Tiers temps à l'université

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Message par Invité Mar 5 Mai 2020 - 18:49

Bonjour,

Un petit topic concernant mes questions en cette année scolaire qui touche doucement à sa fin pour le supérieur.
Alors voilà, je suis HP (en fait "surdouée" mais je n'aime pas ce mot donc j'utilise HP [Pour ceux qui disent que les HP ne sont pas forcément surdoués]), "diagnostiquée" depuis quasiment 2 ans maintenant.

Je suis à l'université, dans une Licence Scientifique et je me pose la question de l'obtention du tiers temps dans les études supérieures.
En effet, j'ai toujours considéré que j'en avais besoin mais pendant toute ma scolarité, j'ai fait sans (peut-être pas très connu à l'époque), notamment par rapport au fait que j'avais des troubles très proches d'une dyspraxie : Problèmes visuo-spatiaux, problèmes de coordination des mouvements qui étaient très souvent saccadés mais également difficultés pour se repérer lorsqu'il s'agissait de "tracer" des figures un peu complexes ou encore de respecter une certaine symétrie ou tracer droit, manipuler plusieurs instruments simultanément (maintien de l'équerre et la règle en même temps en géométrie ou règle + compas) ou encore ne pas découper droit.
En revanche, jamais de problèmes au niveau de l'écrit, de la lecture ou du langage. Concernant l'écriture, j'ai appris très tôt comme la lecture (moyenne-section au lieu de CP) et avais plutôt une belle écriture (en terme de "calligraphie"/"lettrage") et régulière très tôt.

Bref, suite à mon diag HP, le test n'a pas mis en évidence la présence de dyspraxie mais plutôt des difficultés liées à des blocages/inhibitions ainsi qu'une difficulté à gérer des problèmes lorsqu'un trop gros nombre d'éléments rentre en compte.
Par ailleurs, j'ai toujours eu un certain problème de "lenteur" au niveau scolaire : Ne jamais réussir à terminer dans les temps malgré ma capacité à pouvoir terminer s'il y avait juste quelques minutes en plus, m'y perdre rapidement lorsque je dois effectuer une tache en temps imparti etc.

Depuis quelques années, je sais que ce problème de lenteur est très amplifié par des troubles dépressifs qui impactent pas mal sur mon fonctionnement psychomoteur et des problèmes de santé chroniques qui ont tendance à beaucoup me fatiguer durant la journée (parfois effets de somnolence à cause de certains médicaments).

Ma question est la suivante : Serait-ce justifié de demander un tiers-temps à la fac pour l'année prochaine sachant que je n'en ai jamais eu toutes les années précédentes (malgré tous ces problèmes de lenteur mentionnés dans certains documents) et malgré le fait que j'ai toujours plus ou moins excellé sans et fait avec (sauf dans les disciplines qui me pénalisaient par rapport à ces problèmes de repère dans l'espace) ? [La joie quand on étudie les mathématiques et la physique]

En espérant recevoir quelques réponses,

Merci. Smile


Dernière édition par Opportunity le Mer 6 Mai 2020 - 14:55, édité 3 fois

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Message par isadora Mar 5 Mai 2020 - 20:21

les tiers-temps sont de plus en plus fréquents, à l'université. tu as besoin d'avoir un certificat médical officiel d'un médecin agréé le justifiant. côté administration, dès qu'ils ont le papier, ça roule sans se poser de questions.

à la fac, les tiers-temps posent souvent le problème pratique de la durée de l'épreuve, donc, soit le prof reste surveiller sur son temps personnel, soit il enlève une question pour réduire la durée de l'épreuve. les profs ont le choix. je trouve que c'est plus sympa pour l'étudiant concerné de lui accorder du temps supplémentaire plutôt que la réduction du travail demandé. ce n'est pas le cas de tous les profs, loin de là.

je n'ai eu qu'une seule fois l'impression d'un abus, impression partagée par les autres profs. j'ai souvent été surprise de découvrir que certains élèves à l'aise en cours à l'oral avaient des tiers temps, on n'a pas forcément l'info avant le jour de l'examen, car certains ne font pas la démarche avant la rentrée. je me souviens notamment d'une jeune fille qui avait une écriture totalement illisible. ce que je n'aurais jamais soupçonné car cela ne se voyait pas pendant le cours, avec la prise de note sur ordi. en plus, elle était vraiment brillante.

