Zèbre et auto-sabotage dans les études

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Message par Invité Dim 29 Déc 2019 - 14:47

Salut à tous ! Very Happy

Avant tout, j'espère poster ce topic au bon endroit, la catégorie concernant les études me paraît la plus adaptée, bien que la notion "d'auto-sabotage" puisse s'appliquer à d'autres choses que les études (émotionnel, relation sociales, travail etc.). Pour éviter que le topic soit trop ennuyeux à lire, je pense le couper en différentes parties.

I - Mon expérience personnelle

1 - Explication du contexte

J'ai 20 ans et j'ai été testée il y a maintenant presque un an et demi (test WAIS IV à 19 ans et 1 mois). Résultat du test : Haut Potentiel.

J'avais décidé de passer le test suite à un arrêt temporaire de mes études, les 4 premiers mois de ma 1ère année d'études supérieures (en DUT Génie Electrique et Informatique Industrielle) ayant été assez chaotiques (départ à 660km de la maison pour les études, grosse inadaptation au nouveau lieu, peu d'entente avec les gens, solitude, grosse quantité de travail fournie pour peu de résultats, volonté d'un travail acharné et refus d'abandonner, burn out, humiliation et accrochages par des professeurs de l'établissements, dépressions existentielles...). Bref, comme je l'avais mentionné dans ma présentation (toute récente) lors de mon inscription ici, j'étais tellement désemparée que je pensais avoir une déficience mentale, ce qui m'avait poussé à sauter le pas pour passer les tests. Au final, ce fut tout autre chose, comme écrit ci-dessus.

2- Mon rapport aux études

Les études ont toujours eu une grosse place dans ma vie et j'ai toujours eu des bonnes notes car je collais bien aux attentes du système scolaire, j'aimais apprendre, que ce soit à l'école ou en dehors et l'école me passionnait (hors période phobie scolaire). De plus, j'avais des facilités qui me permettaient d'avoir de bons résultats sans trop en faire et mes professeurs de lycée me répétaient sans cesse que de toutes façons, je m'en sortirai toujours et que je méritais de réussir car je mettais de la bonne volonté dans mes études et moi je ne voyais pas mes capacités sous le même angle, je me disais que c'est juste parce que j'avais envie et que j'avais un bon comportement et qu'ils appréciaient ça. Bref, j'ai donc été rapidement confrontée au problème classique du "Je n'ai jamais appris à travailler correctement et efficacement avant le supérieur", le tout lié à "Quelle méthode d'apprentissage est la meilleure pour moi ?" suite aux résultats du test qui n'ont fait que confirmer la présence d'un fonctionnement différent.

3- Le problème actuel

Il faut également savoir que de base, je n'ai pas une très grande estime de moi même, je n'ai pas confiance en moi ou très difficilement et je manque énormément d'assurance. Les résultats des tests m'ont peu à peu redonné confiance, dans le sens où je me suis sentie légitime après ça, de pouvoir entamer une nouvelle formation, cette fois-ci une Licence Sciences Pour l'Ingénieur (avec des dominantes en Mathématiques, Physique et Informatique) dans ma fac de secteur. Je me sens épanouie dans cette formation et j'aime beaucoup mes études, ce que je fais me stimule assez intellectuellement, seulement, je n'arrive pas à travailler pleinement, je n'arrive pas à travailler pour moi mais pour les autres si, j'ai essayé de travailler en groupe mais cela est toujours une perte de temps car mauvaise organisation, je n'ai pas l'impression d'exploiter tout mon potentiel, je me sens bloquée et freinée ou trop dispersée mais je ne sais ni par quoi, ni comment arranger ça.

II - L'idée de l'auto-sabotage

Je pense fortement que mon cas est lié à de l'auto-sabotage et j'ai l'impression que ça survient également chez beaucoup de profils zèbres, donc voici mes quelques hypothèses basées sur des ressentis lors d'examens, qui m'amènent à penser qu'il s'agit de cela :

-Le perfectionnisme : La volonté de tout faire trop bien mais de ne pas réussir à tout faire dans le temps imparti, perdre du temps.

