Interférences émotionelles dans les études / Motivation

Coucou tout le monde,

Voilà, le titre parle de lui même. Je ne sais pas si c'est le bon endroit pour ce sujet, et n'hésitez pas à signaler si d'autres topics s'en rapproche.

Comment les émotions ont-elles pertubés, pertubent votre parcours scolaire ? Comment avez vous géré des évènements imprévus, négatifs ou positifs, dans votre voie d'études, sans vous laisser envahir par l'émotion et garder votre motivation ? ( Deuil, rupture amoureuse, mariage, divorce des parents etc...)

Si je lance ce topic, c'est que j'ai l'impression d'être incapable de savoir gérer les évènements extérieurs dans mon parcours d'études. Chaque rupture amoureuse, dés mon adolescence, me poussait déjà à sécher les cours. En études sup, j'ai mal supporté l'ambiance mon école privé et j'ai également allègrement sècher.
A 27 ans et en reprise d'études, le premier confinement a été terrible à gérer, la solitude surtout. J'ai pas mal décroché. Rebellotte suite à une " déception amoureuse " compliqué à vivre. J'avais repris de la motivation, mais là encore, j'ai eu récemment un léger accident de voiture qui m'a totalement chamboulé.

S'ajoute culpabilité, et lithanie habituelle d'auto-flagellation.

Etes-vous sujets aux même pertes de motivations ? Comment les gérez-vous ?

Des bisous

Est-ce vraiment un problème de pertes de motivation ou plus simplement un manque d'intérêt pour ce que tu es censé apprendre ?
Et du coup les émotions seraient un peu les "prétextes" aux décrochements (même si bien évidemment cela joue forcément). Je fonctionnais beaucoup comme ça dans la vingtaine... jusqu'à ce que je me rende compte qu'avant de perdre de la motivation, il faut déjà en avoir ^^

Telle est la question... Je sais que j'ai besoin de motivations extérieures au pur apprentissage pour me sentir pleinement apte.

Je suis au contraire très intéressée et j'ai au demeurant, de bons résultats même si cela risque de changer. J'avais au contraire réussie à me faire violence, et à supporter pas mal de choses assez désagréable, comme la moyenne d'âge de ma promo ( je suis une des plus vieilles ! ).

Par contre, il y a quelquechose avec l'idée du " prétexte ". C'est comme si à chaque évènement négatif, je " sautais sur l'occasion ".

Je rajoute qu'il y a un contexte particulier du fait du désintérêt profond de ma classe ( ils sont plutôt sympathiques, mais immatures - normal à 18-19-20 ans ) pour les cours, qui crée un ennui profond, chez moi, et chez mes formateurs également qui se plaignent régulièrement et je les comprends.

Dans une autre formation, nous étions 10 et très intéressées par notre diplôme. Je n'avais quasiment rien louper, à part en fin d'année car je m'étais embrouillée avec quelqu'un...

Au final, l'impression d'être incapable de faire une année scolaire dans ma vie sans être démotivée à un moment et le dénominateur commun semble être " les autres " au sens large : rapports amicaux, solitude, ruptures amoureuses...

Tu as pensé à étudier à distance?

Ca ne va peut-être pas assez vite pour toi aussi ?

toutestpossible a écrit:Coucou tout le monde,
...
Comment les émotions ont-elles pertubés, pertubent votre parcours scolaire ? Comment avez vous géré des évènements imprévus, négatifs ou positifs, dans votre voie d'études, sans vous laisser envahir par l'émotion et garder votre motivation ? ( Deuil, rupture amoureuse, mariage, divorce des parents etc...)

Les émotions et évènements ont totalement perturbés mon "parcours" (squelettique mais ultra fun ou éteint selon l'âge) scolaire.
Je n'ai jamais vu l'intérêt du scolaire, 0 motivation (elles étaient ailleurs) ça ne m'a servi à rien d'autre qu'à être un pitre ingérable, une star du boxon et des souvenirs impérissables
Mes connaissances sont acquises ailleurs, bien plus développées qu'avec le scolaire, j'étais allergique à tout ce qu'il pouvait y avoir dans un collège/lycée, y compris l'éclairage...

Névromon a écrit:Tu as pensé à étudier à distance?

Oui, mais le niveau d'étude s'arrête au B.T.S (je crois ) et tant qu'à faire, j'irais bien au-delà. De +, je n'ai pas envie de foirer cette dernière année, surtout avec les résultats que j'ai eu. Mais un rien me déstabilise...

Sinon, un peu d'ennui oui, partagé par les rares qui suivent. Répétitions de trucs appris normalement il y a longtemps etc... C'est fatiguant.

Cooooool, ton message fait du bien. Comme bien des HP, le profil scolaire n'est pas mon fort : j'ai toujours aimé/adoré apprendre, toujours détester l'école.

Mais je me heurte à un pragmatique " besoin de diplôme pour mon futur ", titulaire d'un bac et d'un bachelor non reconnu... Y compris si j'adore ce que je fais ( viticulture ).

toutestpossible a écrit:Cooooool, ton message fait du bien.

Mince...2 compliments dans le virtuel dans la même journée, il est temps que je quitte ce forum
Les vendanges j'en ai fait une fois : J'étais porteur

Tu aimes le sujet de qui t'est enseigné, mais pas la façon et le rythme, ni trop l'ambiance dans laquelle c'est fait. C'est ça?

Névromon a écrit:Tu aimes le sujet de qui t'est enseigné, mais pas la façon et le rythme, ni trop l'ambiance dans laquelle c'est fait. C'est ça?

A peu près, oui. La façon, pas grand chose à dire, le rythme ( trop lent ) et l'ambiance ( immature ). Seulement j'ai l'impression de faire toujours le même constat, du moins souvent... Ce qui me pousse à me dire qu'il y a un truc, auquel je pense pas, que mon côté hp ne peut forcément expliquer.
Je viens donc chercher des témoignages, si d'autres se reconnaissent...

Je trouvais les autres immatures dans l'ensemble. Puis j'ai pris conscience du fait qu'ils ne se rendaient pas compte qu'ils étaient là par choix, ou pouvaient choisir de ne pas continuer, en tout cas ! Leur chahut était l'expression d'une frustration, d'un désintérêt, de résistance face à un sentiment de manque de sens, je crois.
Je crois que quand tu "pousses" plus haut, les gens deviennent plus impliqués, notamment à partir du master, et parfois avant, surtout pour les études au champ très précis.

L'apprentissage est souvent vu comme basé sur la répétition, mais on peut se sentir frustré si recevoir une fois ou deux une information nous a suffi : je connais. Pour te nourrir, as-tu lu la biographie recommandée de ta formation? As-tu échangé avec des gens des années supérieures? Et si tu le sens, demandé des devoirs ou exercices plus durs de la part de tes enseignants? Voire tenté de te rendre aux cours plus avancés, même si ils étaient en théorie réservés à des gens "plus avancés" dans leur cursus que toi?