petit bémol : les étudiants bénéficiant d'un tiers-temps que j'ai en cours obtiennent souvent de très bonnes notes et peuvent souffrir de la jalousie des autres étudiants. sauf dans les cas flagrants, comme une écriture illisible, où le handicap est tangible.

ce n'est peut être pas si facile d'assumer le recours à un tiers-temps supplémentaire. il faut faire confiance au médecin, qui en prend la responsabilité. il ne viendrait à l'esprit de personne de dire à un myope : quoi, tu as des lunettes, ça t'avantage pour lire par rapport à moi qui n'en ai pas...

tu as encore le temps de réfléchir pour l'année scolaire qui arrive. c'est une bonne démarche d'y penser maintenant et de recueillir des avis.

j'espère que tu auras des témoignages d'autres étudiants.
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Message par Invité Mer 6 Mai 2020 - 14:52

isadora a écrit:les tiers-temps sont de plus en plus fréquents, à l'université. tu as besoin d'avoir un certificat médical officiel d'un médecin agréé le justifiant. côté administration, dès qu'ils ont le papier, ça roule sans se poser de questions.

à la fac, les tiers-temps posent souvent le problème pratique de la durée de l'épreuve, donc, soit le prof reste surveiller sur son temps personnel, soit il enlève une question pour réduire la durée de l'épreuve. les profs ont le choix. je trouve que c'est plus sympa pour l'étudiant concerné de lui accorder du temps supplémentaire plutôt que la réduction du travail demandé. ce n'est pas le cas de tous les profs, loin de là.

je n'ai eu qu'une seule fois l'impression d'un abus, impression partagée par les autres profs. j'ai souvent été surprise de découvrir que certains élèves à l'aise en cours à l'oral avaient des tiers temps, on n'a pas forcément l'info avant le jour de l'examen, car certains ne font pas la démarche avant la rentrée. je me souviens notamment d'une jeune fille qui avait une écriture totalement illisible. ce que je n'aurais jamais soupçonné car cela ne se voyait pas pendant le cours, avec la prise de note sur ordi. en plus, elle était vraiment brillante.

petit bémol : les étudiants bénéficiant d'un tiers-temps que j'ai en cours obtiennent souvent de très bonnes notes et peuvent souffrir de la jalousie des autres étudiants. sauf dans les cas flagrants, comme une écriture illisible, où le handicap est tangible.

ce n'est peut être pas si facile d'assumer le recours à un tiers-temps supplémentaire. il faut faire confiance au médecin, qui en prend la responsabilité. il ne viendrait à l'esprit de personne de dire à un myope : quoi, tu as des lunettes, ça t'avantage pour lire par rapport à moi qui n'en ai pas...

tu as encore le temps de réfléchir pour l'année scolaire qui arrive. c'est une bonne démarche d'y penser maintenant et de recueillir des avis.

j'espère que tu auras des témoignages d'autres étudiants.

Salut isadora, merci pour ta réponse.

Après renseignements, j'ai pu voir que généralement c'est le SUMPPS (Service Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé) qui s'occupe de ça et que la plupart du temps ce sont des médecins déjà agréés.

En ce qui me concerne, j'opterai plutôt pour une solution de type "avoir du temps en plus" (ce qui me semblait être l'intérêt du concept du "tiers temps" à la base), plutôt que de retirer des questions dans l'examen, ce ne serait pas très juste. En ce qui concerne la jalousie des autres étudiants, à mon sens, elle n'a pas lieu d'être, surtout que c'est très fréquent dans chaque promo d'avoir au minimum un étudiant qui possède un tiers temps, notamment ceux qui ont des troubles dys par exemple, (qui sont pour la plupart des gens qui possédaient déjà ce tiers temps avant le sup') et bien souvent, les autres autour font abstraction. Après je peux concevoir qu'il n'en est pas de même partout.

