Pourquoi les couples échouent ?

Je partage cet article qui apporte un éclairage social sur l'échec des couples. Pour nourrir la réflexion voire adoucir le ressentiment : Je vois le psy car mon conjoint refuse d'en voir un

Bonjour myriade, merci pour le partage.

Je trouve que l’article est très très très orienté féministe. Il y a un gros manque d'objectivité, je serais curieux de savoir le métier des hommes qui n’en foutent pas une à la maison. Et aussi connaître le métier des femmes qui témoignent.

La psychothérapeute féministe, je trouve ces deux associations bizarres, je pensais qu’il fallait être neutre quand ont exercé ce genre de métier.

Et la non remise en question des personnes qui témoignent. Bon OK, elles vont chez LA psy, mais c’est surtout moi je, moi je.

Et puis pour finir, que tous les hommes, pratiquement, ne vont pas chez un psy car c’est du sexisme, attention les raccourcis.

Donc, oui, je trouve que cet article au demeurant intéressant, est très féministe.

A première vue (mais faut qu' je relise l'article), je suis de l'avis d'Astronaute.
La psy est une femme, et, pour des hommes qui ont reçu une éducation "genrée", c'est peut-être un frein dans la communication (qui, "traditionnellement", serait l'apanage des femmes).
Tout ça, c'est encore un "problème" d'éducation, à mon avis.
(Mais qui éduque les enfants ? Y compris en classe de maternelle?).

Enfin, les hommes consultent aussi. Si en 2001, les deux tiers des personnes ayant déjà franchi le pas étaient des femmes, aujourd’hui, un homme sur quatre déclare avoir fait appel à un psy dans sa vie. Mais les femmes restent plus nombreuses, 35% d’entre elles – soit plus d’une sur trois – ont déjà passé la porte d’un thérapeute.

Là

Article très à charge aussi.

J’aimerais davantage de chiffres pour me faire une idée. Je mettrai si je trouve.

Un début d'explication, peut-être:

 https://www.watson.ch/fr/international/psychologie/328957797-pourquoi-les-femmes-consultent-plus-facilement-un-psy-que-les-hommes

Extraits: a écrit:
 L'image d'un idéal masculin (fort, courageux, secret) condamne la gent masculine à un sentiment permanent de menace envers leur identité dans le cas où ils doivent se retrouver sur le divan d'un psy. Explications.

 Pourtant, en matière de troubles psychiques, les hommes ne sont pas en reste, comme le prouvent les chiffres sur le suicide, deuxième cause de mortalité chez les hommes âgés de 15 à 29 ans. Reste qu'en cas de fragilité, ils parviendraient moins à verbaliser leurs émotions et à solliciter une aide extérieure.

  «Chez les hommes qui consultent, l'injonction à ravaler ses émotions rend le dialogue moins évident, alors que la parole des femmes est plus spontanée»

 «Les hommes sont trois fois plus exposés au burn-out, aux conduites à risques et aux addictions, mais ils ne semblent pas réaliser que beaucoup de leurs problèmes viennent des archétypes de la virilité, ce modèle unique du surhomme qui aboutit à une décompensation.»

Merci stef âne

Toujours le même article :

La thérapie, un exercice éminemment personnel ? Oui, dans 70% des cas. Mais il arrive aussi que l’on demande de l’aide pour un proche : 28% des personnes interrogées ont fait appel à un thérapeute pour leur enfant et 8% pour leur conjoint et 5% pour leur couple.

5% c’est pas grand chose qd même.

8 et 5 ça fait 13
Sur le fond, je ne suis pas certain que les couples échouent parce que les mecs ne veulent pas consulter de psy...
Perso, si j'avais consulté plus tôt, mon couple aurait "échoué" plus tôt

Si ces couples échouent, c'est parce que la Parole est coupée, ou muette, donc inaudible, et c'est ce que ces femmes vont chercher chez les psys : une personne qui écoute et qui parle.

Apprendre à Écouter. Apprendre à Parler. Apprendre à Dialoguer.