-La faible estime et les pensées parasites : Être devant le sujet et se dire que de toutes façons, c'est inutile, on se sent nul et qu'on n'y arrivera pas, qu'on ne mérite pas d'y arriver.

-La dispersion : Voir le sujet, sourire en sachant exactement quoi faire mais se laisser surprendre par la dispersion, vouloir tout faire ou trop en faire et manquer de concentration.

-L'anticipation et les limites : Voir le sujet et commencer à prévoir ce que je vais pouvoir faire et ce que je compte délaisser dans le sujet à l'avance.

-La peur de l'échec : Avoir peur de ne pas réussir, ne pas vouloir investir trop de temps ou avoir trop d'attentes au risque que ça échoue.

-La peur de décevoir : Penser que les réussites sont un hasard, un coup de chance et peur de décevoir en cas d'échec car j'ai habitué (le corps enseignant ou autre) à mieux.

Beaucoup appellent les éléments que j'ai cité ci-dessus des "croyances limitantes". J'aimerais savoir s'il y a d'autres zèbres, étudiants ou anciens étudiants qui se retrouvent ou se sont retrouvés confrontés à une situation similaire et comment venir à bout de ça ? Comment avoir enfin cette impression de pleine exploitation de son potentiel et reprendre confiance en soi ?

Tous les avis sont les bienvenus !

Merci. Smile

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Message par RonaldMcDonald Dim 29 Déc 2019 - 17:20

Nucleon a écrit:(.../...)DUT Génie Electrique et Informatique Industrielle(.../...)

Avant d'aller plus loin : ça ne serait pas un poil macho, comme filière? Tu me sembles écrire au féminin. Ca pourrait expliquer une partie de tes soucis(pas forcément tous, hein...)
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Message par Invité Dim 29 Déc 2019 - 20:22

RonaldMcDonald a écrit:
Nucleon a écrit:(.../...)DUT Génie Electrique et Informatique Industrielle(.../...)

Avant d'aller plus loin : ça ne serait pas un poil macho, comme filière? Tu me sembles écrire au féminin. Ca pourrait expliquer une partie de tes soucis(pas forcément tous, hein...)

Salut Ronald ! Avant d'intégrer les études sup, j'ai passé un baccalauréat STI2D (Sciences et Techniques de l'Industrie [Ingénieur pour ceux qui veulent se la péter] et du Développement Durable, ex STI). Bref, j'ai passé 2 ans dans une classe entourée de garçons et je m'y suis toujours très bien intégrée, dans les DUT industriels, idem, grosse majorité de mecs et même dans ma Licence mais personnellement ça ne me pose aucun souci, jamais eu d'histoires de machisme ou autre, on a plus ou moins les mêmes délires, je suis moi même très garçon manqué.

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Message par RonaldMcDonald Lun 30 Déc 2019 - 15:00

Donc c'est autre chose. Je voulais juste écarter cette hypothèse, parce-que quand c'est le cas, pas la peine d'aller chercher plus loin(j'ai connu une dame, BTS en maintenance d'appareils électriques, qui a fini à l'armée, seul endroit ou ses compétences étaient appréciées).

Après, Il faut bien voir que le boulot, ce n'est pas linéaire. Si en bossant 2 heures par jour, tu as 12, si tu passes à 4 heures par jour, tu monteras peut-être à 16, et 6 heures par jour,17-18. Le gain n'est pas du tout linéaire. Mais les fruits non plus. Avoir une entrée au niveau supérieur, ça peut passer à 14,8 et pas à 14,7. Enfin, dernière complication, nous ne sommes pas des machines, et du temps de repos peut faire du bien. Quand j'étais en prépa, je me souviens qu'au milieu des devoirs surveillés, je prenais 5 minutes pour écrire(voire dessiner) un beau titre. Ce temps de pause créative m'aidait à me ressourcer pour repartir de plus belle. Je ne dis pas de faire pareil : je dis que parfois, des petites pauses sont plus productives qu'un effort continu.

