Retour au pays
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Re: Retour au pays
Doom, pourquoi t'as mis une frontale ?
WildZ- Messages : 1347
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Retour au pays
Désirs
Le rêve pour les uns serait d’avoir des ailes,
De monter dans l’espace en poussant de grands cris,
De prendre entre leurs doigts les souples hirondelles,
Et de se perdre, au soir, dans les cieux assombris.
D’autres voudraient pouvoir écraser des poitrines
En refermant dessus leurs deux bras écartés ;
Et, sans ployer des reins, les prenant aux narines,
Arrêter d’un seul coup les chevaux emportés.
Moi ; ce que j’aimerais, c’est la beauté charnelle :
Je voudrais être beau comme les anciens dieux,
Et qu’il restât aux coeurs une flamme éternelle
Au lointain souvenir de mon corps radieux.
Je voudrais que pour moi nulle ne restât sage,
Choisir l’une aujourd’hui, prendre l’autre demain ;
Car j’aimerais cueillir l’amour sur mon passage,
Comme on cueille des fruits en étendant la main.
Ils ont, en y mordant, des saveurs différentes ;
Ces arômes divers nous les rendent plus doux.
J’aimerais promener mes caresses errantes
Des fronts en cheveux noirs aux fronts en cheveux roux.
J’adorerais surtout les rencontres des rues,
Ces ardeurs de la chair que déchaîne un regard,
Les conquêtes d’une heure aussitôt disparues,
Les baisers échangés au seul gré du hasard.
Je voudrais au matin voir s’éveiller la brune
Qui vous tient étranglé dans l’étau de ses bras ;
Et, le soir, écouter le mot que dit tout bas
La blonde dont le front s’argente au clair de lune.
Puis, sans un trouble au coeur, sans un regret mordant,
Partir d’un pied léger vers une autre chimère.
- Il faut dans ces fruits-là ne mettre que la dent :
On trouverait au fond une saveur amère.
Guy de Maupassant, Des vers
Le rêve pour les uns serait d’avoir des ailes,
De monter dans l’espace en poussant de grands cris,
De prendre entre leurs doigts les souples hirondelles,
Et de se perdre, au soir, dans les cieux assombris.
D’autres voudraient pouvoir écraser des poitrines
En refermant dessus leurs deux bras écartés ;
Et, sans ployer des reins, les prenant aux narines,
Arrêter d’un seul coup les chevaux emportés.
Moi ; ce que j’aimerais, c’est la beauté charnelle :
Je voudrais être beau comme les anciens dieux,
Et qu’il restât aux coeurs une flamme éternelle
Au lointain souvenir de mon corps radieux.
Je voudrais que pour moi nulle ne restât sage,
Choisir l’une aujourd’hui, prendre l’autre demain ;
Car j’aimerais cueillir l’amour sur mon passage,
Comme on cueille des fruits en étendant la main.
Ils ont, en y mordant, des saveurs différentes ;
Ces arômes divers nous les rendent plus doux.
J’aimerais promener mes caresses errantes
Des fronts en cheveux noirs aux fronts en cheveux roux.
J’adorerais surtout les rencontres des rues,
Ces ardeurs de la chair que déchaîne un regard,
Les conquêtes d’une heure aussitôt disparues,
Les baisers échangés au seul gré du hasard.
Je voudrais au matin voir s’éveiller la brune
Qui vous tient étranglé dans l’étau de ses bras ;
Et, le soir, écouter le mot que dit tout bas
La blonde dont le front s’argente au clair de lune.
Puis, sans un trouble au coeur, sans un regret mordant,
Partir d’un pied léger vers une autre chimère.
- Il faut dans ces fruits-là ne mettre que la dent :
On trouverait au fond une saveur amère.
Guy de Maupassant, Des vers
Invité- Invité
Re: Retour au pays
Bonjour Majorette,
Je suis toute fraîche ici et découvre ta présentation.
J'ai des nageoires et fais des bulles en pêtant... Je rêve parfois, oui, que j'ai des ailes...
Je me réjouis de te découvrir au fil des mots et de tes jolies images...
Très belle journée!
Je suis toute fraîche ici et découvre ta présentation.
J'ai des nageoires et fais des bulles en pêtant... Je rêve parfois, oui, que j'ai des ailes...
Je me réjouis de te découvrir au fil des mots et de tes jolies images...
Très belle journée!