Cela devrait être enseigné à l'école, mais ce n'est pas le cas, et quand le dialogue n'est pas enseigné c'est un énorme défaut d'éducation.

C'est mon point de vue.

Stef-âne a écrit:
 A première vue (mais faut qu' je relise l'article), je suis de l'avis d'Astronaute.
 La psy est une femme, et, pour des hommes qui ont reçu une éducation "genrée", c'est peut-être un frein dans la communication (qui, "traditionnellement", serait l'apanage des femmes).
  Tout ça, c'est encore un "problème" d'éducation, à mon avis.
   (Mais qui éduque les enfants ? Y compris en classe de maternelle?).

Et qui ne postule pas pour des places dans l'enseignement maternelle ?


Faudrait peut-être aussi instaurer la parité dans l'enseignement.
Et l'éducation à la maison.

Mince, je suis fâchée là.

Les hommes aussi ont un cerveau et devraient pouvoir s'en servir pour faire un peu d'introspection, et du courage pour affronter leurs peurs, leurs pairs et leur père.

Une remarque que j'ai eue après avoir annoncé que j'avais quelques ambitions de carrière, de la part d'une connaissance, était que "L'enseignement est une si belle carrière pour une femme".
Il ne parlait bien entendu pas d'une chaire universitaire.
On ne me fera pas croire que cette personne, d'un âge certain et d'une éducation certaine, n'avait pas eu l'occasion de s'interroger sur l'aspect du travail des femmes dans le cadre de la formation de la société.

Opossum furax (à juste titre) a écrit:Une remarque que j'ai eue après avoir annoncé que j'avais quelques ambitions de carrière, de la part d'une connaissance, était que "L'enseignement est une si belle carrière pour une femme".

J'ai mis en gras la partie en trop. L'enseignement peut être une belle carrière - ou pas - suivant les gouts de chacun.

Perso, je veux bosser avec les meilleurs, qu'ils soient blancs, noirs, hommes, femmes, vieux, jeunes, diplômés, autodidactes, cis, trans, vivants, morts, etc... Et toute doctrine qui empêche certaines de ces personnes de faire le boulot ou elles sont efficaces est une doctrine nocive à mes yeux.

On ne me fera pas croire que cette personne, d'un âge certain et d'une éducation certaine, n'avait pas eu l'occasion de s'interroger sur l'aspect du travail des femmes dans le cadre de la formation de la société.

Les femmes prennent les places que les hommes laissent...

J’ai un peu de mal avec le côté binaire: les hommes ceci, les femmes cela.
Je pense que le manque de communication peut effectivement participer à l’échec d’un couple comme l’incapacité de chacun à travailler sur lui, écouter l’autre et se remettre en question. Que ce soit féminin ou masculin, ça me parait être un cliché un peu éculé…

Si j'étais binaire
Je dirais
Que ces couples
En échec
Finissent pour certains
Devant la justice familiale
Ils ont raté le ou la psy qu'il fallait
La justice aux affaires familiales
Je vous laisse chercher
A combien de %
Elle est en écart
De la parité
Pas entendu de combat
Pour la parité
Dans cette branche
De la justice

Dans ma prochaine vie
Je serai
JAF

Il n'y a pas de parité ds les demandes non plus qd même...

C'est quoi l’échec d'un couple ?

Des couples malheureux ?

Un couple qui ne sait pas se dissoudre avec respect oui... un peu éloigné des ambitions de l'article initial...

Cet article n'est pas féministe, il est surréaliste: il décrit un monde fabuleux où les problèmes de couple viennent toujours du même côté...

Opossum a écrit:Et qui ne postule pas pour des places dans l'enseignement maternelle ?

Faudrait peut-être aussi instaurer la parité dans l'enseignement.
Et l'éducation à la maison.
Mince, je suis fâchée là.