La question qui me trottait le plus dans la tête était surtout de savoir si concernant le motif, ça peut passer ou est-ce que ça a des risques de rater. Je ne compte en aucun cas m'appuyer sur les résultats de mes tests de Q.I. (qui de toutes façons ne marquent pas de grosse différence dans l'indice de vitesse de traitement) mais plutôt axer la chose sur ma dépression, si je puis dire, puisque ce sont surtout ces phases de gros ralentissement qui me freinent et ont tendance à me pénaliser quelques fois. Je pense qu'accorder un tiers temps pour ces raisons là n'est pas très fréquent, du moins jamais entendu parler et que c'est quelque chose d'un peu exotique qui change des problèmes classiques (handicaps physiques ou troubles dys).

Seul bémol, j'aurai peur qu'on me propose une sorte d'ultimatum ou de chantage de type : M'accorder ce tiers temps si et seulement si, je traite ma dépression à côté mais comme eux le voudraient et non pas comme moi je le fais déjà. Personnellement, avec les années, je trouve que j'ai réussi à avoir un bon contrôle dessus, uniquement par des méthodes "alternatives", sachant également que je suis absolument contre tout ce qui concerne les psychotropes (très très mauvaise expérience par le passé qui ont eu des effets irréversibles sur mon corps) ou traitements médicamenteux car à mon sens, si la dépression est aujourd'hui bel et bien reconnue comme une maladie, je considère que l'usage de psychotropes n'est utile que pour des formes sévères ou pour les gens ayant une pathologie sous-jacente et dont la dépression est une conséquence de cette pathologie qui nécessite d'être traitée par des médicaments mais pas pour une dépression qui est une conséquence d'un enchaînement de problèmes extérieurs qui n'ont pas de lien direct avec une pathologie.
Après cela relève de la psychiatrie et ce n'est évidemment pas mon métier et seulement mon avis sur la question. Bref, en clair, je n'opte que pour ce qui reste de l'ordre de la psychologie ou méthodes alternatives mais clairement pas de la psychiatrie.

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Message par Invité Mar 9 Juin 2020 - 17:53

Bon, je déterre un peu ce topic par un petit "Up" pour en venir aux nouvelles : J'ai entamé les démarches pour obtenir ce tiers-temps, pour l'instant le service en question de l'Univ' a l'air d'être plutôt favorable à ma demande mais je dois passer un entretien téléphonique Jeudi pour plus de détails.

Je n'ai préféré finalement, pour éviter d'avoir plus "d'histoires", ne mentionner que le problème s'apparentant très fortement à une dyspraxie et ne pas parler de mon problème de dépression. M'étant appuyée pas mal sur les résultats et compte rendu de mon WAIS IV, celui-ci décrit et avère plutôt bien mes difficultés. Je développerai ensuite concrètement aux personnes qui s'occupent de la prise en charge mon problème.

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Message par Qu'ouïë-je Mar 9 Juin 2020 - 18:16

Bonjour Opportunity,

d'après ce que tu décris, questions de calligraphie, je te conseille prendre contact avec un ergothérapeute, spécialisé dans ces questions. Je te réécris le mot : ergothérapeute.

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Message par Invité Mar 16 Juin 2020 - 16:00

Bonjour, juste un petit message pour donner des nouvelles et poser 2-3 questions...

J'ai eu l'entretien téléphonique Jeudi avec le pôle handicap de l'Univ' qui m'a expliqué la démarche dans le cas où ma demande est acceptée. En attendant, n'ayant que peu de documents à disposition, elle m'a demandé de lui fournir le compte-rendu de mon WAIS IV, ce que j'ai fait.

Pendant l'entretien, je lui explique donc que mon "trouble" me pose principalement problème spécifiquement par rapport à ce que j'étudie et insiste sur le fait de ne jamais avoir eu aucun problème que ce soit au niveau de l'écriture, lecture ou langage... Cependant, je n'ai pas vraiment compris pourquoi, elle a insisté plusieurs fois sur le fait qu'il faille aller voir un orthophoniste. Je ne comprends pas vraiment. Si elle m'avait demandé d'aller voir un psychomotricien, j'aurai compris mais le coup de l'orthophoniste, j'avoue ne pas vraiment comprendre. Quelqu'un aurait-il des réponses à m'apporter à pourquoi ce spécialiste et pas un autre ?

A côté de ça, si l'on ne parle pas de trouble dyspraxique, j'opte pour un problème de proprioception : Asymétrie posturale dès le plus jeune âge, scoliose dans un état assez avancé depuis plusieurs années, impossibilité d'opérer car bien trop risqué... Dans le cas d'un trouble proprioceptif avec une asymétrie au niveau de la posture, le corps choisit comme point d'équilibre l'asymétrie, ce qui fait que le cerveau reçoit des informations erronées, notamment au niveau de la perception...

