Le reflet dans le miroir...

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Les reflets des autres sont des images de soi, à travers filtres et travers.
Toujours ils sont doubles, l'un vers soi (qui est en l'autre) et l'autre en soi (qui reçoit).  L'image est souvent (voir toujours) sujette à discussion de ce fait.  Ceci peut être passionnant, parfois limitant, ou irritant.

Je ne suis moi que dans l'action et la réflexion, qui est action de la pensée.  Et dans ce cas, c'est le résultat qui me renvoie une image de moi.  C'est jusqu'ici la plus pure que j'aie trouvée, l'embêtant c'est qu'elle est éphémère (et de qualité variable), car je change chaque jour.  

Tous les verres déforment. Le changement de milieu par rapport à l'air ambiant apporte une déformation.
Mais de toute façon que nous montrent nos yeux ? Chaque œil voit une partie, le nez au milieu essaye de recoller les deux morceaux via le cerveau.
Si tu fermes un œil que vois ton self, que vois tu dans le miroir ?

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Une question me vient : Si je peux revoir des images, est-ce de la mémoire ou de la recréation ? Est-ce que je stocke l'image sous forme d'image, ou des données qui permettent à mon cerveau de recréer une image ?
Si je ne fais pas attention, est-ce que je n'ai pas d'autres images qui viennent se superposer à ce que je regarde à un moment ?

@Corail, il me semble qu'il n'y a qu'un seul toi, et une multitude de reflets, perçus via les autres.  Ces reflets sont pour moi déformés.  Une première fois par ce que l'autre perçoit de toi et une seconde fois par ce que tu comprends de cette image renvoyée.  Cette compréhension et la comparaison avec l'image que tu as de toi-même peut faire évoluer l'image que tu as de toi-même.
- toi, qui évolue en fonction de tes expériences
- les reflets de toi, qui nécessitent une interaction avec d'autres personnes.
- l'image que tu as de toi, basée sur la compréhension de ces reflets

Je n'ai pas assez vu de matière psy pour être certaine que ceci soit acceptable par un pro, et les termes sont très personnels, mais cela correspond assez bien aux contours de ma notion de la représentation de soi-même.

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Aucun second degré à la base chez moi. Tu peux donner l'image que tu veux.
L'être et l'image étant assez différents.

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Et quand tu auras dix bons points tu auras une image ...

On ne voit que le passé, n'oublie pas cela. Le temps que l'information passe de l'extérieur à ton cerveau, la terre, le soleil, la galaxie, tout a changé.

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Le miroir a des pouvoirs magiques : il renvoie une image de soi plus jeune.

L'image est en soi : sur la rétine (qui fait écran où la lumière se projette), ou dans l'esprit (qui saisit quelque chose de ce que l'autre nous renvoie, nous reflète, de soi).
Chaque autre agit comme un miroir déformant avec ses propres caractéristiques.
Autre qui scrute son propre reflet chez l'autre, autre qui peut être soi ou un autre autre, mais pas lui-même.

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Penses-tu que tu leur reflètes une image d'eux ?
Et qu'ils perçoivent un reflet d'eux en toi ?

C'est peut-être alors que tu n'existes pas vraiment dans cette dimension.

Notre «image énergétique» est, je pense, plus importante que l'image physique visuelle, olfactive, sonore.

Corail44 est une vampire.
Mhm, chauve-souris, corona...
:gloups:

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Hello, je trouve un peu dommage que ce sujet, fort intéressant, soit dans la section "humour, détente". Parce qu'on y pose des vraies questions, qui méritent réflexions.

Pour moi, la question fondamentale qui se pose à chacun de nous est celle de notre propre existence. Qui suis-je ? Pourquoi suis-je là ? La vie a-t-elle un sens ? Aurais-je une "mission" à accomplir, une "problématique" à résoudre ? En fait, ces différentes formulations concernent la même interrogation.
Les grecs antiques ne s'y trompaient pas, écrivant en toute lettre "connais-toi, toi-même", au fronton de leur temple le plus sacré. Drôle de programme pour ce qui est censé être un lieu de culte, non ?

Le complexe du miroir fait que, lorsqu'on se regarde dans une glace, on ne se voit jamais "comme" nous sommes. Il y a forcément dépréciation (on se trouve "moins bien") ou narcissisme (on se trouve "mieux"). Pour ne parler que de l'apparence physique.
Toujours concernant l'apparence, on doit faire face à ce paradoxe : il ne nous est pas possible de nous voir, nous, de façon "extérieure", sauf par un biais (image, vidéo...) forcément déformé ou incomplet.
Ou, via le regard des autres, mais dans un processus où s'entremêlent leurs enjeux aux notres (et on s'éloigne, encore, d'une certaine "réalité" qui ne peut de toutes façons être atteinte).