Et pourquoi, d'après vous, les hommes ne se bousculent pas au portillon pour enseigner en maternelle?
Vous en connaissez beaucoup qui tiennent absolument à se retrouver avec un procès aux fesses dès qu'on les voit un peu trop près d'un gosse?
Et quand on leur explique officiellement que, quoi qu'ils fassent, ce genre de chose leur arrivera au moins une fois dans leur carrière, vous ne pensez pas que c'est de nature à refroidir certaines vocations ???

Opossum: a écrit:Et qui ne postule pas pour des places dans l'enseignement maternelle ?

Hé, mais justement: "enseignement" ..... C'est pas un mot "masculin"? (Et, dans ce cas, l'adjectif "maternel" doit s'accorder, au masculin).
Enfin, il me semble, mais j'suis un peu perdu avec la féminisation des mots ...... Et pourtant, je suis d'accord avec la parité dans ces métiers d'enseignants.

J'ai trouvé cet article un peu "basique" mais il exprime le point de vue d'un psy (neuropsychiatre et psychothérapeute) sans ce côté "militant".

  Mony Elkaïm analyse les mécanismes relationnels du couple, où les conflits jouent parfois un rôle protecteur en renforçant les croyances profondes de l’un et/ou de l’autre. Il suggère quelques pistes pour sortir de ce malentendu, et faire en sorte que le couple devienne aussi un lieu de libération thérapeutique.

  https://www.cairn.info/revue-l-ecole-des-parents-2017-4-page-8.htm

Je le répète encore une fois, parce que en général c'est pas mal : C N V.

Les maternelles, sont les petites classes en Belgiques.
J'ai dû mêler les genres.

Les couples échouent pour autant de raisons qu'il y a de couples.
Qu'est-ce donc que ces questions qui ne portent qu'à confusion.
L' auteur, pour sa naïvete initiale, pourrait être excusée si au moins les ébauches de réponses apportées avaient quelques sens.

Oui, suis d'accord.

J'aime pas le sous entendu : c'est la faute des hommes si les couples échouent. C'est toujours aux femmes de tout faire.

Je reste persuadée que la masculinité toxique nuit également à la gente masculine. Pas à tout le monde, pas de la même façon, toussa.

Nous, on a échoué dans la durée : 45 ans, pas mal non ?

Confiteor a écrit:L'amour durable c'est l'union de névroses compatibles.

Il faut bien quelques contre-exemples, afin de faciliter la compréhension de l'explication. ^^

Confiteor a écrit:Nous, on a échoué dans la durée : 45 ans, pas mal non ?

Confiteor a écrit:L'amour durable c'est l'union de névroses compatibles.

Superbe remarque, qui m'évoque la non moins superbe parole de Beckett dans "Cap au pire" : "Essayer encore. Rater encore. Rater mieux."
Faut relire Beckett, c'est vraiment bien.

Je suis par ailleurs amusé de ta 2ème formule, plaidant moi-même au premier chef "l'incompatibilité de névrose" pour la plupart de mes non-continuations amoureuses...


Quant à l'article... Ouais, je vois bien à quoi il fait globalement référence, et je partage, globalement toujours, le constat que les hommes fuient l'introspection et la remise en question plus encore que les femmes. Sauf que c'est dit criminellement sans nuance, que ça prend un constat au doigt mouillé sans même rechercher s'il est avéré, et dans quelle mesure, et surtout sans chercher une seconde à en expliquer les causes, ou envisager les remèdes. Ca me fait un peu l'impression d'un bon gros cliché raciste, en fait.


Un peu tout le contraire de ce que fait Mony Elkaïm cité par Stef-âne un peu plus haut, psychiatre chef de file de l'anti-psychiatrie, qui sur le tard s'est investi dans la thérapie familiale. Si vous voulez du fin, du pertinent, du brillant, allez plutôt lire ses bouquins plutôt que le huffingtonPost, c'est d'un autre niveau. (accessoirement, ne négligez pas les vidéos où il apparaît, c'est assez rare pour être signalé mais je le trouve plus percutant de vive voix qu'à l'écrit).


Surtout : essayons de rater mieux.