Il faut se connaitre.
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Message par Invité Lun 30 Déc 2019 - 19:16

RonaldMcDonald a écrit:Donc c'est autre chose. Je voulais juste écarter cette hypothèse, parce-que quand c'est le cas, pas la peine d'aller chercher plus loin(j'ai connu une dame, BTS en maintenance d'appareils électriques, qui a fini à l'armée, seul endroit ou ses compétences étaient appréciées).

Après, Il faut bien voir que le boulot, ce n'est pas linéaire. Si en bossant 2 heures par jour, tu as 12, si tu passes à 4 heures par jour, tu monteras peut-être à 16, et 6 heures par jour,17-18. Le gain n'est pas du tout linéaire. Mais les fruits non plus. Avoir une entrée au niveau supérieur, ça peut passer à 14,8 et pas à 14,7. Enfin, dernière complication, nous ne sommes pas des machines, et du temps de repos peut faire du bien. Quand j'étais en prépa, je me souviens qu'au milieu des devoirs surveillés, je prenais 5 minutes pour écrire(voire dessiner) un beau titre. Ce temps de pause créative m'aidait à me ressourcer pour repartir de plus belle. Je ne dis pas de faire pareil : je dis que parfois, des petites pauses sont plus productives qu'un effort continu.

Il faut se connaitre.

Oui, je comprends bien que le "machisme" peut prendre une certaine ampleur là dedans, ça doit pas être agréable d'étudier dans ce genre de cas.

J'entends bien que le travail n'est pas quelque chose de linéaire. Personnellement, mon but à moi est de devenir efficace : Apprendre à bosser correctement sans pour autant m'épuiser à bosser des heures de manière acharnée. D'ailleurs, souvent on dit que travailler plus efficacement, c'est travailler moins mais mieux.
Je n'ai pas réellement d'idée de combien d'heures de travail je pourrai avoir besoin, c'est totalement arbitraire selon les notions : Il y a des concepts que je peux assimiler très rapidement mais comme je vois tout de suite là où on veut en venir, j'ai le cheminement en tête et du coup, j'ai tendance à me dire qu'il n'est pas forcément nécessaire que j'approfondisse alors qu'en réalité, j'en ai besoin. Et ensuite, il y a les concepts sur lesquels je peux mettre pas mal de temps pour assimiler et je sais que je vais avoir besoin de beaucoup travailler et c'est souvent là que je perds du temps et que j'ai du mal à bosser efficacement.

Mais je ne cherche pas vraiment à compter le nombre d'heures, ce qui m'énerve, c'est plutôt de savoir que je pourrai faire mieux mais que ça bloque et de ne pas réellement savoir ce qui est adapté le mieux pour moi. Je sais que lorsque je me reposais beaucoup sur mes facilités, je mettais au service ma très grosse mémoire, qui m'a sauvé à maintes reprises. Aujourd'hui, ça ne fonctionne plus vraiment, enfin du moins, pas partout. Pour de l'apprentissage "par cœur", ça marchait plutôt pas mal mais maintenant que je ne fais plus que des sciences, à part engloutir des formules et les recracher, ma mémoire ne me sert plus des masses puisqu'il faut aussi du bon sens, de la rigueur, comprendre et savoir modéliser les concepts, du savoir-faire, du raisonnement. Je peux essayer de faire jouer ma mémoire avec d'autres capacités mais je ne sais pas trop comment le faire efficacement.

Mais au-delà de l'apprentissage, le souci me semble être plutôt dans ces pensées "parasites" dont je parlais au dessus (la liste des "pensées" qui me reviennent souvent que j'ai cité) et ce problème de confiance qui me bloque vraiment. Dès que je suis sereine et que je sais que j'ai vraiment bossé dans les bonnes conditions et qu'il n'y a pas de raisons de ne pas y arriver, inconsciemment, je n'arrête pas de me dire que ça ne peut pas fonctionner, comme si c'était volontaire alors qu'au fond, ça me dérange totalement mais quelque chose me freine... Et c'est ce quelque chose le souci, d'où le fait que j'aimerais savoir s'il y a eu des expériences similaires : Des gens qui avaient tout pour y arriver mais malgré tout, n'y arrivent pas.