Le truc c'est qu'encore une fois, le fait que je ne présente aucun problème au niveau de tout ce qui touche à l'écriture, la lecture, le langage ou autre, ça peut écarter les deux pistes, j'ai l'impression... Pourtant, on peut avoir une dyspraxie et savoir écrire largement correctement, de ce que j'ai pu voir et idem, dans ma vision, au niveau de la proprioception, si je peux voir certains objets "décalés" de quelques mm ou cm sur le côté ou au-dessus ou en-dessous, ba ça ne me pose toujours aucun problème au niveau de l'écriture et on dirait, selon eux, que c'est le facteur pré-dominant... 

Bref, si quelqu'un pouvait m'éclairer, merci !

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Message par isadora Mar 16 Juin 2020 - 16:07

avec un entretien téléphonique à distance, avec un service administratif de la fac, je n'irais pas chercher bien plus loin que : "d'habitude, on a un papier d'un orthophoniste. et il est où, votre papier de l'orthophoniste ? "

la majeure partie des tiers temps sont des dys et les dys sont traités par les orthophonistes. la personne te parle de ce qu'elle connaît, qui rentre dans une case qu'elle connaît. elle ne te parle pas de toi.
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Message par Invité Mar 16 Juin 2020 - 16:10

Merci isadora pour ta réponse. Oui, c'est bien triste que ça se passe comme ça... Le pire, c'est qu'elle était favorable à ma demande d'aménagement mais j'ai bien peur qu'ils risquent de ne pas donner de suite si je refuse d'aller me promener chez une ribambelle de spécialistes tout l'été juste pour 20mins en plus pendant une épreuve...

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Message par Kafka Mar 23 Juin 2020 - 0:25

Opportunity a écrit:Bonjour,

Un petit topic concernant mes questions en cette année scolaire qui touche doucement à sa fin pour le supérieur.
Alors voilà, je suis HP (en fait "surdouée" mais je n'aime pas ce mot donc j'utilise HP [Pour ceux qui disent que les HP ne sont pas forcément surdoués]), "diagnostiquée" depuis quasiment 2 ans maintenant.

Je suis à l'université, dans une Licence Scientifique et je me pose la question de l'obtention du tiers temps dans les études supérieures.
En effet, j'ai toujours considéré que j'en avais besoin mais pendant toute ma scolarité, j'ai fait sans (peut-être pas très connu à l'époque), notamment par rapport au fait que j'avais des troubles très proches d'une dyspraxie : Problèmes visuo-spatiaux, problèmes de coordination des mouvements qui étaient très souvent saccadés mais également difficultés pour se repérer lorsqu'il s'agissait de "tracer" des figures un peu complexes ou encore de respecter une certaine symétrie ou tracer droit, manipuler plusieurs instruments simultanément (maintien de l'équerre et la règle en même temps en géométrie ou règle + compas) ou encore ne pas découper droit.
En revanche, jamais de problèmes au niveau de l'écrit, de la lecture ou du langage. Concernant l'écriture, j'ai appris très tôt comme la lecture (moyenne-section au lieu de CP) et avais plutôt une belle écriture (en terme de "calligraphie"/"lettrage") et régulière très tôt.

Bref, suite à mon diag HP, le test n'a pas mis en évidence la présence de dyspraxie mais plutôt des difficultés liées à des blocages/inhibitions ainsi qu'une difficulté à gérer des problèmes lorsqu'un trop gros nombre d'éléments rentre en compte.
Par ailleurs, j'ai toujours eu un certain problème de "lenteur" au niveau scolaire : Ne jamais réussir à terminer dans les temps malgré ma capacité à pouvoir terminer s'il y avait juste quelques minutes en plus, m'y perdre rapidement lorsque je dois effectuer une tache en temps imparti etc.

Depuis quelques années, je sais que ce problème de lenteur est très amplifié par des troubles dépressifs qui impactent pas mal sur mon fonctionnement psychomoteur et des problèmes de santé chroniques qui ont tendance à beaucoup me fatiguer durant la journée (parfois effets de somnolence à cause de certains médicaments).