Pour en revenir à notre réflexion du début, je pense sincèrement que l'on doit donc, pour mieux "être avec les autres", mieux se connaître soi, avant tout. Connaître (et admettre) ses propres manques, ses propres faiblesses, rend les tentatives de manipulation et d'ingérence des autres sur soi moins efficaces, voire inutiles. Connaître ses réactions dans certains contextes (pris au dépourvu, telle situation problématique qui se répète...) permet de mieux les gérer quand elles surviennent à nouveau. Connaître ses valeurs, ses qualités, permet de ne pas douter trop facilement lorsqu'un autre ou une situation peut nous mettre en difficulté. Connaître ses propres limites, son "territoire" tant physique qu'émotionnel que spirituel permet de se défendre et se protéger lorsque d'autres veulent s'y introduire.
Avec cette limite que se connaître soi est un cheminement, fait de prises de consciences, de risques, d'excursions hors de sa zone de confort, et non un constat donné à un moment donné. Et que ce cheminement est celui d'une vie, dans le sens où l'on ne peut que se rapprocher de soi-même, sans arriver à se connaître soi totalement.

Corail44 a écrit:

Ne faudrait-il pas que j'apprenne à faire preuve de neutralité ? Que mes analyses me permettent de mieux (ré)agir et de ne plus être entourée de personnes toxiques (ou au moins, de plus les "calculer").

A vos crayons, vous avez 2h !  

Il est plus simple et surtout plus efficace "d'apprendre" à ne plus être touché de façon négative par les réactions des autres, la neutralité, c'est une perte de spontanéité (et ça n'empêche pas les réactions négatives des autres), tôt ou tard on le paye...

Flûte, je mets le nez dans la salle d'examen au plein milieu de l'épreuve.
Boarf, autant bâcler. De toute façon, si j'échoue, c'est pas de ma faute.
Mon réveil n'a pas sonné, il y avait grève des transports, J'étais à l'heure sauf que je ne trouvais pas la salle,...

On ne peut pas changer les autres. On peut se changer soi. (ou ses comportements face à...)

Oui. (J'ai gagné des points, là ?)

Mais la difficulté ne semble pas se situer à ce niveau, puisqu'il est précisé :
Je n'arrive pas à définir " l'image" que les gens ont de moi et de ce fait, je n'ai pas le bon comportement en face de ces personnes,

Les capacités de changements de comportements semblent présentes et mises en application.

En fait, je ne comprends pas les élans de méchanceté (Mais qu'ai-je fais de mal ?) ni les élans de bienveillance (Je ne le mérite pas.)
[...]
Je passe mon temps à analyser

C'est la compréhension de l'autre qui semble poser problème.
Si c'est effectivement de cela qu'il s'agit, je connais bien la question.
Je ne progresse que lentement dans les réponses.

C'est en échangeant avec d'autres que j'avance.
Parfois, le simple fait de raconter le tableau en met quelque chose en lumière.
Parfois, c'est le regard de l'autre* qui met à jour quelque chose que je ne voyais pas.

Mais, dans un premier temps, peut-être qu'un comportement plus "neutre" serait approprié, en effet. Ne serait-ce que pour limiter les dégâts liés aux réactions de l'autre provoquées par ses propres réactions (Edit : "les tiennes").

Mais c'est l'observation des réactions de l'autre qui donne une clé sur son fonctionnement à lui. Et ça c'est bon à prendre. Mais dans l'optique d'y déceler ses travers à lui, et pas les travers qu'on aurait soi-même.

[*Edit : une personne de confiance, pas celui qui pose problème]

Tu peux jouer à «toi c'est moi» : considère que l'autre et toi êtes comme deux doigts sur une main.

Je me mets une mauvaise note pour ci-dessus.

Autre brouillon de réponse de ma part, tartine "bâclée" elle aussi :

En fait, je ne comprends pas les élans de méchanceté (Mais qu'ai-je fais de mal ?)
Parfois, on interprète mal les intentions des autres (mais ça ne me semble pas être la cas dans cette formulation).
Parfois, on blesse par inadvertance. Moi, cela m'arrive.
Parfois, l'autre se défoule pour des raisons qui lui appartiennent.
Ou parce que quelque chose se joue dans l'interaction entre soi et cet autre.
...

ni les élans de bienveillance (Je ne le mérite pas.)
J'ai vu là du syndrome de l'imposteur (on est sur zc).
Mais la question de l'estime de soi pourrait ici être à creuser.


Moi, j'ai relativement souvent je crois l'impression de pouvoir me mettre à la place de l'autre.
Mais j'ai aussi, bien trop souvent à mon goût, un manque total de compréhension de l'autre.
Par exemple quand l'intérêt pour l'autre de se comporter de telle ou telle manière me dépasse, m'est hermétique.

Un pdf achement complet sur la vue (l'ouie, la voie, la vie) ...
https://www.centre-imhotep.com/images/documents/memoires_essais/baisses-de-vue.pdf

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