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Message par RonaldMcDonald Mar 31 Déc 2019 - 22:06

Ah, ça, c'est different. Je me souviens qu'en prépa, il m'a fallu un bon trimestre pour trouver le bon rythme(bosser tout le temps). Et la méthode qui me convenait : bosser sans stylo, faire tous les exercices de tête. Bien plus dur, bien plus efficace, aussi, pour faire façe aux concours. Mes pensées parasites sont arrivées après, quand ça ne gênait plus vraiment. Elles ne m'ont pas empêché de faire une belle carrière. Quand j'étais développeur,je bossais au max 3 heures par jour, le restant je procrastinait. C'était assez pour être meilleur que 95% de mes collègues.

Donc je ne suis pas sur de pouvoir être utile : quand j'en étais au même point que toi, je n'avais pas encore le problème de pensées parasites. Dans le monde du travail, la performance ne fait pas tout,et j'ai toujours été assez performant - malgré mes pensées parasites - pour que mes problèmes viennent d'ailleurs.
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Message par siamois93 Mar 31 Déc 2019 - 23:08

Je pense qu'on se retrouve toujours à un moment donné face à ses limites.
Soit on choisit de s'y conforter, soit on essaye de les dépasser.
L'apprentissage scolaire fut pour moi assez cahotique après le baccalauréat.
Une année de math-sup lamentablement foirée, une première année de Deug réussie tranquillement puis une deuxième année où j'ai jeté l'éponge car je retrouvais l'ambiance de math-sup.
Comme l'a dit RonaldMcDonald, c'est important d'acquérir dans ces moments d'autres méthodes, et pas seulement de bosser plus les anciennes méthodes.
Par rapport à tes pensées qui te dérangent, est-ce le contenu de ces pensées qui te gêne (donc le fait de les écouter d'une certaine manière), ou le fait qu'une partie de ton cerveau est mobilisée pour les combattre ?
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Message par Invité Jeu 2 Jan 2020 - 18:07

J'ai une grosse tendance à procrastiner aussi et c'est parfois dur à combattre mais j'y travaille !
Je pense effectivement qu'il va falloir que je trouve d'autres méthodes de travail car je me rends bien compte qu'en continuant ainsi, je ne vais pas aller bien loin.

Ce qui est horrible, c'est que souvent, il y a des choses que je ressors par mémoire car il m'aura fallu que d'une fois pour les retenir et du coup je pense savoir alors qu'en réalité, je sais que si je me confronte à un exo, je ne saurai pas le faire mais j'ai du mal à apprendre autrement qu'en survolant le cours par habitude et ça devient gênant. D'où le fait que je cherche une méthode que même moi je ne connais pas.

Concernant les pensées, c'est un tout. Je prends le cas de mes derniers exam, j'ai le souvenir, après lecture partielle du sujet, de m'être dit à l'avance ce que je comptais faire ou non dans le sujet et puis au final, en y réfléchissant, j'ai fait plus que ce que j'avais prévu. Mais parfois, il y a des moments où j'arrive à l'exam sereinement en sachant que j'ai fait tout ce qu'il fallait pour m'y préparer correctement et je ne me pose pas forcément toutes ses questions et ses pensées et si ça se passe pas bien, j'me dis que j'aurai fait mon max, je peux être fière quand je trouve que je me suis dépassée et que j'ai vu ma progression par rapport aux fois précédentes sans forcément me préoccuper de la note finale. D'autres fois, si je le sens pas, je lâche prise en acceptant que c'est de ma faute et en me disant "Tant pis, je ferai mieux la prochaine fois, je peux m'en prendre qu'à moi même" ou alors, si je me laisse déstabiliser par le sujet mais que je le sentais bien au début, je me trouve nulle et je m'en veux encore plus...