Ma question est la suivante : Serait-ce justifié de demander un tiers-temps à la fac pour l'année prochaine sachant que je n'en ai jamais eu toutes les années précédentes (malgré tous ces problèmes de lenteur mentionnés dans certains documents) et malgré le fait que j'ai toujours plus ou moins excellé sans et fait avec (sauf dans les disciplines qui me pénalisaient par rapport à ces problèmes de repère dans l'espace) ? [La joie quand on étudie les mathématiques et la physique]

En espérant recevoir quelques réponses,

Merci. Smile

Alors oui, ça me semble légitime de le demander. La question c'est de savoir si tu en as vraiment besoin du coup, mais c'est toi qui est le plus à même de juger là-dessus.
Sinon si tu veux mon avis tu devrais pas trop compter sur la fac pour te renseigner mdr. Je sais pas exactement ce que tu as besoin de voir du coup.
Faut que tu décides si le temps que tu passes à voir et chercher un spécialiste vaut les 20 minutes. Et faut que tu regardes aussi si ce que tu as besoin de voir est remboursé ou pas.

Kafka

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Message par Invité Mer 24 Juin 2020 - 21:56

Hello Kafka merci pour ta réponse !

Bon, pour en venir aux nouvelles, demande de tiers-temps refusée, selon eux mon test de QI ne justifie pas la nécessité d'un tiers-temps... De plus, je ne comprends toujours pas pourquoi mais ils ont continué d'insister sur le fait qu'il faille que je vois un orthophoniste... Seulement, l'évaluation du bilan orthophoniste ne concerne que des notions qui ne me posent absolument aucun problème et je les avais briefé dessus, je ne passerai donc pas ce bilan qui ne pourra que jouer un petit peu plus en ma défaveur...

Mes problèmes de proprioception étant indéniables, j'ai décidé d'aller consulter une psychomotricienne afin de demander un bilan psychomoteur complet et lâcher l'affaire sur la demande de tiers temps ou du moins, la repousser à la rentrée...

En attendant, mon avis reste mitigé sur le service des universités s'occupant de la mise en place des aménagements car tout cela me donne l'impression quils n'ont pas saisi ma demande et que si l'on a aucun problème d'écriture, on nous refuse à tout prix le tiers-temps...

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Message par Invité Jeu 9 Juil 2020 - 3:10

Bonjour, léger petit up (j'avais pas envie de mêler ce message au précédent par un Edit) pour vous tenir au courant de la situation qui a, semble-t-il, évolué.

J'ai contacté une psychomotricienne qui s'est montrée à premier abord (au téléphone), très attentive envers mon problème et très bienveillante avec moi. Cette dernière a contacté le pôle handicap de mon Univ pour savoir ce qu'il en était de ma demande de tiers-temps.

Bien-entendu, il se trouve que la dame du pôle handicap a approuvé le choix de la passation d'un bilan psychomoteur pour mettre les choses au clair, donc de ce côté là, je suis plutôt apaisée même si je ne tiens plus vraiment à ce tiers-temps, si compliqué à obtenir malgré des difficultés bien réelles... Tellement difficile quand on a grandi avec sans qu'elles ne soient détectées..

Je pense profondément que lors de l'examen de mon dossier compte-rendu du WAIS IV, l'équipe, voulant à tout prix insister sur la nécessité d'un bilan orthophonique, a regardé plutôt la partie verbale ICV et mémoire de travail IMT, notamment, sur lesquelles les scores explosent littéralement et là où je n'ai absolument aucun souci plutôt que la partie de raisonnement perceptif, IRP où là, on voit clairement apparaître le souci... En effet, ce dernier contraste énormément, au milieu des autres indices. Pour l'IVT, c'est dur à trancher mais ça reste bon.

Bref, mon avis ne change pas vraiment tout de même, sur la question et sur le fait que cela donne vraiment l'impression qu'ils insistent pour demander un document identique à n'importe qui voulant un aménagement mais sans prendre en compte le vrai fond du pb... Ils diront sûrement qu'ils n'avaient pas compris les enjeux même si j'ai répété (n+1) fois que je n'avais aucun problème à ce niveau et que ça ne m'apporterait rien, ni à moi, ni à eux.

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