Forelle- Messages : 143
Date d'inscription : 21/01/2012
Age : 53
Localisation : France
Re: Retour au pays
et moi qui croyait que les femmes etaient toutes des princesses qui ne pètent pas et ne vont jamais aux toilettes .... en particulier les sirenes ...J'ai des nageoires et fais des bulles en pêtant
Re: Retour au pays
J'ai beau tenté de prendre le V de ma VIE par les mains, impossible, le temps défile s'effile, s'étiole, je suis toujours coincée dans ma fiole.
De la musique plein les oreilles, afin de trouver un semblant de tranquillité, foutaise, mais elle est où cette foutue sérénité qui porte et transporte sur le chemin de la vie; Je tente avec le I c'est similaire, heureusement il n'y a que trois lettres dans vie mais qu'elles me sont dures à porter. I malgré sa droiture est indomptable, il me pique m'indique que je suis et que je subie; pourquoi de tels états, rien ne le justifie; mais le rien n'existe pas mais la vie oui.
Dernier essai avec le E, euh, indécision, un I avec trois branches afin de m'y accrocher, de m'y agripper, de les escalader et me retrouver au sommet de ma vie. De quelle vie, envie, survie .....
De la musique plein les oreilles, afin de trouver un semblant de tranquillité, foutaise, mais elle est où cette foutue sérénité qui porte et transporte sur le chemin de la vie; Je tente avec le I c'est similaire, heureusement il n'y a que trois lettres dans vie mais qu'elles me sont dures à porter. I malgré sa droiture est indomptable, il me pique m'indique que je suis et que je subie; pourquoi de tels états, rien ne le justifie; mais le rien n'existe pas mais la vie oui.
Dernier essai avec le E, euh, indécision, un I avec trois branches afin de m'y accrocher, de m'y agripper, de les escalader et me retrouver au sommet de ma vie. De quelle vie, envie, survie .....
Invité- Invité
Re: Retour au pays
Merci majorette pour le morceau interpreté par Itzhak Perlman que t as posté ailleurs
Re: Retour au pays
Et partage aussi
_________________
"Il y a beaucoup de gens dont la facilité de parler ne vient que de l'impuissance de se taire." Cyrano de Bergerac
_________________
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Invité- Invité
Re: Retour au pays
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Invité- Invité
Re: Retour au pays
lol en voila un qui a l esprit ouvert et qui ne peut pas etre obtus puisque tous ses angles sont droits ^^
Re: Retour au pays
C'est beau Majorette, un peu triste, mais beau...
WildZ- Messages : 1347
Date d'inscription : 18/09/2011
Age : 46
Re: Retour au pays
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !
Arthur Rimbaud
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !
Arthur Rimbaud
Invité- Invité
Re: Retour au pays
vague à larme à larmes vagabondes
onde hissante vers un irréel monde
où j'erre sans fin ne connaissant ma fin
avide de me nourrir de rêve enfantin
marche sans faim sautant sur les cailloux
cheminant sans envie sans deviner la proue
femme sans oeuvre mais devinant dans l'art
que le bonheur existe scintillant comme un phare
et mes perles de pluie semblables à des bijoux
roulent d'ennuie sur mon visage doux
esquissant rarement un sourire éphémère
je suis là et je vis aux portes de l'enfer
Majorette
onde hissante vers un irréel monde
où j'erre sans fin ne connaissant ma fin
avide de me nourrir de rêve enfantin
marche sans faim sautant sur les cailloux
cheminant sans envie sans deviner la proue
femme sans oeuvre mais devinant dans l'art
que le bonheur existe scintillant comme un phare
et mes perles de pluie semblables à des bijoux
roulent d'ennuie sur mon visage doux
esquissant rarement un sourire éphémère
je suis là et je vis aux portes de l'enfer
Majorette
Invité- Invité
Re: Retour au pays
L'eau scintille en roulant sur les joues
Perles sauvages d'un monde enfoui
Où les heures passant en un certain ennui
Remontent sentiments que notre âme loue
Mots égrenés par les pores de la peau
Sueurs des sens qui par là s'expriment
Envie d'infini, de parcours sauvages
Envie de chasser tous les profonds ravages
Que le "non pouvoir dire" génère à fond perdu.