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Message par Marie_lem15 Jeu 2 Jan 2020 - 20:15

Bonsoir Nucleon,
En lisant ton post, je me sens rassurée. J'ai moi même évoqué mes difficultés "scolaires" dans divers posts.
Sache que tu n'es pas seul et que beaucoup ressentent exactement la même chose que toi.
J'ai connu la phobie scolaire, et ai étudié seule toutes mes années lycée pour passer mon bac en candidat libre.

J'ai 22 ans, suis en 2ème année de double licence biologie/géographie. J'adore étudier, mais le système ne me convient pas. Peur de l'échec, très faible estime de moi, aucune confiance en moi, perfectionniste, peur de décevoir, pensées parasites, l'envie d'aller plus loin et/ou en dehors des limites imposées, incompréhension des autres étudiants, etc. Voici mon quotidien à moi aussi.
J'ai également évoqué dans un post précédant l'auto-sabotage, car en effet, je pense m'auto-saboter, inconsciemment. Je ne pourrai te donner des conseils pour t'aider à résoudre tes difficultés, étant moi même en quête de solutions.
Cependant, si tu le souhaites, sache que nous pouvons échanger en message privé.

Courage, ne lâche rien. Ton discours révèle de toi un homme mûr, avec des idées, des envies et des ambitions. Tu as tout l'avenir devant toi.

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Message par Invité Jeu 2 Jan 2020 - 20:55

Marie_lem15 a écrit:Bonsoir Nucleon,
En lisant ton post, je me sens rassurée. J'ai moi même évoqué mes difficultés "scolaires" dans divers posts.
Sache que tu n'es pas seul et que beaucoup ressentent exactement la même chose que toi.
J'ai connu la phobie scolaire, et ai étudié seule toutes mes années lycée pour passer mon bac en candidat libre.

J'ai 22 ans, suis en 2ème année de double licence biologie/géographie. J'adore étudier, mais le système ne me convient pas. Peur de l'échec, très faible estime de moi, aucune confiance en moi, perfectionniste, peur de décevoir, pensées parasites, l'envie d'aller plus loin et/ou en dehors des limites imposées, incompréhension des autres étudiants, etc. Voici mon quotidien à moi aussi.
J'ai également évoqué dans un post précédant l'auto-sabotage, car en effet, je pense m'auto-saboter, inconsciemment. Je ne pourrai te donner des conseils pour t'aider à résoudre tes difficultés, étant moi même en quête de solutions.
Cependant, si tu le souhaites, sache que nous pouvons échanger en message privé.

Courage, ne lâche rien. Ton discours révèle de toi un homme mûr, avec des idées, des envies et des ambitions. Tu as tout l'avenir devant toi.

Merci beaucoup pour ton message, juste une petite rectification, je suis une femme ! (D'avance, ne t'offusque pas de t'être trompée, pas de problème) ^^
Oui, je pense qu'on pourra échanger par MP si tu veux !

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Message par Marie_lem15 Jeu 2 Jan 2020 - 21:08

Nucleon, toutes mes excuses, le nom m'a complètement induite en erreur.
Au plaisir d'échanger en message privé.

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Message par siamois93 Jeu 2 Jan 2020 - 22:05

«Léon...» , il y a plusieurs stades dans un apprentissage.
Mémoriser, enseigner, appliquer par exemple nécessitent différents stades d'acquisition des connaissances.
Si tu peux renseigne toi sur «pourquoi on nous fait apprendre ça». Les profs souvent ne le savent pas eux-mêmes sauf parce que c'est au programme. Mais en fait parfois il s'agit uniquement de faire travailler le cerveau afin que des connexions s'établissent. Il faut exercer son cerveau. Au début c'est difficile sur un nouveau sujet et au fur et à mesure des années cela devient aisé. Ce n'est pas l'habitude répétitive, c'est parce qu'il y a plus de neurones mobilisés sur le sujet et aussi parce que les connexions entre eux sont plus nombreuses.
Plus tu t'exerces intelligemment avec des cas qui font bien travailler ton cerveau et plus tu auras acquis le sujet.
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Message par RonaldMcDonald Ven 3 Jan 2020 - 8:43

