors, à force de les voir, quand je vois qu'elles sont toujours dans un bad mood, je passe en mode parlote pour changer les idées. Et ça plait pas. Je sais que je suis maladroite mais je préfère essayer de les booster maladroitement que de leur dire : "tu me gonfles" dans des moments difficiles pour eux même si ces moments semblent être leur vie entière en fait ! (peut-être est ce une forme de froideur effectivement )

En tout cas, merci pour ton message qui va me faire découvrir très prochainement Chapman

Bonjour,

je pense que les gens qui se plaignent recherchent de la validation émotionnelle et une écoute empathique plutôt que des conseils ou qu'on essaie de "les faire avancer."

https://www.depressionnerveuse.fr/blog/quest-ce-que-la-validation-emotionnelle-et-comment-le-pratiquer/

https://damienweck.com/ecoute-active-empathique-ecouter-avec-empathie-cnv-communication-non-violente/

En voulant "faire avancer"les autres, on risque d'entrer dans un triangle de Karpman "sauveur-persécuteur-victime", c'est-à-dire une relation toxique.