Perles sauvages d'un monde enfoui
Où les heures passant en un certain ennui
Remontent sentiments que notre âme loue
Mots égrenés par les pores de la peau
Sueurs des sens qui par là s'expriment
Envie d'infini, de parcours sauvages
Envie de chasser tous les profonds ravages
Que le "non pouvoir dire" génère à fond perdu.
Invité- Invité
Re: Retour au pays
et si cet infini existe laisse moi y venir
car je pourrais enfin exister et puis vivre
parcourant inlassable, mes sentiments cachés
que tes mots déposés me laissent deviner
merci
car je pourrais enfin exister et puis vivre
parcourant inlassable, mes sentiments cachés
que tes mots déposés me laissent deviner
merci
Invité- Invité
Re: Retour au pays
parfois les mots sont depassés,
c'est autre chose qu'il faut laisser couler
Le pourquoi tu m'as invité,
Mais c'est ainsi que j y répondrai
c'est autre chose qu'il faut laisser couler
Le pourquoi tu m'as invité,
Mais c'est ainsi que j y répondrai
Re: Retour au pays
à chacun sa réponse,
mes mots sont comme ronces
ils saignent ou ils m'enseignent
mais jamais ils ne feignent
mes mots sont comme ronces
ils saignent ou ils m'enseignent
mais jamais ils ne feignent
Invité- Invité
Re: Retour au pays
c est chiant de parler en vers ( et contre tous ! )
bisous majorette !
ne te laisses pas envahir par la fanfare !
bisous majorette !
ne te laisses pas envahir par la fanfare !
Re: Retour au pays
Les mots qui crient, les mots qui dansent
Les vers qui se tordent dans ces stances
Les sons, les pleurs et les silences
Toutes ces ondes qui s'y lancent
L'appel au cœur, l'appel aux sens
La vapeur triste de l'abstinence
Des émotions, des songes et des rires
Remplacés si tôt par des soupirs ...
Aux oubliettes de l'histoire
Enfermés bientôt dans une armoire
Il faudrait que le ciel nocturne
Avec au loin, brillant saturne,
Nous insuffle de l'espoir ...
En les enfermant dans le noir.
Les vers qui se tordent dans ces stances
Les sons, les pleurs et les silences
Toutes ces ondes qui s'y lancent
L'appel au cœur, l'appel aux sens
La vapeur triste de l'abstinence
Des émotions, des songes et des rires
Remplacés si tôt par des soupirs ...
Aux oubliettes de l'histoire
Enfermés bientôt dans une armoire
Il faudrait que le ciel nocturne
Avec au loin, brillant saturne,
Nous insuffle de l'espoir ...
En les enfermant dans le noir.
Invité- Invité
Re: Retour au pays
sur mon sentier si éveillée
je m'suis perdue voir égarée
mon sac à dos pleins de pensées
bin dans ma chute y s'est percé
j'ai donc plus rien à vous offrir
peut-être encore quelques sourires
je suis tombée dans ma petite tête
et je peux dire c'est pas la fête
alors j'insiste sur ma route
va bien falloir gagner sa croûte
je vais donc cultiver
de belles rangées fête de pensées
des pensées roses qui riment en prose
des pensées vertes pour découverte
et des mots bleus pour être heureux
mais pas de noir c'est désespoir
je m'suis perdue voir égarée
mon sac à dos pleins de pensées
bin dans ma chute y s'est percé
j'ai donc plus rien à vous offrir
peut-être encore quelques sourires
je suis tombée dans ma petite tête
et je peux dire c'est pas la fête
alors j'insiste sur ma route
va bien falloir gagner sa croûte
je vais donc cultiver
de belles rangées fête de pensées
des pensées roses qui riment en prose
des pensées vertes pour découverte
et des mots bleus pour être heureux
mais pas de noir c'est désespoir
Invité- Invité
Re: Retour au pays
j'ai la vercitude, le mal de poésie, les mots immergent, plongent ne sortent plus. l'accouchement verbale n'aura pas lieu, les idées se pressent mais s'entre étouffent. La moribonde de la pensée se désintellectualise et se morfond dans le marais de son mental.
le son est un autre, le je s'efface, le tu naît plus, où vais-je, suis-je ou songe, rêve ou pensive, esquive.
je vais prendre un vers de pensées pour mieux dépenser toutes mes idées.
le son est un autre, le je s'efface, le tu naît plus, où vais-je, suis-je ou songe, rêve ou pensive, esquive.
je vais prendre un vers de pensées pour mieux dépenser toutes mes idées.
Invité- Invité
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