(comme d'hab, Siamois93 répond bien mieux que moi.... je suis pas jaloux, je dis juste que c'est lui qu'il faut écouter).
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Message par Invité Ven 3 Jan 2020 - 9:48

oui tout à fait c'est comme la danseur avec sa barre et le musicien avec ses gammes, la technique n'est que la base et doit venir en support au travail (et non l'inverse), c'est cette pratique et approche qui priment et qui signent la maturité professionnelle. Étant enseignante dans le supérieur, tu ne peux imaginer Nucleon les attentes implicites qui sous-nagent dans les travaux et devoirs que nous soumettons. Elles sont éloignées de ce qu'on peut croire résidant dans l'appropriation certes, mais aussi l'approche personnalisée et raisonnée des outils présentés dans les cours, soit, une distance fortement attendue, sans arrogance, mais humble et efficace
La mémoire (apprendre par cœur n'est pas mon dada), ainsi parfois outrancièrement sollicitée participe à cette maîtrise, cette assise en soi construite et maintenue par la suite, car l'air de rien avouons-le aussi, le temps c'est de l'argent. Les études ne sont qu'un moyen, et non une finalité, où le plaisir n'est pas forcément inclus dans ses mécaniques, quoique parfois nous avons des étudiants qui se dégagent de certaines questions et foncent dedans comme dans un bain frais pour y cueillir sans risque (basta la mauvaise note, qu'il faut dépasser et qui ne sont pas légion on peut le dire à ce niveau - la notation est sympa) des attitudes qui sont les leurs enfin et dans lesquelles ils se sentent bien ensuite quand ils sont mis en situation.

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Message par Invité Mer 8 Jan 2020 - 13:43

Merci pour toutes vos réponses !

Je comprends bien que les acquis, les techniques élémentaires et le strict minimum ne font pas tout et qu'il faut bien entendu, une certaine quantité de travail derrière tout ça.
Après, je pense que tout est question de discipline et d'investissement pour se tenir à un rythme correct.

Pour ma part, je sais que j'ai tendance à améliorer mes performances lorsque je prends de l'avance sur le programme : Sans forcément bosser des masses avant d'attaquer le chapitre en question en cours mais commencer à regarder de quoi il est question, quelles notions risquent de me poser des difficultés de compréhension etc. Ça m'évite de plonger brusquement dans des notions inconnues et me laisser envahir par tout ça, plus le reste autour.
On se sent toujours plus à l'aise avec les choses sur lesquelles on a du recul. Seulement, comment obtenir ce recul ? Laisser le temps faire les choses ou bosser excessivement la notion ?

Ce qui est certain c'est que la technique consistant à prendre un peu d'avance sur les futures notions à étudier m'a valu une bonne note en Maths à mon 1er CC de l'année. Note qui a suffi à susciter un relâchement qui m'est actuellement fatal. De même, me laisser du temps puis reprendre des notions ensuite avec plus de recul, ça me rend plus efficace... Seulement, je ne peux pas attendre d'avoir ce recul lorsque tout est programmé, donc mon souci serait plutôt d'être efficace dans le temps.
Et bien-entendu, j'imagine que le travail contribue pas mal à cela.

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Message par Invité Mer 8 Jan 2020 - 15:49

Ah ben voilà le souci tu mets le doigt dessus, ton manque de confiance te convie à ce procédé qui est payant au point de provoquer un relâchement ensuite. Il est cependant infernal car te confirmant il n’en reste pas moins que sa mobilisation nécessite une rechute dans tes capacités et te fais perdre pied dans le programme qui continue d’avancer. Aussi au moins deux solutions s’offrent à toi, ou tu ritualises ce procédé en étapes et moments ou tu l’abandonnes étant au final inefficace. 
Ritualiser c’est maîtriser le temps pour ne pas le perdre (moi aussi gamine après une bonne note je me mettais en pause), cette méthode peut fonctionner car à l’inverse de moi d’alors, tu es mature. Tu disposes d’applications qui peuvent t’aider à te remettre au boulot, à ne pas proscratiner et donc à à amortir ton temps. Tu peux également te sonder pour déterminer ce qui veut ce blocage qui entame ta confiance (la peur de l’examen, son côté ennuyeux) et déceler des leviers pour te sortir de ce cercle vicieux. Pour ma part j’ai compris que je ne visais que l’excellence aussi je faisais des choix, misant sur les matières où je pouvais préformer et abandonnant les autres. Le but étant de boucler mon année et de passer à la suivante pour obtenir ce vers quoi je tendais. J’ai toujours vu les études comme un moyen et n’ai cessé de moyenner avec. 
Sinon le problème dans notre société est cet impératif de toujours devoir faire ses preuves. Tu retrouveras ce même problème dans ta vie professionnelle, aussi mieux vaut tenter de le résoudre dans le calme relatif de tes études que dans le tangage inconfortable qu’offre la prise de poste à ses débuts.

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Message par Invité Jeu 9 Jan 2020 - 15:55

izo a écrit:Ah ben voilà le souci tu mets le doigt dessus, ton manque de confiance te convie à ce procédé qui est payant au point de provoquer un relâchement ensuite. Il est cependant infernal car te confirmant il n’en reste pas moins que sa mobilisation nécessite une rechute dans tes capacités et te fais perdre pied dans le programme qui continue d’avancer. Aussi au moins deux solutions s’offrent à toi, ou tu ritualises ce procédé en étapes et moments ou tu l’abandonnes étant au final inefficace. 
Ritualiser c’est maîtriser le temps pour ne pas le perdre (moi aussi gamine après une bonne note je me mettais en pause), cette méthode peut fonctionner car à l’inverse de moi d’alors, tu es mature. Tu disposes d’applications qui peuvent t’aider à te remettre au boulot, à ne pas proscratiner et donc à à amortir ton temps. Tu peux également te sonder pour déterminer ce qui veut ce blocage qui entame ta confiance (la peur de l’examen, son côté ennuyeux) et déceler des leviers pour te sortir de ce cercle vicieux. Pour ma part j’ai compris que je ne visais que l’excellence aussi je faisais des choix, misant sur les matières où je pouvais préformer et abandonnant les autres. Le but étant de boucler mon année et de passer à la suivante pour obtenir ce vers quoi je tendais. J’ai toujours vu les études comme un moyen et n’ai cessé de moyenner avec. 
Sinon le problème dans notre société est cet impératif de toujours devoir faire ses preuves. Tu retrouveras ce même problème dans ta vie professionnelle, aussi mieux vaut tenter de le résoudre dans le calme relatif de tes études que dans le tangage inconfortable qu’offre la prise de poste à ses débuts.

Je ne sais pas réellement si j'ai vraiment mis le doigt dessus mais je sais que j'ai essayé différentes choses qui pouvaient s'offrir à moi pour tenter de voir si ça allait aboutir à quelque chose de concluant ou non. Je pense du coup conserver cette méthode de travail en faisant attention, dans l'euphorie des "premières réussites" à ne pas relâcher la pression parce qu'il est certain que ça ne pardonnera pas après. Tout ça couplé à du travail régulier le soir en plus, pour éviter trop de déperdition d'informations, je pense que ça devrait aller mieux. En tous cas, j'y commence ! En espérant que mon redoublement de cette première année de Licence jouera en ma faveur en me laissant l'opportunité de gagner du temps sur les notions que j'ai déjà pu expérimenter l'année passée. Je pense vous tenir au courant de l'avancée. Après, je sais que chacun peut avoir sa méthode à lui et que ça ne s'applique pas toujours à tout le monde mais je pense commencer de la sorte et on verra si ça donne du résultat sur long terme. Very Happy

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